dimanche 3 juin 2012

En écho à l'émission d'Alain de Benoist...

En échos à l'émission d'Alain de Benoist que j'ai animée sur Radio Courtoisie la semaine dernière, à l'occasion de la publication de Mémoire vive, Alain de Benoist vient au Centre Saint Paul mardi prochain à 20H15, répondre à toutes mes questions, mais aussi aux vôtres, avec cette simplicité et ce brio que ceux qui le connaissent lui reconnaissent aisément. Une occasion à ne pas manquer. Alain a tenté dans Mémoire vive comme un premier bilan de son existence, nous faisant partager quelques images de son enfance et de sa jeunesse, expliquant (pour la première fois avec une telle précision) les folles années militantes qui ont marqué la fin de la Guerre d'Algérie et balisant enfin sans complaisance ce qu'il appelle son "chemin de pensée".

Voici un texte de présentation par mon alter ego Joël Prieur :
Les confessions d’un intellectuel du XXIème siècle
Alain de Benoist, figure emblématique de ce qu’il est convenu d’appeler la Nouvelle droite, se met à table. Il le fait avec l’élégance qui est la sienne ; dans Mémoire vive, son dernier livre, il nous dit tout, et un peu plus encore sur les origines du mouvement de pensée qu’il anime. Sans jamais se trahir.

Mémoire vive, au milieu d’une production de circonstance où un livre chasse l’autre à la devanture des libraires, est une pierre miliaire, un ouvrage qui restera, à la fois bilan sans complaisance d’un chemin de pensée et confession personnelle, où la pudeur et la vérité se disputent comme deux sœurs jumelles.
 
Il y a deux livres en un dans Mémoire vive, je dirais même qu’il y a deux principes d’écriture opposés. D’un côté, Alain de Benoist pourrait dire comme Montaigne autrefois : « Je suis moi-même la matière de mon livre ». De l’autre, il ouvre ce livre à tous les livres qu’il a lus, à tous les auteurs qu’il a fréquentés, que ce soit de visu ou bien à l’ombre de leurs livres. Mais d’abord, il distille les confidences, non pas pour s’étaler complaisamment au regard du lecteur, mais pour tenter de répondre à cette question, presque sacrilège au moment où il l’a posée, je veux dire dans les années 70 : comment peut-on être de droite. Avec la plume classique et les traits de feu qu’on a déjà remarqué sous sa plume, Alain de Benoist s’emploie à répondre par petites touches à cette question informulée. Il entend bien montrer que le propre d’un intellectuel de droite c’est qu’il est capable d’être aussi de gauche, alors que l’inverse n’est pas souvent vrai. Certains ont cru pouvoir se réclamer d’un « ni droite ni gauche ». Alain de Benoist aimerait dire « Et droite et gauche », parce que décidément, rien de ce qui est humain ne doit lui rester étranger. Dans une approche résolument bienveillante des pensées et des penseurs, il entend faire son miel de tout, avec une double détestation initiale et non-négociable : le libéralisme, qu’il tient finalement pour un bloc, et la bourgeoisie, contre laquelle il verrait bien se croiser et s’unir les forces convergentes du peuple et de l’aristocratie. Le signe le plus grave de la crise que nous traversons est justement pour lui le manque de qualité des élites.
 
Au passage, on notera toutes sortes de confidences, qu’il élève pour en faire de ces réflexions universelles, à travers lesquelles, sans avoir l’air d’y toucher, il rejoint chaque lecteur dans son expérience la plus intime. On appréciera aussi tout particulièrement le récit fiévreux qu’il nous offre de sa jeunesse militante, entre la déchirure de l’Algérie française et le grand billard à plusieurs bandes de Mai 68 : une époque qui n’existe plus, où l’on prenait les idées à l’envers ou à l’endroit mais toujours au sérieux. La deuxième et la troisième partie de cet ouvrage suffiront à certains pour comprendre l’extraordinaire bouillon de culture des années 60, mais aussi les origines de la thématique si particulière qui va être celle de l’auteur de Vu de droite, sa prise de distance, lui l’ancien de la FEN, avec le nationalisme, sa quête rationnelle voire parfois, au moins au début, rationaliste, et puis son ambition collectionneuse, qui débouche sur des aspirations encyclopédiques. Alain de Benoist évoque enfin, avec une volonté évidente de clarification, le rôle de tel ou tel, Dominique Venner par exemple ou, dans un autre registre, Louis Pauwels.
 
