Isabelle de Gaulmyn y consacre un article dans La Croix: Les hosties sont traditionnellement fabriquées par des religieuses contemplatives, lequelles sont en France «soumises, depuis quelques années, à rude concurrence». Il y avait jadis un centre de production par diocèse. Aujourd’hui «35 monastères se partagent la production», c’est apparemment trop, et le marché s’est encore effondré d’un tiers en deux ans.
En cause, «la désaffection des Français pour la pratique religieuse» mais aussi et surtout la concurrence étrangère, en particulier la Pologne où «les hosties sont fabriquées par des laïcs, à des prix de revient plus faibles».
Sœur Marcelline (Carmel de Saint-Germain-en-Laye) est «responsable du groupement des monastères vendant et fabriquant des hosties» qui estime n’approvisionner que «sans doute à peine plus de la moitié du marché», sur la base de ce qu’Isabelle de Gaulmyn appelle «un calcul très approximatif».
De fait, pour obtenir ce chiffre, le groupement raisonne sur une «fréquentation dominicale» au niveau de «8% de la population» - soit 5 millions de communions par semaine, quand la production monacale française est de 2,7 millions. Qu’il nous soit permis de craindre que ‘5 millions’ de Communions chaque semaine en France relève surtout de l’optimisme.
Quoiqu’il en soit, les Sœurs s’inquiètent («nous n’avons pas encore touché le fond») de la chute de leurs ventes, qui souvent «sont vitales pour la survie de la communauté». L’alerte a été chaude fin 2009, les sanctuaires de Lourdes envisageaient de se fournir «à une entreprise proposant des prix bien inférieurs aux tarifs habituels», ils ont finalement décidé de conserver leur monastère fournisseur, «en obtenant cependant un prix légèrement plus bas».
Sœur Marcelline explique qu’il ne s’agit pas de «gagner à tout prix de l’argent» mais simplement de «pouvoir continuer de vivre». La Conférence Episcopale a été alertée. Les moniales aimeraient maintenant «convaincre l’ensemble des catholiques».
En cause, «la désaffection des Français pour la pratique religieuse» mais aussi et surtout la concurrence étrangère, en particulier la Pologne où «les hosties sont fabriquées par des laïcs, à des prix de revient plus faibles».
Sœur Marcelline (Carmel de Saint-Germain-en-Laye) est «responsable du groupement des monastères vendant et fabriquant des hosties» qui estime n’approvisionner que «sans doute à peine plus de la moitié du marché», sur la base de ce qu’Isabelle de Gaulmyn appelle «un calcul très approximatif».
De fait, pour obtenir ce chiffre, le groupement raisonne sur une «fréquentation dominicale» au niveau de «8% de la population» - soit 5 millions de communions par semaine, quand la production monacale française est de 2,7 millions. Qu’il nous soit permis de craindre que ‘5 millions’ de Communions chaque semaine en France relève surtout de l’optimisme.
Quoiqu’il en soit, les Sœurs s’inquiètent («nous n’avons pas encore touché le fond») de la chute de leurs ventes, qui souvent «sont vitales pour la survie de la communauté». L’alerte a été chaude fin 2009, les sanctuaires de Lourdes envisageaient de se fournir «à une entreprise proposant des prix bien inférieurs aux tarifs habituels», ils ont finalement décidé de conserver leur monastère fournisseur, «en obtenant cependant un prix légèrement plus bas».
Sœur Marcelline explique qu’il ne s’agit pas de «gagner à tout prix de l’argent» mais simplement de «pouvoir continuer de vivre». La Conférence Episcopale a été alertée. Les moniales aimeraient maintenant «convaincre l’ensemble des catholiques».
S'il n'y avait pas autant de catholiques "interdits de communion" comme les divorcés-remariés, les concubins, et j'en passe... il y aurait peut-être un peu plus d'hosties "consommées".
RépondreSupprimerC'est le but et le sens de la communion, la "consommation" ? Fonctionne t on dans une logique mercantile et marchandisée quand on parle de l'Eucharistie ? Si tel est le cas, alors ce qu'a écrit "Anonyme" est juste.
RépondreSupprimerSinon, je ne vois pas le rapport ou même de lien de corrélation et encore moins de lien de cause à effet entre le divorce et la production d'hosties -qui ne sont pas encore consacrées au moment de leur fabrication-