lundi 2 mai 2016

[par Hector] Pour revenir sur « Nuit debout »

[par Hector] Dans nos milieux – mais pas seulement-, il y a hélas cette forte tendance à juger rapidement de choses qui nous sont éloignées. Le mouvement « Nuit debout » n’y échappe pas. Effectivement, le mouvement est à gauche. On en conviendra. Assurément, la bienveillance médiatique semble plus réelle à l’égard de ce mouvement urbain qu’à l’égard des Manifs pour tous et des Veilleurs. Enfin, l’amalgame entre casseurs et « Nuit debout » est plus discuté. Mais en même temps, la droite se déchaîne et insinue un mouvement quasi-insurrectionnel. Elle affirme aussi une collusion entre la gauche gouvernementale et le mouvement « Nuit debout ». Pourtant, je n’ai pas vu de dalle arrachée, comme on a pu l’affirmer péremptoirement. Le monument de Marianne est abîmé, mais depuis Charlie, il y avait déjà des inscriptions. A cause de l’attraction de ce monument en raison d’événements connus (les attentats de 2015), il devenait inéluctable que beaucoup cherchent à y mettre leur patte. Mais passons…

Je suis allé place de la République, le vendredi 29 avril 2016. Il pleuvait. Les différents stands se déclinaient généralement avec le mot Debout : Bibliothèque Debout, etc. Je croise des jeunes, mais aussi des personnes déboussolées (il y a toujours des mendiants pour faire la manche...). Une envie de débattre et de discuter. Certainement. En regardant les uns et les autres, en observant les différentes tentes, mon impression est plutôt que « Nuit debout » est surtout une critique à l’égard de la gauche classique et traditionnelle. Je ne parle pas seulement de la gauche sociale-démocrate, digne de Macron ou de Valls, mais de cette gauche institutionnelle, dont on reconnaît qu’elle n’assure plus de véritable débat. Les institutions, ce sont, au sens large, ces différentes structures qui permettent à un individu d’agir et de s’impliquer politiquement. Elles sont diverses : partis politiques, syndicats, etc.

Expliquons-nous : la politique, c’est aussi l’art de prendre parole publiquement dans un espace public. Prendre parole publiquement va au-delà des simples opinions privées du courrier des lecteurs. Il s’agit de poser un acte politique. Mais pour poser cet acte, il faut évidemment passer par des « instruments ». Ces instruments sont différents : engagement dans une formation politique ou syndicale, manifestations publiques, participations à des meetings, etc.

Or, les véhicules traditionnels d’expression sont usés, monopolisés pour ne pas dire fossilisés. La gauche n’y échappe pas : je pense aux syndicats, devenus, à l’instar des partis politiques, des machines verrouillées et déconnectées des préoccupations. Derrière la radicalité des discours peut se cacher une autre illustration de la France des apparatchiks. Ils sont devenus inertes. En écoutant les témoignages, il y avait celui d’un infirmier (?) qui racontait les difficultés de l’hôpital public. Il critiquait ouvertement la CGT. En outre, il refusait de « réduire les salariés à leur fonction ».

Soyons honnêtes : « Nuit debout » est avant tout une critique de la gauche par des gens de gauche, qui contestent l’efficacité des instruments traditionnels, vieillissants et inadaptés, de la représentation politique de gauche. On peut comprendre qu’il y ait un besoin de s’exprimer, face à une gauche qui n’a cessé d’épouser le libéralisme, de prôner la rigueur économique et le marché ou d’encourager la société de consommation. Le PS ne fait plus rêver, et le PC est devenu insignifiant. Les autres formations politiques sont trop microscopiques pour être sérieuses. Quant aux écolos, ils se sont perdus dans les querelles d’appareil. On pourrait multiplier les exemples.

Dans la France de 2016, il y a de plus en plus d’orphelins et de délaissés. À droite ou chez les « tradis », on les connaît : ce sont ces catholiques privés d’une Église encadrante, dont la première souffrance a été la suppression d’une liturgie solennelle. Ce sont tous ces catholiques délaissés par des clercs qui ne voulaient plus incarner les certitudes. Ce sont ces simples Français, oubliés des grands discours, qui ont fini par voter FN ou par s’engager plus radicalement. Ce sont ces militants qui ont vu que leur formation s’embourgeoisait pour devenir une alliance corporatiste de notables. Je ne vois pas pourquoi cela n’existerait pas à gauche.

Hector

23 commentaires:

  1. La gauche en France depuis la Révolution, c’est la tentation de retrouver un état d’innocence, ou d’un paradis perdu par le biais de la violence. On connait le résultat, on a eu la violence , la destruction et la terreur. Quant au paradis sur terre on en reparlera. Dans un certain sens il n’y a pas plus rétrograde que ces thuriféraires du progrès.
    Actuellement la gauche ayant perdu ses illusions sur la révolution, elle se rallie à la société de consommation, mondialisée pour nous faire accéder à cet état d’innocence tout aussi illusoire ? en d’où le tout numérique qu’elle prône à l’école et un assouplissement du droit du travail . La droite, la vraie droite sait que l‘histoire est à la fois tragique et belle, et que la politique consiste à réduire conflits ,à et d e permettre à tout un chacun de creuser sa vocation à affirmer sa liberté , la conquérir , au lieu de la nier et d e pratiquer l’excuse , c'est-à-dire en s’engageant sur terre mais tentant de voir plus loin..
    Reste la bourgeoise comme classe sociale, qui souvent ne tient qu’ à préserver les situations acquises, sans souci métaphysique vraiment assumé. Elle ou plutôt son idéologie vide de sa substance et la gauche et la droite. Elle peut certes jouer un relais dans la transmission en préservant celle du patrimoine mais cela ne suffit pas à fonder ou refonder;

    On comprend alors le malaise des jeunes de ‘ »Nuit debout « et merci à Hector de l’expliquer. mais on a envie d e leur dire : Vous devriez creuser votre désarroi devant une société tournant sur elle-même à la lumière des analyses de Michéa – qui d’ailleurs n’est pas chrétien, mais qui a un sens aigue de l’humiliation des classes pauvres et de leur dignité, la fameuse « Common decency » d’Orwell ,
    Peut-être répudieraient ils enfin le nihilisme sociétal révolutionnaire et le nihilisme de la société de consommation.. Ils deviendraient acteurs actifs de leur destin au lieu de chercher un nième maternage C’est bien à une conversion à laquelle ils sont appelés.
    Une nouvelle donne et de facto ils répudieraient enfin les casseurs qui tentent de les infiltrer.



