tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post3046730400830405617..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Libéral ? Non : tridentinUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-42274331912079179122009-07-13T16:45:23.183+02:002009-07-13T16:45:23.183+02:00La Cité de Dieu (via les hommes de bonne voloté) p...La Cité de Dieu (via les hommes de bonne voloté) pour le monde, contre les nationalismes porteurs de violence, de schizophrénie et d'exclusion ? OUI, OUI et OUI, viva il Papa ! <br /><br />Et cheers pour Carlos Quinto cité par M.l'Abbé ! Oui, sien était un empire (véritablement chrétien) sur lequel le soleil ne se couchait jamais. Le Concil de Trente eut également les visées clairement universelles; catholiques tout simplement. C'était également l'ambition des Césars chrétiens romains depuis Constantin; le monachisme médiéval ne connaissait point de frontières non plus...<br /><br />Le Pape revient, pour ainsi dire, aux sources.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-23535978912837898502009-07-11T21:35:19.749+02:002009-07-11T21:35:19.749+02:00En complément de mon commentaire précédent, je pré...En complément de mon commentaire précédent, je précise que la proposition du pape d’instituer une autorité politique mondiale ne paraît avoir de sens qu’interprétée à l’inverse de la logique mondialiste qui préside actuellement peu ou prou aux diverses instances de l’ONU. Il y a certes, à ce sujet, une part de flottement dans le texte de l’encyclique. On peut, par exemple, s’interroger sur la possibilité et la pertinence d’une « réforme » de cette même ONU. D’où l’utilité de tenter une herméneutique du texte dans le droit fil de la doctrine chrétienne traditionnelle. <br />Aussi la respublica chrétienne que j’évoquais ne désigne-t-elle pas une chimérique société mondiale où les domaines respectifs du temporel et du spirituel seraient rigidement liés, mais seulement un bien commun que les conditions de la vie contemporaine, faites d’interactions sans cesse multipliées d’un bout à l’autre du globe, exigent de prendre en compte. Il s’agit donc ici d’une respublica à vocation chrétienne, parce que guidée par les principes du christianisme, mais envisagée dans l’ordre temporel. Par ailleurs, l’évocation d’une « res publica » doit-elle s’entendre au sens étymologique, celui de la chose commune, du bien commun, loin de toute vélléité d’Etat ou d’administration. En effet, l’autorité politique en question, comme simple instance arbitrale, ne devrait attenter en rien à la légitimité et à l’action régalienne des Etats existants, contrairement à l’actuelle pratique d’ingérence.Jean-Vincentnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-57993720849152975582009-07-11T17:42:07.175+02:002009-07-11T17:42:07.175+02:00A l’heure de l’humanitaire branché et du dépérisse...A l’heure de l’humanitaire branché et du dépérissement de la chose publique, voilà que le pape a l’espérance politique ! Signe des temps ? Que l’homme dont la mission est de travailler à l’avènement de la cité de Dieu témoigne aussi d’une juste attention à l’égard de la cité de l’homme et de ses moyens d’action, c’est bien, on le sait depuis longtemps, l’une des preuves séculaires du génie du christianisme. Mais qu'en est-il néanmoins, lorsqu'à ce tournant incertain de l’histoire où nous retenons notre souffle, la mondialisation semble rendre inéluctable, à moyen terme, la prévalence des mécanismes prétendument régulateurs, d'ordre économique, technique et normatif, sur le politique et ses exigences, ouvrant ainsi des horizons élargis à un formatage accentué de la condition humaine ? Fort du seul humanisme qui vaille, le Souverain Pontife ose placer davantage sa confiance dans la vieille prudentia des « hommes droits », inlassables veilleurs animés du souci du bien commun, que dans les mécanismes impersonnels qui nous submergent peu à peu. Cette part d’optimisme politique s’enracine chez lui dans une vision de la nature humaine, digne d’être sauvée puisqu’elle fut digne d’être créée.<br /><br />Sans aborder la question du ressort planétaire de l’autorité politique que propose Benoit XVI, on peut noter que cette autorité, selon les brèves remarques qui accompagnent son évocation (n°67), trouve son fondement légitime dans la finalité de sa mission plus que dans son éventuelle représentativité. C’est déjà une rupture avec la conception politique dominante. Plus instance arbitrale qu'organe producteur de normes, elle semble renouer avec une conception du politique où le bien commun n’est pas réductible au droit. Un peu d'air frais, espérons-le, au-dessus de l'empire des procédures et de la jungle internationale des technocraties de tous ordres, privées et publiques. Peut-être serait-ce ainsi la promesse d'un antidote contre le poison des collectivismes qui se répandent aujourd'hui sous des formes diverse, par dessus la tête des peuples et des Etats. Il faudrait toutefois qu'elle se distingue, plus nettement que ne l'envisage le texte, de la logique onusienne, avec sa gouvernance mondiale inversant souvent la perspective d'une saine subsidiarité.<br /><br />Précisément, la référence claire de l'encyclique au principe de subsidiarité paraît préserver cette autorité de la tentation éminemment moderne qu’est le monopole de la détermination du bien commun (ou de ce qui en tient lieu) par un organe central, négation des multiples biens communs correspondant à chaque échelon communautaire. Rien qui puisse donc l’apparenter à un quelconque ordre mondial. En somme, cette Autorité est conçue par le Saint Père comme l’institution ayant vocation à se placer au sommet de la "chose commune" temporelle d'une Chrétienté qui retrouverait (ou trouverait enfin) la voie de son assise anthropologique, autrement dit comme une clef de voûte légère disposée au faîte d’une Respublica … chrétienne.Jean-Vincentnoreply@blogger.com