tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post1592965129986726627..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Le christianisme, une solution extrême - Dimanche de la troisième semaineUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-45386785872130410132012-03-12T15:44:10.404+01:002012-03-12T15:44:10.404+01:00Nietzsche, s'il vivait encore, serait peut-êtr...Nietzsche, s'il vivait encore, serait peut-être un thuriféraire de la FSSPX et de tous les chrétiens immodérés... que nous sommes.<br />L'Eglise renaissante ne doit pas négliger les adjuvants les plus vitaminés tels que Nietzsche son surhumain. L'Eglise de demain sera gaie, intelligente, audacieuse, légère, pétillante, et immodérée! Elle n'aura rien du troupeau de cloportes arriérés qu'imaginent certains et à quoi finira bien par ressembler le plus morne et le plus désespérant des troupeux: celui des "égaux mondialisés"... <br /><br />Merci Monsieur l'abbé pour ces bonne citation qui sont notre pain (presque) quotidien.<br /><br />GérardAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-25782529146081814762012-03-12T09:57:41.042+01:002012-03-12T09:57:41.042+01:00Elève à Louis le Grand j'ai eu comme professeu...Elève à Louis le Grand j'ai eu comme professeur Olivier Clément. Elève médiocre et paresseux, j'ai toujours regretté plus tard de ne m'être pas assez intéressé à ses cours et de ne pas l'avoir interrogé sur l'Orthodoxie. J'ai essayé de me racheter en lisant ses livres et ses articles dans "La Croix).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-28521422293449309552012-03-12T08:45:17.044+01:002012-03-12T08:45:17.044+01:00La référence à Nietzsche est tout à fait judicieus...La référence à Nietzsche est tout à fait judicieuse. Nietzsche est vraiment un chrétien déçu. Ça principale erreur est d'avoir confondu le christianisme avec la majorité des chrétiens de son temps (et de son "milieu social"). N'oublions qu'il lui arrive de signer "le Crucifié" dans ses dernières lettres !<br /><br />Ce qui est fascinant chez Nietzsche c'est aussi l'extrême solitude du surhomme. À sa lecture on ne peut s'empêcher de sentir comme un vide, une absence, un refus de Celui qui est le seul à pouvoir encore contempler le surhomme de Nietzsche sur le théâtre du monde : Dieu. Sur ce point, la biographie de Nietzsche par Halevy est très éclairante.<br /><br />Pour Nietzsche le christianisme est un "grand adversaire". Il le combat durement, mais avec cette dureté qu'il a envers ce qu'il aime et qui l'ont déçu (voir Wagner ! Quelle violence, et quel amour !). Ses seuls références à l'Islam ne sont là que comme moqueries envers les chrétiens, c'est dire le peu d'importance qu'il lui accorde en réalité.<br /><br />Vous avez tout à fait raison au sujet de la Passion de Gibson. Le film a quelque chose d'un péplum, ce qui est un peu ridicule. Je pense particulièrement à la scène de la Résurrection particulièrement ratée : on s'attend à ce que le Seigneur crie : "Hello, I'm back !". Mais le "c'était pas ça" est plus étonnant encore !<br /><br />Ça me fait un peu penser au beau "Thomas d'Aquin" de Chesterton. De mémoire, il me semble qu'il consacre une petite partie à une comparaison entre Platonisme/Orthodoxie et Aristotélisme/Catholicisme. Il dit quelque chose qui ressemble à ça : la conception spirituelle de la Croix qui domine dans l'Orthodoxie est significative de sa dominante "platonicienne", là où le catholicisme, qui trouve avec Thomas d'Aquin le réalisme qui convient le mieux à son tempérament, retrouve la dimension "charnelle" de la Croix : le Christ souffrant, le corps.<br /><br />En essayant de faire dans le réalisme, Gibson fait quelque chose de très catholique dans l'esprit. Malheureusement, il faut avouer n'est pas vraiment un chef d'œuvre, mais l'effort est louable.<br /><br />Et à dire vrai, à l'heure de la fascination catholique pour l'Orthodoxie, qui ne s'arrête malheureusement qu'à la dimension "spirituelle" (on aimerait que les catholiques soient tout aussi fascinés par ce que les messes orthodoxes ont de profondément "charnelles" dans leur violence physique), fascination tout à fait significative pour une génération qui ne sait qu'intellectualiser la chair, je me dis que le film de Gibson, malgré tous ses défauts, à quelque chose à nous dire.Jean-Baptiste Bourgoinhttp://bourgoin-helly.org/journal/noreply@blogger.com