vendredi 29 août 2014

Pas la bonne page [par RF]

[par RF] Chers visiteurs, vous le savez: les messages de ce MetaBlog sont ouverts aux commentaires, parfois même très critiques. Cependant j’en ai zappé deux aujourd’hui. Il y a celui qui sans même écrire le mot «juifs», explique benoîtement qu’ils gouvernent la France en sous-main... Et celui qui suggère que venant de la banque Rothschild, notre nouveau ministre de l’économie est forcément inféodé à des intérêts communautaires, etc.

Merci, mais il est tout à fait inutile d’espérer acclimater ce type de querelles sur ce blog. Vous n’êtes pas ici à la bonne page si vous venez y alimenter votre judéomanie. Il y a des sites et des forums pour cela. Allez-y, et de préférence restez-y. Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez, qui éventuellement vous feront plaisir.

Il n’est pas inintéressant de connaître l’histoire des différentes communautés qui se surajoutent au vieux substrat français, ni d’étudier le rôle que jouent les origines sur les comportements. Mais le sujet est glissant, et propice à toutes les provocations. Certains connaissent peut-être «Biedermann et les incendiaires», de Max Frisch: c’est l’histoire d’un type que accepte d’héberger un inconnu, parce qu’il ne veut pas passer pour timoré et soupçonneux. Disons que je vois très mal ce blog dans le rôle de la maison des Biedermann.

26 commentaires:

  1. Réflexe tribal bien connu de RF

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  2. Affirmer que le blog de Mr l’Abbé de Tanoüarn abrite des « judéomanes [??] » cela vous ne le ferez jamais croire à personne.

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    1. Je pensais que le terme se suffisait à lui-même, sans petite note ni explication de texte. Je nomme 'judéomanie' la manie des judéomaniaques. Il y en a deux types: ceux qui voient des juifs partout, et ceux qui voient des antisémites partout. Ou plus exactement, ceux qui font de ce sujet une question centrale, qui commande toutes les questions. // Voila ce que j'entends par "judéomanie", je vous confirme qu'elle ne squattera pas la partie commentaires & réactions qui prolonge chacune des pages de ce blog.

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    2. Ya de la zizanie dans l'air ! Vous en semblez le responsable, mais on ne peut pas juger de la justesse de votre censure puisqu'on ne connaît pas les textes censurés. Prudence ou étroitesse ?
      Raphaëlle

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  3. . Voilà qui est parfait. Au moins les choses sont claires. Vous cautionnez la censure vallsienne. Avec cette attitude, vous ne permettez même pas à la défense de se faire entendre... Bravo! Quant à moi, puisque votre illustration en rajoute une couche, je vous quitte et vraiment sans regret! Ce sera de ma part, aussi, sans discussion possible.

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    1. Au revoir, Benoîte, vous trouverez sans peine à partager ailleurs vos opinions sur le sujet. Permettez moi de vous souhaiter un gliklekhe rayze.

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  4. C'est le type du poste auquel on ne peut pas répondre
    sans être taxé de "judéomane" je suppose.
    Je m'étonne que vous n'ayez pas tenté "judéphobe".
    Un fidèle lecteur agacé.

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  5. Voilà qui est clair si ce n'est bien dit.
    La crainte du gendarme est le commencement de la sagesse. dit le dicton.
    "Elle voit des nains partout " c'est le titre d'un film des seventies. Amusant.
    Dormez tranquille ce n'est pas à l'aube prochaine que l'on viendra toquer brutalement à votre porte.

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  6. L'illustration est excellente !

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  7. Monsieur,
    On vous félicite pour votre illustration. Je la trouve déplacée. En quelque sorte c’est un hymne à l’onanisme, voire à l’onanisme partagé.
    J’espère que les enfants ne fréquentent pas ce blogue.
    A certaines de vos réactions antérieures je vous avais jugé très chochotte. Voilà maintenant que se révèlent vos tendances profondes. Votre mauvais goût est très sûr.

