L’Epiphanie est la fête du salut
donné aux païens. Les mages, ces savants perses, sont en quelque sorte notre
avant-garde à la Crèche. Ils sont trois disent les évangiles apocryphes. Mais,
durant la messe, nous lisons le prophète Isaïe, qui ne voit pas les choses
ainsi : Trois ? Des milliers plutôt. « Lève toi, resplendis
Jérusalem, parce qu’elle est venue ta lumière et la gloire du Seigneur se
lèvera sur toi. Regarde autour de toi et vois ! Tous se rassemblent, ils
viennent vers toi. Tes fils viendront de loin et tes filles se lèveront à tes
côtés. Vers toi se dirigeront les richesses de la mer, la force des nations
viendra à toi. Une multitude de chameaux t’envahira, les dromadaires de Madian
et d’Epha ». Que dit ce texte tiré du chapitre 60 d’Isaïe ? Que
l’Enfant de la Crèche va avoir un succès foudroyant, que ce ne sont pas
seulement trois mages qui vont se lever et marcher vers le Christ de Dieu, mais
tout l’univers. Que s’est-il passé ? L’épiphanie, la manifestation de l’évidence
chrétienne se poursuit jusqu’à nos jours. Le monde entier a été pénétré par
l’Evangile. La vérité chrétienne jouit d’une aura que beaucoup cherchent à
salir. Aux yeux de tous les hommes qui la connaissent un peu, elle est l’image
concrète du bien, cela ne se discute pas…
Mettons-nous en état d’épiphanie,
soyons autant que nous le pouvons des transmetteurs de lumière. Cette
inondation de chameaux, ces dromadaires de Madian et d’Epha, ce n’est pas pour
hier, c’est aujourd’hui. Et concrètement ? Dans chaque communauté
chrétienne, il faut que nous ayons le souci d’aller vers ceux qui sont seuls,
d’accueillir ceux qui sont nouveaux et d’indiquer aux chameaux et aux
dromadaires qui arrivent plein de la poussière du désert les moyens du repos
intérieur. Le Royaume de Dieu est au milieu de nous. Jésus l’a remis à nos
mains impuissantes. Que faire ? Il nous a laissé la force de sa Parole.
L’avons-nous mesuré cette force?
RépondreSupprimerDepuis 150 ans nous savons pertinemment, par l’accumulation des thèses, antithèses et synthèses de notre école de pensée, que l’activité génésique est une composante essentielle de la psyché humaine – pour ne pas dire première, unique et primordiale.
Nous pensions que le phénomène avait été examiné sous toutes les coutures. Or voici qu’apparaît depuis peu en Europe occidentale, principalement en Allemagne pays réputé pour sa basse température hivernale, et singulièrement à proximité des gares de chemin de fer, une anomalie inattendue se caractérisant par un pic violent d’activité à certaines dates particulières, notamment au premier jour de l’année.
Les garagistes, pourtant fort éloignés de nos champs d’investigation, avaient fait la même observation au sujet de la combustion des véhicules mais toute corrélation entre ces débordements doit être à priori raisonnablement écartée.
Cet accroissement subit, localisé dans l’espace-temps, est d’autant moins rationalisable que l’instinct déclencheur de l’activité est intrinsèquement permanent chez l’homme (chez la femme on ne sait pas).
Dans notre institut nous avons réuni immédiatement une équipe pointue de chercheurs passionnés par le sujet. Les premières publications ne sauraient tarder.
Mais nous n’allons pas attendre leurs premiers rapports sans préconiser quelques remèdes humanitaires. Doit être mis sur pied sans tarder un corps de volontaires qui paieraient de leur personne, lesquels par leur action généreuse et bénéfique, contribueraient à maintenir dans des limites raisonnables des manifestations de nature cathartique.
Naturellement nous pensons en priorité au Corps des Femen, volontaires spontanées pour offrir le haut,
qui ne refuseraient probablement pas d’aller jusqu’au bas.
Nous autres vieux Européens, particulièrement Allemands et Italiens, savons combien dans les périodes mouvementées de l’histoire, les malheureuses populations subissent des traumatismes irréversibles suite à un emballement du processus décrit plus haut. Les cinéphiles se rappellent de « La Ciociara » - film qui a toujours eu l‘heur de déplaire à certains militaires.
Note Technique
J’ai moi-même étudié certains effets des cheminées d’usine et des tunnels de chemin de fer mais c’est mon confrère, mein lieber Freund LaKhan, qui a montré que les gares n’étaient pas neutres en regard de ce nouveau phénomène. D’une part parce qu’on s’y engouffre précipitamment de peur de ne pas attraper le train. D’autre part parce qu’on en sort rapidement grâce à la force propulsive de la tractrice.
Citation :
RépondreSupprimer"l'Épiphanie est la fête du salut donné aux païens."
ça me suffit!Tout est dit!
RépondreSupprimerLe Conseil français du culte bachique vient d’avoir une idée chaleureuse. Ils ont invité les non-initiés à participer aux traditionnelles cérémonies du weekend. Incités par l’évêque Di Falco (De quoi les Français ont-ils peur ?) quelques malheureux se sont laissé tenter. Un bide. On sait que les lieux du culte sont pleins à craquer à cette occasion et qu’il est plus aisé de s’en faire éjecter que de s’y introduire. Aucun n’a pu accéder aux libations.
Marri mais imaginatif le CFCB a mis sur pied une grande journée d’intelligence et d’amitié à Villepinte (un nom prédestiné) où il y aura de la place pour tous. La France, pays accueillant ne pouvait faire moins.
