tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post1756816322854805769..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Jean Borella et l'unité des religionsUnknownnoreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-77022612825535596992017-12-15T22:45:50.686+01:002017-12-15T22:45:50.686+01:00Je ne t'ai pas créé pour que tu sollicites le ...Je ne t'ai pas créé pour que tu sollicites le conseil de la science. Je ne t'ai pas éduqué pour que tu t'arrêtes à la porte d'un autre que Moi. Je ne t'ai pas enseigné pour transformer Mon enseignement en passage vers le sommeil et l'oubli. Je ne t'ai pas pris comme compagnon pour que tu me demandes ce qui pourrait te faire sortir de Ma compagnie.<br />Al-NiffariAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-16251294588956037032015-06-03T21:02:14.364+02:002015-06-03T21:02:14.364+02:00Il n'y a pas d'analogie d'attribution ...Il n'y a pas d'analogie d'attribution chez Aristote.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-49504525912180077322015-05-22T23:20:42.217+02:002015-05-22T23:20:42.217+02:00Cher Alain, merci de déployer votre acribie à prop...Cher Alain, merci de déployer votre acribie à propos de quelques intuitions que j'envoie en l'air... à propos d'une théologie des religions. Je suis d'accord avec vos trois remarques évidemment : pour ce qui est de la première, je ne connaissais pas la nature du différend entre Geiger et Fabro, mais je reste perplexe quant au fonctionnement de l'analogie d'attribution intrinsèque qui me paraît plus rhétorique que vraiment ontologique. Pour ce qui est de la seconde : que Vatican II soit une réflexion salutaire sur l'universel, anticipant divinement (et je pense inconsciemment) sur la mondialisation, c'est sûr. Que la participation soit comme une figure possible de cet universel, c'est clair. Il me semble que ma distinction "transcendantale" entre foi et religion est fondamentale pour ne pas tout confondre, ou pour ne pas céder, avec la participation, à la tentation de la métaphore poétique dont parle Aristote. J'en suis venu à l'idée qu'il y a une foi universelle à laquelle chacun participe à sa manière car "de sa plénitude nous avons tous reçu". Mais la religion est absolument une, c'est celle du Christ s'offrant, du chrétien hostie vivante offrant ce qui manque à la passion du Christ (peut-être l'influence de Girard m'intégrise-t-elle ?). Et la dualité nécessaire (sauf dans le Christ dont la religion est la foi) nous préserve et du formalisme et de l'uniformité... Je suis évidemment d'accord avec votre troisième remarque et avec ces antipodes : je voulais simplement montrer, entre ces antipodes, une philosophie pérenne qui va de Platon à Leibniz - celle qui se pose la question de la vérité et qui d'une manière ou d'une autre y répond. Cela étant je ne réduis pas l'esse au simple fait d'être. Ni moi... ni Cajétan, adepte contre Capreolus et l'ens ut nomen, de l'ens ut participium.<br />Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-41550658984509646192015-05-21T21:52:21.608+02:002015-05-21T21:52:21.608+02:00Cher Guillaume, vous êtes toujours aussi intéressa...Cher Guillaume, vous êtes toujours aussi intéressant et stimulant ; mais je me trouve toujours en désaccord avec vous sur les points-clefs de votre argumentation. En voici trois :<br />1. Pourquoi voulez-vous que l’« analogie d’attribution » (que je préférerais appeler, avec le P. Bernard Montagnes, « analogie de rapport »), implique nécessairement, lorsque son premier analogué est infini, une part d’Absolu dans les seconds analogués ? L’Absolu est ou n’est pas ; mais en tant même qu’Absolu, il n’est pas participable. Ce qui participe à l’Absolu, par là même qu’il parti-cipe (prend-part) n’est plus absolu. Et c’est bien que ce qui est alors participé est nécessairement double : il y a le participé séparé, qui est et demeure Absolu ; et il y a le participé immanent, qui a rapport à l’Absolu, mais n’est pas absolu. C’est bien ainsi que le P. Cornelio Fabro (par ailleurs en profond désaccord spéculatif avec le P. Louis-Bertrand Geiger) comprend, comme saint Thomas, le rapport de participation qui unit tout étant créé à l’Être même subsistant : cet étant est un étant (habens esse) parce qu’il a une part d’esse ; mais cette part d’esse n’est pas l’Esse subsistant, et n’est donc pas absolue.