vendredi 2 octobre 2015

L'Eglise et les migrants. Trois lignes de fracture

Je vous propose ici un résumé de la conférence que j'ai donnée au Centre Saint Paul mardi dernier sur l'Eglise et les migrants ou plutôt sur L'amour la politique et les migrants. Il me paraît intéressant de retenir trois conclusions montrant trois lignes de fractures entre l'enseignement de l'Eglise pérenne et l'enseignement d'un Eglise qui se veut en avance sur le troisième Millénaire.

L'Eglise s'est intéressé très tôt aux migrants. Elle a instauré chaque année une Journée des migrants. La première a eu lieu en 1914 sous Benoît XV. Il s'agissait déjà de protéger les arméniens chrétiens (mais non membres de l'Eglise catholique) des exactions islamistes. Plus tard en 1952, Pie XII promulgue une Exhortation apostolique importante Exsul Familia Nazarethana. La sainte Famille (fuyant les massacres d'Hérode à Bethléem et partant en Egypte) a été mise en position de migration, pour des raisons clairement politiques. Le statut du migrant (qu'il soit ou non un réfugié politique) est donc mis en valeur dès les premières pages de l'Evangile de Matthieu, affirme Pie XII, qui voit dans la fuite en Egypte "le type" de toutes les migrations. Ces migrations selon lui, lorsque elles se produisent sont un mal nécessaire qui doit être traité avec charité et aussi avec justice, car la justice générale nous explique que les biens terrestre ont été créés pour tous les hommes et qu'il ne serait pas juste que certains ne puissent absolument pas y avoir accès, même si l'inégalité des richesses est constitutive de chaque société humaine. La doctrine de Pie XII, sur ce point comme sur beaucoup d'autres, est à la fois ouverte et conforme à l'enseignement scolastique traditionnel.

Sous Paul VI, le ton change. Son Motu proprio Migratorum cura est devenu lyrique : "De cette mobilité des peuples découle une nouvelle et plus vaste poussée vers l'unification de tous et l'unité de l'univers entier. Les migrations en effet favorisent et promeuvent la connaissance réciproque et confirment clairement ce rapport de fraternité entre les peuples dans lequel les deux parties donnent et reçoivent à la fois". Les migrations, pour Paul VI, constituent un phénomène positif et à encourager. Pourquoi ? Elles amènent l'humanité à toujours plus d'unité. On retrouve le thème de Lumen gentium 1 : "L'Eglise est le signe et le moyen de l'union de l'homme avec Dieu et de l'unité du genre humain". J'avoue que ce thème de l'unité politique du genre humain comme objet de la quête de l'Eglise dans l'histoire m'a toujours laissé rêveur. Depuis le péché originel, l'homme sorti des mains de Dieu à partir d'un couple unique dit la Bible, donc dans une parfaite unité, peut-il retrouver cette unité malgré le péché ? L'unité spirituelle du genre humain est un thème maçonnique que l'on trouve déjà dans les Constitutions d'Anderson. J'aimerais être sûr que ce soit un thème chrétien.

La première ligne de partage est claire : d'un côté, les migrants ont été obligés de migrer. Ils ont besoin de la charité des fidèles (avec de bons aumôniers ajoute Pie XII) ; de l'autre, estime Paul VI, les migrations sont un bien qui nous approchent tous ensemble d'un accomplissement historique : l'unité du genre humain. Première ligne de fracture dans l'enseignement de l'Eglise.

Ne peut-on pas objecter que l'Eglise est "universelle" (catholique) que cela est affirmé dans la Lettre aux Smyrniotes d'Ignace d'Antioche (fin du Premier siècle) et que par conséquent cette Eglise doit être un jour absolument une ?