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  8. Monsieur l’Abbé, votre blogue, notre blogue, est en train d’être torpillé à grande vitesse par un censeur qui a manifestement perdu les pédales.
    J’en appelle à vous solennellement. Une de nos camarades, « la meilleure d’entre nous » s’en va. Je ne suis nullement suspect à son encontre car il nous est arrivé de nous affronter, Benoîte et moi, loyalement, respectueusement et, je me permets d’ajouter…affectueusement.
    A l’évidence ses commentaires sont constamment de grande qualité.
    Voilà que votre cerbère polonomane se comporte avec elle en usant d’une telle goujaterie qu’elle a décidé de nous quitter.
    Je vous prie humblement d’user de votre pouvoir pour la faire revenir sur sa décision.
    Que Dieu vous garde.

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  9. Monsieur le RF, je dois vous avouer que j’ai pris connaissance hier matin de votre article avec la plus grande affliction. Je suis l’un de ces deux malheureux que vous avez, d’un coup de ciseaux envoyé dans les ténèbres extérieures ; celui dont le commentaire se termine par « deviendra grand. ».
    Tout à ma douleur j’ai pu me maintenir et ne pas m’aller jeter dans mon puits grâce à une double manifestation de la providence. D’abord parce qu’un autre malheureux partageait mon sort – et l’on sait que dans l’adversité quand on n’est pas seul on est mille [ce qui entre nous soit dit aurait dû vous rendre méfiant : deux malfaisants sur la même proie au même moment, c’est louche] – mais aussi et surtout parce que, malgré une recherche névrotique dans les dictionnaires, je n’ai trouvé aucune trace du substantif judéomanie.

    Judéomanie, passion du judéomane. Je me suis tourné du côté des analogies philologiques. On connait bien sûr judéophile, judéophobe, judéolâtre, judéophone et même, pourquoi pas, judéophage. Tout va bien du côté du suffixe mais cela se gâte quand on attaque la racine : kleptomane, éthéromane, pédomane, nymphomane, morphinomane. Pour le dire autrement, judéomane ce doit être cacaboudin.

    Or la providence frappa une fois de plus en la personne d’un nouveau venu parmi nous, Mr Paullo, lequel ne demandait rien à personne mais qui vous envoya une flèche machiavélique si acérée qu’elle vous traversa le corps sans que vous la sentiez et qui déclencha en vous l’obligation irrépressible de donner la définition exhaustive du mot que vous veniez de créer.

    Judéomanie, manie des judéomaniaques, « oui, mais c’est bien sûr », c’est Manès, Manichée, le manichéisme. Voilà qui fait bien l’affaire de l’Abbé et de son année augustinienne. Selon le judéomane il y a deux manières d’appréhender le monde : n’y voir que des juifs ou n’y voir que des antisémites. A première vue cela se tient à condition d’écarter quelques problèmes, théoriques certes mais pas moins gênants. Citons en vrac le cas des juifs antisémites, des sémites antijuifs, des non-juifs non-antisémites etc…

    Je ne voudrais pas terminer cette première partie en vous exprimant ma position sur le sujet. Soyez assuré que je le fais avec peine. Figurez-vous que pendant toute la durée de l’occupation ma famille a caché chez elle un médecin juif luxembourgeois - lequel ressemblait à s’y méprendre à S. Freud, ce que je découvris bien des années après en terminale en compulsant mon manuel de philo – et qu’il retourna chez lui en bon état dès que les joyeuses troupes d’un prédécesseur de la môme Merkel eurent regagné leurs foyers. Ceci me donne le droit à moi, à tous mes aïeux et à tous mes descendants jusqu’à la fin des temps de ne rien devoir aux Juifs et de ressentir envers eux aucune espèce de remords ou de culpabilité. Je ne leur dois rien, ils ne me doivent rien. Nous sommes quittes.

    A suivre.

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  10. « Suggère que venant de la banque Rothschild, notre nouveau ministre de l’économie est forcément inféodé à des intérêts communautaires etc… ».
    Comme on dit dans Molière « c’est à vous, Monsieur que ce discours s’adresse, voici votre paquet. ».

    Quand notre censeur, revenu de sa méprise, s’efforcera de faire oublier son autoritaire prise de possession sur les pensées des métabloguiens, n’en pouvant plus de supporter l’écrasante culpabilité qui l’empêche de dormir, il donnera à lire mon misérable commentaire à tous nos camarades, force sera de reconnaître que la suggestion énoncée n’y est pas.

    Essayons d’éviter, voulez-vous, une polémique à la « Jansénius ».