<br />2. Vous êtes de ceux qui avez la chance de conclure votre messe quotidienne en vous rappelant que le Verbe Incarné est « plenum gratiae et veritatis » (Jn 1 , 14). Deux versets plus loin, saint Jean continue : « et de plenitudine eius omnes nos accepimus » (Jn 1, 16). C’est à cette plénitude que participe, en premier lieu, l’organisme ecclésial, d’abord à travers les habitus sanctifiants de la grâce, des vertus théologales et infuses, et des dons du Saint-Esprit, et ensuite à travers le dispositif christoconformant des trois munera ou « pouvoirs », de sanctifier (par le culte et les sacrements), d’enseigner (par le magistère), et de gouverner (par les organes juridictionnels). La nouveauté de Vatican II, c’est que cette « ecclésialité » intégrale est à son tour participée par les non-catholiques, selon des modalités différenciées : soit dans la ligne des dons formellement sanctifiants (la grâce et ses propriétés), soit dans celle des trois munera christoconformants. Ce novum est métaphysiquement tout à fait traditionnel, s’il est vrai que « la nature de tout acte est de se communiquer soi-même autant qu’il est possible » (Saint Thomas d’Aquin, Quaestio disputata De potentia, q. 2, a. 1, c.). J’ai récemment essayé d’expliquer cela ici (en italien, malheureusement, car notre belle langue française n’est plus guère comprise à l’étranger de nos jours) : https://www.academia.edu/12468443/Lermeneutica_del_Vaticano_II_e_la_metafisica_della_partecipazione .<br />3. Vous mettez encore sur le même plan l’identité d’essence et d’esse en Dieu chez saint Thomas, et la définition spinoziste de la substance divine comme cause de soi « dont l’essence enveloppe l’existence » (Éhique I, 1). Or ces deux métaphysiques sont aux antipodes. Le Dieu de l’Aquinate est Acte pur d’être, au lieu que le Dieu de Spinoza et, déjà, celui de Descartes, est une essence qui inclut sa propre position hors de sa cause. Pour identifier ces deux conceptions de Dieu, il faut avoir réduit au préalable l’esse thomiste à une simple position d’existence, c’est-à-dire être passé totalement à côté du mystère de l’être.<br />Alain Contathttps://www.blogger.com/profile/09500931149135433051noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-30012287472380229662015-05-20T03:24:46.648+02:002015-05-20T03:24:46.648+02:00“Cette dualité entre foi personelle et relligion...“Cette dualité entre foi personelle et relligion collective, entre la foi intérieure et la religion extérieure... »<br />Je pensais à une chose : entre foi personelle et relligion collective il y a, sûrement, des différences. <br />Mais entre la foi intérieure et la religion extérieure... combien de différences ! Car une personne peut n´avoir aucune foi intérieure et sembler avoir une relligion extérieure... parce que nous vivons dans le monde des apparences...C`est une chose plus fréquente qu´il n`y paraît. Même dans le monde religieux, cela peut arriver : ne croire pas à rien, mais sembler avoir une relligion extérieure, étant la relligion une « profession » - donc, il faut sembler avoir de la foi devant les fidèles – pour survivre dans cette « profession » et obtenir les avantages que la vie religieuse offre... (un certain pouvoir, de l´argent, l ´estime des fidèles, etc). <br />Il peut arriver, au contraire, que quelqu´un a une foi intérieure et n´avoir une relligion extérieure, pour diverses raisons. <br />Vous écrivez que « la foi a toujours quelque chose d´universel » , ce qui est une vérité. <br />En tant que catholiques, nous défendons notre foi ; mais je crois que si elle est la plus vraie, nous ne pourrons jamais faire que tous les gens pensent où croyent comme cela. <br />Pour mieux que soit le christianisme, seulement Christ lui-même pourra faire que les non-chrétiens deviennent chrétiens. <br />Comme un exemple clair, nous avons divisions dans le christianisme il y a des siècles !<br />Sans parler des pires divisions, dans l´Église catholique elle-même... Cela est bien pire et l´homme ne peut pas résoudre ce problème... car ici, on trouve cécité spirituelle, l ´orgueil, l ´arrogance... <br />« Les relligions sont mauvaises ... – à proportion qu´elles refusent cette offrande de soi et qu´elles aspirent à la glorification du Moi ». Ne serait-il, peut- être, une des choses qui nos divisent dans le catholicisme ? En particulier dans les groupes plus extrémistes.... Une chose à penser !... <br />N.N.<br />Anonymousnoreply@blogger.com