lundi 30 septembre 2013

Le Centre Saint Paul se met en quatre

C'est la rentrée; au Centre Saint-Paul, il faut redessiner le dispositif et proposer du nouveau. Non pas par goût de la nouveauté, mais pour essayer de rejoindre les besoins des fidèles et les attentes de ceux qui cherchent obscurément à le devenir.

Nous proposons donc toujours cinq messes le dimanche (9H00, 10H00, 11H00, 12H30 et 19H00) et trois chaque jour (8H00, 12H30, 19H00), puisque nous sommes trois prêtres.

Le lundi, nous offrons à tous les débutants qui le souhaitent un vrai cours de latin. C'est à 19H30. Pour vous inscrire, il suffit de m'appeler (comme pour tous renseignements) au 06.15.10.75.82. Premier cours le 7 octobre.

Nous organisons des conférences d'actualité religieuse ou culturelle chaque mardi, avec cette année un fil rouge sur la mondialisation. Le 1er octobre je vous parlerai de la Rentrée littéraire sous le signe de la puissance du mal. Le 8 octobre, Jean-Claude Antakli viendra parler de Guerre et miracle en Syrie, en évoquant un miracle très récent. Le 15 octobre, comme chaque troisième mardi du mois nous organiserons une Table ronde sur la mondialisation. Premier thème : universalité catholique et mondialisme. Les conférences sont à 20H15.

Le mercredi, nous proposons quatre cycles de formation, revenant chacun une fois par mois. On peut donc s'inscrire à l'un ou à l'autre. Premier cycle, dont j'assume la responsabilité : la foi au jour le jour. Deuxième cycle : le mariage et la famille, sous la direction de l'abbé Baumann. Troisième cycle : Connaître la Bible sous l'égide de l'abbé Billot. Quatrième cycle : Maîtres et auteurs spirituels, où se succèderont des invités sous la direction de l'abbé Baumann.

Premier thème abordé dès le 2 octobre, fête des anges gardiens : le discernement spirituel, une école de vie. J'essaierai de montrer que la foi est cette liberté souveraine de l'amour qui pénètre toute la vie, en induisant une nouvelle perception des priorités quotidiennes.

Le jeudi, nous avons une heure sainte devant le Saint Sacrement

Le vendredi : nous proposons à l'instigation de l'abbé Billot, un cours de catéchisme pour adultes.

Le samedi sont organisés diverses sessions ou colloques.

Le dimanche à 18H00, précédant la messe du soir, l'abbé Baumann donnera un cours (trois fois une heure) sur la liturgie traditionnelle : comment la suivre et mieux la connaître ? Premier cours le 13 octobre. 

D'autres cours sont donnés, de grec, d'orgue, d'art de l'icône etc.

Le Centre Saint Paul n'est pas une paroisse mais un service culturel chrétien. Chacun est donc libre d'y venir, même s'il ne fréquente pas habituellement les offices et quelle que soit sa foi ou sa non-foi. Ces diverses activités sont gratuites, moyennant une adhésion de 20 euros, qui ouvre droit à toutes les activités. Pour ceux qui ne voudraient pas adhérer, les conférences sont ouvertes pour cinq euros (2 euros pour les chômeurs et les étudiants)

55 commentaires:

  1. Avez-vous prévu une conférence sur Marcel Proust ? Ce serait intéressant en ce centième anniversaire de la parution du Coté de chez Swann. Vous devriez être intéressé car Marcel était très lié avec les Daudet. Ce pourrait être également l'occasion de rappeler son action, hélas trop méconnue y compris par les proustiens "patentés", en faveur de la conservation du patrimoine religieux alors menacé qui ne pouvait se concevoir sans le maintien du culte pour lequel il avait été édifié. Je n'oublie pas que c'est un père jésuite prénommé François qui m'a fait découvir Proust (humblement je croyais que c'était trop difficile pour moi).

    RépondreSupprimer
  2. Si vous me permettez, Anonyme de 22h30, il me semble que vous confondez la signification de "centre culturel chrétien" dont ce programme est une remarquable illustration, combien méritoîre, de la part de ceux qui l'ont conçu et en font le véritable don, vu le peu de moyens matériels dont ils disposent, et les causeries mondaînes! C'est un lecteur autrefois acharné de l'Oeuvre du divîn Marcel, qui vous le dit.

    Si c'est de l'humour au second degré de votre part, je le trouve déplacé, pour commenter ce précieux apport à la vie de l'Eglîse catholique. S'il s'agit de votre lancinante et sournoîse accusation de collusion des bons Pères, avec une Extrême-Drouâte fantasmée, elle est abjecte. Le cas échéant, je crains que ce qui est le plus difficile pour vous, soit de vous débarrasser de vos préjûgés.

    Avec mes excuses, si mes soupçons sont infondés....

    P.S. J'ai connu le bonheur, moi aussi, de faire une grande partie de mes études chez les Jésuites....Il ne me viendrait pas à l'esprît d'évoquer l'un de mes professeurs en soutane, pour la découverte de Proust, nonobstant qu'ils m'eussent appris à lîre, et bien lîre.

