tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post1158946189928027855..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: La prophétesse Anne et le rôle des femmes dans le salutUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-81544767986630983512010-12-30T18:51:20.901+01:002010-12-30T18:51:20.901+01:00Quelle belle méditation sur la Présentation au Tem...Quelle belle méditation sur la Présentation au Temple! Qui poursuit d'ailleurs la réflexion sur "l'orgueil, péché de faiblesse". <br />Où l'on voit la force, la vigueur transformante du DON.<br /><br /> - "(le salut) vient de la sincérité de notre attente et d'une grâce de Dieu qui est forcément efficace, puisqu'elle nous transforme".<br />L'homme tout rempli de lui-même, certes, ne peut à la fois accéder à ce don qui prend vie tout au fond de lui-même (qui y germe) ni s'y configurer ni y répondre.<br />Toutefois le mot sincérité me gène car (disait Malraux dans la Condition Humaine) "J'ai vécu pendant trente ans parmi des hommes qu'obsédait la sincérité parce qu'ils y voyaient le contraire du mensonge" or, poursuit-il à peu près dans ces termes: c'est la vérité qui est le contraire du mensonge.<br />La sincérité est bien belle mais elle est trompeuse.<br />Je dirais plutôt pour ce qui est de cette phrase, monsieur l'abbé : le Salut vient de la clarté ou de la transparence de notre attente, ou plus évangélique encore : de la pureté de notre attente et -bien entendu- de la grâce efficace de Dieu. <br />Bon, c'était un détail.<br />Votre méditation est très éclairante. Voici une pensée qui n'est pas de la philosophie ou de la théologie sèche mais qui prend en compte un certain nombre de paramètres humains et en particulier les différences homme/femme qui ne sont pour finir que le reflet de l'infinie richesse de la Personne-même de Dieu.<br /> <br /> - Ainsi ai-je bien aimé l'évocation de l'homme qui signale, parle, DIT, NOMME comme dans la Genèse (ici le vieillard Syméon) et la femme (Anne) qui conçoit dans l'attente, qui prépare, sachant déjà mystérieusement :la fameuse intuition féminine (en fait un savant, quoique inconscient, triage et traitement après re-con-naissance de données diverses et variées).<br />Encore une méditation donc qui donne à penser, dont on se nourrit pour plusieurs jours.<br /> <br /> - Merci aussi pour cette mise au point à propos de Yeshua ou de Yehoshua : c'est effectivement différent, une optique différente. <br />Le Salut: le nom-même de Jésus. Ceci affirme sa divinité plus certainement que "Dieu sauve" qu'apprécient tant nos (théologiens?) modernes! comme s'il avait dit "Je suis Dieu vit" non, il dit: "Je suis la Vie", comme si l'on disait: il est "Dieu éclaire". Non, il est la Lumière du monde.<br />Que cette Lumière, monsieur l'abbé, illumine toujours votre vie et celle de tous vos lecteurs.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-47979456251148267792010-12-30T10:46:58.382+01:002010-12-30T10:46:58.382+01:00Sur l'accointance entre Dieu et les femmes et ...Sur l'accointance entre Dieu et les femmes et partant de l'histoire de la prophétesse Anne,il ne me semble pas que l'attitude de l'Eglise envers les femmes ait été dans le droit fil de la Genèse sur laquelle vous vous appuyez.Où en est-elle (l'Eglise) actuellement? Ceci étant dit, je partage votre analyse et votre conclusion :"la vie, dont les femmes sont porteuses, est toujours l'ambassadeur de Dieu!". Ce n'est pas à la mode dans notre époque où on sème à tout vent, en oubliant que donner la vie est merveilleux.Il y a un gros travail à faire pour revenir à l'essentiel, à la nature et, au final, à un certain Yeshua, à Dieu.<br />WillyAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-91792324133632049682010-12-30T07:43:12.270+01:002010-12-30T07:43:12.270+01:00Cher Monsieur l'abbé,
Tout d'abord, je ne...Cher Monsieur l'abbé,<br /><br />Tout d'abord, je ne saurais vous être assez reconnaissant, surtout moi, de nous ramener, spécialement en ces temps de Noël qui sont propices à à la remontée à la surface de nos âmes de nos interrogations les plus fondamentales, à de la théologie fondamentale, justement. C'est de cela que nous avons besoin bien plus que de querelles de rites et de chapelles, et il en a été ainsi en tout temps.<br /><br />"Un homme nommé Salut", merci de me l'apprendre et d'y insister. Les musulmans se saluent en se souhaitant le "salam", c'est-à-dire la paix. Quand nous avons un ami qui nous est particulièrement cher, proche, et complice par les affinités, notre bonjour pour lui se marque d'un "salut". Et il m'est souvent arrivé, en ayant peur de perdre un tel ami, de me placer dans le cas où je ne pourrais plus lui adresser ce "salut". Cette angoisse dit-elle quelque chose de notre peur de perdre le salut ou l'amitié de Dieu?<br /><br />"Et nous dans tout ça?" J'avoue que votre question m'a fait sourire, reprenant à notre usage la question apocryphe des radioscopies de chancel touchant dieu, bien que le principal intéressé prétende à toute force qu'il ne l'a jamais posé. Eh oui, chaque fois que nous pensons à dieu, notre réflexe est de savoir à quoi cela va nous servir. Or idéalement, il nous faudrait penser à dieu en serviteurs inutiles à qui cette pensée ne va servir à rien; il nous faudrait dénarcissiser notre prière; il ne faudrait penser à Dieu que pour Lui-même; ou, comme vous l'avez écrit ailleurs, faire disparaître notre préoccupation de nous-mêmes devant l'adoration de l'Infini.<br /><br />"Et nous dans tout ça?" Ce n'est pas que le salut nous fait horreur. C'est que, dans le premier moment, nous ne comprenons pas la nécessités des deux créations ou des deux générations que sont notre entrée dans la vie biologique et notre entrée dans la vie surnaturelle. Une charité un peu simple nous fait aussi ne pas comprendre comment nous pourrions jouir de "la vision béatifique" si d'autres sont perdus. Mais surtout, ce qui nous fend le coeur (sans clin d'oeil à Pagnol), c'est qu'ayant fini par ressentir, notre âme s'affinant au creuset de la prière, la nécessité du salut, nous manifestons de l'impatience à ne pas voir en quoi nous sommes déjà sauvés manifestement. <br /><br />De quoi certes exercer notre espérance. Mais inutile de vous dire que l'espérance a du plomb dans l'aile, tant d'utopies elle a déçues. Il se trouve que hier soir, je discutais au téléphone avec un de ces amis à qui je puis dire "salut". Notre conversation roula sur l'attente. Or l'espérance chrétienne, c'est l'attente du salut. "L'attente, finîmes-nous par convenir, c'est l'angoisse de ne pas avoir et de ne pas savoir, si toutefois nous avons, quand nous aurons ce que nous attendons." L'attente, c'est l'intervalle. L'intervalle crée l'harmonie. Il est vrai que la fine pointe de l'harmonie, c'est le retard. Notre absence de sentiment du salut dans la sécheresse de notre âme, son retard, c'est notre harmonie. Mais c'est l'un de ces paradoxes mystiqques qui font le tourment de notre croix spirituelle.journal torrentiel de Julien Weinzaepflenhttps://www.blogger.com/profile/02317372864625269889noreply@blogger.com