samedi 16 juillet 2016

A propos de Radio-Courtoisie

Depuis un mois, Radio Courtoisie est la cible d’attaques de plus en plus violentes, dont le mobile apparent tient à certaines déclarations faites, à titre personnel, par son président Henry de Lesquen. Autant, les désaccords et les débats sont compréhensibles, entre personnes réellement libres, il faut s’y attendre. Autant leur mise en scène sur la place publique est difficilement acceptable quand elle nuit au bon fonctionnement de la radio et met en cause ses principes mêmes.

En effet, ce qui caractérise Radio Courtoisie, c’est la liberté d’expression et de pensée dans le respect des personnes et de leur dignité. Les responsables d’émission bénéficient d'une authentique liberté dans le choix de leurs invités et aussi dans leurs propos. Le corollaire de cette liberté, c’est la responsabilité des patrons d’émission, qui sont engagés par le contenu des émissions qu’ils dirigent.

Nous, patrons d'émission, tenons à souligner notre gratitude vis-à-vis de ceux qui, depuis plusieurs années à la tête de notre radio, ont pu faire en sorte que le risque permanent qu’il y a dans la liberté de pensée ne dégénère jamais en propos inadmissibles ou dégradants. Nous réaffirmons ici notre attachement à cette liberté qui nous a été donnée de mener nos émissions tout en ayant conscience des responsabilités qui nous en incombent.

C’est pour cela que nous tenons à souligner aussi notre attachement à ces principes fondamentaux qui sont ceux de ce que l’on appelait dans les années 80 les radios libres et qui sont encore ceux de Radio Courtoisie, tels qu’ils nous ont été communiqués lorsque nous l’avons rejointe et tels qu’ils sont pratiqués aujourd’hui.

Radio Courtoisie promeut les valeurs traditionnelles de notre culture française, en refusant toute inféodation à un Parti politique ou à une idéologie quelle qu’elle soit. Ni la radio, ni ceux qui la font vivre, ne peuvent être accusés de racisme ou autres insinuations infamantes en totale opposition avec ces valeurs traditionnelles. 

Nous lançons donc un appel à l'apaisement pour que cessent les déchirements stériles. L’heure est à l’union. Il faudrait aussi que les auditeurs de la Radio, en particulier ceux qui sont adhérents à l’association de Radio-Courtoisie, soutiennent leur Radio, sans aller imaginer, comme le souhaitent ouvertement certains, une Radio Courtoisie quittant la bande FM et trouvant un refuge (combien précaire !) sur Internet. Moyen de communication sans équivalent, symbole national de la liberté de pensée, radio de toutes les droites et de tous les talents, comme disait Jean Ferré, son fondateur, Radio Courtoisie ne doit pas devenir la cible d'appétits individuels ou le champ-clos de manœuvres douteuses, dont le risque objectif est d’entraîner volens nolens sa disparition. 

Ce courrier ne prend pas la forme d’une pétition, il n’est pas ouvert à d’autres signataires, refusant d’ajouter à la discorde entre responsables d’émission. Pas question d’accoler du désordre au désordre, alors qu’il y a aujourd’hui objectivement deux camps dans le milieu traditionnel : ceux qui, quelles que soient leurs préférences personnelles, soutiennent Radio-Courtoisie et ceux qui, au nom de chimères, s’y opposent. Nous refusons de jouer la vie de la Radio dans une telle dialectique. C’est ce jugement sur la situation, dont nous avons découvert qu’il nous était commun, qui nous a rapproché et qui nous a décidé de témoigner.

Le 13 juillet 2016 

Thierry Delcourt - Abbé G. de Tanoüarn
thierry.delcourt@gmail.com - gdetanouarn2@wanadoo.fr

[On lira ci-dessous des réactions à ce texte. Tout ayant été sans doute dit, il n'est plus possible d'ajouter de nouveaux commentaires.]

30 commentaires:

  1. Je me demande si nos amis du Salon, dans leur objectivité, reprendrons cette info dont la couleur s'éloigne du beige.

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    1. Je me posais la même question ! Le Salon Beige devrait publier cet appel pour montrer de la bonne volonté, ça nous changerait.