    RépondreSupprimer
  3. Je crois que vous manquez vraiment de culture et de savoir vivre pour employer un tel ton contre un propos qui se voulait uniquement culturel. D'abord je n'ai jamais accusé les Jésuites d'être de collusion avec l'extrême droite alors que les intégristes les ont toujours accusés d'être de gauche, ce qui est parfaitement vrai et totalement assumé depuis les années 20. Ensuite il me parait bizarre qu'un ancien élève des jésuites conteste leur immense culture et nie qu'ils aient initié leurs élèves à la littérature que ce soit Flaubert, Proust, Gide, Sartre, Camus et même Simone de Beauvoir ou Aragon, ne vous en déplaise. Je vous conseille de relire leur revue Les Etudes des années 60. Personnellement je suis un admirateur inconditionnel de Michel de Certeau dont on vient d'éditer le Tome II de la "fable mystique" dont je vous conseille de faire l'acquisition (peut être un sujet de conférence pour Guillaume de Tanoüarn ?).

    Etant originaire d'un milieu populaire je n'ai jamais eu la chance de faire mes études dans leurs établissements mais c'est un jeune aumonier jésuite jociste qui m'a initié avec les copains à Proust dont il était passionné, à d'autres auteurs, à la musique classique et même à la Bible. Je lui dois beaucoup.

    Pour en revenir à Marcel Proust si vous le voulez bien, je vous conseille de relire dans le volume de la Pléiade "Contre Sainte-Beuve" (1971) l'article intitulé "en mémoire des églises assassinées" page 63. Le commentateur ( p 715) écrit que "jamais les cathédrales n'ont été mieux défendues que par l'agnostique Marcel Proust. C'est qu'à travers les porches, les absides et les statues, il défendait le royaume de la spiritualité qui n'a pas de frontières". Relisez également l'article de Stéphane Zagdanski intitulé "Le sexe de Proust" qui est très éclairant sur le catholicisme de Marcel Proust et l'importance de Saint Paul dans son oeuvre. Dans un remarquable ouvrage intitulé "le temps sensible" Julia Kristeva insiste sur la notion de tanssubstantiation chez Proust. Bref il y a largement de quoi faire une ou plusieurs conférences sur Proust et le sentiment religieux et son positionnement entre le catholicisme de son baptème et la judéité de sa mére.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Je crois que vous manquez vraiment de culture et de savoir vivre"....
      Sans doute les deux, mon colonel!

      Supprimer
  4. Rien à voir avec le texte, mais M. l´abbé, pourriez-vous penser à mettre en place un cours de latin sur l ´Internet? Cela serait peut-être intéressant, parce qu´il n´y a pas. Au moins, je n´en connais pas. Merci.

    RépondreSupprimer

  5. Je ne sais comment remercier l’ano du 30, 22 h 30 pour sa géniale proposition que je reprends à mon compte. J’y vois de multiples occasions de nous raccrocher au réel.
    Par exemple on pourrait étudier toutes les nuances diaprées du petit pan de mur jaune sur lequel se serait écrasée la tête de la petite Albertiona, toujours disparue et dont on n’arrive pas à retrouver les restes.
    On pourrait réflechir au comportement du gros Charlusse du Marais dans le cas où la loi tobirate aurait été promulguée de son vivant. Aurait-il continué à fréquenter des bordels d’hommes ?
    On pourrait encore examiner pour quelles raisons cette grande famille des Guermantes, laquelle, sans remonter jusqu’à Clovis était déjà là sous Louis le Gros, avaient des descendants aussi abominablement tarés.

    RépondreSupprimer
  6. Voici un cours de latin.
    http://www.cambridgescp.com/Upage.php?p=clc^oa_intro^intro
    English Scholars are the best for teaching languages.
    Quant à Thierry, c'est pas l'ouverture à 180° !
    "nonobstant qu'ils m'eussent appris à lîre, et bien lîre" : vous êtes sûr qu'il faut un diacritique sur le i ?
    Quant à la Societas Jesu, elle n'est pas "progressiste" depuis 1920 mais depuis Arrupe et son "option préférentielle pour les pauvres". Il y a eu résistance-épuration en Espagne et dans la mouvance espagnole. Le Démon de Maxwell a ensuite trié à l'envers : les supérieurs ont jeté les bons et pris les pires... du moins en Occident. Au Kérala c'est à voir.
    Bergoglio a purgé et survécu aux purges : il ne peut pas être bon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis bin désolé mais la compagnie etait déjà progressite avant la guerre de 14. N'oubliez pas que les jésuites ont fondé dès après la guerre le centre social de Sèvres qui était très à gauche certains pères étant même proches du marxisme. relisez les bons auteurs : dès 1926 tous les sectateurs de Maurras ont été exclus et il était interdit de faire l'apologie de l'action française dans leurs établisseùments. Mon pouse a eu de nombreux jésuites dans sa parentèle et tous votaient à gauche. Le supériorat de père Arrupe a continé dans cette voie. Je vous signale qu'en Espagne les jésuites étaient tous anti-franquistes, lres troupes du caudillo ayant exterminé les jésuites au Pays Basque. Un écrivain que vous avez peut-être lu (mais que je m'interdis de nommer) a d'ailleurs narré comment son meilleur ami (qui devait faire une brillante carrière) avait renié son maurassisme à la veille de son entrée au noviciat en 1926.