    Je reconnais volontiers que mon envoi est inutile, mal bâti, mal écrit, vulgaire etc…mais je soutiens qu’il n’est pas judéomaniaque, qu’il n’émane pas d’un judéomane.

    Je dis explicitement, sans exagération, que Mr Macron à travaillé dans la banque Rothschild, nouvelle que le monde entier a appris mardi dernier. Je complète en soulignant que dès sa fondation, il y a bien longtemps cette banque est une entreprise familiale et que la famille propriétaire est juive. Au même titre que l’on est amené à faire le même commentaire sur Michelin, entreprise familiale, famille chrétienne. Je tiens pour raciste toute personne qui ferait une distinction de quelque nature que ce soit entre ces deux propositions.

    Le reste du commentaire contient des remarques malodorantes et perverses sur certains aspects de la politique et sur l’état de la France, sans rapport avec la question juive. Je termine sur une allusion émue sur le dernier président honorable de notre république.

    Permettez-moi d’ajouter sur les juifs ceci : je suis envieux et jaloux d’eux. Ce peuple depuis des millénaires s’est arrangé pour développer superbement en son sein une des deux forces qui font la grandeur de l’homme : l’intelligence. Nous autres cons de Français, nous nous inclinons.

    A suivre.

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  11. Je remercie vivement le zozo qui me lance si gentiment ces compliments que je ne mérite guère. Mais grâce à lui, et, passant outre la violence verbale de notre cher RF, j’aimerais vous faire partager une coquinerie qui m’a mise en joie aujourd’hui. En effet, me promenant sur un autre site (et blog) où les analyses politiques et géopolitiques vous feraient facilement plonger dans la dépression, je tombai par hasard sur le commentaire d’un bloggeur qui me fit grand bien au moral, car devant la situation catastrophique de cette guerre mondiale larvée et la bêtise de notre gouvernement, le besoin de rire se fait vital (comme une sorte d’oxygénation artificielle). Donc, je me mis à faire quelques recherches sur internet et me voilà plongée dans Tacite et dans un commentaire sur Suétone. Voilà le fruit de mes recherches : (copier-coller)
    Macron ( Quintus Naevius Cordus Sutorius Macro), fut choisi par l'empereur Tibère pour le débarrasser de Séjan, ce préfet du prétoire qui, profitant de l'éloignement de l'empereur, retiré à Capri, était devenu le vrai maître de Rome et ambitionnait de monter sur le trône. Macron s'acquitta parfaitement de sa tâche, élimina Séjan et toute sa famille( femme et enfants), prit sa place comme Préfet du Prétoire et, à son tour, tyrannisa le Sénat de Rome…. L'empereur (Tibère) abandonna le pouvoir à l'infâme Macron. Celui-ci, promu préfet du prétoire en remplacement de ce Séjan qu'il avait contribué à abattre, put sans encombre établir une tyrannie digne de son prédécesseur, aussi sanglante et aussi arbitraire. Rome mourrait de peur et de délation. Les procès pour lèse-majesté se multipliaient. Ceux qui ne périssaient pas craignaient pour leur vie ! L'aristocratie sénatoriale romaine était décimée ou s'inclinait devant le nouveau tout-puissant Préfet du Prétoire. . C'est de cette époque que daterait la phrase désabusée que la tradition prête à l’empereur Tibère : « Oderint dum probent » ("Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils m'approuvent !"). Une sentence que son petit-neveu et successeur Caligula parodiera en lui donnant un tour autrement menaçant : « Oderint dum metuant » ("Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !") Tacite rapporte aussi que Macron acheva l’empereur qui n’en finissait pas de mourir… Le nouvel empereur, Caligula, montra bien peu de reconnaissance envers ceux qui l'avaient aidé à monter sur le trône : Aux dires de Suétone (Caligula, 26), Macron et son épouse Ennia "reçurent une mort sanglante" en l'an de grâce 38. (On les obligea tout simplement à se suicider).
    Et… lorsqu’on ne connaît pas l’origine de son patronyme, l’histoire peut parfois nous renseigner. L’Abbé et moi avons dans nos familles, un nom dont l’origine se trouverait à Carthage. Ainsi, on peut, au fil des siècles, suivre ces gens et s’apercevoir qu’au bout de leur pérégrination ils ont reproduit les privilèges de leur caste abandonnés de nombreux siècles auparavant. Etonnant, tout de même… Rien ne se perd etc. Mais, bien évidemment, cela ne vaut pas pour notre nouveau ministre du désordre économique et financier !