Enfin, comme je le disais en commençant, dans Mémoire vive, il y a un autre ouvrage, cette longue quatrième partie dans laquelle Alain de Benoist se fait son propre critique, revenant sans tabou sur tel ou tel aspect de son « chemin de pensée », montrant à la fois la cohérence de ses options, les anticipations réussies de la Nouvelle droite, faisant très tôt l’impasse sur l’anticommunisme et désignant le véritable adversaire, ce qu’Alain de Benoist a été le premier à appeler « la Pensée unique ».

L’objectif du GRECE, hier et aujourd’hui, n’est-il pas d’abord d’éviter ce que Benoist appelle « l’impolitique » c’est-à-dire le militantisme purement réactif ? Il s'agit de contourner les évidences incantatoires de la Pensée unique, et de retrouver au terme de ce long détour, des recherches nouvelles fournissant les principes valides pour une culture différente de la monoculture ambiante… Le parcours est trop long ? Mais y en a-t-il un autre ?
Un livre essentiellement honnête, dans lequel on se plongera avec passion parce qu’une telle quête de vérité, qui ne veut rien ignorer et accepte tous les débats, n’est pas fréquente. Je crois même qu’elle a quelque chose d’unique dans le Paysage intellectuel français… Qui d’autre ?
Joël Prieur
Alain de Benoist, Mémoire vive, éd. de Fallois, 338 pp. (avec un index), en librairie le 5 mai, 22 euros

Bien entendu, Alain de Benoist dédicacera son livre mardi prochain à 20H15 au Centre Saint Paul.

PS : Sans rapport : Antoine me reproche amicalement de dire que je n'ai pas le temps, mais dans le même temps que je n'ai pas... d'aller au cinéma et de vous en parler. C'est que ça fait partie du travail quotidien... Merci à Thierry d'avoir l'air de penser que cela peut être utile.
 
Je suis convaincu que l'une des voies efficaces pour revenir au christianisme est la culture... Souvent on ne trouve plus le nom du Christ (comme récemment dans De rouille et d'os) mais le message du Christ sur le mystère de la souffrance et sur la manière dont il rend possible l'amour constitue me semble-t-il la signification profonde de ce film, dont je regrette qu'il n'ait pas fait à Cannes une belle Palme d'or française.

10 commentaires:

  1. "Merci à Thierry d'avoir l'air de penser que cela peut être utile."

    Mais, Monsieur l'abbé, je n'ai pas seulement l'air: je le pense totalement;

    J'apprécie la qualité des contributions d'Antoine, à votre Métablog mais je me soucie que vous ne soyez pas blessé, par des remarques moralisantes, fussent-elles d'apparence humoristiques (sans doute fort amicale, de la part d'Antoîne).

    Que pouvons-nous bien jûger de votre entière liberté, à vous intéresser à telle ou telle chose, y compris pour vous distraîre, tout simplement. Je trouve déjà très généreuse de votre part, la propension à nous communiquer en toute simplicité, y compris en prêtant le flanc à la critique, nombre de vos enthousiasmes et idées personnelles.

    Vous aimez le Cinéma! Quelle chance pour nous, de vous lîre, sur un thème profane, où nous pouvons vous suîvre bien plus aisément que lorsque vous partez vers vos sommets philosophiques et métaphysiques.

    Pour témoigner de l'impact personnel, cela fait des années que je ne suis pas entré dans un cinéma et la dernière fois, il y peut-être plus de dix ans, je suis sorti au-milieu du film, tant j'en avais ras-le-bol! (je ne précise même pas que je me suis débarrassé de ma télé, il y a plus longtemps encore, j'en suis encore tout content, rien que d'y penser, donc zéro film, à la maison!) et pourtant, il fut une époque où j'ai passé ma vie dans les cinémas, à découvrir tous ces réalisateurs fabuleux...Kurosawa, Losey...j'approuve fort, cher collègue métablogueur, la liste que vous avez poursuivie, sur l'autre fil!

    Et bien grâce à vous, Monsieur l'abbé, et aussi à Jean Tulard, quand je tombe sur lui à la radio, je reprends goût à cet art majeur de notre époque, lorsqu'on le traîte au nîveau où vous savez si bien le placer, ainsi que cet académicien si talentueux, à l'humour irrésistible.

    N'y manque jamais votre touche personnelle, qui continue de nous ouvrir d'autres pistes de....je n'ose pas dîre "méditation" en ce qui me concerne mais de réflexion chrétienne, assurément....ça s'appelle "richesse immatérielle" je crois?! (qui ne se monnaye pas, entièrement gratuite, pourtant inépuisable....)