      Supprimer
  7. Je souhaite exprimer un différent – très ténu – avec le « divin Thierry », anti causeur mondain, sur le profit que l’on peut retirer de Proust.
    Les Jésuites, et mêmes les autres qui sont moins intelligents, seraient bien inspirés d’incorporer l’étude de cet auteur dans le cursus de leurs élèves. On pourrait en attendre une espèce de vaccination morale. Prenons deux exemples.
    Legrandin est un personnage peu sympathique, c’est le moins qu’on en puisse dire. Au début de l’œuvre un stigmate banal, sans plus, sans signification particulière, nous est donné : ce personnage a un gros derrière. Rien ne nous indique qu’il a une sexualité compliquée – d’ailleurs peut-être qu’elle ne l’est pas dans ce temps-là. Ce n’est qu’après beaucoup de pages tournées et que les années ont passé qu’il nous est dit qu’il en est. Voilà un sujet de méditation pour les enfants des écoles : être attentif à l’apparence physique, se méfier des honorables personnes qui font la sortie des collèges et qui ont un postérieur proéminent.
    Dans un autre domaine, l’étude textuelle, au sens de Roland Barthes, du discours du père Norpois, aurait évité à de nombreuses générations de citoyens d’accorder le moindre intérêt aux logorrhées de tous les politiciens, diplomates, économistes, penseurs, intélauds de toute espèce. Gageons que le monde y aurait gagné.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. En ce qui concerne la loghorrée vous vous posez un peu là Monsieur ou Madame Zonzon. Pourriez vous me préciser dans quel ouvrage Roland Barthes exprime ses idées sur l'étude textuelle, car j'ai un trou de mémoire ? Vous pourriez même nous faire un résumé synthétique de la pensée de Barthes sur ce point ? En nous épargnant les copié-collé bien entendu.

      Supprimer
  8. Monsieur de Tanoüarn, je suis navré pour vous des commentaires (sic) de cetains internautes de votre site qui croient sans doute spirituel de tenir des propos d'une telle vulgarité. Vous ne devriez pas les publier car ils tirent votre blog vers le bas.

    Je croyais, peut être naïvement que vous étiez un homme de culture et je m'étonne que vous cautionniez de tels propos dignes d'un journal de caniveau

    Vous avez écrit des choses intéressantes sur Hannah Arendt, Je pense que vous n'ignorez pas que c'était une grande lectrice de Marcel Proust.


    NB pourquoi une telle haine de Marcel Proust qui ne l'oublions pas a été défendu par Léon Daudet qui n'était ni philosémite ni d'extrème gauche, que je sache.

    NB2 il existe des sites d'initiation au latin sur le Web.

    NB3 Bien entendu je n'espère aucune réponse de votre part.

    RépondreSupprimer
  9. Mais qui a dit ici, du mal de Marcel Proust, que je tiens personnellement pour le plus grand écrivaîn français du XXè. siècle (ou l'un des deux...Aïe! je vais aggraver mon cas! avec Céline),
    au point de l'avoir lu intégralement déjà une fois, y compris ses autres écrits "annexes" à La Recherche, et plusieurs bouquins sur lui....

    Désolé si je me suis mal fait comprendre. Et si je me suis trompé à votre sujet, Anonyme, je vous présente à nouveau mes excuses. A ma décharge, un "Anonyme" a envoyé il y a peu, sur le Métablog, une remarque acerbe, à propos d'une conférence que MAG2T pourrait prononcer sur Marcel (je suis d'ailleurs certain qu'il le pourrait au pied levé, vu sa culture encyclopédique), je vous ai peut-être confondu avec lui, vraiment désolé, le cas échéant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ooui avec tout ce quà pu dire Céline sur Proust vous aggravez vaiment votre cas. Mais apparemment pour les gens de la droite extrême (que je ne confonds certes pas avec l'extrême-droite) il y a de bons et de mauvais homosexuels ; bien entendu je ne cite personne mais tout le monde aura compris à qui je fais allusion ! Si je disais la vérité il y aurait une levée de boucliers alors que tout le monde est au courant. "Que celui qui a des oreilles entende.....". Ce sont les mêmes qui sur les ondes font l'apologie de ce personnage et qui vitupèrent contre le mariage pour tous

      Supprimer
    2. Cher Anonyme de 14 heures 44. Ne s'agirait-il pas de ce délicat journaliste qui avait écrit cette phrase abominable : "iI faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits" ?

      Supprimer
  10. Après Proust et l’autre grand écrivain français du XXème pourquoi pas R. Barthes ; il semble intéresser un anonynsomniaque.

    RépondreSupprimer
  11. 1 Ma remarque n'était nullement acerbe.

    2 Je ne vois pas ce qu'il y a de blasphématoire à écrire qu abt2 pourrait faire une conférence sur Marcel Proust surtout en ce centenaire de la parution du Côté de chez Swann chez Grasset.

    3 Vous avez lu la RTP une fois : je vous en félicite. Pour ma part je ne cesse de relire Proust depuis la classe de première, ainsi que tous les articles et ouvrages en traitant sans manquer les réunions de notre cercle proustien. Je le lis même en anglais dans la belle traduction de Scott Moncrieff (qui s'était converti au catholicisme et,si ma mémoire est bonne, est enterré à Rome). C'est un peu comme la Bible, j'en relis un passage tous les jours.

    RépondreSupprimer
  12. Divin Polyglotte4 octobre 2013 à 08:24

    Lire Proust en Anglais (pour un francophone I presume), voila quelque chose de nouveau, ça vient de sortir, c’est insuperabile.