    RépondreSupprimer
  2. D'accord dans l'ensemble sur ce qui a été dit...
    Bien que ça puisse "Piquer les yeux..."

    "Nuit Debout" ce n'est pas que des AG avec des gens qui parlent, parlent, parlent. Il y a ceux qui écoutent, réfléchissent et agiront plus tard.

    "Nuit Debout" c'est un ensemble de groupes, de commissions sur des thématiques particulières. Cela entre dans la grande tradition des universités populaires. Il s'y forme des citoyens de tout âge. Il s'y forme des citoyens de tout âge.

    Enfin "Nuit Debout" c'est un gigantesque laboratoire d'idées, de pratiques... J'y vois l'expérimentation de nouvelles pratiques de l'usage des nouveaux outils de communication électroniques et de la généralisation de la précarité.

    Par exemple la "bibliothèque debout" dont le principe est basé sur le "Je dépose un livre j'en choisi un... ". Ce n'est pas nouveau dans Paris il y a des points d'échanges...
    Il y a aussi la "bibliothèque numérique debout". Sur une table est posé un petit routeur avec des centaines de livres en partages. Sur une table est posé un petit routeur avec des centaines de livres en partages. Comme la portée est à 2-3 mètres, on se retrouve a 2 ou 3 individus avec la même posture et on finis par discuter livre numérique... Cela peut paraitre anecdotique, mais ce l depasse la question du "vie réélle" versus "vie numérique"...

    Vous assistez à une AG vous voyez un centaines de personnes, mais en fait, dix fois plus peuvent être présents via les réseaux et inter agissent...

    Orsay le 2016/05/04
    Jean-Christophe

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Charlie Bedeau7 mai 2016 à 10:02

      Le cochon est halal.
      Sa robe rose, sa plénitude toute de rondeur, sa mine chafouine qui impressionne, sa progéniture abondante, aimée des dieux que le verrat magnifique surveille attentivement en bon père de famille et que la mère aux mille mamelles nourrit avec nonchalance, autant de touches subtiles qui parlent à l’imaginaire des petits comme des grands.
      Tel qu’en lui-même les enfants des écoles le découvrent au salon de l’agriculture.

      Le cochon est halal
      Sa dimension culturelle nous fascine. N’a-t-il pas contribué à l’union des peuples d’Europe qui le célèbrent sur leur table chaque jour ou presque ? Une similitude de goût qui rend possible le partage du repas, base même de la civilisation. Manger avec…est le premier pas vers l’échange.
      La corporation charcutière ne contribue-t-elle pas à la paix entre les nations autant et plus que les manigances maniérées des diplomates hors sol ? Et les Maîtres Charcutiers de Westphalie ne sont-ils pas aussi renommés que leurs collègues Chanteurs de Nuremberg ?
      Il y a le territoire du cochon, comme il y a celui du riz, de la vigne ou du bétel. Le monde est ainsi fait et le brave Candide avait déjà remarqué que c’était bien ainsi.

      Le cochon est halal.
      Il vit pourtant chrétiennement, loin des villes interlopes et des banlieues diaboliques. Dans la campagne profonde, en voie de désertification, il n’est ni troublé ni chahuté par des bandes de jeunes gaillards et ses oreilles fines et craquantes ne sont pas froissées par le cri grinçant, dissonant, métallique du muezzin. Aucune ombre menaçante de minaret ne barre son horizon au soleil couchant.

      Le cochon est halal.
      Encore faut-il s’entendre sur les mots. En vérité ce n’est pas le cochon mais le porc qui est halal. C’est dans l’instant terrible où il se transforme de l’un en l’autre qu’il le devient. Sur pattes il est de chez nous mais il est halal dans nos assiettes.

      L’homme moderne mange n’importe quoi, c’est un fait. Il ne se soucie pas du profond mystère des abattoirs : qui l’est, qui ne l’est pas. C’est là le fin mot de l’affaire, le vieux français se musulmanise sans le savoir. Insensiblement il va se retrouver polygame, il coupera la main du voleur, au récidiviste l’autre et Harpagon exigera la troisième. Les femmes infidèles seront lapidées mais la sentence sera souvent inexécutable car les pavés manqueront. Le ramadan aidera au sevrage des ivrognes et des tabagiques. On ne trouvera plus de prêtres pédophiles car il n’y aura plus de prêtres mais toujours des pédophiles.

      Que vont devenir les vrais chrétiens qui s’étaient rabattus sur le cochon, abandonnant bovins et ovins peu sûrs, le cheval restant dans l’ambiguïté suite à cette parole du désert : « Là où le guerrier a posé son cul le couteau du sacrificateur ne s’élèvera pas ».
      Alors les jésuites expliqueront qu’il n’y a pas faute car il n’est pas en notre pouvoir de connaître la traçabilité de la viande. Et la formule sacrificielle de l’égorgeur ne prévaudra pas contre notre salut.
      Reste malgré tout l’inutile souffrance de l’animal. Et la satisfaction qu’éprouvent certaines gens à voir gicler le sang.
      Dieu n’aime pas cela.

      Supprimer
    2. Charlie Bedeau8 mai 2016 à 09:20


      L’an dernier le Japon (130 M. d’habitants) a procédé à 27 naturalisations. Une puissance respectable que les US eurent à connaître en vrai grandeur avant qu’ils ne se décidassent à la dessouder au nucléaire.
      Dans la même période la Slovaquie (5,4 M.), minuscule mais sympathique, enregistra 6 entrées. Correct.
      Encore faut-il ne pas confondre invasion et naturalisation, l’une pouvant très bien aller sans l’autre.
      Des micros évènements que les habitants prostrés de l’Europe fatiguée ne relatèrent pas. Mais les sociologues, gens subtils, s’interrogèrent.
      L’unique pensée s’exprima d’abord : reductio ad Mikadum. Les Japonais sont racistes. Ils sont sortis du moyen âge à la fin du XIXème siècle ! Ce sont des barbares.
      On déchanta immédiatement. Ce n’était pas une question d’offre mais de demande. Personne ou presque ne se présente aux guichets !
      On allégua les anomalies géophysiques ou autres. Raz de marée, tremblements de terre, éruptions volcanique, nucléaire civil et militaire. Nous nous sentons bien ridicules quand nous évoquons notre ski hors piste, nos constructions en zone inondable et nos morsures de chien.
      On déchanta à nouveau. L’étude fine montra à l’évidence que les migrants potentiels étaient intimidés. Confrontés à cette société nippone homogène, policée, cultivée, raffinée, millénaire, aux ancêtres constamment présents dans les foyers, à une religion prégnante ésotérique, en un mot une nation si particulière, ils sentaient bien que leur intégration serait impossible, que leur présence n’était ni souhaitée ni souhaitable, qu’elle déboucherait sur des malheurs communs. Dans leur sagesse ils ne pouvaient que renoncer volontairement.
      Ces migrants nous donnent là une belle leçon d’humilité et d’intelligence : s’accrocher à son pays afin de pouvoir y vivre humainement, y construire une société aimable, c’est bien la meilleure part.
      Et les Japonais, habiles à nous piquer nos savoir-faire, ne nous enlèveront pas assurément nos immigrés de sitôt.

