tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post5255072663405328751..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Courtalain - "...une formation théologique traditionnelle, complète et cohérente..."Unknownnoreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-6138914302404136732009-12-28T09:28:28.814+01:002009-12-28T09:28:28.814+01:00Cher Thierry, c'est pour cela et pour vous que...Cher Thierry, c'est pour cela et pour vous que Benoît XVI rappelle à temps et à contre-temps que la religion repose certes sur la foi, mais aussi sur la raison...Antoinenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-39721009638960767432009-12-27T15:14:26.956+01:002009-12-27T15:14:26.956+01:00Bonjour cher Antoine, merci de vos commentaires et...Bonjour cher Antoine, merci de vos commentaires et permettez-moi de vous répondre très amicalement.<br /><br />Je préviens à l'avance, je vais choquer: à moi ces "raisons sociologiques, psychologiques...ces aspects sensibles"... ça me paraît absolument CAPITAL. J'ai peu à peu pris conscience des raisons profondes pour lesquelles j'avais vécu une véritable désaffection de ma religion, je vous le livre tel quel: il ne faut pas mettre la barre trop haut. Il y a un côté purement et simplement rituel, dans la Sainte Messe: nous ne sommes pas des êtres capables d'efforts spirituels permanents. Nous avons besoin de rites immuables, ce qui n'empêche nullement la vie spirituelle mais "bercée" par le train-train, oserais-je dire, du rituel.<br /><br />En ce sens, le latin ancestral est une merveilleuse porte d'entrée au sacré, même si l'on ne comprend pas tout: SURTOUT si l'on n'y comprend pas grand'chose, personnellement la messe en français -ET HÉLAS, INTELLIGIBLE- m'est devenue littéralement insupportable.<br /><br />Vous connaissez bien sûr, le récit de la conversion de Claudel, illuminé par la Foi, devant je ne sais plus quel numéro de pilier, à Notre-Dame: mais ce genre d'évènement, c'est une fois ou deux, dans l'existence,le reste du temps, c'est bien le rituel qui nous fortifie.<br /><br />C'est bien la raison pour laquelle entraver notre Sainte Messe, sous prétexte qu'elle était devenue obscure, voire obscurantiste, c'était précisément porter un coup presque mortel, à la religion de nos aïeux: croyez-vous que dans les autres cultes -FLORISSANTS...!!!- on s'embarrasse de trente-six mille explications, alors que chez nous, on coupe les cheveux en quatre, pour délivrer un brevet d'intériorité...<br /><br />Nos prêtres ont fait fausse route, ont cassé quelque chose, reçu en héritage, auquel ils n'avaient strictement aucun droit de toucher: voilà pourquoi les gens ont laissé tomber, par dépît, et ils sont passés à autre chose, dans cet univers moderne, plein de cacophonie médiatique, qui ne cesse de capter et d'épuiser leurs ressources intérieures, en vaines agitations.<br /><br />Cher Antoine, je voudrais vous raconter amicalement l'un de mes meilleurs souvenirs d'enfance, dans ce petit village familial de Bourgogne, où nous passions l'été et lorsque nos allions à confesse, avec tous mes petits camarades: comme nous étions joyeux de nous raconter ce que nous allions débîter à notre bon curé: lequel d'entre nous allait lui parler d'avoir chipé des gâteaux, lequel lui raconter qu'il avait tiré (avec plaisir!) les cheveux de sa petite soeur, et réussi à la faire pleurer à chaudes larmes...c'était ça la Religion, j'allais dire, C'ÉTAIT AUSSI ça: les fous-rires étouffés de l'enfance, le silence de notre petite église, qui était comme une seconde maison emplie du pépiement assourdissant des oiseaux alentour quand ce n'était le sourd bourdonnement d'un imposant frelon égaré, que nous nous agitions tous, en pouffant, à faire ressortir de la pénombre, dans laquelle nous étions délicieusement plongés, en attendant avec émotion que notre vieux curé s'intéressât à notre cas, juste avant que nous puissions ressortir, le coeur léger, pour commettre de nouveaux forfaits si distrayants, comme d'aller attraper les têtards dans la mare, à l'orée du village, quand ce n'était pas capturer une pauvre salamandre.