    RépondreSupprimer
    Réponses

    1. Tout d'abord je vous ferai remarquer que Tolstoï adorait lire Guerre et Paix en Français. Il n'y a donc aucune honte pour un francophone à lire cette très belle traduction de C.K. Scott Moncrieff qui tel un nouveau saint Jérôme a effectué seul la traduction de toute la RTP ; à la lire on croirait que l'auteur a écrit directement en Anglais comme vous pourrez en juger par le début d'un amour de Swann :

      "To admit you to the 'little nucleus,' the 'little group,' the 'little clan' at the Verdurins', one condition sufficed, but that one was indispensable; you must give tacit adherence to a Creed one of whose articles was that the young pianist, whom Mme. Verdurin had taken under her patronage that year, and of whom she said "Really, it oughtn't to be allowed, to play Wagner as well as that!" left both Planté and Rubinstein 'sitting'; while Dr. Cottard was a more brilliant diagnostician than Potain. Each 'new recruit' whom the Verdurins failed to persuade that the evenings spent by other people, in other houses than theirs, were as dull as ditch-water, saw himself banished forthwith. Women being in this respect more rebellious than men, more reluctant to lay aside all worldly curiosity and the desire to find out for themselves whether other drawing-rooms might not sometimes be as entertaining, and the Verdurins feeling, moreover, that this critical spirit and this demon of frivolity might, by their contagion, prove fatal to the orthodoxy of the little church, they had been obliged to expel, one after another, all those of the 'faithful' who were of the female sex."

      Le grand mérite de Scott Moncrieff est d'avoir rendu le style de Proust en anglais. cela donne une nouvellle vision de la RTP.

      D'après une lettre datée du 10 octobre 1922proust a remercié Scott Moncrieff pour sa remarquable traduction même s'il a pinaillé sur le titre "Remenbrance of Things past" tiré d'un sonnet de Shakespeare.

      nb Il a traduit Sodome et Gomorrhe par "Cities of the Plain" ce qui laisse toujours perplexes les français qui n'ont jamais lu la Bible.

      Supprimer
    2. Je suis quand même fasciné par ces quelques lignes de Proust, en anglais - les premières que je lise - que vous avez pris la peîne de nous poster, cher Anonyme, merci.

      Pour revenir une seconde sur un misunderstanding (quiproquo), un autre anonyme avait rembarré le Père Guillaume, il y a quelques fils, en lui écrivant que son billet ne traîtait en rien le sujet abordé, puis avait suggéré une conférence sur Marcel P., cela se voulait ironique. D'où ma propre erreur de vous prendre sans ménagement pour lui, alors que vous nous avez appris beaucoup, et c'est vraiment très gentil de votre part. Comme la communication peut être rendue difficile parfois! Bien de ma faute, cette fois.

      Supprimer

  13. Monsieur l’abbé

    Nous sommes un certain nombre à nous intéresser aux Boutangs : leur nombre, leur filiation, leurs activités professionnelles, etc…
    Après les cycles prévus : Proust (2 versions, la française et l’anglaise), Céline, Barthes (pas l’abbé, l’autre), puis-je suggérer les Boutangs.
    Ainsi – j’espère que vous voudrez bien me passer cette familiarité – nous serons habillés pour l’hiver.

    RépondreSupprimer
  14. Il est tout à fait exact que Proust est traduit en anglais. Cet auteur les fascine depuis toujours. A Eton c’est même un étroit passage obligé.
    En vérité Proust a été traduit dans presque toutes les langues. Parmi les plus récentes signalons le bas-breton, le bania-moulingué et l’araméen.
    J’en connais un qui doit regretter d’être né 2000 ans trop tôt.

    RépondreSupprimer
  15. Mlheuresement il n'y a pas autant de traductions dela RTP que de la Bible. il y a en 4 en Anglais : 2 qui sont des actualisations de Scott Moncrieff et la dernière qui vient de sortir et est due à 7 traducteurs. Gageons qu'elle est à Proust ce que la dernière traduction "BAYARD" est à la Bible. Il parait qu'il y a une version allemande qui n'est pas mauvaise, mais je me demande ce que peut donner une translation de Proust dans cette langue. En visite à la maison de Tante Léonie, siége social de la société des Amis des Proust "guardian of the orthodoxy of the little proustian church", j'ai même vu une version de la RTP en japonais, ce qui m'a laissé perplexe.

    Monsieur l'AB2T, je vous propose un beau sujet de conférence : "La Bible dans l'oeuvre de Marcel Proust". Attention il y a du pain sur la planche.

    NB A regret divin : il y a erreur ce n'est pas à Eton qui n'est qu'une école secondaire que Proust est admiré mais surtout à l'Université de Cambridge. Ecossais de pure souche Scott Moncrieff avait étudié à Edinburgh University.commandant le 1er Batailon des Kings Own Scottish Borderers il fut gravement touché sur le sol de France le 23 avril 1917 à la Bataille d'Arras par l'explosion d'un obus qui lui déchiqueta la jambe gauche. Bien qu'il eut évité l'amputation il fut déclaré inapte au service armé, resta définitivement boiteux et fut employé au War Office.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ayant raté le direct mercredi matin, j'ai eu la chance de pouvoir écouter la rediffusion en podcast, de l'émission du Père Guillaume, sur Radio Courtoisie: j'ai bien fait! Non seulement c'était passionnant sur Louis Veuillot (avec l'abbé Sellier, et l'auteur - Monsieur Leroux - d'une biographie de Louis Veuillot + Anne Lepape) mais on y a amplement parlé Littérature (y compris anglaise, avec Evelyn Waugh, Rebattet, Baudelaire, bref!).