J'aime bien un texte du pape François dans la Lettre pour la Journée des migrants en 2015 : "L'Eglise mère de tous, sans frontières diffuse diffuse dans le monde la culture de l'accueil et de la solidarité, selon laquelle personne ne doit être considéré comme inutile ou encombrant ou à rejeter"

Quelle est l'universalité de l'Eglise ? C'est une universalité qui n'est pas univoque (comme si tous devaient absolument se trouver à l'intérieur du bateau) mais analogique, c'est-à-dire, selon Aristote, constituée d'une universalité de sujets libres. Il y a deux modèles d'universalité politique : l'universalité qui vient de l'extérieur, des jeux de la mode et de l'autocensure, du Marché et de la standardisation, que l'on peut appeler le cosmopolitisme, un mot qui nous vient de l'Antiquité et qui correspond, nous y reviendrons, aux descriptions de l'Apocalypse. Il y a un autre modèle qui respecte la liberté de chacun et ne naît pas de passions communes, de désirs communs ou de je ne sais quelle spirale mimétique (celle des modes vestimentaires, de la correctness et du conformisme intellectuel). Cette universalité analogique et catholique est libre : elle vient non du jeu des passions et du polissage social mais de l'intérieur de chacun, de l'Esprit qui "éclaire tout homme venant en ce monde".

Chacun reçoit cette lumière à l'intime de lui-même et l'Eglise a un rôle normatif, essentiellement normatif par rapport à cette réception. Elle est seule apte à proposer la loi de la foi. Aucun Etat, aucun groupe, aucun gourou n'a le droit de se prévaloir de ce rôle que le Christ a confié depuis toujours à son Epouse mystique l'Eglise. Ainsi explique-t-on l'universalité d'un Appel dont l'Eglise a pris la charge mais qui résonne d'abord à l'intérieur de chacun. Cet appel n'est pas cosmopolite parce qu'il ne se réalise dans aucune société totalisante. Il est essentiellement respectueux de la liberté de celui qui l'a entendu. L'Eglise est universelle mais elle exerce cette universalité à l'inverse du cosmopolitisme socio-politique, en révélant à chacun sa liberté de croire.

Dans la Bible on découvre ces deux modèles : l'universalité cosmopolite est celle de Babel. On la retrouve dans l'Apocalypse où grâce à la bête de la terre (idéologique) et à la bête de la mer (puissance), l'humanité réalise son unité dans le giron de la grande Prostituée de Babylone. Les analyses d'Heinrich Schlier sont très convaincantes sur ce point.J'ajoute que le chiffre de la Bête est tatoué sur la peau, parce que cette unité est extrinsèque (pour les métaphysiciens égarés sur ce Blog, je dirai que cela participe d'une diabolique analogie d'attribution extrinsèque).

L'universalité catholique est celle qui se manifeste à la Pentecôte, où "chacun entend les apôtres s'exprimer dans sa propre langue, Parthes, Mèdes, Elamites, habitants de la Judée, de la Mésopotamie de la Cappadoce etc" C'est la première inculturation. L'Esprit saint respecte tellement les personnes qu'il parle leur langue (et non le grec globish et cosmopolite qu'on aurait pu imaginer à l'époque). Et de même que l'Esprit saint respecte les personnes et s'adresse à chacun dans sa propre langue, de même il respecte les nations : "Allez enseignez toutes les nations..." dit Jésus à la fin de l'Evangile de saint Matthieu. Depuis Babel, soulignera Origène dans son Contre Celse, chaque nation constituée par la confusion des langues, a été munie, par la miséricorde de Dieu, de son ange, qui représente un peu sa personnalité mystique ou sa destinée salutaire.

C'est la deuxième ligne de fracture qui peut permettre d'opposer enseignement à enseignement : analogie de proportionnalité qui se constitue à partir des sujets libres ou analogie d'attribution extrinsèque, qui se réalise a posteriori par la fausse force d'un Discours unificateur et donc idéologique. Pour faire encore plus simple : c'est Babel [le discours idéologique] ou la Pentecôte [le Verbe dont l'incarnation continue dans chaque être humain s'il le veut].

Il y a une troisième ligne de fracture entre les discours, celle qui porte non sur la raison de l'universel mais sur la politique elle-même : faut-il admettre le multiculturalisme comme un fait acquis en Europe (ce que pensent tous ceux qui houspillent Nadine Morano en ce moment) ? Ou bien faut-il admettre que non seulement les peuples mais les nations, munies de leurs anges gardiens, ont de beaux jours devant elles ?

