tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post6796125362857020902..comments2024-02-24T11:12:35.745+01:00Comments on MetaBlog: Trente quatrième billet de Carême : Lundi saintUnknownnoreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8345216622203648980.post-58216164537401475462011-04-18T23:05:46.277+02:002011-04-18T23:05:46.277+02:00"L'avidité des pauvres" et la hiérar..."L'avidité des pauvres" et la hiérarchie, "l'ordre dans la charité". Deux sujets qui méritent amplement qu'on en médite! <br />"L'avidité des pauvres" est bien réelle. Le pauvre est d'autant plus avide qu'à la pauvreté, s'ajoute la misère, qui le rend misérable dans ses appétits, son ingratitude, sa bêtise et que sais-je? Il met des enfants au monde et leur lot sera la misère, car il ne saura pas les éduquer. Et néanmoins, nous devons aimer préférentiellement ce pauvre. Nous devons défendre la vie en sachant dans quelles conditions misérables il la donne. <br /><br />Passons de là à "l'ordre dans la charité". Etant donné ce que j'ai dit de l'amour sentimentalement injustifié qu'on doit aux pauvres, je devrais vous suivre, et Saint-thomas d'aquin, pour dire que c'est "l'amour de Dieu qui permet l'amour du prochain" et non l'inverse. Pourtant, je ne suis pas de cet avis. Car cet "ordre dans la charité" me semble une fois de plus souffrir de l'exception psychologique, angle mort du "spirituel d'abord". L'amour, échappé de la gangue du sentiment, devrait-il retourner aux eaux staggnantes de la psychologie? Est-ce dans ces eaux qu'il faut le baptiser ? Le baptiser, peut-être pas: "Dieu nous a aimés le premier" et il faut partir de là. Mais on ne peut pas aimer dieu enpremier sauf à plonger dans un profond déséquilibre, le même qui nous fait passer de l'oblatif au sacrificiel . Dans les eaux stagnantes de notre psychologie, suinte un amour misérable, mais indispensable: c'est "l'amour de nous-mêmes". C'est à cette aune que Jésus, qui était un fin psychologue, ce que ne sont pas toujours ses prêtres, nous a recommandé de mesurer notre amour du prochain. Quant à l'amour que nous portons à dieu, nous le puisons dans notre instinct, notre "fantasme" de l'absolu. Narcissisation de dieu plutôt que l'option préférentielle d'être divinisés extérieurement à nous-mêmes par cet "Hôte intérieur" Qui est "plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes"? C'est miisérable. Mais nous ne pouvons aimer que misérablement. Si nous croyons faire mieux, nous pourrions bien commettre un péché d'orgueil! Nous devons aimer Dieu à cause de nous-mêmes et grâce à Lui. La Grâce, c'est le baptême de notre misérable amour par le Premier amour. Biologiquement, naturellement, antinévrotiquement, il ne faut pas se soustraire à croire que notre amour part de nous-mêmes. Mais, par grâce, nous finissons par comprendre que la proie que la nature nous fait prendre pour l'ombre, c'est du semblant, comme diraient les enfants, c'est du chiquet, comme dirait fréel. Notre Amour part de dieu et retourne à dieu. Mais jouer le jeu de la nature en étant charnellement ppersuadé du contraire, c'est ne pas se faire Dieu avant que d'avoir été homme, ni avant que d'avoir reçu de dieu le don d'aimer comme dieu!journal torrentiel de Julien Weinzaepflenhttps://www.blogger.com/profile/02317372864625269889noreply@blogger.com