C'est une véritable charte pour l'Institut du Bon Pasteur que vient d'édicter M. l'abbé Laguérie sur le site de Disputationes theologicae, auquel je vous renvoie. L'événement est considérable... Sans langue de buis, notre Modérateur entend fixer clairement les principes d'action de notre Institut dans la soumission au magistère authentique du pape Benoît XVI sur les questions encore brûlantes pour beaucoup à "droite" et à "gauche" dans l'Eglise, du Concile Vatican II et, pour reprendre un mot que j'ai beaucoup utilisé il y a trois ans et que l'on retrouve dans Universae Ecclesiae, de la légitimité de la réforme liturgique.
Nous avions beaucoup discuté entre confrères de la nécessité de cette charte, face à certaines "rumeurs", parfois épiscopales hélas. Depuis longtemps, j'ai milité pour ce texte, qui pourrait d'ailleurs, dans un autre format, donner un signal pour l'ensemble des Communautés Ecclesia Dei, avec lesquelles certains évêques français ne sont pas tendres. Procès d'intention de ma part ? J'aurais aimé que c'en soit un, pour le disqualifier. Mais j'ai encore eu entre les mains récemment le témoignage écrit d'un évêque de la banlieue parisienne qui tentait de jeter la suspicion sur notre communauté comme sur l'ensemble des communautés Ecclesia Dei à ce sujet. La tâche de clarification que mène l'abbé Laguérie et que je ne commente pas, mais à laquelle je vous renvoie, est ainsi tout à fait capitale. Il s'agit de montrer que les enfants de lumière, d'où qu'ils viennent, n'ont pas peur de la lumière qui vient de Rome aujourd'hui.
Ce texte, qui rentre dans les détails pratiques du service de l'Eglise et aussi de l'assistance à la messe dans la forme ordinaire confirme le geste prophétique du cardinal Castrillon, nous accueillant dans l'Eglise au grand scandale de certains (Dernièrement encore le Père Moingt, théologien jésuite qui a dirigé 30 ans les RSR se plaint de ce geste de miséricorde et d'amour de l'Eglise, dans un livre dont je vous reparlerai et qui s'intitule - bizarrement - Croire quand même. Le Père Sesbouë avait eu la même réticence dans un texte des Etudes repris tout récemment en volume). L'amour de l'Eglise ne se partage pas. Il a quelque chose de divin et donc d'infini. L'abbé Laguérie répond aux critiques par une déclaration d'amour. Le geste mérite d'être largement salué.
Nous avions beaucoup discuté entre confrères de la nécessité de cette charte, face à certaines "rumeurs", parfois épiscopales hélas. Depuis longtemps, j'ai milité pour ce texte, qui pourrait d'ailleurs, dans un autre format, donner un signal pour l'ensemble des Communautés Ecclesia Dei, avec lesquelles certains évêques français ne sont pas tendres. Procès d'intention de ma part ? J'aurais aimé que c'en soit un, pour le disqualifier. Mais j'ai encore eu entre les mains récemment le témoignage écrit d'un évêque de la banlieue parisienne qui tentait de jeter la suspicion sur notre communauté comme sur l'ensemble des communautés Ecclesia Dei à ce sujet. La tâche de clarification que mène l'abbé Laguérie et que je ne commente pas, mais à laquelle je vous renvoie, est ainsi tout à fait capitale. Il s'agit de montrer que les enfants de lumière, d'où qu'ils viennent, n'ont pas peur de la lumière qui vient de Rome aujourd'hui.
Ce texte, qui rentre dans les détails pratiques du service de l'Eglise et aussi de l'assistance à la messe dans la forme ordinaire confirme le geste prophétique du cardinal Castrillon, nous accueillant dans l'Eglise au grand scandale de certains (Dernièrement encore le Père Moingt, théologien jésuite qui a dirigé 30 ans les RSR se plaint de ce geste de miséricorde et d'amour de l'Eglise, dans un livre dont je vous reparlerai et qui s'intitule - bizarrement - Croire quand même. Le Père Sesbouë avait eu la même réticence dans un texte des Etudes repris tout récemment en volume). L'amour de l'Eglise ne se partage pas. Il a quelque chose de divin et donc d'infini. L'abbé Laguérie répond aux critiques par une déclaration d'amour. Le geste mérite d'être largement salué.
L'IBP est un exemple vivant de la soumission au Magistère authentique du pape. Une création de Droit Pontificale suscitant jalousie à gauche comme à droite. À gauche, c'est la jalousie de la Bonté du Père, à droite par le "I will not serve" de lucifer.
