mardi 30 novembre 2010

Vive la Benoît XVI attitude !

"Faites un post, même court, sur le dernier livre du pape !". L'injonction de ce lecteur me paraît assez naturelle : c'est l'actualité après tout ce livre. et en même temps je résiste. Pourquoi ? Je cherche le "point" sur lequel focaliser les remarques. En y réfléchissant, je comprends pourquoi j'ai du mal à trouver une unité et un point fixe : le pivot autour duquel tourneraient les remarques augustes qui composent ce livre.

C'est une remarque de Daniel Hamiche, ce midi, qui me met sur la voie. "Je n'aime pas la forme du livre d'entretien pour un pape" me dit-il. On sait bien que Paul VI y a eu recours avec Jean Guitton, que Jean Paul II s'y est livré avec Frossard, puis avec Messori, que le cardinal Ratzinger en a écrit un avec Messori et un avec Peter Seewald, le journaliste qu'il a choisi de nouveau pour Lumière du monde. Mais je comprends Daniel et je le comprends spécialement pour ce livre, très dense au début, beaucoup plus rapide après 150 pages. Le pape a-t-il eu raison de commettre ces nouveaux Entretiens sur la Foi ?

Décidément je crois que oui, car il a confié à ces Entretiens une synthèse, qu'il lui est très difficile de livrer autrement que de manière fragmentaire, sermon après sermon. Il a voulu nous enseigner là une sorte de cathopride, faite d'humilité, de générosité, d'intelligence du présent et de pénétration de la foi. Nous avons une synthèse unique, qui n'est pas une synthèse intellectuelle, qui ne propose pas un diagnostic sur la crise de l'Eglise ou sur la catastrophe annoncée au niveau mondial (ça ce serait bon pour une encyclique), mais qui teste un certain nombre d'attitudes, qui propose un certain nombre de réponses concrètes et qui constitue, dans un dialogue loyal, une sorte de très longue prédication, une exhortation à l'usage de tous les chrétiens.

Benoît XVI se révèle un extraordinaire Maître d'attitudes, tant pis pour ceux qui seraient allergiques à son grand âge, à sa douceur, à sa fermeté, à son côté très personnel et méprisant les sentiers battus.

Exemples ?
  • Face à la crise de la pédophilie : humilité, sincérité, fermeté.
  • Face aux récriminations sur le rôle de Pie XII pendant le deuxième conflit mondial : ambition de la recherche, prenant à contre pied les stéréotypes que son exigence intellectuelle a ringardisés.
  • Face à l'islam : vérité sur les liaisons dangereuses entre violence et religion et charité inlassable envers les personnes.
  • Face à la modernité : dénonciation de la "contre-religion" rationaliste et laïque et souci de respecter "la bonne modernité", celle dont les valeurs viennent du christianisme.
  • Face à son propre enseignement : Spirituel d'abord ! Le problème n'est pas de faire Vatican III mais d'essayer de comprendre comment parler de Dieu au monde.
  • Face à la crise écologique imminente : apologie de la décroissance, dont le modèle est à chercher chez les moines.
  • Face à l'avenir : Souci d'une présence de l'Eglise au monde entier et volonté de constituer des îlots de foi, dans ce que Rémi Fontaine appelle dans Monde et Vie "un sain et légitime communautarisme"

Le dernier livre de Benoît XVI nous livre le secret d'un christianisme enfin décomplexé, qui saurait revenir à "la simplicité de la foi", en laquelle s'identifient la vérité et l'amour.

14 commentaires:

  1. je n'aime pas la "Benoit 16 attitude" ni la "cathopride"...C'est du pseudo texto SMS. Ca ne convient pas à votre contenu...
    Si Benoit 16 est si "juste" sur tous les sujets, tant mieux..."Moi" (pardon) qui dépend d'un évêque local, d'un curé local tous "coco-allah-bobo"... je cherche désespérément les retombées dans mon quartier de tous ces milliers de pages depuis le Concile, et de tous ces "événements" mondiaux ( JMJ , Assise etc )...l'indifférence toujours croissante, c'est tout ce que je vois ...

