tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post1518649313196495481..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Pour une science nouvelle - Samedi de la troisième semaineUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-48538092354622859262012-03-19T06:46:00.765+01:002012-03-19T06:46:00.765+01:00"Notre être naturel n'a pas le sens de so..."Notre être naturel n'a pas le sens de son salut", il n'en a pas le sens tant qu'il n'en a pas une connaissance intellectuelle, avant d'être surnaturelle. C'est ce qui rend l'annonce et la compréhension du salut si difficile: créés à l'Image de Dieu, nous voudrions que Sa Révélation nous soit comme co-existentielle, c'est-à-dire accessible, dès son origine, à notre sensation d'exister. Or il faut un apprentissage pour que ces réalités surnaturelles deviennent le nom que nous mettons sur notre angoisse. <br />Empiriquement, par exemple, nous avons peur du feu, il suffit que nous nous soyons brûlés une seule fois. Mais, si nous commençons à faire la métaphysique de cette peur, nous avons d'abord l'impression, la sensation, que nous avons autant, que nous avons indifféremment peur du feu de la Pentecôte et peur du feu de l'enfer. Or cet élément, le feu, existe, et dans le Royaume du bien, et dans l'antiroyaume du mal. Comment pourrions-nous transposer notre peur naturelle du feu dans l'angoisse existentielle qu'elle recouvre? <br /><br />L'enfant spirituel, dans son sens de Dieu qui vient de s'éveiller, a peut-être plus facilement la connaissance de "la peine du dam" que de "la peine du sens".<br /><br />De plus, notre peur du feu s'amenuise à mesure que nous en vivons éloignés. Nous vivons éloignés de l'immédiateté de la menace infernale éternelle. Aussi est-il naturel que nous ayons tendance à l'oublier, sauf à en entretenir en nous une peur malsaine. Mais, dans la prière eucharistique, j'aime cette demande:<br /><br />"Arrache-nous à la damnation", comme si nous pouvions mieux comprendre ce que c'est que la damnation, qui implique tellement notre volonté d'être séparés de dieu, voire à travers notre "indifférence pratique" à l'Endroit de notre Créateur, que les foudres de l'enfer et leurs "peines du sens", nous qui, quand nous avons mal, commençons par nous demander:<br />"Pourquoi moi!",<br />et puis n'avons de cesse de nous éloigner de la douleur, fût-ce en nous y habituant.journal torrentiel de Julien Weinzaepflenhttps://www.blogger.com/profile/02317372864625269889noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-29991928812548927252012-03-18T00:49:24.032+01:002012-03-18T00:49:24.032+01:00Pour moi, votre commentaire, monsieur l'abbé, ...Pour moi, votre commentaire, monsieur l'abbé, est beaucoup plus fin que cet extrait de Jean Borella. Vous introduisez, pour expliciter sa pensée-mais en cela vous faites mieux que l'expliciter, vous la rendez bien plus intéressante- le concept de conscience et parlez si bien de la connaissance surnaturelle qui est "comme endormie et qui s'éveille par la grâce". En fait, vous introduisez un inconscient.<br />Or, il me semble, que l'inconscient connaît des choses que la "connaissance naturelle" (dit Borella) ignore ou préfère oublier.<br />Par exemple, l'inconscient est taraudé par un manque. Il y a une séparation d'avec son origine dont il est blessé. Il est marqué et travaillé par une angoisse, une tristesse, auxquelles personne n'échappe, cette personne fut-elle très rationnaliste, maître de sa vie et connaissant tout ce qui fait sa nature.<br />Et c'est la simple nature, cela, que d'être doté d'un inconscient. Ainsi la "connaissance surnaturelle" me semble loin de n'avoir aucun impact sans la grâce sur la simple "nature" car de simple nature il n'y a pas. Il n'y a que des êtres orphelins de Dieu.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-89109537130144346682012-03-17T20:56:19.158+01:002012-03-17T20:56:19.158+01:00Je n’avais jamais songé à cela, mais faut-il s’en ...Je n’avais jamais songé à cela, mais faut-il s’en étonné, puisque l’au-delà nous caché ? Notre nature animale, si j’ose dire, nous confère des réflexes de survie. Ceux-ci correspondent tout naturellement à ce que peuvent percevoir nos sens. Allez-vous promenez à côté de la centrale nucléaire de Fukushima, vous n’aurez aucun réflexe de fuite, aucune appréhension naturelle comme on pourrait en avoir en cheminant au cœur d’une forêt en flammes. La perception du risque de damnation, puisque c’est de cela dont il s’agit, ne peut qu’être intellectuelle, tout comme celle du danger nucléaire. En revanche une foi vive devrait permettre d’acquérir des réflexes face aux risques que représentent certains péchés. Je pense qu’il en est de même pour les sentiments qui touchent les personnes de Jésus ou de la Vierge. Si une personne les offenses en notre présence d’une manière ou d’une autre, on peut se sentir personnellement blessé, comme s’il s’agissait d’une personne proche. Il y a eu intellectualisation de notre proximité.Clément d'Aubierhttps://www.blogger.com/profile/04171235960732437396noreply@blogger.com