Pour répondre à ce dilemme, il faut savoir si l'amour a encore une puissance sociale, si l'amour est encore le creuset de la société politique à travers (au choix) le Pacte de Reims ou le Contrat de Jean-Jacques (personnellement mon choix est fait) ? Dans la société multiculturelle, on n'est pas défini comme citoyen par l'amour que l'on porte au bien commun, mais par son origine ethnique. L'amour n'est pas nié pour autant dans le multiculturalisme (une telle négation est impossible, elle serait inhumaine) mais au lieu d'être le creuset de la société, l'amour se réfugie dans chaque communauté et règne uniquement (ou disons : préférentiellement) entre les membres d'une ethnie, voire de ce que MichelMaffesoli a appelé avec éclat une tribu (la tribu existe selon la musique que l'on écoute le sport que l'on pratique comme supporter ou les vêtements que l'on porte et qui nous identifie). Pauvre amour devenu tribal quand la société a oublié son origine chrétienne ! 

Personnellement je ne crois pas au racisme engendré mécaniquement par le multiculturalisme, mais à une unité nationale qui se construit activement comme un amour commun à tous et qui unit chacun avec son prochain, dans une solidarité qui ne peut naître que de l'existence de frontières. En fera-t-on l'économie ? Verra-t-on la naissance d'un monde où les "peuples" auraient définitivement remplacé les "nations" et où la race et le racisme seraient les catégories fondamentales (même si elle est non-dite, surtout quand elle est non-dite) de toute analyse sociale ? Je crois que la France est assez bien placée parmi les nations pour garder l'ambition chrétienne qui l'a fait naître : l'idée que loin d'être un bobo égocentrique, chacun se doit, dans son domaine, comme commerçant, comme intellectuel, comme balayeur etc. de se mettre au service de tous...

20 commentaires:

  1. é L'unité spirituelle du genre humain est un thème maçonnique que l'on trouve déjà dans les Constitutions d'Anderson. "
    A rapprocher de la formule de Pie 11 sur le caractère intrinsèquement pervers du communisme. Dès le début Satan singe Dieu et on retrouve çà partout.

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  2. IL y a des moments où l'exercice non obligatoire et la figure que l'on s'impose du commentaire trop systématique est quasiment criminelle... En l'occurrence, il serait criminel de ramener l'effort de hauteur que vous essayez de prendre avec une actualité dont l'urgence a besoin qu'on y réfléchisse profondément, à un effort de justification identitaire d'autant plus intellectuellement confortable qu'il est très élaboré. Même si vous faites quelques risettes à votre milieu ("Ne vous y trompez pas, j'ai choisi le pacte de reims...)", votre réflexion ne saurait s'y réduire, ne serait-ce que parce que vous commencez par énoncer la majeure: Jésus ne nous a pas seulement demandé d'accueillir l'étranger, mais la sainte famille est la première figure du migrant.

    Toutefois la migration de masse à laquelle nous assistons nous pose assurément un problème identitaire. Or à un premier stade, spirituel et non pas politique, il me semble que le risque dont doit se garder un chrétien est celui de l'attachement qu'il faudrait rompre partout, excepté, pour lui qui aime à se voir disparaître ou anéanti dans l'Infini du "milieu divin", s'il s'agit de se perdre. Notre réaction n'est pas politiquement chrétienne si nous cédons à un simple réflexe de survie, qui consiste à ne pas vouloir nous perdre, si naturel que soit ce réflexe.

    D'autre part, l'universalisme d'analogie que vous nous décrivez comme étant l'apanage du catholicisme a un revers: c'est qu'il constitue la société dans son individualisme pratique, dont le matérialisme pratique autrefois dénoncé à l'encontre du marxisme avec son athéisme pratique, et aujourd'hui son individualisme social-émotionnel, n'est que le prolongement naturel.