      Merci à l'abbé de Tanoüarn d'avoir pris cette position juste, et publiquement. Les invectives contre notre Radio libre du pays réel commençaient à devenir insupportables. Radio Courtoisie est le seul média radiophonique de la liberté de pensée défendant les valeurs traditionnelles françaises et chrétiennes. C'est sans doute pour cela qu'elle est la proie de certains médias de l'internet ; mais c'est surtout pour cette raison que RC doit continuer d'exister en paix pour continuer sa mission unique.

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    2. Eh bien en fait: non. Les positions des unes et des autres sont accessibles, en peu de clics, sur des supports divers. Les réunir n'aurait de sens que pour fournir la base d'un débat public. Et encore... pour qu'il y ait débat il faut des débatteurs: les deux patrons d'émission qui s'expliquent ci-dessus n'entendent pas monter sur le ring. Et puis tout de même, il y a les autres: la grande majorité des "patrons", qui ne se prononcent seulement pas.

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  2. Que Lesquen soit invivable, ce n'est pas une découverte.
    Donc pourquoi faire semblant de le découvrir maintenant, et en faire un tel esclandre ?
    Flemme d'aller chercher la vraie raison de tout ça dans les recoins du web, si qqun pouvait nous la dire ici, ça serait sympa...

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    1. La vraie raison, d'après Henry de Lesquen, c'est une "cabale" orchestrée par des médias du net concurrents. Le prétexte : le racisme pathologique supposé du président. Le but : s'emparer des leviers de commande de la Radio. Le moyen : déstabiliser la Radio en agitant des "chimères" (comme dit l'abbé de Tanoüarn).

      Mon opinion : ceux qui prétendent savoir ce qui est bon pour Radio Courtoisie (alors qu'il n'en font pas ou plus partie) devraient s'occuper de leurs propres blogs et sites, et laisser Radio Courtoisie en paix !

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    2. à l'@anonyme du 16/07/2016 - 16:12 En fait, non. Ce qui serait vraiment "sympa", si quelqu'un a veut expliquer les "vraies raisons" de telle ou telle querelle, c'est qu'il le fasse ailleurs qu'ici.

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  3. Qui est le fauteur de troubles?

    Les collaborateurs d'un média qui estiment que le titre de président implique de soi quelque retenue, qui pensent que les propos ─ fussent-ils tenus à titre personnel ─ de celui qui les représente officiellement rejailliront volens nolens sur la réputation de leur société ─ et donc sur eux ─ ou un président qui tient publiquement des propos extrémistes, des propos ouvertement racistes (https://lesquen2017.com/2016/04/11/les-races-sont-elles-egales/ et https://lesquen2017.com/2016/03/06/ce-que-la-science-nous-dit-des-races-humaines/), des propos ouvertement antisémites (https://lesquen2017.com/2015/12/12/comprendre-le-judaisme/)?

    Qu'un abbé soutienne et défende un personnage qui contredit explicitement la lettre et l'esprit de l'Évangile... Décidément, certains clercs ont perdu jusqu'au sens des exigences et de l'honneur chrétiens. Qui pourrait douter de la réaction d'un Cajetan dont «le personnalisme intégral» comprend une cohérence éthique qui semble échapper à son scholiaste, l'abbé de Tanoüarn.

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    1. « Racisme », « extrémisme », « antisémitisme », etc., ne sont pas des termes issus de l'Évangile, mais appartiennent au vocabulaire de l'ennemi pour diaboliser et discréditer ceux qui ne rentrent pas dans le moule révolutionnaire antichrétien. En faire un usage zélé sous couverture évangélique ne trompe personne sur vos véritables intentions subversives qui menacent l'existence de notre Radio Courtoisie.

      Ajoutons que votre tendance (sans doute très évangélique dans vos conceptions passablement subjectives) à la délation (jeter en pâture les textes d'Henry de Lesquen dont le nombre de lecteurs doit se compter sur les doigts d'une main) nous interroge également sur la pertinence de votre intervention.

      Tout comme votre attaque contre l'abbé de Tanoüarn, totalement déplacée. Son texte est mesuré et juste. Mais vous ne voulez rien entendre car vous êtes jusqu'au-boutiste : vous préférez détruire Radio Courtoisie plutôt que de rendre les armes. C'est sans doute évangélique...