    Par contre, quand pendant deux ans j'ai ffiché la liste de tous les saints de chaque jour en gros sur la porte de mon garage, ou quand j'ai invité à la messe "StPie V" d'obsèques pour ma maman ...j'ai eu quelques échanges avec mes voisins "il y a tant de saints que ça?"..."il était bien , le curé qui a prêché" -un de 'lIPB-......)

    Quand l'AB2T ou un lecture du blog m'enverra un "tract de synthsèe" d'une page ou un recto verso, avec l'essentiel de la foi et un contact où les gens pourraient aller s'informer... je le distribuerai à mes 500 voisins, cibles depuis 10 ans de mes tractages et réinformations...
    Faute de missionnaires, faute de Legio Mariae...je fais ce que je peux ...sans aucun succès !
    A.S. Assuré ( en Dieu) du Succès

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  2. Tout à fait d'accord avec vous, Monsieur l'abbé.Dans cet entretien, Benoît XVI répond avec simplicité, humilité, clarté à des questions essentielles concernant des sujets parfois très graves. Ceci traduit une intelligence hors du commun, une bonté profonde mais non complaisante tout à fait, me semble-t-il dans l'esprit du Christ. Alors peu importe la forme, entretien ou livre. En vérité, n'est-ce-pas, ce grand pape sait donner.WILLY

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  3. Réponse à AS

    J'ai eu l'occasion de parler avec quelques évêques : ils sont toujours d'accord avec leur interlocuteur ; progressistes avec les progressistes, compréhensifs avec les tradis modérés, aimables avec les non cathos (un de mes amis juifs trouve qu'ils en font un peu trop) etc.. bref, des gens qui ont peur de leur ombre et qui ne sont chrétiens que de nom.

    Sur le bouquin du pape, je ne suis pas emballé, c'est de l'interview de magazine de salon de coiffure. On peut aimer ou pas Paul VI mais ses entretiens avec Jean Guitton n'avaient d'entretiens que le nom : il s'agissait de textes travaillés ensemble par écrit et qui ont un véritable intérêt littéraire. Par ailleurs il y a dans le livre du pape actuel des erreurs factuelles difficilement admissibles : l'auguste intervwievé aurait du faire relire ses propos par ses services. Ce doit être la mode dans le clergé car le cardinal 23 a fait paraître un livre "d'entretiens" du même tonneau : c'est sans intérêt, plein d'inexactitudes (j'ai aussi été élève à H 4 dans les mêmes années et je n'ai jamais vu de proviseur en redingote) et cela ne vaut pas les 20 € affichés.

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  4. Je ne comprends pas bien le message précédant le mien...
    Si cette personne préfère lire directement les textes du magistère (et directement en latin, n'est-ce pas), tant mieux pour elle. Mais qu'elle ne fasse pas la fine bouche à propos d'une redingote (!)(ou confond-il capote et redingote ?) dans un livre d'entretiens qui s'adresse à des personnes peut-être intimidées ou rebutées par l'apparente difficulté d'accès des encycliques et autres textes du magistère.

    Je n'ai pas encore ce livre entre les mains, mais j'ai confiance en notre pape pour imaginer qu'il sait ce qu'il fait. Si ce livre peut être un outil d'évangélisation plus accessible, plus "humain", plus proche des lecteurs, réjouissons-nous !
    Et je lis aussi les encycliques (pas en latin, certes, je n'étais pas "à H4 dans les mêmes années").