      Hélas, hélas, j'ai entendu de mes oreilles le Père Guillaume déclarer qu'il n'avait pas lu la RTP, après que Anne eût raconté qu'elle l'avait fait en un mois, alors qu'elle avait du temps. Je tenais donc à vous en informer cher Anonyme, ainsi qu'Henri....Il faut s'y faire, on n'aura pas de conférence sur Marcel, au Centre Saint-Paul, ou alors par un invité du mardi soir! Pourquoi pas vous, cher Anonyme? Le cas échéant, soyez assuré que je viendrai!

      Supprimer
    2. Si effectivement ab2t n'a pas lula RTP il me semble peu indiqué pour prononcer une conférence sur Marcel Proust. Mais je me méfie, peut-être "galégeait-il". Attention au snobisme anti-proustien. Cala fait chic dans les diners en ville de dire "Vous savez, moi je n'ai jamais lu Proust". On passe pour un esprit anti conformiste. C'est comme de critiquer Wagner (je rappellerai aux imbéciles que Wagner est mort un demi-siècle avant l'avènement du national-socialisme), en se glorifiant de n'en avoir jamais écouté une seule note. Mme Verdurin était peut-être une snobinarde mais au moins elle adorait Wagner.

      A Thierry : Je ne savais pas que Baudelaire et Rebattet (sic) étaient anglais, mais après tout on en apprend tous les jours.

      Supprimer
    3. @ Anonyme, ne recommencez pas à faire votre mauvaise tête, s-v-p, vous avez bien compris que je parlais d'Evelyn Waugh, même si ma phrase n'était pas tout à fait bien construite....nous sommes sur internet, c'est du direct, du spontané, mon cher!

      Au fait, je suis sûr que vous avez lu "Brideshead revisited" en version originale, right? La charmante Anne Lepape a parlé d'une trilogie que je ne connaissais pas 'le sabre d'honneur", je vais essayer de trouver ça rapidement!

      P.S.Très juste votre notation sur le snobisme anti-proustien quoique je sois persuadé qu'il ne touche pas le Père Guillaume, totalement hermétique à toute forme de snobisme, à mon humble avis!

      See you later!

      Supprimer
    4. A lire votre phrase un eprit mal averti aurait pu croire que Baudelaire et Rebattet (sic) étaient anglais.

      Un bon conseil : prenez l'habitude de toujours vous relire.

      En ce qui concerne ab2t peut-être est-il atteint de snobisme anti snobisme, comportement fréquent chez les nobles qui veulent faire "peuple", Il y a la dedans de la "provoc". Un peu comme ces israélites qui mangent du porc en public ou ces musulmans qui boivent du whisky dans une réception.

      NB Qui pourra croire un seul instant qu'ab2t n'a jamais lu Proust ? C'est comme si un musicologue réputé disait qu'il n'a jamais entendu une note de JS Bach.

      Supprimer
    5. Ce qu'il fallait dire :

      "mais on y a amplement parlé littérature : française avec Baudelaire et Rebatet et même anglaise avec Evelyn Waugh."

      J'ai écouté le début de cette émission. Il y a été dit de Pierre-Antoine Cousteau, condamné à mort puis gracié, avait découvert Proust en prison. C'e fut également le cas de Jean Genet qui purgeait une peine de prison pour d'autre motifs. Beaucoup de gens ont découvert la littérature dans des lieux d'enfermement (internats scolaires, prison, établissements hospitaliers, service militaire). Un mien ami, alors séminariste, a découvert Proust lors du service militaire de 16 mois qu'il effectuait en qualité de sergent fourrier dans un magasin d'habillement de l'armée où il était chargé de tenir la comptabilité matière. Il a profité de ce long intermède stupide pour lire non seulement la RTP mais tout ce qu'il a pu trouver sur Proust.

      Supprimer
  16. « Le docteur Cottard ne savait jamais d’une façon certaine de quel ton il devait répondre à quelqu’un, si son interlocuteur voulait rire ou était sérieux…. Pour les locutions, il était insatiable de renseignements… »
    Pléiade, Edition Tadié, Tome 1, page 197

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bravo continuez, mais je préfère l'édition de la Pléiade qui est la version de référence (pour filer la métaphore catholique je dirais l'édition typique).

      Supprimer
  17. Notre ami Thierry, que nous remercions chaleureusement, nous apprend que l’abbé n’a jamais lu Proust.
    Cette information nous ravit. On ne rentre pas dans le divin Marcel comme dans du beurre. On n’en ressort pas sans dommages. Tout à son apostolat il a évité le temps perdu qu’il aurait dû consacrer à une lecture rendue d’autant plus pénible qu’elle n’est intelligible que si l’on garde en permanence à l’esprit la transposition Albertine Nestor.

    Par ailleurs notre autre ami Anonyme 7-10 09 h 17 heure locale a commis une bévue grossière et lourde de conséquence.
    L’édition Clarac n’a été de « référence » que pendant une courte période. Elle le reste pour un public très particulier – thésards et directeurs de thèse, et encore ! Aujourd’hui elle est à déconseiller. Pour au moins 3 raisons.

    Tout d’abord elle n’est plus disponible depuis belle lurette. Ainsi le jeune homme qui veut s’y plonger devra arpenter les quais de la Seine – où l’on peut faire de mauvaises rencontres – fouiller dans des bac avec une chance infime de trouver la Clarac sous une pile de cartes postales licencieuses. Sinon il pourra toujours aller dans une bibliothèque publique mais les exemplaires ont été soit retirés pour avoir été trop feuilletés, soit dans un état tel qu’un membre de la communauté des gens du voyage ne voudrait pas les manipuler. Il lui reste une dernière chance : la trouver dans la bibliothèque de sa grande tante.