      Nouvelles de nos campagnes

      Juppé écrit des livres mais on ne les lit pas. Il fait des réunions dans ses clubs de supporters mais on ne l’a jamais supporté ! Par quel moyen va-t-il nous convaincre ?
      Juppé, sa condamnation, ses diplômes, son centre culturel islamique, son imam.
      Juppé, c’est la droite au taquet.

      Quand on a Radio Courtoisie pour soi on n’a pas besoin d’ennemis.

      Les vieux de la vieille commencent à s’affoler sérieusement. Qu’ils soient rassurés, Marine ne pourra jamais faire pire que son père.

      Lang, pas le Jack, le Carl (c’est curieux dans cette famille l’engouement marqué qu’ils ont pour les prénoms anglo-saxons) est du Parti de la France. Nous aussi. Il se bat pour ses idées. Nous aussi. La dédiabolisation (un mot fort) du FN serait un mythe. C’est son opinion. Il faut défendre nos valeurs. On croirait entendre Cambadelis. Il a peur que Marion soit virée. Virée de quoi, c’est elle le FN de demain. Il aime bien Menard. Nous pareil. Il ne met pas son drapeau dans sa poche. Nous espérons toutefois qu’il ne pousse pas l’incongruité jusqu’à l’exhiber sur son balcon. Un contradicteur lui fait remarquer qu’il est « criminel de saper le FN ». Mais Carl s’en fout, lui aussi est droit dans ses bottes.

      Vesoul ma poule, le jeune homme lisse, pourrait éventuellement être utile. Accouplé à Sarko, dans un ticket commun ils pourraient faire tomber le meilleur de Chirac.

      On parle d’une candidature à la droite de Marine. C'est-à-dire à l’extrême-extrême droite. Ce ne sont pas les candidats qui manquent mais il serait indiscret de les nommer. Le problème ce sont les 500 signatures (surtout pour ceux qui n’auront pas 500 électeurs). D’autant que maintenant elles seront publiées. Ce sera une première dans la presse française : une liste de 500 salauds dans l’ordre alphabétique.

      Supprimer
    3. Charlie Bedeau9 mai 2016 à 09:58

      Dans un marché du jour particulièrement abondant nous avons sélectionné pour vous et vos proches.

      En 2017 Montebourg prendra ses responsabilités. « S’il y en a de disponibles ».

      Le questionnement du weekend :Que vaut le candidat Hulot? C’est une bonne question. Merci.

      Jean-Paul Huchon (70 ans, 12.000 €) a été casé. Voilà une bonne chose de faite. Grenouillage et recasage sont les deux mamelles etc…

      Cécile Duflot ne restera pas muette. Ce qui pouvait nous arriver de pire.

      Pour Woody Allen Trump n’a pas la moindre chance. On se rassure comme on peut.

      Denis Baudin, député écologiste, n’est pas un homosexuel. Des « membresses » de son ex-parti sont prêtes à en témoigner en justice.

      Selon Jacques Toubon, un ancien de Chirac dont le patronyme n’est pas significatif : «La France discrimine ses étrangers ». Si c’est comme cela le mieux serait qu’elle n’en ait pas.

      Nous avons présentement le portrait type du participant de Nuit debout : 30 balais, bac + 10, chomdu !

      Un jeune sur cinq serait prêt « à coucher » pour réussir. Whouah ! Les chefs vont fatiguer.

      En Italie, entre 1923 et 1943, se développa une politique linguistique fondée sur le tout-italien. A cet effet furent interdits tous les mots anglais dans l’écriture et le langage courant. Dans les procédures écrites les amendes pouvaient aller jusqu’à 15.000 lires. L’utilisation du mot football coûtait une lire au contrevenant.
      Ces diktats autoritaires étaient si ridicules qu’ils ne pouvaient qu’entraîner un jour ou l’autre la chute du capo maggiore.
      [www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/Italie]

      Supprimer
    4. Charlie Bedeau2 juin 2016 à 17:16

      Un jeune sur 10 est en grande difficulté de lecture. Neuf sur dix lisent facilement des conneries.

      Quand François nous parle de Barbarin il nous indiffère. Quand il parle de l’Europe il nous désole.

      Bac + n ne désigne ni un titre ni un diplôme. C’est une donnée numérique qui exprime le nombre d’années postérieures à l’obtention du baccalauréat pendant lesquelles un bachelier s’est autorisé à glander.

      Le maire de Londres n’est pas un porte-parole des musulmans. Pour celui de Karachi la question est pendante.

      Poumon 17, candidat à l’élection présidentielle, a dévoilé la première mesure qu’il compte prendre une fois élu : démonter la tour Eiffel.

      L’Echo d’Alger, l’Echo d’Oran étaient des journaux papier. L’Echo de Béziers est une émission radio d’arrière-garde qui a donné un large compte-rendu des derniers événements locaux.
      PM Couteau, doublement armé, docte commentateur qui n’a pas connu tous les succès en politique, prévoit la défaite 17 mais voit bien Marion dans 5 ou 10 ans. Il conseille aux Marocains d’arrêter de se laisser faire (propos obscur), il croit aux alliances.
      Tillinac aurait mal parlé de Pétain, de Maurras. Il ne sera pas réinvité. Que peut-on attendre d’un vieux copain de Chirac ?
      En boucle revient la formule fameuse : « la blonde parricide et le funeste Philippot ».
      La moule de Vesoul poserait chaque jour la question de l’identité !
      Par l’intermédiaire de la fille d’un participant - un médecin dont la clientèle comprend des « immigrés intégrés » - on apprend que ceux-ci seraient aussi hostiles aux islamistes que les vieux français. On ne peut pas mieux méconnaître les Arabes.
      A force un auditeur manifesta sa mauvaise humeur : « Si vous continuez sur ce ton vous allez perdre des auditeurs ». L’humoriste de service lui répondit sèchement « On en trouvera d’autres ! ».