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    2. Les propos de Lesquen sur la division de l'espèce humaine en races sont fondés ou non sur le plan scientifique: le jugement en revient à ceux qui ont d'authentiques compétences pour cela – ce n'est pas mon cas ni, sauf erreur, le cas des gens qui lancent et diffusent appels et pétitions contre Lesquen.

      Dans l'ordre politique, chacun est libre de s'interroger sur l'opportunité, aujourd'hui, de mettre au centre d'un programme des affirmations de ce genre.

      Fondés ou non, opportuns ou non, ces propos n'ont absolument rien de contraire à la doctrine catholique. Jamais le magistère authentique de l'Eglise (voyez en particulier Pie XI) ne s'est prononcé sur l'existence ou la non-existence des races et, le tenterait-il, il ne pourrait pas le faire. L'Eglise n'a reçu aucune promesse d'assistance divine sur ce type de questions de fait. Ce que condamne l'Eglise, c'est l'idolâtrie de la race, qui est tout autre chose.

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    3. à Henry - 17/07/2016 à 20:56 Les propos de Lesquen ne sont pas l'objet de ce blog. Sur le fond de ce que vous nous dites, il est certain qu'il existe dans l'espèce humaine des groupes de population (pour faire simple: des haplogroupes) sans qu'aucun d'entre nous ne se réduise à un seul de ces groupes, et sans que ces groupes se manifestent nécessairement par une apparence spécifique, et sans (surtout) que notre personne ne se réduise à notre patrimoine génétique. L'Eglise ne se prononce effectivement pas sur des questions qui ne sont pas de son domaine. Par contre, elle est tout à fait dans son rôle quand elle affirme l'unité du genre humain, à la différence des polygénistes.

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    4. Ah bon, mettre des liens qui renvoient à des propos tenus sur un site web ouvert à tout vent et donc tout ce qu'il y a de plus public ─ consultable qu'il est du monde entier ─, c'est de la délation, maintenant? Désolé, cher Anonyme 17 juillet 2016 à 20:56, à ce compte, c'est M. Lesquen qui est le délateur de M. Lesquen ─ et nul autre.

      Pour ce qui est de Radio Courtoisie, habitant un pays francophone, je n'en avais jamais entendu parler et ne l'ai jamais écoutée. J'ai appris l'existence de cette polémique via Le forum catholique, j'ai été intrigué par le message de Ritter du 2016-06-27 20:36:36, avec sa demande restée sans réponse: «Pourquoi ne dit on pas quels sont les propos reprochés qui mettent danger la radio?». Je suis donc allé voir les textes de Lesquen et j'ai été simplement stupéfait qu'une radio qui se respecte ait comme président un homme qui tient de tels propos, où la stupidité le dispute à l'indignité.

      Pour ce qui du «moule révolutionnaire antichrétien», le lecteur de Cajetan que je suis ne pense pas relever de cette catégorie, vous aurez la bonté de le comprendre.

      J'ai réagi au texte de l'abbé de Tarnoüan par dépit et déception: lecteur de Cajetan, admirateur de la thèse de l'abbé, je suis très déçu de son attitude qui me paraît d'une mollesse, d'une fadeur tout opposées à l'esprit de son maître, c'est tout. Mais ─ la chose va de soi, mais il vaut mieux l'expliciter ─ un abbé, cajétanien de surcroît, aura toujours droit de ma part à toute la révérence que lui vaut son état de prêtre du Seigneur, mais pas forcément toujours à mon estime la plus haute, qui peut varier en fonction de ses engagements circonstanciels.

      Bref, et pour conclure, que radio Courtoisie vive ou meure m'indiffère ─ je n'apprends son existence que pour l'oublier aussitôt ─, qu'un abbé dont j'admire la thèse défende un président aux propos indéfendables ne m'indiffère pas. Rien de plus, rien de moins.

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    5. @anonyme du 18/07/2016 - 22:23 Je crois que la partie la plus importante de votre message est dans le dernier paragraphe: "que radio Courtoisie vive ou meure m'indiffère". Libre à vous. Par contre vous êtes ici sur un blog qui souhaite que cette radio continue. Ensuite, vous vous étonnez "qu'un abbé ... défende un président aux propos indéfendables". Ce que défend l'abbé (livre à chacun de lire le texte avant que d'y réagir) ce ne sont ni les propos de H2L ni leur auteur (qui n'en demande pas tant) mais bien la Radio qui --c'est là toute la différence-- ne lui indiffère pas.