Toutefois, en raison de vigipicrate et de la proximité d’une gare routière les femmes ne seront pas admises.
A Marseille les rémouleurs ne font plus leurs affaires.
A Créteil la Kippa n’est ni ostentatoire ni une provocation. On pourrait nous en dire plus !
On parle de la déchéance de nationalité pour ne pas débattre de la dénaturalisation.
Sarko pas beau. Juppé papé.
Pour Fillon la primaire sera le dernier combat. De toute la bande c’est bien le seul qui nous inspirait de la sympathie.
Notre confrère Challenges vient de consacrer sa page de couverture à Copé. Un sérieux coup de pouce pour ses collègues du LR.
Un sociologue de Montréal, du nom de Mathieu Bock-Côté (cela ne s’invente pas), vient de définir un comportement social original, le « Vivre-ensemble diversitaire ». Nous croyons comprendre mais sans conviction. Nous prions nos lecteurs savants de bien vouloir communiquer sur ce nouvel être-en-soi.
Un de nos lecteurs (*) nous écrit pour nous faire connaître son opinion sur Juppé 17. Nous sommes sur la même ligne mais nos raisons sont autres.
Pour lui, la faute majeure qu’il reproche au personnage est d’avoir défoncé « à coups de hache les portes d’une église ».
Aujourd’hui un tel événement nous parait banal, tout au plus une blague de collégien. Les églises sont dévastées, volées, brûlées quand elles ne sont pas vendues à la promotion immobilière ou pire, transformées en lieu de culte pour l’usage des croyants de la nouvelle première religion du pays.
Il nous semble plus judicieux de regarder du côté de l’homme privé dont nous ne savons pas grand-chose si ce n’est un changement d’épouse à l’approche de la cinquantaine ; un bel âge pour refaire sa vie.
Sur ce chapitre nous avons appris à être méfiant. Car si nous n’avons rien à redire sur les deux premiers présidents les suivants, Giscard et Chirac, ne furent sauvés que par le maintien et la dignité de leurs épouses respectives, des personnalités réservées ou effacées qui ignorèrent la vélocité de leurs époux.
Quant aux deux socialistes quel régal ! Mitterand ridiculise le théâtre de boulevard. Chez lui tout est en double : double vie exemplaire, double femme, double progéniture, double domicile et même double bilan de santé. Au point que les irrespectueux l’appelaient Bitterand.
Hollande, c’est autre chose. Il n’épouse pas mais case au gouvernement et loge à l’Elysée. Partisan du vagabondage motorisé c’est à lui que Roland Barthes pensait en écrivant son essai
« Scootérisation des transports amoureux ».
RépondreSupprimerVotre répétiteur de mathématiques préféré pourra vous démontrer, preuves à l’appui, qu’avec un tiers des voix vous êtes assuré de participer à la phase finale. Les pédants vous diront que c’est une condition suffisante mais pas nécessaire. C’est pour vous embrouiller.
Ceci étant, si les nationalistes ne se mettent pas à déconner furieusement, la condition sera remplie et Marine sera au second tour. Si elle est empêchée, ce sera son frère ; mais elle n’a pas de frère, alors ce sera quelqu’un des siens et ainsi de suite jusqu’à Marion la divine, notre Garbo nationale.
Devons-nous nous préoccuper de la couleur des dents du malheureux qu’elle va massacrer en finale ? Assurément non. Car on le connait déjà cet homme standard, insensible à tout ce qui nous importe : le pays, la nation, la famille, la culture, l’élégance, l’équité et…la civilisation chrétienne. Ne tombons pas dans le panneau « Machin serait peut être mieux que Truc ». NOUS AVONS DEJA ESSAYE TOUS LES MODELES.
Laissons aux politologues distingués les arguties du « billard à 3 bandes de canailles ». On ne pourra jamais empêcher les âmes simples de se demander quel serait le meilleur finaliste pour que Marine l’emporte.
Reste la question du tiers des voix. Tout va dépendre de la virulence des nuisibles rampants qui vont s’échapper de l’émonctoire dextrogyre pour essayer un tour de piste et picorer quelques points. Le peuple de France saura assurément les renvoyer à la niche.
Un nouveau parti politique vient de naître. Son fondateur va-t-il orner et grossir la liste Candidat-17 ?
Le nouveau venu a jadis enseigné une discipline hautement spéculative dont il était un spécialiste reconnu. Mais les élèves qui lui étaient confiés étant essentiellement doués pour le maniement du sabre et autres exercices physiques il préféra se reconvertir dans le transport international maritime et aérien.
Récemment il s’est fait remarquer pour un délicat transbordement de deux personnes d’une plaisante ile des Caraïbes - où elles jouissaient d’une fragile liberté - en France, où elles furent reçues avec tous les honneurs et immédiatement placées en sécurité dans un lieu réservé à cet effet.
Il est certain qu’un homme de cette trempe animera la campagne à venir, un Tapie de droite en quelque sorte.
Les temps sont incertains. Logiquement nous sommes allés consulter Erda, la voyante attitrée de Dame Merkel, laquelle fait la pluie et le beau temps en Europe.
Son message - nous nous permettons de vous le communiquer - est obscur mais réconfortant.
« Le chômage ne baisse pas. Celui qui n’a presque plus de dents sera présent. Le Bordeaux sera grand mais s’ensuivra 5 récoltes catastrophiques. Puis la prédiction du clodo magnifique s’accomplira. Ils règneront. Alors les sages, assis sous leur figuier seront en paix pendant 14 siècles. »
(*) Julien Weinzaepflen, 8 Janvier 23h37, dans notre édition du soir.