<br /><br />Et nous tous de nous promettre, en nous esclaffant, comment allions-nous, dès le lendemain Dimanche, surveiller notre cher vieux curé, un saint-homme en vérité, absorber les quelques gorgées d'excellent beaujolais, pendant la messe, en jurant nos grands dieux, surtout ceux qui étaient désignés, ce jour-là, comme enfants-de-choeur rapprochés, qu'il s'était acharné à en reprendre, en douce, une fois à l'écart!Thierrynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-55068132257461992222009-12-27T08:44:03.774+01:002009-12-27T08:44:03.774+01:00Oui, vous avez raison, sauf que pour la messe en l...Oui, vous avez raison, sauf que pour la messe en latin, c'est plus compliqué que cela... il fallait effectivement que la liturgie évolue, je pense... La prière de l'Eglise n'a jamais été figée : l'unité en France autour du missel romain ne s'est faite qu'en 1870... Et depuis les années 1920, l'édifice se lézardait : la simplicité des messes célébrées au front pendant la grande guerre a sans doute influé sur les mentalités... Ensuite, il suffit de regarder du côté des Hollandais où je ne sais plus quel institut produisait des "prières eucharistiques" différentes pour chaque jour de l'année, trouvant le choix dans le missel romain trop restreint !... <br />Pie XII avait mis en place une commission de réforme liturgique car il était conscient des difficultés. Elle a travaillé très lentement (prudemment ?) et a élaboré la révision de la semaine sainte : la remise à l'honneur de la veillée pascale (réclamée notamment par Dom Guéranger) fut un réel séisme encore refusé par certains sédévacantistes !<br />Par ailleurs, la lettre accompagnant le motu proprio 7.7.7 contient une analyse très fine des raisons de l'attachement de certains à la forme extraordinaire : elles sont parfois sociologiques et psychologiques, mais il ne faut pas nier ces aspects sensibles qui comptent bcp dans la liturgie qui doit être une prière vivante... En revanche, il n'est pas certain que cela corresponde à toutes les mentalités. Par ailleurs, je ne sais pas quelle serait acutellement la situation de l'Eglise si l'on avait conservé la forme extraordinaire comme forme habituelle... D'abord je vois mal un certain nombre de prêtres (pour ne pas dire la plupart dans les années 70) la célébrer dans le respect des rubriques et puis je ne suis pas certain que cela aurait modifié profondément la fréquentation car ceux qui ont officiellement abandonné pour altération du rite n'auraient-ils pas trouvé un autre prétexte ? Difficile à dire a posteriori et vaste sujet, aurait dit le Général !Antoinenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-50724887146778768822009-12-26T15:36:39.158+01:002009-12-26T15:36:39.158+01:00Ah, oui, merci, cher Antoine, d'avoir bien rec...Ah, oui, merci, cher Antoine, d'avoir bien recadré, ça me paraissait tellement "gros" mais j'avais encore sous-estimé l'oûtrecuidance dont sont capables les gens des médias, pour faire leurs insinuations tordues, dans le seul but de nuire à l'Église...<br /><br />On peut vraiment dire qu'ils sont les "idiot(e)s utiles" du Système! Elle a bien osé faire dire ça aux "Robes rouges", cette pauvre femme! C'est quand même gonflé...Toujours ce raisonnement particulièrement pervers: "alors! alors! faut que ça bouge dans ce vieux machin, faut dépoussiérer, tout balancer à la poubelle pour faire place nette...ben oui, quoi, une dame qui a déjà eu huit enfants, faut p'têt qu'elle se repose un peu (comme si elle était une vache reproductrice, c'est moi qui ajoute), elle a droit à un peu de repos, non mais dîtes-donc, ils vont pas nous emm...ces vieux c...qui ont même pas de femme, qui savent même pas ce que c'est que d'élever huit marmots...