      Sans être du même parti ils gouvernaient ensemble. Ils sont aujourd’hui dans une commune géhenne
      Ces malheureux y étaient prédestinés. Leur patronyme, prononcé à l’anglaise, indique clairement quel est leur point fort. Mais c’est surtout la similitude de leur faciès qui frappe : des rougeauds sanguins à tête ovoïde, quasi chauves ; caractéristiques que les physiognomonistes répertorient immédiatement.

      L’un est tombé pour des raisons de haute politique. Ayant quitté sa faction, ses anciennes camarades, auxquelles il rendait de menus sévices, l’accablèrent ignominieusement. Il fut accusé de pousser contre les murs - dans le même temps où il est prescrit de les faire tomber – avec l’introduction des corps intermédiaires.
      Il est présentement mis en examen. L’absence de toutes traces ou reliefs relevés sur les pans sur lesquels il exerça ses efforts renforce la présomption d’innocence au-delà du raisonnable.




      Supprimer
    5. Charlie Bedeau2 juin 2016 à 17:29

      L’autre, malgré la gravité indépassable de l’acte commis, n’est pas momentanément inquiété. Il est plus facile de s’attaquer à un dégoutant rat verdasse qu’à un gros matou qui dort.
      Or cet autre, magnifique héros, a accompli le geste immarcescible le propulsant dans l’heure parmi les personnages les plus hauts de la mythologie et de la littérature.
      Il a fait ce que tout homme véritable, de libido moyenne, a envie de faire, qu’il n’a jamais accompli, dont la pulsion rentrée est dévastatrice à plus d’un égard et le ronge ontologiquement, qu’il n’assumera jamais.
      Il a fait claquer l’élastique d’un string.
      Le Stringate c’est lui. Enfin ! La malédiction a été balayée. L’Homme a été délivré. Il l’a claqué pour tous ses frères.

      Le string, ce mot dont le prononcé éclate comme un coup de fouet, est un sous-vêtement qui, dans son essence, n’est pas fait pour cacher mais précisément pour montrer. Il s’ensuit qu’au-delà du décimètre carré de tissu - sa composante matérielle - il est d’abord provocation.
      De là à l’exhiber dans la rue il n’y a qu’un pas. C’est ce que l’on constate tous les jours.

      Ce claquement de l’élastique, un sommet, un concentré, un manifeste, une agression ultime, est autrement symbolique que tous les rushs muraux. Il faut aller jusqu’au bout du symbole. Le « string limite » se réduit au seul élastique dans lequel la personne est enfilée – comme une serviette de table l’est dans son rond. Le faire claquer - indépendamment du fait que c’est excellent pour la circulation sanguine – c’est se rendre maître pour le claqueur, être dominée pour la claquée. Tout le monde y trouve son compte.

      Ce fait divers, pas encore sanctionné, nous permet d’élucider cette mutation civilisationnelle qui pousse une importante proportion de personnes du sexe à exhiber en public une bande de chair nue, d’une dizaine de cm de hauteur, centrée au niveau du nombril, entre un corsage trop court et un pantalon bas de taille - habillage au demeurant inconfortable et risqué l’hiver à cause des rhumes de cerveau. La véritable raison en est l’exhibition du fameux élastique. Et par suite l’espérance d’une provocation qui peut rapporter gros.

      Ce n’est pas tout. Il semblerait que nous soyons à la croisée des civilisations, que deux chemins s’ouvrent devant nous. Nous allons devoir probablement choisir entre la femme stringuée et la femme bâchée.

      Le Stringate va laisser des traces dans les esprits autant que le string en laisse dans les chairs.

      Supprimer
    6. Charlie Bedeau14 juin 2016 à 14:31

      Tous deux au bord du fleuve ne voyaient passer que des noyés sans dents. Ils se retournèrent. Autour d’eux il y avait des farandoles d’édentés inondés. Alors ils rirent. L’un voulut s’enfuir en seascooter, rejoindre Leonarda. Il s’éveilla.

      Un ouvrier a proposé son bleu de chauffe à Macron. S’il est propre et repassé il n’y a pas offense.

      Les dernières élections autrichiennes ont étonné. Le taux de participation monta jusqu’à 140 %. Prévoyantes, certaines de nos municipalités ont commandé des urnes géantes.

      Il Giornale offre Mein Kampf à ses lecteurs en supplément. Pour sa part L’Equipe propose un album à colorier (en 4 couleurs).



      Au cours de l’été 2015 une bonne dame, rejoignant son lieu de vacances fut arrêtée dans les environs de Caen par quelques furieux patibulaires. Des manants, à l’évidence peu aisés, barraient la chaussée avec de bizarres véhicules aux roues gigantesques et avaient déposé à même la chaussée des matières indistinctes à forte senteur. On n’était pas Avenue Montaigne. On distinguait ça et là des fourches et des piques. On frissonna. On pensa à Lamballe, malheureuse princesse. C’était insupportable.
      Un de ses chevaliers servants – elle en avait beaucoup - fit connaître dans un dîner en ville son sentiment et, pour tout dire, son ressentiment. « Quoi ! Ces gueux, ces culs-terreux ; cette paysannerie, anomalie économique criante, ose perturber l’existence de ceux qui les nourrissent par leurs impôts, taxes et multiples subventions. C’est scandaleux ».

      L’’homme était savant. Dès l’école primaire ses petits camarades le surnommaient Monsieur Jesaistout. Il démontra dans l’instant que les agriculteurs étaient des parasites ; qu’ils étaient dix fois trop nombreux ; qu’ils polluaient les sites. La désertification des campagnes était de la foutaise. La ruralité était obsolète.
      D’ailleurs les économistes avaient démontré que seul était rentable le paysan non subventionné dans un marché sans contrainte ni directive. Tel le renard libre dans le poulailler sans clôture.
      Même la suffisance alimentaire de la nation était hors débat. On trouvera toujours en quantité suffisante de quoi se sustenter : les haricots verts du Kenya, le gigot de mouton australien, les patates du Canada, le cochon d’Inde.

      Cet homme n’était pas que savant. Il était courageux. Car dans les heures qui suivirent ce repas animé, fut publiée une enquête d’opinion selon laquelle les français, à 86%, soutenaient leurs agriculteurs. Saluons tout de même celui qui défend avec force ses convictions ; même si elles sont odieuses.