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  5. Vous avouez vous-même, Monsieur l'abbé, avoir du mal à trouver "le point fixe", le pivot central autour duquel articuler votre article rendant compte du nouveau livre du pape. A vrai dire, avant que de me faire ma propre opinion en le lisant moi-même, j'avoue que les thèmes que vous égrenez semblent trahir qu'il n'est pas très prometteur, en premier lieu parce qu'il semble être le lent remâchonnement des obsessions du pape sur la pédophilie, l'antimodernisme ou l'écologie, cette nouvelle idolâtrie de la terre qui en oublie que les hommes doivent fixer les yeux vers le ciel, comme les apôtres après l'ascension, même s'ils en ont ensuite été tancés par un ange. J'ai déjà écrit ici que je ne comprenais pas pourquoi le pape hépotéquait l'avenir de l'eglise en focalisant l'attention des médias sur les manquements plus que regrettables de certains clercs à la morale sexuelle qu'implique leur voeu de célibat. Les médias ne sont que trop tentés d'elles-mêmes à ne regarder qu'à cette écume sans que le pape leur prête le concours de son autorité. Tant qu'à traiter le problème, ne faut-il pas l'aborder par ce que ces manquements révèlent, à savoir que, sans doute, cette discipline sacerdotale n'est pas impraticable, mais elle n'est pas praticable par tous? Or le célibat des prêtres n'est pas un empêchement diriment au sacerdoce (cf la situation des prêtres d'Orient dont on aura beau dire que l'Occident n'est pas l'Orient, on ne fera que botter en touche). Le seul thème qui me paraisse vraiment émerger de votre recension est le "spirituel d'abord". Et quoi de plus normal! Le pape parle ici à partir de son "domaine de compétence": la Foi. Ce n'est pas que la foi n'ait pas d'implications éthiques ou politiques, mais pas au point, quoi qu'en ait décidé un concile interrompu et bâclé, que l'infaillibilité pontificale soit aussi légitime quand elle porte sur les moeurs que sur la foi.

    Si les nouveaux "ENTRETIENS DU PAPE" me paraissent, ainsi qu'à au moins deux des commentateurs sur quatre qui m'ont précédé, peu prometteurs, c'est que c'est un "coup de com" qui fait un relooking sur la forme sans véritablement paraître se soucier, non seulement d'aborder les questions de fond, mais d'avoir à l'esprit que la forme ne révolutionne pas les âmes, même si celles-ci animent de la "matière informée". Sur la forme puisqu'on ne peut y échapper, Daniel Hamiche et le troisième anonyme se sont très bien complétés pour relever, à la fois qu'un livre d'entretiens avec un journaliste n'est pas un support adéquat pour répercuter la parole d'un pape, et que les "ENTRETIENS AVEC PAUL VI" de Jean guitton avait une autre ambition. S'entretenir avec un journaliste est une solution médiane qu'on pourrait souhaiter plus littéraire, non parce que l'important est d'avoir des lettres et que les journalistes ne savent pas écrire, mais parce que l'"entretien retravaillé" d'abondance permet de dégager une pensée qui ne soit pas un simple balayage de l'actualité ( La fascination qu'exerce l'actualité n'est-elle pas une des branches de la modernité)?