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  12. Benoîte, vous êtes la bienvenue si vous souhaitez poster des commentaires (comme celui de ce soir) dans la mesure où vous resterez dans les clous. "Les clous" étant par exemple définis par l'article que vous commentez, qui contient tout entière ce que vous nommez ma "violence verbale", en l'absence d'échange privés entre nous. // Sur la forme, j'ai cependant une requête: je n'ai pas la possibilité d'éditer les commentaires, or vos contributions se prolongent le plus souvent de plusieurs lignes blanches. Pouvez-vous éviter cela?

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    1. Qui n'a pas connu de pion ,ridicule , dans ses années scolaires ?
      Pion ? pas si facile que ça , le folklore n'en retient que ces petits caporaux qui se croient investis de l'autorité des maîtres .
      Hélas , il semblerait que la race n'en soient pas éteinte .

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    2. Vous allez rire, mais justement à lire les réactions je me demandais si je n’étais pas dans un anti-Ferdydurke. Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre de Gombrowicz, je résume rapidement : le héros (Józio) est un adulte de 33 ans (l’âge de son quasi-homonyme dans Le Procès de Kafka). Un méchant pion (monsieur Pimko) le traîne par l’oreille dans un collège de garçons, où –tout adulte qu’il est– il subit la discipline réservée à l’époque aux adolescents, leur immaturité ‘cucul’, leur penser encadré (non, ce n’est pas une faute d’orthographe), et leurs élans brimés.

      Je vois bien ce qu’il y a de grotesque et d’odieux, pour qui voudrait s’exprimer librement sur le sujet que j’ai dit, à ne pouvoir le faire – à être ramené dans les clous. Mais la différence d’avec le roman, c’est que vous êtes ici de votre propre chef. Vous étiez libre(s) d’entrer ici, vous êtes libre(s) de rester, vous serez libre(s) d’y revenir... ou pas. Ce n’est même pas que la porte soit ouverte, c’est qu’il n’y a pas de porte.

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  13. Je vois que Caserte en prend à son aise avec le mot tabou. Pour ma part, je rentrerai dans les rangs de la censure… et ne parlerai désormais plus que de la communauté « Smilblick » mot inventé par l’humoriste Pierre Dac. (objet ne servant absolument à rien et pouvant donc servir à tout)
    Voici sa description trouvée dans Wiki.
    « Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner, rigoureusement intégral, c'est-à-dire qu'il peut à la fois servir de Schmilblick d'intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d'urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Haut les cœurs et chapeaux bas devant cette géniale invention qui, demain ou après-demain au plus tard, fera germer le blé fécond du ciment victorieux qui ouvrira à deux battants la porte cochère d'un avenir meilleur dans le péristyle d'un monde nouveau... »
    Et, comble du hasard, voici ce qu’en dit Wiki :
    La consonance de ce néologisme peut évoquer le yiddish. Par exemple, les mots Schlemiel = idiot ; Billik = Pas cher ; Schmeikel = escroquer. Aujourd’hui, il est sûr que Pierre Dac serait traité comme un autre humoriste dont il ne sied pas, dans « la pensée mainstream », de prononcer le nom. Les temps ont bien changé !
    Quant à la mise en page, je m’en étais bien aperçue et vais essayer de rectifier, mais comme je n’utilise pas de souris, je dépasse souvent le paragraphe en le sélectionnant. Pardon!

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  14. Pour ma première dimanchade [?] sur ce blog je n’ai pas été déçu. Permettez à votre benjamin de s’adjuger la présentation du bilan, le résultat des courses si vous préférez.
    On a sauvé le soldat RF, le méchant du film.
    Benoîte et Caserte sont restés au piquet.
    Deux dames se sont affrontées sans résultat au sujet d’un dessin humoristique.
    Mr Zonzon a obtenu gain de cause.
    Macron n’est pas Juif ; finalement il est Romain.
    Carthage n’a pas été totalement détruite.
    Max Frisch existe mais on ne l’a pas encore lu.
    La banque Rothschild est une banque juive.
    Nonotte a remercié son copain.
    A partir de dorénavant Benoîte restera dans les clous.