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    6. @[RF]19 juillet 2016 à 01:58

      Je me fais l'effet d'une personne qui, longeant une terrasse de café, surprend des bribes d'une conversation qui implique une personne qu'il connaît, qui commet l'imprudence de s'y immiscer et qui se retrouve piégé dans un guêpier dont, à l'évidence, il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants. «Il jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus». Étranger j'étais, étranger je redeviens, mais, avant de me retirer au plus vite, trois évidences d'un simple passant.

      1. Le président d'une radio, qu'on le veuille ou non, est le porte-drapeau de sa station. Quand on s'exprime sur ses ondes, on accepte tout de même aussi, peu ou prou, son patronage.

      2. La parole libre? Oui, bien sûr, et à tout prix, avec pourtant une restriction. L'Église ne défend pas, que je sache, une vision libérale de la société: elle ne la conçoit pas comme un espace de parole qui doit être le plus large possible, sans que quelque bien commun ne vienne réguler cette parole (sur tout ceci, voir le très beau livre de Philippe Portier, La pensée de Jean-Paul II : Tome 1 : La critique du monde moderne). J'aimerais pouvoir m'intéresser à une radio qui ouvre un espace de parole différent de la parole «officielle» des maîtres censeurs (je me permets de «piquer» le titre de l'ouvrage d'Él. Lévy), un espace plus libre, un espace libérateur pour une parole opprimée (et je sais combien le courant sainement traditionaliste a de la peine à faire entendre sa voix dans le concert des médias). Mais si c'est pour m'entendre dire, après avoir recommandé à un ami telle ou telle émission, «Dis donc, j'ai écouté ton émission: intéressante! Mais tu es allé regarder les propos du président? Plutôt inquiétants! C'est ce type de radio que tu écoutes, maintenant?», eh bien, je n'en plus tellement envie, j'espère que vous le comprenez, et que vous comprenez surtout qu'il y a là un vrai problème pour celles et ceux qui veulent que cette radio vive – ce qui, soit dit en passant, me permet de vous présenter mes excuses pour la brutalité et l'indélicatesse de mon précédent message. La parole libre, oui, mais pas, pour reprendre les termes de la déclaration, jusqu'aux «propos inadmissibles ou dégradants»

      3. J'aimerais que mes interventions laissent transparaître un vrai souci à l'égard de l'abbé de Tarnoüarn, dont, encore une fois, je respecte énormément le choix de vie consacrée et l'envergure intellectuelle. Si, si.

      Combien j'aimerais qu'il comprenne que, présentement, l'ennemi de Radio-Courtoisie, c'est M. Lesquen et qu'en ces circonstances, loin de chercher l'apaisement qui permettrait à cet individu de continuer à porter le titre de président, il devrait plutôt – en tant que prêtre, je me risque à l'écrire –, exiger le départ de celui qui – les événements actuels le démontrent à l'envi – ne peut que discréditer la radio qui lui tient à cœur. Car – je le dis comme je le pense – il est déshonorant, culturellement, humainement, chrétiennement d'avoir pour président un Lesquen.

      Longue vie donc à Radio-Courtoisie – qui aura eu envers ses auditeurs la courtoisie de se débarrasser du si discourtois M. Lesquen!

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    7. @anonyme du 18/07/2016 - 22:23
      Définition de délation : « Dénonciation dictée par des motifs vils et méprisables » (source : centre national des ressources textuelles). Les mots ont un sens.
      De même maintenant l'abbé de Tanoüarn est dénoncé pour un crime imaginaire (sa complicité avec le racisme diabolique : quand on connaît Guillaume de Tanoüarn, c'est à mourir de rire). Or Monsieur l'abbé ne cautionne ni ne justifie rien dans ce communiqué. Il rappelle un principe non négociable à Radio Courtoisie : la liberté d'expression (garantie aux patrons d'émission à l'extérieur de l'antenne). Et nous invite à la mesure, l'avenir de notre station étant en péril.

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  4. Vous tapez bien, mais vous tapez à côté de la cible que vous vous fixez.

    En effet, le texte auquel vous réagissez --pour peu que vous l'ayez lu?-- ne se prononce ni sur la personne de monsieur de Lesquen, ni sur ses propos personnels: bien au contraire.