      Mais on peut être une brillante mécanique intellectuelle et être partial dans certaines analyses. Car ce procès fait à l’agriculture est largement généralisable. Par exemple à la haute fonction publique. Ces milliers de fonctionnaires, largement rémunérés, sortant de l’ENA où ils ont appris à lire – l’article de fond du Monde – et à écrire – des rapports improbables – sont, selon les initiés, 9 sur 10 en surnombre. Entre ces parasites la lutte est au couteau. C’est à celui qui sera viré le dernier.

      « Despair and die » envoyait-il à nos paysans, réplique shakespearienne, lointaine réminiscence scolaire. Soyons plus charitables que lui. Pour que sa Dame puisse rejoindre à l’avenir les sentes bretonnes de sa villégiature crions des coulisses "A horse for his Lady".

      Nous apprenons aujourd’hui que cet homme s’est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2017.
      Nous ne voterons pas pour lui.

      Supprimer
    7. Charlie Bedeau18 juin 2016 à 16:20

      Hollande ne pourra pas se représenter. Il n’obtiendrait jamais 500 signatures.

      Ça va mieux, dit-il. Couélyséen.

      Le petit garçon de 3 ans a été épargné pour qu’il se souvienne sa vie durant combien Allah est grand.

      Pendant le massacre le tueur d’Orlando échangeait des SMS avec sa femme. Un bon mari.

      L’Allemagne poursuit encore d’anciens nazis. Ensuite elle s’occupera des hiérarques de la RDA.

      La courbe du chômage va s’inverser cette année. Ce n’est pas une nouvelle. Il y a belle lurette que Hollande l’avait annoncée.

      Macron a déclaré : « La CGT fait partie des grands syndicats de ce pays » - un macro syndicat en quelque sorte. Certains suggèrent qu’elle rembourse les dégradations commises avec sa cagnotte de 450.000 €. Et le milliard du CE d’EDF ? C’est pour l’arbre de Noël ?

      Peppone, dans une de ses mésaventures, déterre les armes dissimulées au cours de la « libération » de l’Italie, une baston étant sérieusement envisagée avec les forces cléricales et conservatrices de Don Camillo.
      En France il n’y eut rien de tel. Le PCFCGT n’a rien stocké. C’est rassurant.

      Les mabouls US veulent se taper la Russie. Ils estiment que la Chine est trop grosse pour eux !

      Renouer une amitié après 40 ans de silence procure une vive joie. C’est aussi hélas mesurer combien le catho français lambda n’a rien compris à Tibehrine.
      De Foucault avait tout dit. Tibehrine n’est qu’une piqûre de rappel.

      Les intélauds, modèle 54-62, interprétèrent le conflit algérien comme une guerre de libération d’un peuple opprimé désirant acquérir son indépendance. Ils occultèrent obstinément la dimension religieuse du problème. On considérait l’islam comme une religion arriérée, en perte de vitesse, appelée à disparaître devant les idéaux « démocratiques et populaires ».
      Les tenants de l’Algérie Française étaient sur la même ligne. Ils envisageaient de se retrouver au bout d’un demi-siècle à cohabiter dans une grande France avec 40 millions de musulmans supplémentaires, bons citoyens respectueux des lois républicaines.
      A cocu, cocu et demi.

      L’ENA a de graves difficultés financières. Qu’attend-t-on pour fermer cette boutique ?

      Dénoncer jour après jour la folie ordinaire de ce temps.

      Ndlr. Notre cher Abbé est maintenant un « patron » à part entière de Radio H2L2PC. Un « boss » comme on dit.
      C’est une grande joie pour tous les métabloguiens. Nous lui présentons nos sincères félicitations.

      Supprimer
    8. Charlie Bedeau24 juin 2016 à 12:06

      Le brelan de dix constitué par la détaubiratisation des lois ahumaines, la libération de la parole et la désimmigration devient un carré d’as par l’adjonction du référendum sur l’Europe. Un carré d’as dans les mains du parti national des vieux français.
      Et qui veulent le rester.

      Supprimer
    9. Charlie Bedeau24 juin 2016 à 14:07

      Cameron, sauveur de l’Europe malgré lui, va devoir être placé sur la même étagère que Churchill.
      Si ça veut marcher !

      Supprimer
    10. Brexit to-day. Frexit to-morrow.

      Supprimer
    11. Charlie Bedeau24 juin 2016 à 16:37

      50.000 Fuck pour les gras parasites destructeurs logés à Bruxelles.

      Supprimer
    12. Charlie Bedeau24 juin 2016 à 16:41

      Juncker, rentre chez toi. Va t’occuper de ton pré carré.

      Supprimer
    13. Charlie Bedeau24 juin 2016 à 19:38

      La Grande Angleterre a donné le premier coup de pioche à cette détestable et mortifère UE, aussi coûteuse qu’inutile. Désiré, imposé par toute la canaillerie mondialiste, affairiste, amorale et inculte, ce château de cartes a présentement l’heur de déplaire à tous les peuples du continent, menés, contraints sans vergogne par une camarilla de fonctionnaires budgétivores irresponsables.
      Ce machin, intrinsèquement nocif, a eu pour effet secondaire d’empêcher la construction d’un modèle alternatif. Car il existe « au moins » une autre Europe possible : l’Europe des Agences.
      Désirable, souhaitée par les européens de bon sens, de bonne foi, cette Europe-là, démocratique, réversible et appropriée à chaque peuple du continent, ne mangerait pas de pain.
      Par ailleurs rien ne s’opposerait à ce qu’elle puisse se développer de Dublin à Vladivostok.
      La grande Europe en somme.

      Les premières réactions des eurocrates sont terrifiantes. Vont-ils oser mettre ce référendum à la poubelle, faire revoter les Anglais, trouver un clone de Sarkozy 2005, faire la sourde oreille, endormir les populations toujours déconcertées, craintives ? Assurément ils vont sortir le grand jeu.

      Supprimer
  3. Vous devriez vous poser la question des origines de ce mouvement « spontané »:
    "« Nuit debout » aurait surgi de la projection d’un film militant «  Merci patron  » de François Ruffin, le 23 février. Les spectateurs auraient constitué un collectif « Convergence des luttes », avec l’idée de rassembler les préoccupations des salariés, des migrants, etc. [1]

    Cependant, la lecture de l’appel rédigé par « Convergence des luttes » ne manque pas de surprendre. On peut y lire :
    « Ce mouvement n’est pas né et ne mourra pas à Paris. Du printemps arabe au mouvement du 15M, de la place Tahrir au parc de Gezi, la place de la République et les nombreux autres lieux occupés ce soir en France sont l’illustration des mêmes colères, des mêmes espoirs et de la même conviction : la nécessité d’une société nouvelle, où démocratie dignité et liberté ne sont pas des déclarations vides » [2].