    Vivement le prochain week-end.

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  15. ma foi cher RF, je trouve l'illustration excellente, bien qu'il y ait à redire sur le fond. Mais bon, un blog est fait pour débattre, comme en témoignent les réactions passionnées de chacuns! Alors c'est parfait, vous avez fait mouche!

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  16. Suite

    Il y a dans ce blog au moins deux correspondants fiers et heureux. L’un est devenu le cher ami du cerbère polonisant et auquel on dit « C’est vous le Nègre, c’est bien, continuez ». L’autre est carrément l’ami de l’Abbé, poussant ce dernier à écrire sur la politique. Je l’avoue franchement, je voudrais bien être l’un de ces deux.
    Hélas ! Je ne suis que le mauvais chien mis au piquet, comme dit Mr Paullo, en compagnie de cette aristocrate insupportable qui descend en droite ligne de Mathô.

    Maintenant que la tempête est passée, que nous allons naviguer sur des eaux plus calmes, il convient de reprendre la question avec calme et raison.

    1. N’étant pas, Dieu merci, journaliste je ne sais pas réagir à chaud sur l’actualité, laquelle était, à cet instant, toute entière concentrée sur l‘honorable Macron. Il s’ensuivit l’envoi, dans la presse, d’un commentaire « pas bon » que ma chère épouse me déconseilla fortement d’expédier et que le RF mit au panier avec raison. Mon angoisse est maintenant, pour se venger de quelques mauvais traitements, qu’il le ressorte inopinément.

    2. Mais le RF en censurant a commis une double faute. D’abord en annonçant urbi et orbi qu’il venait d’exercer son art, réaction inhabituelle, infondée, provocante ; rien ne l’empêchait d’éliminer sans se vanter de le faire. Où irions-nous si tous les gens de pouvoir s’en venaient à justifier leurs actes ?
    Mais ce qui est plus irrémissible c’est qu’il justifia son action en invoquant la « question juive », erreur grossière sur laquelle je me suis déjà expliqué.

    3. En vérité ce qui a suscité mon emballement c’est d’être enchaîné avec Benoîte, d’être transporté dans la même charrette. Non pas pour ses qualités indéniables et son charme ravageur mais pour une raison précise : je suis convaincu que sur la « question juive » je ne suis pas sur la même ligne qu’elle - et c’est là un euphémisme.

    4. Quant à Macron, cet élégant rongeur, on en reparlera une autre fois.

    Je rejoins un certain nombre de mes camarades. C’est le RF qui a déclenché une bourrasque malsaine. Lui aussi devrait s’en repentir publiquement.

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  17. Judéomanie, indifférence envers la question juive? Il se trouve que, pendant toute cette bourrasque, le Torrentiel était en vacances, ça arrive!

    On va commencer par le plus simple à déminer: si on embête Macron, il faut rappeler Pompidou. Macron fut le secrétaire de Ricoeur, je ne crois pas que ça le déshonore. Dans la vie militante du "Président normalien", autre ancien banquier rothschildien et prédécesseur du "Président normal" qui, quoiqu'adversaire de "LA FINANCE", a choisi Macron), Pompidou a connu trois carrières:

    -militant cagoulard aux éditoriaux carrément hitlériens (dixit Franck Ferrand dans son émission radiophonique sur les Bétancourt, citations à l'appui, voir le podcast de cette émission: "Au coeur de l'Histoire");

    -anthologiste de la poésie française (son anthologie est encore un classique),

    -et banquier à la même banque que le jeune financier qui nous arrive en contre-point démissionnaire de M. l'abvocat textilien MOntebourg, qui devait mieux valoir que ce qu'on en a dit sur ce blog (disons que je préfère Montebourg à Chauprade)


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  18. (Suite)