    Ce texte ne met pas non plus en cause --et de quelle autorité le ferait-il?-- ceux qui pensent devoir s'abstenir provisoirement de la radio... et dont tous ne peuvent qu'espérer que bientôt ils reviendront.

    Ce texte n'entend pas non plus contrer telle position d'un autre patron d'émission, ni faire pièce à tel blog ami du nôtre (oui, c'est du Salon Beige que je parle). Relisez le texte: ni pétition... ni discorde supplémentaire.

    Il s'agit simplement de porter témoignage. Deux patrons d'émission font savoir les raisons qui sont les leurs, qui sont en gros qu'ils veulent que continue Radio Courtoisie.

    Pourquoi ce témoignage? ne serait-ce que pour répondre par exemple aux craintes d'untel qui croyait savoir que l'abbé de Tanoüarn serait censuré. Pour répondre à l'espoir de tel autre qui pensait la même chose ;-)

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  5. De la part d'un auditeur cotisant qui est las de la position de Lesquen dans cette affaire, à un autre auditeur se qualifiant lui-même de "flemmard" !.

    Cette radio est magique car elle donne à entendre autre chose que les sempiternelles désinformations concernant tous les sujets habituels ailleurs. Et ce par un mode d'écoute aisé lorsque vous habitez dans une zone couverte par les fréquences octroyées.

    Alors, pourquoi prendre le risque de tout perdre ? Oui, il y a une cabale, mais de la part de tous ceux qui guettent le faux pas pour pouvoir enfin faire taire cette radio qui pense, qui analyse. Or, Lesquen passe désormais son temps à provoquer tout le monde en passant sa vie à répondre à des provocations ou à en lancer lui-même. Sur Twitter, dont il ne décolle plus, comme un adolescent... Or, tous les médias, les internautes relient ses propos à Radio Courtoisie et jamais au Club de l'Horloge dont il est pourtant le Président aussi et en plus le fondateur il y a bien 30 ans ! (le Club de l'Horloge ne fait plus peur à personne alors que la radio à quelques mois d'une élection à risque pour les élites auto-proclamées, est une menace (seul endroit où les candidats peuvent s'exprimer intelligemment pendant 90minutes, vous imaginez ?)

    Vous ne trouvez pas que ce serait mieux de bien séparer les choses ? Pour le bien de tous, patrons et auditeurs.

    Et cela nous permettrait de retrouver une radio attrayante, parce que écouter des émissions d'archives qui datent d'il y a 15 ans en ce moment où les événements se durcissent, c'est lassant. Et certains jours, il n'y a presque plus que cela... Parmi ceux qui sont partis ou qui se sont mis en réserve, il y avait beaucoup de patrons collant à l'actualité (même en traitant de sujets historiques ou culturels). A part quelques-uns, c'est désormais beaucoup plus "éthéré".

    Catherine Rouvier a proposé une solution : que Lesquen confie la direction de la radio momentanément à JY Le Gallou, le temps qu'il fasse sa campagne présidentielle. Ensuite, il pourra revenir s'il le juge utile, à moins que le virus des élections ne l'ait rendu malade.

    PS : il est quand même dommage que sur une radio qui prône la liberté d'expression, il y ait des censures. La chronique de C. Rouvier est indisponible sur les archives du site. Et ce n'est pas le seul cas de censure ces dernières semaines. Le signal envoyé est malsain. Tout comme entendre Beketch mourant, plusieurs fois par semaine. C'est même indécent. Où est le savoir-vivre et la courtoisie tant prônés sur les ondes ? D'ailleurs traiter ses "opposants" des mêmes mots que les autres médias (par exemple, tartuffes, nazis à longueur de "gazouillis") est révoltant et ne fait pas honneur à celui qui professe ces insultes, fût-il de vieille noblesse et se réclamant catholique non schismatique.

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    1. il faut bien comprendre que les structures ne sont pas toutes de même nature, non plus que leur mode de direction. Si vous êtes un chef de guerre (disons Tamerlan, pour faire simple) alors oui, c'est vous qui dirigez: littéralement. Et le mouvement se confond avec sa direction, dans les deux sens du terme.

