tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post5373964887213926236..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: L'abbé Breuil et l'évolutionnismeUnknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-23822211398610787932011-09-23T02:14:45.055+02:002011-09-23T02:14:45.055+02:00Je constate qu'il n'y a que notre cher Jul...Je constate qu'il n'y a que notre cher Julien, qui a osé s'attaquer brillamment à ce topic, non moins brillamment ouvert par M. l'abbé.<br /><br />Pour ma part, malgré certains efforts, certainement trop faiblards, je n'ai toujours rien compris à cette question du Darwinisme et de ses enjeux, d'un point de vue catholique. Disons que j'ai une vague idée mais ça reste relativement obscur.<br /><br />Merci monsieur l'abbé, de nous avoir concocté ce texte, que je vais relire, ça va peut-être me faire progresser...C'est un peu comme toutes ces histoires de créationnisme, de gnose et j'en passe...Thierrynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-47476772353888573532011-09-22T23:40:28.987+02:002011-09-22T23:40:28.987+02:00Bonjour,
je ne sais pas si je suis assez qualifiée...Bonjour,<br />je ne sais pas si je suis assez qualifiée pour me risquer à de la haute philosophie, Mais "les êtres sont le résultat des évènements .. qui les ont préparé"...<br />Si on observe la lignée des véhicules de déplacement, on constate une progression et une complexification . Le vélo se transforme-t-il en mobylette fonctionnelle sans une intervention du concepteur? Pourtant, il peut sortir d'une même usine, des vélos, bleus ou rouges, (ou défectueux), des variétés!<br />Ne défendez-vous pas la Création façon "Genèse"?<br />Qu'y voyez-vous d'anormal?Tout s'y défend très bien.Bonoeilnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-9092278806535824712011-09-21T00:34:01.533+02:002011-09-21T00:34:01.533+02:00Une "échelle de succession des êtres", c...Une "échelle de succession des êtres", cette recherche n'a pas commencé avec l'évolutionnisme, elle a couru depuis l'Antiquité et avec plus de densité tout au long du Moyen age, a changé l'ordre hiérarchique de ses objets avec les naturalistes, d'autant plus chère à la recherche chrétienne que la forme de "l'échelle" rappelait celle de l'arbre, au centre du premier jardin, sous les deux espèces de l'arbre de la connaissance et de l'arbre de vie (lire à ce propos l'ouvrage de Laura bossi, "Histoire naturelle de l'âme"). <br /><br />Ce qui pose problème avec l'évolutionnisme, c'est que cette "ordre de succession" se fasse par voie d'élimination du plus faible et de sélection de l'être le plus adapté, en manière d'entérinement de la loi du plus fort,à quoi semble s'être toujours opposée la Grâce contrecarrant l'inclination naturelle et ne se contentant pas de se superposer à la nature. <br />Les "échelles de succession" antérieures à l'évolution auraient plutôt désigné celle-ci comme une croissance. L'évolution, c'est une génération sans corruption, sans corrosion et sans usure, puisqu'elle jette ce qui est usé en ne se justifiant de faire ainsi que parce qu'elle "récapitule" la succession des espèces dans le "phénomène" humain au cerveau protubérant (tout est dans la tête). Cette récapitulation des espèces antérieures dans l'homme préfigure la Récapitulation intégrale du cosmos dans le Christ, à ce qu'envisageait Teilhard.<br /><br />"Pourquoi s'étonner" que "le déploiement de l'Infini dans le fini" "(prenne) du temps"? Je crois que cela tient à ce que nous confondons Dieu, Que vous désignez volontiers par l'Infini (en étant certainement conscient qu'Il excède l'infini) avec une conscience, laquelle est immédiate et se caractérise, si elle aime, par un besoin immédiat du Vis-A-vis. L'évolution diffère d'autant le moment de l'apparition de ce Vis-a-vis, et c'est ce qui nous apparaît émotionellement insurmontable. Mais peut-être faut-il mettre cette difficulté à supporter d'être des "tards venus" sur le compte du temps, qui nous ferait désirer l'immédiation du rachat qu'il empêche en l'enfermant dans la possessivité de son désir.<br /><br />Quant à la phrase de Baudelair disant qu'il "(haïssait) le mouvement qui dépasse les lignes", elle est peut-être, plus que l'énoncé d'un grand artiste, un effet de sa peur du devenir et un oubli narcissique de la possibilité à donner à l'amour d'être un "effet d'entraînement" qui fasse bouger nos lignes.journal torrentiel de Julien Weinzaepflenhttp://www.journaltorrentiel.blogspot.comnoreply@blogger.com