tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post2747930075590906199..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Vingt et unième billet de carême Samedi de la Troisième semaineUnknownnoreply@blogger.comBlogger4125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-83763198431803821302011-04-03T14:22:47.518+02:002011-04-03T14:22:47.518+02:00Le Christ "dans une colère noire", et &q...Le Christ "dans une colère noire", et "qui se contient" contre les Pharisiens, cela ne me convainc ni ne me plaît.<br />Par contre, étudions les termes précis de la scène:<br />-"Il se mit à écrire avec son doigt sur le sol" me semble devoir être mis en parallèle avec Ex 31, 18 "Il lui remit les deux tables du Témoignage, tables de pierre écrites du doigt de Dieu". <br />Pour les Juifs, le geste de Jésus pendant qu'ils rappellent la Loi, c'est très parlant et c'est scandaleux. Voilà que de son doigt, il écrit comme Dieu dans la pierre (on remarquera qu'elle est ici pulvérisée en poussière, que l'Homme est d'abord poussière et qu'il en est tiré.)<br />C'est Lui, effectivement, qu'ils ont voulu mettre à l'épreuve mais en écrivant ainsi 2 fois, le Christ persiste et signe. "ce que vous dites, ce n'est que la Loi et j'en suis maître".<br />Alors, à la fin du chapitre, ils le lapident.<br />- Par deux fois Jésus répète son geste. Par deux fois il est décrit comme se baissant puis se redressant.<br />Quand les Juifs rappellent la Loi, les tables de pierre, il se baisse et écrit par terre. <br />A chaque fois qu'Il répond, et répond à la Loi par une personnalisation, Il se redresse. La 1ère fois: "Que celui qui n'a jamais péché...", la 2ème fois: "Qui t'a condamné?"<br />- Il oppose donc à la pierre -la Loi ancienne- sa Personne. A la condamnation par la Loi sur la pierre, le jugement d'une personne par une personne.<br />Il ne dit pas "est-ce que la Loi te condamne?" Il dit "Qui t'a condamnée?"<br />Personne finalement.<br />Lui qui s'est redressé, personne qui juge, non plus ne la condamne. Lui qui s'est relevé d'entre les morts, Homme debout, Seigneur, maître de cette Loi de pierre qui condamnait. Lui qui redresse cette femme et lui dit qu'elle en est capable: "va et désormais ne pèche plus".<br />- "Ils ramassèrent alors des pierres pour les lui jeter"(fin du chapitre): que de pierres, que de pierre, ces tables de pierre que l'on se jette à la tête ! Et de ces pierres de condamnation, Jésus va faire une pierre vivante: une personne: Pierre, qui aura le pouvoir de lier et de délier d'autres personnes.<br />Lui-même Jésus, la pierre d'angle rejetée des bâtisseurs.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-39605746124011095552011-04-02T21:41:38.697+02:002011-04-02T21:41:38.697+02:00Merci mon père pour cet éclairage intelligent de l...Merci mon père pour cet éclairage intelligent de la femme adultère. Cette vision est en effet beaucoup plus interressante que l'interprétation ordinaire. Comme vous, j'ai toujours trouvé que ces hommes accusateurs et probablement en colère contre une pécheresse, n'auraient pas dû partir si facilement, si ce n'est qu'ils étaient face à un homme(Dieu) d'une autorité naturellecertainement hors paire. Votre interprétation a un sens plus profond et explique mieux les événements y compris l'écriture au sol.<br />Si ce texte n'est pas à sa place originelle dans l'Evangile, qui peut soutenir comme vous cette thèse ? Et serait-il possible qu'une version réordonnée puisse voir le jour ?<br />Très éclairant.<br />Clément d'Aubier (pseudo de rêverie)Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-987372989096501492011-04-02T18:36:43.488+02:002011-04-02T18:36:43.488+02:00Merci Monsieur l'Abbé pour cette belle explica...Merci Monsieur l'Abbé pour cette belle explication qui,en ce qui me concerne, éclaire cet Evangile.... tout est pardonné à condition d'avoir la Foi et de reconnaître en demandant pardon.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-44706413181946144972011-04-02T11:28:13.871+02:002011-04-02T11:28:13.871+02:00Dans son ouvrage un peu complexe et mal ficelé, &q...Dans son ouvrage un peu complexe et mal ficelé, "Moi, je ne juge personne", Lyta basset situe comme vous l'épisode (dit de la femme adultère) entre le moment où Jésus a chassé les marchands du Temple et la punition que ce geste va lui valoir: son arestation au mont des oliviers. Elle se demande même si la scène n'a pas lieu au "jardin des olives".<br /><br />Pour autant qu'on reste dans une hypothèse un peu plus littéraliste que celle que vous proposez, d'une colère de Jésus qui le saisit jusqu'aux entrailles, il y a, de ce que Jésus écrit sur le sable, une supputation intéressante à mon avis: Il égrénerait toutes les prescriptions qui pourraient accuser les accusateurs de la femme, qui sont aussi Ses accusateurs à l'évidence. <br /><br />Jésus, l'accusé, le diable est dans son rôle. Et réversiblement, c'est l'Eglise qui n'est pas dans le sien quand elle accuse les hommes personnes beaucoup plus que leurs péchés.<br /><br />Jésus traité d'"enfant naturel", vous avez bien raison de dire que c'est là l'obsession du talmud, qui avait même imaginé un amant à Marie, en la personne d'un soldat romain nommé Pantera. De sorte que le talmud appelle Jésus en maintes occurrences le "fils de Pantera".<br /><br />Vous montrez fort bien que Jésus instaure une relation entre la "femme" et le "seigneur" qui, si l'on tient compte de la solitude dans laquelle est laissée la femme non mariée face à la maternité, comme de la solitude dans laquelle est laissé l'enfant naturel, restaure l'un et l'autre dans leur condition: toute femme porte un potentiel de maternité, et tout homme, tout petit d'homme est "fils de femme". Il l'est d'autant plus quand il ne sait pas de quelle femme Il est né. C'est la mesure du problème qu'a prise Jésus qui me fait ne pas apprécier le patrimonialisme familialiste de l'eglise. Parmi ces blessures que Jésus a endossées, il y a celle de l'enfant seul au monde, cet enfant à qui l'eglise ne parle plus, puisqu'elle ne pense plus qu'en termes de famille, dans le repli clanique que vit notre société aux familles disloquées.journal torrentiel de Julien Weinzaepflenhttps://www.blogger.com/profile/02317372864625269889noreply@blogger.com