    Dans la grande babylone sociétale qui a l'air de vouloir multiplier les voyageurs aux pas perdus dans des sociétés détricotées, chassez l'origine, elle revient au galop! Le monde a nié le péché originel, et la psychanalyse a organisé l'accusation perpétuelle des parents déshonorés qui avortent pour y échapper... Michel foucault a dénoncé l'illusion du "retour de l'origine", mais et l'antiracisme n'est qu'une obsession de l'origine inversée, avec cette dernière tartufferie hollandaise de vouloir chasser des dictionnaires un mot, le mot "race", dont la réalité n'existerait pas, tout en poursuivant ceux, les racistes, que l'on tient pour se définir à l'aulne de cette seule réalité. Il y a là une mascarade linguistique où les nouveaux bien-pensants de "C'est dans l'air" en ont hier soir perdu leur latin ou leur franglais.

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    1. Pourriez vous cher Julien
      me définir ce qu'est la race ? et le péché originel ?
      Merci

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  3. (Suite)

    Le retour à Benoît XV et à Pie XII montre un changement de paradigme de l'immigration. Celle-ci n'obéit plus à des motifs invasifs comme les voyages ne forment plus la jeunesse, et la déformeraient plutôt, car on émigre pour fuir... Pour autant, l'étranger ne cesse pas d'être désigné comme un ennemi potentiel, et la palme de l'hypocrisie revient à ceux qui nous placent depuis trente ans dans l'insupportable alternative d'avoir à choisir entre un internationalisme xénophile et antiindigène et un nationalisme xénophobe. La condition de l'étranger fascine les "cosmopolites" au point que la société est focalisée, non comme autrefois sur la survie de la patrie, mais sur cet autre fusionnel, dont il faut dissoudre la condition d'étranger, et la naturalisation est là pour cela, qui singe l'adoption par la Grâce baptismale à travers la sémantique, et la désignation par l'opposé de la Grâce, la nature, de ce que fait la nation quand elle adopte celui dont elle ne permet plus qu'on l'appelle étranger, sans s'être assurée qu'il consent à être adopté et qu'il se sent de son nouveau pays. Et malgré cela, on ne cesse de distiller que cet étranger est l'ennemi, non en lui-même ni par sa religion ("pas d'amalgame"), mais enfin si tous les musulmans ne sont pas islamistes, tous les islamistes sont musulmans, et il n'y a qu'à regarder d'où proviennent les attentats depuis trente ans....

    Bref, on dissout l'origine et l'étranger, et en les dissolvant dans une naturalisation abusive, dans une naturalisation qui n'est pas naturelle, on les rend les ennemis d'eux-mêmes, puis nos ennemis de l'intérieur...

    C'est ici qu'il nous faut être vigilants et que le rappel au gaullisme et à l'histoire longue qu'a risqué Nadine Morano est peut-être salutaire pour savoir qui accueille et qui est accueilli, pour garder certains droits du premier occupant, non pour assimiler, mais pour accueillir. Et il n'y a un accueillant et un accueilli que si l'accueillant reste maître chez lui et si l'accueilli demeure un étranger non dissout dans l'"étrangeté" (comme disait Jacques Prévert) de sa condition ni fascinante, ni enviable.

    Alain finkielkraut disait à raison ce matin (je suis d'autant plus content de le dire que je suis rarement d'accord avec lui) qu'il y a deux écueils à éviter devant cet afflux migratoire: c'est l'indifférence du front national jusqu'à la négation du droit d'asile, et c'est, d'autre part, cette espèce de béatitude d'un accueil anarchique et sans lendemainqui pourrait nous être fatal, non à court terme, mais dans le processus de tiers-mondisation de nos pays développés qu'il signifie, et qui s'amorce depuis une quinzaine d'années avec la bénédiction de nos dirigeants politiques démissionnaires.

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    1. votre prose est toujours agréable à lire. Le problème, si vraiment c'en est un!, c'est que j'ai maintenant de sérieux doutes quant à la matérialité des faits que vous commentez si somptueusement. Voilà, c’est tout.

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  4. Dans la famille Moreno notre préféré était Dario. Un petit bonhomme rond, pétulant, qui chantait et dansait sur les rythmes endiablés des pays andins. Il faisait rire les enfants, tâche la plus difficile pour un comédien. C’était il y a longtemps ; une époque où les Papes étaient encore italiens, où l’on ne pouvait pas encore se marier avec son meilleur ami.