    Quant à Alain de Benoist, je me rappelle qu'à l'époque où il était fort présent dans les grands médias, il était souvent opposé à Bernard-Henri Lévy....leur évolution à chacun, à trente ans de distance, en dit long sur la haute qualité de votre invîté de mardi prochain, rue Saint-Joseph.

    La discussion ne peut être que réussie, et vos auditeurs du centre Saint-Paul, vont en sortir enchantés, j'en suis persuadé d'avance. Erudition maximum, dans la parfaîte simplicité, un cocktail explosif, entre vous et lui, ça va être un régal.

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  2. Oups, c'est le pb de l'écrit : ma remarque ne se voulait pas moralisante ! J’inverserais ce qu'en dit Thierry : elle est humoristique et d'apparence moralisante. C'est souvent mon pb : je dis des choses avec un humour qui m'est spécifique et que je suis parfois seul (bien seul !) à comprendre.
    Bref, vous faites bien ce que vous voulez, cher M. l'Abbé ! Mais c'était drôle de constater que malgré votre agenda chargé, vous trouvez le temps d'aller au cinéma et de nous en faire la critique. Vous ne devez pas beaucoup dormir... Et il est vrai que nous allons tous au cinéma (à qq bien rares exceptions) et que nous n'avons pas tellement de points de vue catholiques sur les film : on attend avec impatience ceux de la Porte Latine d'ailleurs !...
    Quoi qu'il en soit, je ne veux pas faire partie de ceux qui vous reprochent vos choix de vie, vos évolutions voire votre personnalité. Je suis en réalité un fan, vous le constatez par ma présence ici ! vous êtes un des rares prêtres qui ne nous livrent pas du prêt à penser, fût-il issu de la 'Tradition' (telle qu'ils l'ont en réalité comprise et surtout déformée !)
    Vous êtes d'ailleurs nettement plus en phase avec notre époque qui préfère un partage d'émotions plutôt qu'un transfert vertical de savoir et vos propres analyses permettent de nourrir les nôtres sans tenter de les supplanter, c'est suffisamment rare dans notre milieu/cercle pour l'apprécier !
    Sinon, je pense que les vrais censeurs interviendront sur vos relations avec ADB comme ils ont déjà eu l'occasion de le faire, donc je leur laisse la place ;-)) (mais personnellement, j'aimerai bien vous entendre échanger aussi avec Onfray comme cela a été suggéré sur le FC, car je suis persuadé qu'Onfray fait partie des âmes que Dieu veut et qu'Il finira par avoir et qu'on a besoin de son point de vue, ne serait-ce que pour valider et renforcer le nôtre...)

    PS : je vous demande pardon, en conclusion, pour cette remarque maladroite du commentaire précédent qui vous a blessé, celle-ci et d'autres antérieures sans doute...

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  3. @ A mon tour, cher Antoîne, de m'excuser auprès de vous: l'expression de "remarque moralisante" que j'ai utilisée, ne vous visait pas, ainsi que j'ai pris pris la précaution de le dire mais il m'est arrivé de lîre sur le Métablog, des reproches que j'ai trouvés bien injustes, à l'égard de notre cher abbé G2T, qui sait bien pouvoir nous compter vous et moi, parmi ses "fans" comme on dit sur RC! C'était l'occasion pour moi de l'exprîmer.

    Cela n'empêche en rien de ne pas être d'accord sur tout, et j'ai pris un grand plaisir à ne pas suivre ses préconisations politiques....lol... qui m'ont néanmoins fait réfléchir, tant j'ai confiance en ses jûgements....mais il ne peut pas être parfaît, dans tous les domaines....C'est rassurant, non?

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  4. Pourrait-on enfin discuter d'homme à homme et non d'idole à fan? M'enfin, antoine et thierry! Cela dit, je me glisse dans votre aveu, Antoine, pour prier M. l'abbé de me pardonner moi aussi si j'ai pu l'offenser par mes commentaires. Car ce n'est pas le tout de prier le "notre Père", il faut quand on peut réparer.

    Est-ce que ça va s'arranger avec ce commentaire-ci? Je crains que non, car je veux disputer, vous me savez si querelleur.

    Serait-ce un monopole de la droite de savoir quelquefois être de gauche? La gauche ne serait-elle jamais du camp adverse? Mais si. Dans un passé récent, voyez Ségolène royal, mais je vous vois sourire, vous avez tort. Alors voyez émerger l'idée de nation. Si, en disciple de Maurras (accepteriez-vous ce qualificatif?), vous pouvez être nationaliste, c'est parce que la gauche a permis que la nation s'assume comme un substrat patriotique de manière supplétive au royaume, à votre grand dam, je le reconnais bien volontiers!