RépondreSupprimerSi vous cherchez quelque chose qui s'approche du "luciférianisme" (j'adopte, à regret, le vocabulaire que vous même semblez affectionner), plutôt que de critiquer une n-e fois la fsspx (c'est si facile) visionnez plutôt la première demi-heure du "Mépris" de JLG. En revanche, pour "suivre le chmilblick", vous aurez peut-être besoin de maîtriser un peu plus l'anglais que ce dont vous venez de faire la démonstration (la version française est en fait multilingue sans sous-titrage et les traductions de l'anglais vers le français s'approchent plus du commentaire que de la véritable traduction). En poursuivant un peu le visionnage, vous aurez aussi de meilleurs exemples de "jalousie", cela vous fera peut-être comprendre un peu mieux le sens des mots (cf. le post suivant de l'ab2T).
RépondreSupprimerEt si vous cherchez réellement du "luciférianisme" (encore une fois, je m’accommode à votre manière de parler) de (extrème-)droite, lisez plutôt Pike ou Julius Evola ou alors, informez-vous sur les "attentats d'Oslo". Mais évidemment, il est plus pratique de voir 'lucifer' chez ses rivaux que là où il est réellement (c'est d'ailleurs souvent plus dérangeant...).
C'est la théologie, voire, l'obéissance au Saint Magistère de l'Église qui devrait ici nous intéresser. Pas les fautes de traduction.
RépondreSupprimerLe fait que vous fassiez vous-même cette association entre semble-t-il, le groupe de Mgr Levebvre et le sédévacantisme, devrait parler de lui-même. Moi je parlais de l'obéissance de L'IBP.
Et pourquoi me reprocher ce que le groupe de Mgr Levebvre s'attribue lui-même ? La FSSPX n'a-t-elle jamais qualifiée de lucifer ses rivaux ? (EX: Luther).
Le sort des désobéissants c'est qu'ils deviennent des arroseurs arrosés.
@ Spirit
RépondreSupprimeroui, excusez-moi, ma réponse d'hier ne touchait pas vraiment le fond de la question abordée. Cela dit, allez (re)voir le "Mépris" à l'occasion, c'est vraiment épatant. Et je ne dis pas seulement ça pour Brigitte Bardot : Fritz Lang, par exemple, est un phénomène tout aussi épatant (pour le moins). D'ailleurs, je crois que cela se joue actuellement dans certains cinémas parisiens...
Cela étant, la question de l'obéissance est une vaste question. Obéissance de la fille d'Hérodiade à sa mère, qui va demander la tête de saint Jean-Baptiste à Hérode... Obéissance des soldats romains pendant et avant la crucifixion... Obéissance des soldats, encore une fois, qui, après la résurrection, nient le fait dont ils ont été témoin sur l'ordre formel des grands-prêtres...
Je crois à ce propos que lorsque l'autorité religieuse suprême de l'époque avait demandé à Pierre et aux autres apôtres de cesser de prêcher le Christ ceux-ci ont répondu quelque chose comme "il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes".
Obéissance, obéissance... que de crimes ne va-t-on pas commettre en ton nom ?
Malheureusement je ne pourrai voir le "mépris" sur les écrans à Paris puisque je suis de l'autre côté de l'océan atlantique.
RépondreSupprimerPourquoi s'élever ainsi en victime ?
Je ne méprise aucunement la FSSPX. Je la raisonne. Il se peut cependant fort bien que mes propos passent pour du mépris. Mais cela ne fait pas qu'ils le sont pour autant.
@spirit
RépondreSupprimerDans ce cas, je vous remercie de votre attention, et je ne puis qu'émettre le vœu que vous portiez à nos évêque une charité aussi sincère qu'à la fsspx... Cependant, si vous leur dîtes que vous les "raisonnez", je doute qu'ils apprécient beaucoup, mais après tout, peut-être les évêques sont-ils de meilleure composition "de l'autre côté de l'atlantique"...
Je parlais bien sur du raisonnement des fidèles non de vos Évêques.
RépondreSupprimerEt sur la composition des Évêques de notre "côté de l'atlantique" ?
Un des nôtres, (Mgr Ouellet), maintenant qu'il est re-traversé de votre côté en Europe, c'est à dire (à Rome), devra s'occuper bientôt du dossier des vôtres.
Sans rancune. En toute amitié.