    Ensuite elle a beaucoup vieilli, notamment sur l’établissement du texte (qui remonte à plus de cinquante ans). L’édition Tadié, que citait Divin Cottard, est incomparable sur ce plan là.
    Assurément notre ami Anonyme 3-10 09 h 33 h.l. qui est peut-être notre autre ami Anonyme 6-10 00 h 20 h.l. , l’un et l’autre anglomanes accomplis, feront le lien, eux qui lisent probablement Shakespeare dans l’édition Déprats plutôt que dans celle de François Victor-Hugo.
    Notons encore que Tadié contient une table de correspondance rendant inutile Clarac.

    Enfin, the last but not the least, comme diraient nos amis, Clarac est démunie de tout appareil critique contrairement à Tadié où il est surabondant. Les gens culturellement modestes, qui sont légions, lisant sans notes disponibles perdent beaucoup, jusqu’à ne rien comprendre. Exemple : l’expression demi castor ne signifie rien pour nos contemporains ; Tadié vous fournit l’explication et vous permet sans effort d’en goûter toute l’ironie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. au faux érudit Demi Castor qui n'a jamais lu l'édition Clarac et qui prétend que votre serviteur a commis une bévue grossière et lourde de conséquence.

      Je lui signale que l'édition Clarac à un important appareil criitique (un tiers du volume environ et qu'elle suffit amplement aux vrais amateurs de Proust. Pour ma part j'ai découvert CS à l'âge de 16 ans dans l'édition de la NRF de 1921 que j'avais découverte coupée un jour de rangement dans le grenier du presbytère de notre vieux recteur qui m'en avait fait aimablement cadeau. Plus tard, à l'occasion d'un Noël, ma future fiancée m'a offert les 5 volumes de la Pléiade ( 3 RTP 1 CSB 1 JS) ; en contrepartie je lui ai offert les derniers quatuors de Beethoven. Lors de la parution de la version Clarac devenue mon épouse elle m'avait demandé s'il cela me ferait plaisir de l'avoir. Je l'ai remercié en lui disant de ne pas gâcher son argent et que c'était un gadget totalement inutile destiné uniquement aux cuistres, mais peut-être faisons nous partie de la légion des "gens culturellement modestes" ainsi que vous l'avez exprimé en toute charité chrétienne, bien entendu.

      Je vous laisse à votre fausse et vaine érudition en vous recommandant d'ouvrir votre Bible à Mt, 5,3.

      nb "sans effort" c'est bien ce que je vous reproche. Vous ne pourrez jamais gouter l'oeuvre de Proust sans effort. Lisez Nathalie Nothomb, ce sera à votre portée !

      Supprimer
  18. Chers amis I’m sorry.
    Mon précepteur me dit que j’ai commis une faute d’orthographe.
    Je ne souhaite pas faire comme Thierry, lequel camoufle ses carences derrière des « je vous écris vite fait sur le gaz (aucune référence au ministre), je dois aller prendre le train de 8 h 47 pour Romorantin », je suis sans excuse, pardonnez-moi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ah! ah! ah! Mes carences sont immenses, Maître! Je suis le premier à le reconnaître, et vous le dîtes avec tant d'humour que je réponds: touché - coulé!

      Accepterez-vous néanmoins une autre demi-excuse: une fois "envoyé", le message ne peut plus être corrigé! Trop impulsif à "cliquer", je le confesse!

      Demi Castor, votre topo sur l'édition Clarac, est de premier ordre!

      Cher anonyme, je prends les dires du Père Guillaume tels quels, et ne le soupçonne point de coquetterie littéraire. A y bien réfléchir, je peux imaginer que son esprît philosophique eût écarté pour l'instant l'Oeuvre proustienne, de son programme approfondi de lectures, déjà amplement fourni!

      Supprimer
    2. Vous vous croyez spirituel sans aucun doute ?

      Supprimer
  19. Une question demeure : Mr Joël Prieur a-t-il lu Proust ?

    RépondreSupprimer
  20. Seriez-vous intéressé par une conférence « Proust et le Coran » ? Monsieur Thierry qui a beaucoup d’entregent, pourrait-il aider à la réalisation d’un tel projet ? je m’y associerais volontiers.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et pourquoi pas Proust et le Kama Soutra ? Ou vous n'avez jamais lu Proust ou votre humour fait pitié.

      Supprimer
  21. Je n’ai pas écouté l’émission où Monsieur l’abbé, notre abbé, a déclaré qu’il n’avait pas lu Marcel Proust, le grand écrivain français, que je n’hésite pas à appeler le divin Marcel, comme il le fut par un sympathique blogueur il y a quelques jours, dont les interventions, quel qu’en soit le sujet - qu’il soit posé par lui-même ou qu’il réponde à un autre blogueur, souvent un personnage de peu qu’il reprend en le fustigeant de vocables aussi désobligeants que « mauvaise tête » et autres aménités du même tonneau, déclarant volontiers que c’est de « l’humour déplacé » - sont également pertinentes mais toujours primaires et dans le fond dérisoires ce qui permet de le situer, parmi les inconditionnels de l’abbé, comme étant un sujet de « première force », immanquablement au premier rang dans toutes les conférences du mardi soir où néanmoins on ne le voit jamais briller, car la grande admiration qu’il voue à l’orateur et une timidité quasiment congénitale l’empêchant de prendre la parole devant des auditoires qui, sans exagération sont « up to date », extrêmement « smart » et pour le dire en un mot français – langue essentiellement et lentement façonnée au cours des siècles par un peuple des plus doués enclin à la spéculation pure contrairement à celle de nos amis anglais que je salue au passage - relevés.