    A l'inverse, je me permmettrai de vous demander, ces derniers temps, quand il vous est arrivé d'être de gauche. Je ne vous rappellerai pas (pour vous dire que j'en suis nostalgique) vos articles passés de sympathie pour Jacques Julliard, car les valeurs sont plus importantes que les sympathies personnelles. Donc, en élargissant le débat, je serais heureux que vous nous disiez quelle valeur vous partagez avec la gauche. Je ne niepas qu'il y en ait, je me rappelle une analyse assez fine que vous avez fait en son temps des "points non négociables". Mais elle ne se démarquait pas assez clairement de la vulgate des exégèses qu'on en fait pour que j'aie retenue, oui, quelles valeurs vous partagez avec la gauche, tout en rappelant que le psalmiste nous demande de "nous garder à notre droite et à notre gauche", c'est-à-dire, non pas d'être centriste, mais de ne jamais prendre nos idéologies pour des absolus, en traduction contemporaine, s'entend.

    Autre critique plus virulante. Vous (ou votre "alter ego" Joël Prieur) prêtez à Alain de benoist de vitupérer la bourgeoisie et de préconiser une aliance de l'aristocratie servante avec le peuple corruptible. Mettons que ce soit de saison, mais étayez-le davantage. Et puis, n'oubliez pas qu'il y a un passif, celui où les chouans, sous l'aile de quelques hobereaux, défendaient "leurs messieurs" qui avaient émigré. Alors, le plus corrompu n'est-il pas toujours le plus puissant, en raison même de sa puissance?

    Et voici mon dernier coup. C'est très lyrique de dire qu'on est contre la bourgeoisie, ça soulève l'enthousiasme de tous ceux qui ne l'aiment pas, et comme, en tout Français, il y a un anarchiste qui sommeille, qui est peut-être sa meilleure part, son aristocratie personnelle, c'est très fédérateur. Certes, mais voyons-vous à l'oeuvre, ces derniers temps, là encore. Dans votre sarkozysme d'autant plus exacerbé qu'il se voulait distancié, qu'avez-vous fait, en pratique, sinon défendre les intérêts de la bourgeoisie telle qu'elle est parvenue?

    Allez, je tends mon visage à vos hupercutes sacerdotaux et je remets ma discipline. La parole est à la défense, encore que nous ne devions jamais nous faire les accusateurs de nos frères.

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  5. C'est terrible, on nage en pleine confusion ici.
    Ce n'est pas Alain de Benoist qui va arranger ça ! complètement ratée sa "Nouvelle Droite", parce qu'illisible : élitiste et cafouilleuse.
    Has been.
    Julien voit à peu près juste. Sauf qu'il met dans son appréciation des choses qui n'ont rien à voir :
    -l'idée de Nation dont il semble ignorer qu'elle n'appartient pas à la gauche ni que celle-ci n'a pas eu à "permettre" qu'elle survive à la Monarchie. Ce n'est pas la Gauche qui a permis quoi que ce soit, c'est Napoléon qui la déguise en Empire pour commencer, afin que France perdure après la chute de la Royauté, puis la France elle-même, les Français. Pour ne pas mourir, ils mirent un grand N à Nation.
    La République, ce n'est pas "la Gauche".
    -Ce ne sont pas les Chrétiens de droite ( l'abbé ou d'autres ) qui partagent quelque chose avec la Gauche, c'est la Gauche qui revendique le "social" qu'elle emprunte au message chrétien. Ainsi que l'Egalité, la Fraternité et la Liberté. C'est la Gauche qui s'est emparée de ces valeurs tout en détestant leur filiation et lui assenant le coup de grâce quand la Droite chrétienne, elle, démocrate ou non, tient à rappeler leur origine lorsqu'elle en a le courage.
    - Effecivement, c'est dommage de brocarder la "Bourgeoisie" qui fit, elle, passer finalement ces valeurs d'un siècle à l'autre, même si son caractère marchand, sa petite vertu comptable, s'incarnait dans le dévoiement de la notion de Prudence. Au moins s'efforçait-elle de transmettre un héritage.
    De fulgurantes et géniales flammes spirituelles pouvaient toujours en jaillir (Thérèse). Le génie créateur y prospéra.
    - Oui, la soi-disant alliance aristocratie/petit peuple a sûrement toujours été ambiguë, pas seulement dans les romans de Bernanos ou de Simenon où sont si bien dépeints ses ultimes et décadents visages à travers lesquels on sent suinter l'envie, la haine, la rancoeur, la complaisance, la lâcheté. C'est un peu romantique que d'imaginer faire revivre cette alliance où se mèlent tous les fantasmes ( toujours un peu pervers, les fantasmes ).
    - Enfin, appeler à voter Sarkozy n'a eu ni pour fondement ni pour effet de défendre les intérêts bourgeois parvenus. Personne d'ailleurs ne s'y est trompé. Tout-le-monde a très bien compris qu'il s'agissait de faire barrage à la culture de mort contenue dans le programme de l'adversaire Hollande. N. Sarkozy avait bien dit qu'il s'agissait d'un vote sur les valeurs ( alors pourquoi s'est-il laissé entraîner pendant sa campagne et lors des soi-disant "débats" sur le terrain presque unique de l'économie ? c'est ce qu'on a du mal à lui pardonner ).
    A ce propos, pourquoi ne pas vouloir comprendre que les Français ( au moins la moitié ) ont réellement voulu choisir les valeurs mortifères ?
    Il serait temps de constater que nos contemporains sont hantés par l'idée de mort, pour soi et...pour les autres. Vertige et fuite en avant.