    Si ce mouvement n’est pas né à Paris, comme l’affirment ses initiateurs, qui en a eu l’idée ?

    Les références au « printemps arabe », au « mouvement du 15M », à la « place Tahrir » et au « parc de Gezi » renvoient toutes quatre à des mouvements clairement soutenus, sinon initiés par la CIA. Le « printemps arabe », c’est le projet du département d’État de renverser les régimes laïques arabes et de les remplacer par les Frères musulmans. Le « mouvement du 15M », en Espagne, c’est la contestation de la politique économique des grands partis tout en affirmant l’attachement aux institutions européennes. La « place Tahrir » en Égypte est habituellement considérée comme un des lieux du printemps arabe, et l’en distinguer ne peut faire référence qu’à son occupation par les Frères musulmans de Mohamed Morsi. Quant au parc Gezi, ce fut le seul mouvement laïque des quatre, mais il était instrumenté par la CIA pour mettre en garde Recep Tayyip Erdoğan, qui n’en a pas tenu compte.

    Derrière ces quatre références et bien d’autres, on trouve un même organisateur : l’équipe de Gene Sharp, jadis baptisée Albert Einstein Institute [3] et aujourd’hui Centre for Applied Nonviolent Action and Strategies (Canvas), exclusivement financée par les États-Unis [4]. Des gens très organisés, directement liés à l’Otan et ayant une sainte horreur du spontanéisme de Rosa Luxembourg..."

    [1] « Nuit debout : genèse d’un mouvement pas si spontané », Eugénie Bastié, Le Figaro, 7 avril 2016.

    [2] « Appel de la Nuit Debout », place de la République le 8 avril 2016, Paris.

    [3] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

    RépondreSupprimer
  4. Poumon 17 est la réincarnation du général de Gaulle. Il l’a prouvé en maintes occasions.

    Avec 12 points Sandan a enfin battu son record. Il lui reste 10 mois pour atteindre un score à un chiffre.

    Vesoul le Chemisé a déclaré : « il ne faut pas être con ». N’avoue jamais, camarade.

    Balkany Patrick et Tron Georges, tous deux présumés innocents, représenteront LR aux prochaines législatives. Ce signal double montre à l’évidence que la France ne se sauvera pas en 2017.

    « Le professeur de philosophie arabe à Paris1, Pierre Thillet, un puits de science, ne se trouvait pas de successeur, ou plutôt la personne qu’il considérait – et que je considérais aussi, d’ailleurs – comme le meilleur candidat possible, à savoir Dominique Urvoy, AVAIT ETE ECARTEE POUR DES RAISONS OBSCURES ET PROBABLEMENT INAVOUABLES. »
    Rémi Brague, Où va l’Histoire, p.29, Ed. Salvator.
    Une citation utile à l’intention des métabloguiens qui auraient une vision approximative de l’université française et de ses mœurs.

    Saint Siméon avait, en son temps, parcouru ces régions. François, nouveau stylite, est allé jusqu’à Erivan prêcher la réconciliation entre la Turquie et l’Arménie. Mais la colonne sur laquelle il s’était juché était si haute que ses paroles se sont évaporées dans l’azur.
    Au même moment le Grand Turc pensait à interroger ses gens (par référendum) : désiraient-ils s’installer en Europe.
    Comme les européens ne seront pas consultés il est à craindre que vous voyiez un beau matin sur votre palier une famille type ottomane - père mère et de 4 à 6 enfants - vous demandant l’hospitalité.
    Ne serait-il pas préférable que ce peuple retourne du côté des monts Altaï, son berceau originel ?
    Et pourquoi pas en Argentine ? Il y a de la place là-bas.

    Valérie Pécresse envoie un « Welcome to Paris-Région » aux entreprises qui veulent quitter le Royaume-Uni suite à la catastrophe que l’on sait. Sans pudeur et avec précipitation elle « déroule le tapis rouge » aux perturbés de la City.
    Une goule efficace.

    Duroc, morne carrefour.
    On s’y battit furieusement pour la possession d’un panonceau HOPITAL SILENCE qui disparut au cours du combat. Les séquelles scripturaires recouvraient le champ de bataille. La longue muraille protégeant l’institution nationale des aveugles fut entièrement maculée. En braille.
    Les combattants qui ne savaient pas écrire se rabattirent sur la façade en verre de Necker, legs d’un architecte imbécile.
    Sur les trottoirs, élégamment peinte au pochoir, une inscription d’une manif « postérieure » : l’homophobie tue. Le passant hétérophile, baguenaudant, découvrait une nouvelle MST à laquelle il allait échapper.

    Brexit avez-vous dit ? C’est un peu court jeune homme !
    Sans rire on s’est permis bien des choses à la gomme.
    Voyou : Je suis surpris de vous voir ici. (Juncker, lourd luxembourgeois, à Farage, britiche pétulant)
    Mafieux : Celui qui sort de la famille ne peut pas s’attendre à ce que tous ses devoirs disparaissent et que ses privilèges soient maintenus. (Merkel)
    Espiègle : Je fais une prédiction : Le Royaume-Uni ne sera pas le dernier état membre à quitter l’UE. (Farage)
    Démocratique : On peut craindre un Frexit, c’est la raison pour laquelle je suis hostile à un référendum. (Juppé)
    Menaçant et extensif : S’il veut rester dans le marché unique le Royaume-Uni devra payer le prix dans tous les sens du terme. (Hollande)
    Topologique : Avec le recul les Européens pourront savoir s’il vaut mieux être à l’intérieur ou à l’extérieur. (Idem)
    Pédagogique : La situation peut valoir expérience et leçon. (Idem)
    Optimiste : En Novembre le peuple américain aura l’occasion de déclarer à nouveau son indépendance. (Trump)

    Anciennement adossé au mur des cons, revêtu de sa robe herminée décorations pendantes, après s’être vautré dans la barbarinade il nous offre maintenant ses réflexions sur la vie privée d’une personne qui nous est chère. Il s’est surpassé. En toute charité.
    Philippe Bilger est la dame pipi de ce début de millénaire.

    Dénoncer la folie ordinaire de ce temps, démarche morale.

    RépondreSupprimer
  5. L’accueil. L’écueil.

    Primaire : entre Juppé et Sarkozy, le jeu reste ouvert. Chic !