    Certains, qui ne sont pas de mes amis, se mettent maintenant à douter de la parole de Monsieur l’abbé, assurant qu’il a lu notre grand auteur, peut-être en cachette, la nuit sous les draps, à la lueur d’une lampe de poche, entre deux virées du surveillant de nuit, comme nous l’avons tous fait dans nos petits séminaires respectifs – et plus si affinité. Pire, ils prétendent que c’est par snobisme qu’il dissimulerait. C’est le comble.

    Il faut que ces gens là, qui pratiquent un humour déplacé que personnellement je ne comprends pas – mais là n’est pas la question - cessent. Ce sont de mauvaises personnes – j’allais dire de mauvaises têtes. A mon humble avis, après avoir lu leurs misérables diatribes de mes propres oreilles, je leur conseille – car je n’ai pas le pouvoir de faire plus - d’arrêter.

    Je n’ai pas le courage de me relire ; mais ce n’est que de l’internet. A+

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Tierik

      Commme dit mon coiffeur : ne pétez pas plus haut que votre cul ! Vous n'avez aucun talent de pasticheur. par ailleurs votre propos formille de fautes de Français :

      "Je n’ai pas écouté l’émission où" .

      Il aurait fallu écrire : "je n'ai pas écouté l'émission au cours de laquelle".

      Et pan sur les doigts arait dit mon instit !

      Supprimer
  22. Je ne connais pas ce Demi Castor qui m’a cité, pas plus que le dénommé Clarac. Je n’ai aucune relation avec tous les joyeux lurons qui rédigèrent des commentaires sur cet article, ils m’ont enchanté.
    Mais ce fut du délire quand j’appris que le patron du blogue n’avait jamais lu une ligne de Proust.

    RépondreSupprimer
  23. Pour parler comme ce pauvre Swann je dirai volontiers et sobrement que l’anonyme du 15-10 20 h 50 heure locale est une « brute ». Quoi d’autre ?

    RépondreSupprimer
  24. On nous demande [Anonyme du 15-10 20 h 41 heure locale] une conférence sur Proust et le manuel d’érotologie du sous continent indien.
    Pourquoi pas ?

    RépondreSupprimer
  25. Cher Monsieur Anonyme 15-10 19 h 32 heure locale, on commence à avoir une idée assez précise de votre vie privée laquelle, je l’avoue, est des plus passionnantes. Tout de même c’en est presque gênant.
    Bref pourriez-vous m’indiquer la meilleure édition dans laquelle on peut ne pas lire cette écri-vaine que vous citez.
    Remerciements anticipés.

    PS – Votre épouse, que je salue respectueusement, vous a-t-elle offert d’autres belles éditions des grands romanciers français : San-Antonio, Xavier de Montépin, Paul Féval…..

    RépondreSupprimer
  26. J’ai soigneusement noté toutes vos remarques. Quant à savoir si ab2t m’a lu ou pas j’en ai rien à battre
    Salutations à tous.
    .

    RépondreSupprimer
  27. Le coiffeur de notre ami Anonyme 15-10 20 h50 h.l. me plait beaucoup ; une sorte de Jupien sans doute. Pourrait-il nous communiquer l’adresse de ce salon où les chances de croiser la princesse des Laumes ou Madame de Saint-Euverte ne sont pas totalement nulles ?

    RépondreSupprimer
  28. Divine Ecole Primaire16 octobre 2013 à 14:31


    La mauvaise humeur d’Anonyme 15-10 20 h 50 heure locale s’explique probablement par la conduite répréhensible de son instituteur dont, il l’avoue lui-même, il a reçu de bonnes raclées. Au lieu de fustiger d’honnêtes blogueurs ne devrait-il pas rentrer en son moi intérieur et examiner si son comportement enfantin ne méritait pas quelques torgnoles ? Sans un sérieux retour sur soi il risque d’être taclé tout au long de son existence.
    Signalons en passant que grâce au président Moijeu, dont il doit être un supporteur zélé, ces odieuses pratiques qui remontent aux heureslesplussombresdel’humanité sont maintenant streng verboten.

    RépondreSupprimer
  29. Cher Anonyme 15-10 19 h 32 h.l. pour vous remonter les bretelles il est indispensable de fragmenter sans relâche. Il y faut de l’abnégation.

    Au milieu de ce débat dont vous ne sentez toujours pas le ridicule et le dérisoire vous en appelez maintenant à la Bible. C’est là plus qu’une faute, c’est un péché. Contre l’intelligence assurément ; pour plus voyez votre confesseur.

    Il semblerait que vous soyez à l’origine de l’affaire, proposant au CSP un cycle sur Proust. Vous avez immédiatement été maltraité par des gens dont je ne suis pas. Naïvement j’ai cru qu’au premier quolibet tout s’arrêterait. Mais vous vous êtes obstiné.

    Comme chrétien je me dois de vous demander de passer à un autre sujet ; je me dois de vous avertir que cela va devenir de plus en plus dur pour vous.

    Bon Noël.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon bon Mathieu... j'ai lu ces échanges d'un oeil rapide. Vous avez dit ce que vous aviez à dire, je suggère que l'on passe à autre chose. Merci.

      Supprimer
    2. Au sieur Divin Noël.