    Prétendre que l'abbé ait soutenu de fait et au fond la classe Bling-Bling finalement, c'est lui faire un mauvais procès pour appuyer votre thèse à vous, Julien, qui en elle-même n'est pas fausse : que la Droite assume donc la Bourgeoisie !
    Ce n'est pas elle qui créa les monstres totalitaires du XXè s.
    C'est là-dessus qu'il nous faut faire un travail, peut-il être encore salutaire ?

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  6. Bien, comme ça je dis àdieux au centre st paul, je ne reviendrai plus, je dois chercher un autre lieu de messe, car la liaison avec ce neo-paganist n'a rien à voir avec l'église catholique romaine.
    LS

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    1. @Anonyme de 23h22: je viens de lîre votre réaction mais pourquoi donc vous prîver des richesses du Centre Saint-Paul, pour un intervenant (au demeurant de très haut nîveau intellectuel) avec lequel vous n'êtes pas harmonie?

      Ce serait fort dommage et vous prie, cher anonyme de 23h22, de reconsidérer votre position, qui je l'espère, n'était qu'épidermique, "à chaud" comme l'on dit.

      Je vous fais remarquer, en oûtre, que les entretiens si sympathiques du mardi soir, puisque j'ai eu l'occasion d'assister à l'un d'entre eux, n'ont strictement rien à voir avec la célébration de la messe. Ne pas assister à la messe au centre Saint-Paul, pour une raison qui vient d'un invité! à un programme de débats à bâtons rompus, dont l'objet même consiste à une mise à l'épreuve des conceptions, me semble encore plus regrettable pour vous-même.

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  7. et les fautes d'orthographes!ca ninteresse personne nom de DIEU ,,,????

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    1. Si, cher anonyme de 11h51: c'est tout à fait important de s'efforcer de ne pas en faire: à une seule condition, c'est de ne pas privilégier la forme plutôt que le fond, au détrîment de ceux qui seraient découragés d'intervenir! La dyslexie, ça existe! Une instruction qui a été mal faîte, ça existe aussi ("lecture globale"...)

      C'est pourquoi, il ne semble aucunement opportun de reprocher à autrui de faîre des fautes d'orthographe (sauf à être son professeur) dont nul n'est d'aîleurs à l'abrî, par distraction ou méconnaissance.

      Sur RC, dans le même genre d'état d'esprît, on coupe agressivement la parole au malheureux qui a prononcé un mot anglais, et on le met à l'amende, séance tenante, un ridicule "cochonnet" s'engraissant des pièces ainsi obtenues.

      J'ai toujours trouvé cela dérisoire, ça rompt totalement le rythme de la discussion, paralyse tel ou tel interlocuteur, et est bien souvent le moyen de lui couper la parole. "le cochonnet" et 'le beau-bineau" comme disait Jean-Gilles Malliarakis, autrefois patron d'émission: ras-le-bol!!!

      Une langue, c'est également vivant et parcourue de mots venus d'ailleurs....La langue anglaise est bourrée de mots français!

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    2. Dei pagano est. Alors Adieux. Ou dites vous au dieu? Bon courage avec votre orthographe. Comme vous savez l'enfer est organisé par les français qui s'occupent de l'orthographe des autres.

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