      C'est très différent si vous êtes élu à la tête de l'assemblée de copropriété de l'immeuble: vous prendrez quelques initiatives selon le mandat que vous avez reçu, mais l'immeuble (et son devenir) ne se confond pas avec vous même.

      Radio Courtoisie est plutôt sur le second modèle, monsieur de Lesquen finit son mandat en 2017, il appartiendra aux gens qui s'occupent (pour de vrai) de cette radio de voir la suite qu'ils entendent y donner. En attendant, Radio Courtoisie a sa personnalité propre, qui dépasse de loin les qualités et les défauts de tel ou tel de ses serviteurs.

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    2. Deux questions à se poser pour essayer de comprendre les mobiles (les intérêts ?) des rebelles :
      - quand cela a-t-il commencé ? quels propos ont tellement dérangé ceux qui s'estiment qualifiés pour juger acceptables telle ou telle déclaration (sur une radio dont la raison d'exister est la libre parole) ? qui a commencé et qui n'attendait que cela pour suivre ? en effet la chronologie révèle bien des choses
      - à quels autres groupes ou réseaux les rebelles s'associent-ils ? c'est-à-dire : en faisant tomber Radio Courtoisie, qui veulent-ils voir à sa place ?

      Chacun peut essayer de trouver les réponses et en juger par lui-même.

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    3. @anonyme du 18/07/2016 - 22:08 Ne le prenez pas mal mais... je vous suggère d'aller plutôt ailleurs (peut-être avez vous un compte FB? ou alors ouvrez un blog?) pour ce type d’interrogations. Ceux que vous nommez "les rebelles" pourraient vous répondre... si ça se trouve! Des échanges fournis (mais pas forcément fructueux) pourraient avoir lieu, etc etc. Pourquoi pas? Mais pas ici.

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  6. Les institutions, quelle que soit leur nature, ne valent que par la qualité de leurs dirigeants.
    Il n'y a pas d'affaire Radio Courtoisie.

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  7. Le salon Belge, déjà menacé par ses voisins, les beaux messieurs de Molenbeek et de Schaerbeek, compte désormais de solides inimitiés parmi les métabloguiens.
    Ce n'est pas sérieux. Ce Blog catho est tout à fait remarquable.
    Dans le cas présent il a donné la parole à des personnes qui se sentent malmenées et humiliées. What else ?
    Le seul reproche qui pourrait lui être fait est de n'entrouvrir que très chichement son espace "commentaires" (A lire certains envois on ne peut que saluer sa sagesse). Suggérons-lui l'embauche d'un féroce cerbère, modèle [RF].

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  8. Adhérent à jour de cotisation à RC18 juillet 2016 à 14:57

    Deux arguments principaux sont utilisés par les agitateurs et évoqués au-dessus : 1) les propos d'Henry de Lesquen tenus en dehors des ondes porteraient préjudice à Radio Courtoisie ; 2) la candidature d'Henry de Lesquen provoquerait un mélange des genres tout aussi préjudiciable. J'aimerais ici montrer que ce « mobile apparent », pour reprendre l'expression de l'abbé de Tanoüarn, qui n'a jamais été établi, n'est rien d'autre que spécieux.

    Comme l'ont rappelé les auteurs du texte, à Radio Courtoisie nous défendons tous la libre parole, celle d'Henry de Lesquen comprise. Celui-ci s'exprime comme il l'entend (même si nous ne sommes pas d'accord avec lui). Les propos d'Henry de Lesquen n'ont jamais nui à la Radio. Les auditeurs sont en nombre croissants. Le Système médiatique a très peu fait cas des déclarations d'Henry de Lesquen. En revanche, depuis que le Salon Beige a lancé sa campagne contre Radio Courtoisie, nombre de journaux ont repris les « propos nauséabonds » en s'appuyant sur les publications du Salon Beige (Le Monde, Libération, Marianne, L'Obs, etc.).

    L'argument de la campagne présidentielle est tout simplement risible : qui croit vraiment qu'Henry de Lesquen va se présenter aux élections en 2017 ? Tout le monde sait très bien, l'intéressé en premier, que sa candidature ne recueillera pas, loin s'en faut, les précieuses signatures indispensables pour concourir. Demander à Henry de Lesquen de se mettre en congé de Radio Courtoisie pendant la durée d'une campagne électorale qui n'existe pas est donc une idée canularesque.