    Sarkozy se sent porté par l’après-Brexit. Que ce soit le plus loin possible.

    Rama Yade existe. Nous n’avons pas l’intention de la rencontrer.

    Les Français de souche n’existent pas. Nous allons nous manquer.

    Il n’y a pas de Français de souche. BHL serait-il un ectoplasme ?

    Après l’Angleterre, l’Autriche. On ne peut même plus compter sur les tribunaux pour barrer la route à l’extrême droite.

    Les femmes qui font porter par d’autres sont hors de la création divine.

    RépondreSupprimer
  6. Rocard, Wiesel, Cimino, le même jour. Seule la disparition du cinéaste nous affecte. Trop grand pour être reconnu aux US où il fut humilié, il a fait le bonheur des cinéphiles de l’ancien monde.
    So long Michael, tu ne seras pas oublié.

    L’annuelle fête de la fierté s’est déroulée avec beaucoup de retenue. Le rose a viré au morose. Orlando était dans toutes les têtes. Devant, derrière, des policiers.
    Les autorités civiles, le monde politique étaient représentés : Audrey Azoulay (*), Benoît Hamon, Cécile Duflot, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon. Pour le clergé on notait la présence d’une nonne « au visage orné de piercings, portant un pantalon en plumes roses ».
    La colère de la communauté était perceptible. A juste titre. Les femmes seules et les lesbiennes sont encore exclues de la PMA en dépit des promesses du candidat Hollande (celles de 2012).

    La direction générale du FMI porte la poisse. Christine Lagarde risque d’être à nouveau impliquée dans l’affaire Tapie. Son élection en 2017 lui éviterait cette humiliation.

    Après le Brexit on craint l’éclatement du Royaume-Uni. L’infernale UE est mortifère. Quittons-la avant que la Bretagne, le Pays Basque, l’Occitanie soient en mesure de réclamer leur indépendance, que l’Alsace demande son rattachement à Gross Deutschland et la Seine-Saint-Denis à la RADP.

    Réunis à Aix-en-Provence, où le temps est généralement clément en cette saison, les « décideurs et intellectuels du monde entier » sont « terrifiés » par le Brexit. Un de ces messieurs, Pouyanné de Total, menace de revenir sur un investissement en France - dans les plastiques. Mais c’est à cause des grèves à répétition. Ne pas confondre.
    « Je crois en un cadre souple…un socle de vision, de destin partagé, de destin commun, qui pour moi est la paix et la sécurité"» a déclaré Isabelle Kocher d’Engie, une surdouée qui va nous faire oublier Lauvergeon, la surdouée précédente.
    Ne cédons pas à la panique. Les bourses ont déjà effacé leurs pertes, à Paris la baguette n’a pas augmenté, à Londres l’immobilier reste au plus haut et Macron se demande dans laquelle de ces deux villes il va réintégrer Rothschild.

    (*) Ministre de la culture de la République Française.

    RépondreSupprimer
  7. Vous êtes friand des blagues éculées de l’Almanach Vermot des années 30. Votez Poumon 17.

    L’homophobie tue mais l’hétérophilie ne fait pas mal au derrière.

    Herr Hitler parlait dans les brasseries. Poumon 17 parle à la radio.

    Houellebecq rapporte (*) qu’il s’égayait fort à voir s’affaler les bobos à roller s’emmêlant dans la laisse de son chien – son côté Murayen avoue-t-il. Modeste il attribuait la responsabilité de l’incident à son chien.
    Un homme capable d’une telle confidence ne peut pas être totalement nul.

    Wiesel, figure exemplaire du juif souffrant.

    Goldman Sachs embauche Barroso. Deux européistes ne se croisent pas sans rire.

    La chasse au blanc est ouverte aux US. La France a toujours un temps de retard.

    Dallas n’est plus ce qu’elle était. Autrefois on y tirait du gros.

    Il n’est pas rare que le pays organisateur d’une compétition sportive remporte le trophée. Surtout en France. Et ce n’est que justice au vu des désagréments subis par la population.
    Ce qui détraqua le processus c’est l’emphase avec laquelle on manipula les foules sidérées. Jupiter fut courroucé et décréta : Hollande doit être détruite.
    L’excès de cirque est aussi néfaste que la pénurie de pain.

    Ceux qui étaient dans les stades sont maintenant au bord des routes. En Août ils seront devant leur poste. Mais après ? Plus rien, le vide, l’angoisse et le désespoir. On craint le pire. Car il ne faut pas espérer que le tournoi interne du LR, malgré la qualité des concurrents, passionnera les foules.

    La zone nord de la « Jungle » de Calais bientôt démantelée. Où va-t-elle être « remantelée » ?

    Les dons de sang des homosexuels à nouveau sur la sellette. Nous reposons donc la question : homosexuel abstinent, est-ce une catégorie logique pertinente ?

    Dans la sélection Macron il y aurait des intellectuels. On demande à voir sur pièces.

    1200 femmes agressées pendant la nuit du nouvel an dans les grandes villes allemandes. En mettant les choses au mieux on peut estimer à 12.000 le nombre de migrants ayant obtenu nuitamment une petite satisfaction personnelle. C’est bien peu en regard de la masse accueillie.

    Le coiffeur de Hollande. Sur le Figaro.fr déjà 1159 commentaires ce mercredi à 11h35 ! Cette nouvelle facétie nous remet en mémoire une anecdote du précédent règne.
    Roger Hanin, beauf de Mitran, incarnation indépassable du proxénète Nord Africain – qu’il endosse avec maestria dans Rocco et ses frères – racontait un jour à la télé d’état, où il était comme chez lui, que lors du premier repas élyséen pris par toute la smala socialiste en Mai 81, les « loufiats » leur servaient des tranches de foie gras démesurées – de plusieurs cm d’épaisseur. Et notre Roger d’ajouter « Ils nous servaient comme si nous n’en avions jamais mangé dans toute notre misérable existence ».
    Il pouvait difficilement mieux montrer sa bassesse et sa bêtise.
    D’abord il ne lui était nullement venu à l’esprit que les dits loufiats étaient professionnellement habitués à servir des gens lesquels étaient enclin à torcher les gamelles de la nation sans retenue ni contrainte. Première faute.
    Avouer qu’une personne, même subalterne, pouvait imaginer que Hanin Roger avait attendu que sa famille investisse la Présidence pour qu’il goûtât à ce mets aristo, procédait d’une suffisance "génétique" qu’il étalait à loisir. Un comportement bien répertorié. Deuxième faute.
    Revendiquer devant le petit peuple téléspectateur que l’on mange autant qu’on le désire dans de la vaisselle d’or caractérise celui qui ne craint pas d’étaler son moi au risque de susciter des haines insurmontables. Voire des pogromes. Troisième faute.
    Le socialisme ne serait-il pas, en permanence, le moyen de s’emparer du pouvoir pour jouir d’avantages dont la possession est rendue illusoire du fait de sa condition propre ?
    Sandan ; un barbier ; on rigole.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (*)Revue des Deux Mondes, Juillet-Août 2016
      Erratum :...lesquels étaient enclins à...

