Le pape François nous offre une année jubilaire d’un nouveau
genre, l’année de la Miséricorde. Occasion pour nous de réfléchir à ce que Dieu
nous donne au-delà… La Miséricorde, c’est tout ce qui est au-delà… Au delà de
la justice… Au-delà de nos projets et de nos revendications… Au-delà de ce que
nous croyons vouloir et de ce que nous imaginons… Au-delà de ce que nous
désirons…
Il y a un terrible malentendu sur la miséricorde. On en fait le fourrier du laxisme. On y voit le recours des gagne-petit et des pisse-pas-loin. On en fait un équivalent céleste du low-cost. C’est tout le contraire.
On croirait même y voir la justification d’un Dieu réputé impuissant, le Dieu sans aucune connaissance du mal cher au Père Garrigue, le Dieu qui cache son ignorance et son impuissance derrière une infinie bonasserie, sous le signe du « quand même » et qui finit par sauver tout le monde et par aimer les pires. Parce que c’est d’instinct, surtout les pires.
Erreur !
La miséricorde est intelligente. Elle a toute l’intelligence du Cœur de Dieu. Elle procède d’un cœur à cœur, le cœur de Dieu, tout contre notre cœur et sachant y faire jaillir l’ultime étincelle du bien… La miséricorde ne dit pas : « Quand même ». Elle dit : « Au moins » et elle mène à plus, toujours plus. Le Pardon, qui est le grand acte de la Miséricorde, n’est pas une manière de caler devant le mal. Celui qui pardonne passe à la vitesse supérieure. Il aime plus et il transmet son amour. Ou alors ce n’est pas la peine. Ou alors le « pardon » ressemble trop à de l’indifférence ou à de l’oubli, ces formes dérisoires, ces formes dénaturées du pardon.
La Miséricorde nous pousse à aller au-delà parce qu’elle est une Puissance de Dieu en nous, qui transforme et rectifie : « Tes péchés seraient-ils rouges comme l’écarlate, je te ferai blanc comme la neige » dit le prophète Isaïe. Il faut que nous nous mettions dans l’élan de cette puissance. Il faut que nous la laissions agir en nous, que nous nous donnions la quantité de silence nécessaire pour la sentir agir en nous… Ne méprisons pas la miséricorde comme si c’était l’alibi des minus habens. Cherchons-la, parce qu’en elle se manifeste le souffle de l’Esprit, dont nul ne sait d’où il vient ni où il va, mais que chacun peut trouver en lui-même, comme la puissance qui lui permet de se dépasser. La miséricorde ? C’est l’esprit de ce dépassement, l’esprit du sur-homme ou de la sur-femme qui dorment en nous : la miséricorde que l’on reçoit et celle que l’on donne.
Abbé G. de Tanoüarn
Il y a un terrible malentendu sur la miséricorde. On en fait le fourrier du laxisme. On y voit le recours des gagne-petit et des pisse-pas-loin. On en fait un équivalent céleste du low-cost. C’est tout le contraire.
On croirait même y voir la justification d’un Dieu réputé impuissant, le Dieu sans aucune connaissance du mal cher au Père Garrigue, le Dieu qui cache son ignorance et son impuissance derrière une infinie bonasserie, sous le signe du « quand même » et qui finit par sauver tout le monde et par aimer les pires. Parce que c’est d’instinct, surtout les pires.
Erreur !
La miséricorde est intelligente. Elle a toute l’intelligence du Cœur de Dieu. Elle procède d’un cœur à cœur, le cœur de Dieu, tout contre notre cœur et sachant y faire jaillir l’ultime étincelle du bien… La miséricorde ne dit pas : « Quand même ». Elle dit : « Au moins » et elle mène à plus, toujours plus. Le Pardon, qui est le grand acte de la Miséricorde, n’est pas une manière de caler devant le mal. Celui qui pardonne passe à la vitesse supérieure. Il aime plus et il transmet son amour. Ou alors ce n’est pas la peine. Ou alors le « pardon » ressemble trop à de l’indifférence ou à de l’oubli, ces formes dérisoires, ces formes dénaturées du pardon.
La Miséricorde nous pousse à aller au-delà parce qu’elle est une Puissance de Dieu en nous, qui transforme et rectifie : « Tes péchés seraient-ils rouges comme l’écarlate, je te ferai blanc comme la neige » dit le prophète Isaïe. Il faut que nous nous mettions dans l’élan de cette puissance. Il faut que nous la laissions agir en nous, que nous nous donnions la quantité de silence nécessaire pour la sentir agir en nous… Ne méprisons pas la miséricorde comme si c’était l’alibi des minus habens. Cherchons-la, parce qu’en elle se manifeste le souffle de l’Esprit, dont nul ne sait d’où il vient ni où il va, mais que chacun peut trouver en lui-même, comme la puissance qui lui permet de se dépasser. La miséricorde ? C’est l’esprit de ce dépassement, l’esprit du sur-homme ou de la sur-femme qui dorment en nous : la miséricorde que l’on reçoit et celle que l’on donne.
Abbé G. de Tanoüarn
Nous sommes au temps de la miséricorde.(malgré tous les maux du monde). Devant tant de mal dans le monde, Dieu aurait pu détruire ce monde, mais Il est patient et attend notre conversion !.. Peut-être, il y aura un moment où cette misericorde pourra arrêter et la justice viendra. Donc, il est nécessaire que nous demandons chaque jour à Dieu notre conversion.
RépondreSupprimerVous écrivez : « Le pardon n´est pas une manière de caler devant le mal. » Sans doute, nous devrons combattre le mal afin que la justice soit faite... E combien de gens sont silencieux devant le mal !... Et beaucoup de confusion parmi discerner le mal du bien...
Il serait bon de vérifier, de temps à autre, les commandements de Dieu, et de réfléchir sur eux. .. Et observer cette chose, souvent négligé, « ne pas faire aux autres ce que nous ne voulons pas qu´ils nous fassent... »
Et que la miséricorde de Dieu soit sur nous, nous bénisse !...
De sorte que nous ne soyons pas des lâches devant les injustices, mais courageux . Et surtout que nous pouvons demander à Dieu de nous donner la perspicacité nécessaire pour discerner le bien du mal et comment agir correctement dans chaque cas.
Pour ma part, j'en suis arrivé à considérer la Miséricorde comme le stade suprême de l'amour.
RépondreSupprimerL'amour, la charité sont galvaudés mais le pardon? Dieu se cache derrière lui.
La Miséricorde est le principe de l'existence. Dieu est cette Miséricorde qui réalise toutes choses en leur faisant miséricorde.
RépondreSupprimerAinsi de la Justice : Il fait miséricorde à la Justice, et voilà la Justice.
Vive Dieu Saint Amour.