    En dernier ressort, Benoîte est une amie, mais ce n'est pas pour cela que je lui passerai, y compris publiquement, ni qu'elle ait dû à notre seule amitié que je ne censure pas ses commentaires sur mon propre blog, qui pourraient encore me valoir à connaître les rigueurs de la loi (avis à ceux qui veulent me dépouiller, je n'ai plus rien, c'est ouvert!); mais que, si Benoîte est une christocentrique plus bouddhiste et cosmologique (ou physiqu quantique) que messianique, son christocentrisme, non seulement est antijudaÏque, c'est-à-dire qu'il renie marsioniquement ses racines juives, mais son christianisme antijudaïque s'excite à l'idée du noachisme pseudo-dissident que Pierre Hillard n'a nullement découvert dans je ne sais quel secret d'alcôve d'un épigone rabbinique de Thomas d'Aquin: le noachisme n'est que la conséquence que les juifs croient pouvoir tirer très publiquement de l'Alliance passée depuis Noé par Dieu avec n'importe quel être vivant (bizarre que Pierre Hillard ne parle jamais de cette Alliance du Dieu de la genèse avedc tous les descendants de Noé, en effet bien peu ésotérique...)! D'autre part, Benoîte récuse toute "religion de la shoah" et toute indignation vertueuse contre le nazisme comme une irrespirable vérité de remplacement à l'Unique Mystère du Christ Véritable...

    Que cache cette allergie nitzchéenne au martyre des juifs sous le national socialisme comme prémices de la revanche du paganisme comme apologie de la sagesse des gentils préférée à la Folie ("civilisationnelle") de la Croix? Que cache ce refus radical de la racine, et quelle complicité recèle-t-il avec le "nihilisme européen", concept antichrétien s'il en fût? Benoîte à l'instar de quelques chrétiens préférerait-elle les païens aux juifs? Benoîte jouerait-elle les carthaginoises contre l'Eglise romaine? Benoîte serait-elle chaupradienne et néanmoins non américano-sahoudo-russooi-sioniste, mais coment fait-elle!

    Enfin, à supposer que l'on m'ait calomnié ici ou ailleurs (j'ai trouvé un commentaire peu amène mettant en cause mes longueurs amphigouriques, sans compter un autre pus ancien qui disait que je postais mes élucubrations entre deux ivresses), entendez, chers adversaires, que je suis de ceux qui voient derrière une calomnie, non pas une réputation attaquée, sulfureuse et soufferte, mais non seulement ce dont il reste forcément quelque chose après qu'on l'a réfutée, or même la fumée qui ne serait pas sans le feu. Donc vous pouvez me calomnier, il y a certainement quelque chose, il n'y a pas de fumée sans feu... Et pour en revenir à Benoîte, je ne crois pas la calomnier en ne comprenant pas sa judéomanie marsionite, qui sombre dans l'hillarisme hillarant du noachisme qui ne s'est jamais su post-païen ou pré-chrétien; or Benoîte et moi avons lu ensemble (à ma demande) "Les dix commandements" d'André Chouraqui qui parlent du noachisme, de même que ce très célèbre intellectuel juif aujourd'hui disparu n'a jamais caché avoir participé à la rédaction de la déclaration Universelle des droits de l'homme aux côtéds de René Cassin, ce qui paraît à Pierre Hillard une découverte de premier ordre... Donc calmez les gourous! Le vrai problème de la Déclaration Universelle des Droits de l'homme, c'est qu'elle a depuis toujours interdit une alter-édducation, qui se permette d'aller contre ses principes: elle a donc toujours promus une éducation de propagande en faveur de la LIberté au détriment des prétendus ennemis de la Liberté, et de la voltérianne et négrière et condescendante tolérance de Fernay...

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    1. Et ce Monsieur nous affirme qu’il rentre de vacances. Qu’est ce que cela va être cet hiver ?

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  19. STOP ! … (lui dis-je en anglais…) Julien, avant de déblatérer des âneries sur mon compte et de raconter n’importe quoi, ayez la gentillesse de vous demander si vous savez de quoi vous parlez. Après tout, vous n’avez pas lu mon commentaire censuré et je peux vous dire qu’il ne contenait rien d’anti… ou de …manie. D’ailleurs ce procès est tout à fait Kafkaïen. Moins, il y a de délit, plus la chose grossit ! J’ai d’autres explications dont je ne parlerai pas pour ne pas envenimer l’atmosphère… Finalement, je crois bien que je vais aussi prendre des vacances ! Je commence sérieusement à me fatiguer de tout cela et c’est plus grave qu’une réaction simplement épidermique.

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