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  6. Cela posé, A.S. dont le moins qu'on puisse dire est qu'il ne manque pas de fond réclame une synthèse de la Foi avec un contact pour aller plus loin, afin de pouvoir le tracter sans aucun succès sinon en dieu à ses cinq cents voisins. Il a de la suite dans les idées, car il est fidèle à l'idéal de "l'établi" qui a fait habiter la banlieu à l'ancien maoïste qu'il est. Et qu'on ne vienne pas lui répondre que "l'évangélisation des masses" est assurée de faire un "flop" parce qu'elle contreviendrait à l'aristocratisme évangélique, qui veut qu'il y ait beaucoup d'appelés, mais peu d'élus ! Son ambition de beaucoup appeler est légitime, mais c'est la stratégie de l'apostolat qui me semble sujette à caution, d'abord parce que les gens ne réclament pas des synthèses, mais des prêtres; où sont les prêtres? C'est vrai qu'il n'y en a plus beaucoup, mais ceux qui sont encore actifs ne se signalent pas par du "boîtage" et du tractage. Ensuite parce qu'on ne peut pas faire du nouveau avec de l'ancien. "A vin nouveau, outres neuves!" La nouveauté du vin, c'est aussi celle de l'époque. Les articles de la Foi chrétienne doivent être réactualisés, c'est-à-dire, non pas changés, mais reformulés. On doit pouvoir penser pour croire. Quant à la liturgie, la plupart des lecteurs de ce blog sont attachés à "la forme extraordinaire", c'est une option très respectable. Mais la véritable alternative à "la messe en latin", ce n'est pas "la messe à l'endroit" de l'abbé Barthe, ce n'est pas la messe de Paul VI qui a beau avoir été traduite en langue vernaculaire: elle est trop amphigourique, personne n'y comprend rien. La véritable alternative à "la forme extraordinaire" qui est légitime parce qu'elle fait le pari de la transcendance et de la prière silencieuse, c'est une messe que l'on comprenne et qui permette à dieu de parler au coeur des fidèles. Le Père daniel ange qui avouait, bien avant qu'elle soit libéralisée, célébrer en secret et en privé des messes de saint-Pi V, n'en a pas moins déclaré aussi que, se trouvant en face d'un public (on dirait d'une "assemblée" en langue de buis) issu des aumoneries de plusieurs instituts psychiatriques, se rendant compte qu'il serait impossible que ses paroissiens d'un jour comprennent quoi que ce soit à ce qui serait célébré, il traduisit les mêmes rubriques en Français courant ou accessible. Mgr Lefèbvre réclamait de rome qu'elle lui laissât faire "l'expérience de la tradition". La vérité est qu'on n'a jamais non plus laissé faire jusqu'au bout l'expérience du progressisme. Le concile n'a été si mal reçu que parce que ses textes ont été issus d'un compromis, qui a donné lieu au lent écoulement d'un robinet d'eau tiède. L'écoulement avant l'écroulement? C'est trop facile. C'est à cette tiédeur vomie par dieu qu'il fautd'urgence échapper. Qu'on soit libéral ou traditionaliste, mais qu'on le soit de tout son coeur!

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  7. Les propos du pape posent sur le préservatif posent problème à beaucoup de catholiques. c'est ainsi quej'ai pulire dans La Croix:
    "Au sein même de la Curie, le cardinal américain Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, l’instance juridique suprême du Vatican, s’est inquiété dès le 23 novembre :
    « Même certains commentateurs habituellement bien disposés envers le Saint-Siège pourraient mal interpréter ces propos et en déduire que le Saint-Père modifie la position de l’Église sur le préservatif, ce qui serait très regrettable. »

    Les évêques africains sont révoltés par de tels propos.

    On cite également des problèmes de traduction : le texte ayant été "gauchi" dans certaines versions.

    Bref Benoit 16 a encore perdu une belle occasion de se taire.

    On ne sait trop que penser de ce pape qui donne tantot un coup à droite et tantot un coup à gauche.

    Même Jean-Paul II ne disait pas un mot sans avoir reçu "l'imprimatur" (officielle ou officieuse)des services de la Curie.

    A la place de la FSSPX je réfléchirais bien avant de m'embarquer dans cette galère.

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  8. "Bref Benoît 16 a encore perdu une belle occasion de se taire."
    --> Vous ne pouvez pas parler du Saint Père en des termes aussi cuculs.
    "On ne sait trop que penser de ce pape qui donne tantot un coup à droite et tantot un coup à gauche."--> Assumez mon vieux! dites "je" et pas "on".
    Je ne sais pas trop.. à la place d 'On ne sait pas trop.
    "A la place de la FSSPX je réfléchirais bien avant de m'embarquer dans cette galère."
    --> Cette galère est la barque de Pierre. La FSSPX maintient qu'elle a été érigée dans les formes et que les sanctions prises à son égard ne tiennent pas. Partant, elle fait partie de ce que vous nommez une "galère".

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  9. "Tantôt un coup à droite et tantôt un coup à gauche"
    J'espère ne pas avoir à comprendre par ces mots une lecture politique de la pensée du pape...

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  10. A l'anonyme du 8 décembre 2010 00:19

    Je parle du pape comme je veux, après tout c'est n homme comme tout le monde.