    Ces deux arguments ne tiennent pas debout et démontrent qu'il y a des « appétits individuels » (comme disent fort bien les auteurs du texte) qui se dissimulent mal derrière ces fausses solutions à des faux problèmes.

    PS : ceux qui n'apprécient pas le Président de Radio Courtoisie (ce qui est tout à fait normal) ne sont pas obligés d'écouter son Libre Journal du lundi soir, ni de suivre son compte tweeter pour lire les petites phrases qui les scandalisent.

    PS 2 : Je souhaite de tout cœur un apaisement car je suis très attaché à la Radio libre du pays réel, comme beaucoup d'auditeurs pour qui les émissions sont une bouffée d'oxygène intellectuelle et morale. Cet appel mérite d'être accepté par tous. Il faut enterrer la hache de guerre. Les attaques contre Radio Courtoisie doivent cesser.

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    1. Très bonne analyse du coeur du problème. Merci.
      En effet, l'officialisation d'une éventuelle candidature d'Henry de Lesquen à l'élection présidentielle ne sert qu'à donner la possibilité aux courants de pensée dont il est proche de se faire entendre ; ce qui est bien utile.
      Un document d'archives de Radio Courtoisie nous rappelle comment elle a pu naître : parce que des gens étaient dans l'excès, ils ont créé une radio, d'autres l'ont soutenue et aujourd'hui encore certains la font vivre.
      (voir le Libre Journal de Jean Ferré du 1er mai 1989, avec Gustave Thibon)

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    2. Encore une fois: ni les propos ni la personne de H2L ne sont le sujet de ce blog ni de ce billet. Si cela vous titille d'en découdre, décousez-en tant que vous voudrez, mais pas ici.

      Par ailleurs je n'ai pas vu que le Salon Beige ouvre aux commentaires les quelques prises de position qu'il a communiqué. Sans me piquer des hannetons, j'observe sur ce point une sagesse partagée, entre le Salon Beige et ce MetaBlog.

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    3. Adhérent à jour de cotisation à RC19 juillet 2016 à 13:15

      Les propos d'Henry de Lesquen sont évoqués dès le début du billet et à raison. Moi-même je ne défends pas ces propos, mais ils sont devenus le chiffon rouge dont se sont saisi ceux qui ont décidé d'abattre Radio Courtoisie. Il me semble donc important, dans l'esprit du billet, de rappeler que ces propos sont libres et ne concernent que celui qui les profère : ni l'abbé de Tanoüarn, ni Radio Courtoisie, ni les auditeurs ne sont tenus par ces propos. Il faut balayer ce prétexte spécieux et aborder ensuite l'essentiel, comme le fait le billet : la sauvegarde et la pérennité du seul média qui défend sur les ondes les valeurs traditionnelles françaises et chrétiennes.

      PS : il faut comprendre aussi que nombre d'auditeurs sont excédés par ces ignobles attaques ; le métablog est un des rares espaces de liberté où ils peuvent s'exprimer. Le Salon Beige, d'où partent toutes les attaques, a pris le soin bien calculé de fermer les commentaires pour empêcher les auditeurs de défendre leur Radio libre du pays réel. D'ailleurs je note que ce blog qui se dit catholique n'a pas publié le billet équilibré de l'abbé de Tanoüarn, appelant à un apaisement raisonnable.

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  12. Tout a été dit, qui devait l'être. Je redis l'amitié qu'a le MetaBlog pour ceux qui ont fait valoir un point de vue différent du sien, je rappelle que la publication du texte donné ici entend être une simple prise de position et non le départ d'un débat - encore moins d'une polémique. Tous les commentaires ont été publiés sauf celui qui en quinze point analysait les propos d'H2L, puisque justement ce n'est pas ici notre objet. En conséquence de quoi je ferme ce post aux commentaires.

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  13. "Tout a été dit, qui devait l'être" disais-je, en fermant les commentaires. Sauf que j'avais passé trois messages de Julien, torrentiel comme à son habitude. Lesquels messages étaient intéressants mais propres à susciter une réplique, etc. Dès lors, que faire? si je laissais les messages, il fallait que la partie adverse puisse y répondre. J'ai donc choisi (désolé, Julien) de les retirer.

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