Pour tous ceux qui en ont assez du conformisme des fêtes de
fin d’année, voici un Noël extraordinaire.
Devant l’église Sainte-Rita, entre 20 H et 22 H, nous
célèbrerons le 24 décembre au soir, une messe de minuit véritablement
inoubliable, une messe aux flambeaux, avec une crèche vivante.
Nous retrouverons ainsi l’esprit du premier Noël. Les mots
de l’Evangile résonneront en toute vérité devant l’église murée :
« Il n’y avait pas de place pour eux à l’intérieur de l’hôtellerie ».
Nous serons en plein air, dans le froid (mais bien couverts), comme au premier
Noël. Et comme au premier Noël, en même
temps que dans la tradition pastorale de Sainte-Rita, que nous avons fêtée
ainsi le dimanche 22 mai dernier, nous bénirons les animaux présents, en nous
souvenant de l’âne et du bœuf, dont parlent les Apocryphes…
Notre combat pour l’Eglise Sainte-Rita porte du fruit. Des images ont fait le tour du monde.
Il
est temps de rappeler que c’est le combat d’une communauté chaleureuse et
militante, qui ne veut pas disparaître, elle non plus. Nous rappelons que l’église Sainte-Rita a toujours été, anglicane ou
gallicane, une église de quartier ouverte à tous sans distinction et qu'aujourd’hui, la communauté catholique entend bien sauvegarder cet esprit
d’ouverture. C’est l’esprit de Noël, c’est ce que racontent nos crèches où il
ne manque même pas le ravi. C’est aussi le témoignage d’une communauté qui ne veut pas mourir.
We are in !
RépondreSupprimerMerci Monsieur l'Abbé de nous donner de participer à Noël de cette manière si simple que nous affectionnons, puisse t-elle nous rendre meilleur et plus proches de Jésus et de nos frères.
Comme le Petit Jésus......
RépondreSupprimerIl faut que cette église soit sauver et ré-ouverte car comme toutes les églises elle est sacré car les animaux sont aussi les créations de Dieu comme tout ce qui est vivant sur cette planète. Je suis de tout coeur avec vous!.
RépondreSupprimerEn France on ne prie pas dans la rue.
RépondreSupprimerDès l'origine, les chrétiens, discrets et respectueux de leur entourage, peu portés sur le prosélytisme, se réunissaient à l'écart. Dans des caves, des souterrains, des grottes, des clairières au cœur des forêts.
Comme toutes les religions commençantes.
Puis les premiers riches, accueillirent furtivement dans leurs maisons les assemblées, à la merci de la colère du potentat régnant.
Leur richesse ne leurs servait pas à l'établissement d'un pouvoir personnel.
Le nombre venant les communautés affectèrent des lieux propres pour leurs réunions. Ce fut le temps des modestes chapelles et des grandioses cathédrales. Amiens, Beauvais, Laon, Reims...et Léoncel, minuscule église romane, paumée dans une vallée du Vercors, où s'installèrent des moines cisterciens.
Partout en Europe.
En France on ne prie pas dans la rue.
Sauf exception. Quand Jean-Paul II vint, aucun bâtiment n'aurait pu contenir les foules qu'il déplaçait. Il fallut donc déborder sur l'espace publique et républicain ! Pareil pour le cher Benoît XVI.
Mais une pareille incartade ne se renouvellera pas de sitôt car il est à craindre que le Pontife actuel, Pape des migrants, n'osera jamais s'aventurer dans le pays du Père Jacques.
En France on ne prie pas dans la rue.
Sauf des gens venus d'ailleurs et qui ignorent les coutumes locales.
La religion est le grain de sel qui donne saveur à toutes vies. Notre monde meurt de l avoir oublié dans ces églises. Merci monsieur l abbé.
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