      Supprimer
  8. Nous apprenons de source bien informée que la rapide accession de Theresa May à Downing Street serait due au retrait inattendu de la candidature de Sir Lung Seventin. Rappelons que cet intéressant politicien a consacré toute sa carrière à la lutte contre l’intrusion des mots français dans notre belle langue anglaise.
    En compensation il serait question que le gouvernement de Notre Gracieuse Majesté le nomme à la direction du poste avancé de Folkestone avec pour mission de refouler impitoyablement tous les locuteurs français en provenance de toutes les parties du monde.


    Le citoyen le plus inattentif n’a pas pu ne pas remarquer la présence permanente auprès de Monsieur le Président de la République, quelles que soient les circonstances, d’un beau militaire, portant une serviette du plus beau cuir, un objet généralement réservé aux touristes japonais et aux riches fellahs du Golfe.

    Beaucoup ont d’abord prétendu qu’il s’agissait du fonctionnaire porteur de la clé du champ de tir. Mais cette fable ne pouvait perdurer. Dans une nation où tout le monde est bachelier – avec mention Très Bien pour une forte proportion – on ne croit plus à l’existence d’un tel objet. Il faut remonter dans l’univers célinien de « Casse Pipe » pour imaginer qu’une telle fantaisie ait pu prospérer.

    On s’est alors rabattu sur l’hypothèse la plus probable. Cet homme était un médecin militaire avec sa trousse d’urgence. On sait combien un haut politicien, dans l’exercice de ses fonctions, risque d’être agressé de toutes les manières, verbales ou physiques : projectiles en tout genre propres à salir, à intoxiquer, à blesser ; insultes, moqueries, allusions provocantes à la vie privée. Sans oublier l’aide psychologique si utile dans les contacts diplomatiques où la libido doit être rigoureusement bridée (par exemple dans les échanges franco-allemands actuels).

    On connait maintenant – par l’indiscrétion d’un exécrable hebdomadaire – la vérité. Cet homme, camouflé en fonctionnaire des Forces armées, est en réalité un coiffeur et sa mallette contient les accessoires du coiffeur : peigne, brosse, tondeuse, ciseaux, un flacon de teinture et un autre de brillantine Roja Flor.

    RépondreSupprimer
  9. Vous avez aimé Bokassa Premier. Poumon 17 ne vous décevra pas.

    - 33 blessés aux taureaux de Pampelune !
    - Ils ne sont donc pas tous dans les stades.
    - Un torero au tapis à Teruel !
    - Force est de constater qu'il y en a aussi dans les arènes.
    - Et dans l'arène politique ?
    - Il n'y a que des veaux. A part ma candidate.

    Après la voiture sans conducteur bientôt le camion frigorifique sans chauffeur. Plus de mort inutile.

    Coup d'état militaire en Turquie. Les Turcs d'Allemagne brûleront-ils le Bundestag ?

    La dernière du clan Debré "Il existe beaucoup de conflits d'intérêts dans le domaine de la santé". Whouah !

    Depuis qu’il a appris comment on préparait le homard, Poumon 17 n’en mange plus. Ignorant et niais.

    Dans la grande volière qui a Aile-Air pour nom il y a de drôles d'oiseaux. Des échassiers haut bottés, des corbeaux poussifs désirant à toute force récupérer leur fromage, de jeunes coqs blancs comme neige, mais aussi des pintades mûres, des vieilles poules hors d'âge de l'époque gaulliste et même de jeunes poulettes peu farouches mais craintives.
    Dans cette colonie Fillon est le seul volatile pour lequel nous avons de la sympathie et qui pourrait, faute de mieux, avoir nos suffrages.
    Or voici que notre oiseau rare vient de se signaler à l'attention de ses concitoyens par une proposition inouïe : remettre en question le droit de vote égalitaire et universel. Une acquisition imprescriptible de la grande révolution.
    Il avait observé, que les jeunes jusqu'à 18 ans ne disposant pas de ce droit – pour de bonnes ou de mauvaises raisons, là n'est pas la question – il serait logique d'admettre, qu'au-delà d'un certain âge, même si on est encore vivant, on puisse en être privé partiellement ou totalement.
    Diverses considérations étaient avancées, la principale étant en rapport avec les capacités intellectuelles rémanentes de la vieillesse. On pensa sur-le-champ à Chirac. Mais cette objection fut immédiatement écartée au motif qu'il n'y avait pas d'âge spécifique pour voter en dépit du bon sens.

    L'affaire était lancée. Elle n'était pas prête de s'arrêter. Des propositions astucieuses arrivaient par paquets.
    On dut autoritairement se limiter à 4 critères. A l'âge on ajouta, noblesse oblige, le censitaire aligné sur l'impôt sur le revenu, le terrien sur la propriété immobilière et la filiation.
    Les conseillers d'état en charge de la mise en forme du projet se heurtèrent à deux difficultés : la limitation et la totalisation.

    La limitation pondérale était nécessaire. Ainsi, pour la filiation il n'était pas question de remonter jusqu'à Guillaume le Conquérant comme le font ces canailles de britiches qui viennent de nous abandonner seuls face à l'ogresse germanique.
    On s'arrêta aux grands-parents, un point par aïeul de nationalité française. Pour le terrien on se limita à 2, à 3tranches pour le censitaire et on décida qu'avant 60 ans le droit de vote serait double.

    Pour la totalisation on ne balança pas longtemps entre l'addition et la division, cette dernière opération étant aujourd'hui hors de portée de la plupart des gens.

    Dans un tel système l'immigré de fraîche date, de plus de 60 ans, locataire de son appartement et n'étant pas soumis à l'impôt sur le revenu disposerait d'une voix. Un français de vieille souche de 50 ans, payant 30.000 € d'impôt sur le revenu et propriétaire de son appartement et de sa résidence secondaire, de 11 voix.
    Autant à lui seul que l'équipe de football de division 3 de La Courneuve.

    RépondreSupprimer