      Je crois que vous vous fourvoyez, je me fiche des quolibets et plus il y a de critiques plus je suis content. Les gens de votre sorte ne m'intéressent pas ; il sont bêtes et surtout d'une grande inculture. Ce qui est grave c'est leur méconnaissance totale de la langue française et de l'orthographe.

      Maintenant nul ne m'interdira de citer la Bible qui appartient à l'humanité entière, que moi je connais depuis ma plus tendre enfance, ce qui n'est probablement pas votre cas.

      Comme je me marre bien je continuerai ; à moins bien sur que le webmestre ab2t joel Prieur ne me censure mais depuis l'Inquisition nous sommes habitués.

      Supprimer
  30. Rien à voir avec Proust mais je viens de recevoir le programme des conférences à venir et je dois dire que celui-ci me laisse comme un goût amer.
    Il est en effet navrant de voir le Centre st Paul, qui se prétend espace de discussion et d'échanges intellectuels se changer en un vulgaire officine néo-conservatrice, islamophobe et atlantiste.
    Il n'est pas question ici de nier les différentes problématiques que soulève la présence de plus en plus importante de musulmans sur le territoire français mais de là à consacrer la quasi exclusivité des conférences à ce sujet (la conférence anti-soral s'inscrivant bien évidemment dans cette perspective, tout un chacun connaissant le point de vue "modéré" de mr Wagner sur la question musulmane)! Arrivé à ce stade le moins que l'on puisse dire est que cela devient une obsession!
    Par ailleurs, il me semble tout à fait paradoxal de déplorer d'un côté de relativisme postmoderne occidental, de s'opposer à la guerre en Syrie et de défendre les chrétiens d'orient tout en faisant la promotion du néo-conservatisme américain, de l'atlantisme géopolitique et du sionisme (question délicate, je le sais, mais qu'il faut néanmoins évoquer sans passion ni arrière pensée)!
    Mais, nous ne sommes plus à une contradiction près dans nos milieux il est vrai, d'où cette remarquable aptitude à systématiquement perdre toutes nos batailles.
    C'est vraiment dommage, je crois que le centre St Paul, servi en cela par l'immense érudition et curiosité intellectuelle de l'Abbé de Tanouarn, aurait mieux à proposer à son public.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous allez rire, cher Anonyme mais j'avais cru entendre, en écoutant distraîtement Radio Courtoisie, lorsque l'annonce de la conférence "Soral" en fut faite, la première fois, que c'était ce dernier en personne, qui viendrait dialoguer mardi soir en 8, rue Saint-Joseph....

      Chouette alors, me dis-je, en me promettant d'y aller, une pierre deux coups: le plaisir d'être au Centre Saint-Paul, et d'écouter le Père Guillaume "échanger" avec Alain Soral, qui est tout sauf un homme de peu de talent.

      Hélas hélas, chez Daniel Hamiche, la conférence en question fut à nouveau annoncée....je compris alors qu'elle serait "à charge", ce qui m'a fort déçu, vu qu'Alain Soral est peut-être l'une des rares personnes en France, à faire de la politique au sens noble, que l'on soit d'accord ou non, avec lui!

      J'hésite désormais à faire le déplacement, pour m'entendre vanter les mérites de Sarkozy....C'est un peu comme si l'on se rendait à un meeting de soutien à Cahuzac, voire à DSK, sous l'égîde de la Ligue Communiste Révolutionnaire....

      Supprimer
  31. Entièrement d'accord avec vous Thierry, on peut penser ce que l'on veut d'Alain Soral, celui-ci n'en a pas moins largement contribuer à redynamiser la droite patriote et à fédérer de nombreuse personnes autour de la cause de la défense la France comme peu de personnes avant lui.
    Je crois que son apport est pour beaucoup dans le succès que connaissent aujourd'hui les idées nationales, notamment auprès des jeunes. D'autant plus qu'il a également beaucoup soutenu le catholicisme dans ses prises de position publiques.
    Organiser une conférence à charge, cela revient tout simplement à se tirer une balle dans le pied et à s'attaquer à un précieux allié.
    La moindre des choses serait peut-être d'organiser un droit de réponse histoire de rééquilibrer la balance.

    RépondreSupprimer
  32. Une conférence contre Soral, ai-je bien compris ? Honte à celui qui la fait et à ceux qui l’organisent ! A moins que cela lui fasse un peu plus de pub… Je ne veux pas savoir qui se permet une chose pareille et qui au centre St Paul, en est responsable. Je trouve cela tout simplement idiot et me demande ce que cela cache…Certainement un ralliement à une idéologie très « politiquement correcte ». Décidément le diviseur est partout. Shame on you !

    RépondreSupprimer
  33. Soral est certes parfois un peu provocateur voire franchement excessif, mais entendre des voix de catholiques se joindre à celle de Manuel Valls et du monde diplomatique dans une même condamnation d'un personnage pourtant ami (qui a notamment toujours fait l'apologie du catholicisme français, défendu les chrétiens d'orient, s'est élevé contre le mariage pour tous, la théorie du genre, les FEMEN, et pour nos amis royalistes, a réédité l'histoire de France de Jacques Bainville et certains écrits rares de Charles Maurras leur permettant ainsi de toucher un public plus large et plus jeune) a de quoi laisser songeur...
    Visiblement, le système n'a pas besoin de faire de grands efforts pour se défendre, il peut même compter sur le soutien zélé d'auxiliaires bien inattendus!

    RépondreSupprimer