(alors qu'une femme qui a eu huit enfants, me semble-t-il et qui les chérit tous, qui en connaît la valeur qui n'a aucun prix, car au-dessus de tout, sauf si elle a un problème mental ou une désespérance tout à fait particulière, ça m'étonnerait qu'elle soit candidate à l'avortement).<br /><br />C'est la même histoire avec la messe en latin -faut dépoussiérer, on n'y comprend rien- pour ceux qui acceptent de gober un raisonnement si tordu, qui a abouti tout bonnement à la désertion en masse des fidèles, qui n'y retrouvaient plus leur compte.<br />Tous ces procédés des médias sont répugnants et lamentables! C'est drôle, jamais on ne les entend réclamer le "dépoussiérage" aux autorités des autres cultes...ah,non! là, il s'agit d'antique traditions, y compris les plus archaisantes, qu'il faut respecter à la lettre, pour honorer "la culture de l'autre".<br />Le Pape, les "Robes rouges" (...quel titre...!), et les autres, y'zont qu'à prendre leur balai, pour dépoussiérer tout ça...Thierrynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-9079990810043410412009-12-26T08:45:41.227+01:002009-12-26T08:45:41.227+01:00Cher Thierry : je pense que madame Pigozzi ne sait...Cher Thierry : je pense que madame Pigozzi ne sait pas interpréter les sourires et les silences de ses interlocuteurs : il ne faut pourtant pas être rompu à la diplomatie romaine pour comprendre que quand un cardinal ne souhaite pas répondre à une question, il ne répond pas... Mais son silence ne doit pas être interpété, et Mme Pigozzi, en mauvaise journaliste, ne peut laisser un blanc, donc elle le comble avec son propre imaginaire... c'est le journalisme moderne...<br /><br />Personnellement, tant que je n'entendrai aps tous les cardinaux rencontrés dire explicitement qu'ils sont "pour", je m'abstiendrai de ce genre d'affirmation imbécile... mais je ne suis pas journaliste ! Joyeux Noël.Antoinenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-5002330694626433212009-12-25T17:47:19.060+01:002009-12-25T17:47:19.060+01:00Entendu aujourd'hui même, jour de Noël, en dir...Entendu aujourd'hui même, jour de Noël, en direct sur BFM Radio (96.4 FM, sur Paris) Madame Caroline Pigozzi, qui vient de faire publier un livre, aux Éditions Plon ("Les Robes rouges"): <br /><br />Interrogée sur le mode habituel des médias, par Madame Edwige Chevrillon, à propos de cette enquête journalistique que Madame Pigozzi a menée, auprès des Cardinaux: "...alors! ont-ils (les Cardinaux) conscience qu'il faut que ça bouge? l'avortement, par exemple, quand une mère de huit enfants, veut se faire avorter?...."<br />Réponse: "à la limite, ILS SONT POUR...mais ils n'osent pas le dire..."!!!<br /><br />C'est une chose possible, ce que rapporte Madame Pigozzi, qui les connaît si bien, pourtant ou j'hallucine???<br />(chacun peut écouter le podcast de l'émission, sur le site de BFM, pour en avoir le coeur net, dans la rubrique: "le 12-15" l'émission passe entre 12 et 15 h., en direct, chaque jour, avec tous les décideurs nationaux, voire internationaux, disponible ensuite en podcast, sur leur site)<br /><br />Formation...formation...vous avez dit ...formation?! Oui, il y a LACUNE, ça c'est sûr...(même chez nos "Robes rouges"?...lol..et chez nos MÎtrés?)<br />Quant à Madame Pigozzi, elle semble pas avoir compris grand'chose à la religion catholique!!!Thierrynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-65508957182677742352009-12-24T09:25:55.786+01:002009-12-24T09:25:55.786+01:00C'est plutôt rassurant de lire ces lignes : on...C'est plutôt rassurant de lire ces lignes : on voit la solidité réaliste de la formation dispensée au sein de l'IBP : on ne se contente pas d'étudier les "bénéfices ecclésiastiques" mais on fait de la philo, de la vraie, celle qui permet de répondre aux questions d'aujourd'hui et qui ne se contente pas de proposer de retourner en arrière pour offrir des solutions (du passé)...<br />On constate aussi que l'Institut a intégré de solides intellectuels et il était temps : le monde tradi en manquait cruellement...Antoinenoreply@blogger.com