    Je vous signale que pour les autorités vaticanes la FSSPX ne fait pas partie de l'Eglise catholique et qu'elle est traitée quotidiennement de schismatique par tous les hiérarques. J'ai entendu récemment mon curé (pourtant vaguement "tradi" mais aussi arriviste que carriériste) énoncer d'un ton prud'hommesque q'il était plus grave de communier à une messe de la FSSPX qu'à une cène calviniste.
    Avec cela que vous faut-il de plus ? M'est avis est qu'il n'y a rien à faire dans cette gallère.

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  11. Je suis celui que vous nommez "l'anonyme du 8 décembre - 00:19". Vous me dites que "pour les autorités vaticanes" la FSSPX ne participerait pas de l'Eglise catholique, ce qui est un point de vue bien extravagant. Est-ce vraiment celui des "autorités vaticanes"? Rien ne l'indique. Mais tenons nous-en à ce blog. Vous êtes, sur ce blog, le seul à soutenir que la barque de Pierre est une "galère" à laquelle la FSSPX serait (et devrait rester) étrangère.

    Ensuite il y a la question du pape. Vous décidez que vous parlez de lui comme vous voulez. Eh bien soit! et moi je dis ce que je pense, à savoir que vous parlez cucul. Le pape aurait "encore perdu une belle occasion de se taire"? Je répète, j'accuse: cucul!

    Les propos cuculs (on peut essayer à vos dépens: "Décidément mon pauvre ami, vous avez vous-même encore perdu une belle occasion de vous taire"), les propos cuculs nous informent surtout sur ceux qui les tiennent.

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  12. Réponse à l'anonyme du 10 décembre 2010 à 19:13

    Etre le seul à soutenir que l'Eglise officielle est une "galère" ne sigifie pas nécessairement que j'aie tort. Je ne savais pas qu'il y avait sur ce blog des démocrates aussi zélés : bref mon interlocuteur(trice) s'en remet à la loi du nombre ; on ne sait que trop où cela mène.

    D'autre part je manie peut-être mal la langue française, mais je ne comprends pas en quoi mes propos sur le locataire du Vatican sont "cucul". Ce n'est pas du tout le sens que je donnais à cette expression. Mais mon aimable contradicteur (trice)aura peut-être la bonté de m'expliquer ce qu'il entend par là.

    NB définition de cucul : (Familier) Naïf, niais voire simplet.

    En quoi est-il niais de commenter les propos de l'abbé Ratzinger ? Où est-ce déjà la dictature du nombre ?

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  13. Ne faites pas l'idiot! quand j'écris que "vous êtes le seul" je n'entends pas par là que cela vous donnerait tort. Non! Simplement vous exprimez des idées (la FSSPX ne serait pas liée à l'Eglise que dirige Benoît XVI), vous les exprimez comme étant largement répandues, et je constate qu'il n'en est rien sur ce forum. Je répète: ce n'est pas moi, c'est vous qui invoquez le nombre des hiéaraques qui estimeraient que ceci ou que cela. Qu'ils soient 1 ou 10 ou 100 ou 1.000 cela ne dit rien sur la validité du propos, nous sommes d'accord. Par contre, quand vous donnez comme acquise et répandue une certaine position, alors OUI, je suis fondé à vous faire remarquer que sur ce forum il n'y a qu'une personne pour soutenir cette position: vous.

    Ne faites pas l'idiot - bis! ce qui est simplet (naïf, si vous voulez), ce n'est pas de commenter ce que dit le pape. Non! c'est de le faire de votre manière: vous pensez que la pape aurait du se taire, vous choisissez des mots (encore perdu une belle occasion) qui trahissent l'encuculement de votre pensée.

    Je vous laisse croire que B16 est "l'abbé Ratzinger". Mais alors, pourquoi le nommez-vous "le pape" un commentaire plus haut? Soit il est évêque de Rome, soit il ne l'est pas.

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  14. Pfiouuuuuu....
    Voilà pourquoi j'ai parfois du mal avec les tradis. C'est parfois tellement cucul.

    Les plus excités d'entre eux sont en fait les plus modernes, les plus libéraux ("je parle du pape comme je veux.... il est un homme comme les autres..." : collector !). Paranoïa, schizophrénie, ça va chercher loin.

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