    Sa petite cousine Nadine n’est pas mal non plus. L’autre jour, en 4ème partie de soirée, elle s’est produite dans un cabaret bien connu des insomniaques.
    En ouverture elle nous a régalés avec un numéro désormais classique : La France est un pays. Comme dans « Charlot fait une cure » elle raconte la vie d’une porte-tambour : ceux qui veulent entrer poussent dehors ceux qui ne veulent pas sortir.
    En fin de programme elle eut un franc succès en racontant comment elle faisait croire aux voyageurs arrivant à la gare du Nord qu’il y avait erreur, qu’ils venaient d’arriver à Kinshasa.
    Mais le cœur du programme consistait à faire des phrases en utilisant un mot qui n’existe pas ; qui avait existé mais que l’on ne pouvait utiliser que dans un contexte particulier, les chiens ou les chevaux par exemple. Ou dans des milieux ruraux, forcément peu ouverts aux dialectiques contemporaines, tels les éleveurs de bovins, ovins, caprins.
    On imagine les quiproquos.

    Ce spectacle eut une conséquence inattendue. On prit l’humoriste de haut. Les seconds couteaux firent un tour de piste gratifiant – surtout en période électorale. Les ténors, eux-mêmes y allèrent de leurs hoquets. Une star, juchée sur la pointe des pieds pour ne pas user ses talonnettes, y alla d’un coup de menton rageur et olympien. On veut la peau de la malheureuse intermittente du spectacle.

    Il n’est pas question de laisser les choses en l’état. Arborons sur nos vestons « Je suis Nadine ».

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  5. Cher M. l'abbé. Merci pour cette très intéressante contribution et mise en perspective.

    La question qui se pose ensuite relève des conséquences pratiques, à partir du moment où l'on refuse la société multiculturelle (et la libanisation afférente). Etant entendu que celle-ci l'est devenue peu ou prou, on ne peut pas tourner autour du pot :
    1) Où l'on convertit l'ensemble des non chrétiens pour revenir (?) ou arriver à une société chrétienne (pari chrétien!)
    2) Où l'on "remigre" ceux qui rejettent nos "valeurs" (un terme que je n'aime pas), à la manière espagnole et cela s'appelle la Reconquista

    On peut imaginer certes un mix des deux (tenir les vérités contraires? ;-). Hormis ces perspectives, je n'en vois pas d'autres...

    Bien à vous in Christo. Bruno P.

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  6. On ne peut pas tous les dézinguer mais il faut quand même essayer.
    Je suis Nadine.

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  7. Oui Julien

    Toujours aussi disert à ce que je vois .
    Que vous soyez d'accord , sur ce coup , avec Finky et son ni-ni , ou entre 2 chaises ( faudrait quand même pas qu'il ai l'air de se commettre avec le fn ! Que dirait le Crif et toute la communauté....? ) n'implique pas que vous ayez raison et Finky ne saurait servir d'argument "d'autorité" .

    Car sa conclusion inepte et inopérante s'appelle botter en touche ou refiler la patate chaude ou se laver les mains quant il y a le feu , devant une invasion massive organisée qui n'a RIEN à voir avec la fuite en Egypte de la Sainte Famille qui était directement et personnellement et réellement menacée ( on sait pour quoi .... ) et qui est rapidement revenue dans son pays d'origine ....

    Les sollicitations abusives des Ecritures , liée à l'inculture théologique , sont surprenantes ......

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  8. Gattaz fustige « des hommes politiques et des syndicalistes qui n’ont jamais créé un seul emploi » alors que ceux-ci recrutent ou font recruter des dizaines de milliers de fonctionnaires et d’agents publics chaque année.
    Et si nous fustigions Gattaz et ses patrons pour avoir créé des emplois réservés à des travailleurs venant de loin, voire à délocaliser ces emplois.

    Aux US ce sont les princes arabes qui ne se comportent pas correctement. Mais ils ne sont pas des millions.

    Berlin estime qu’un tiers des migrants sont de faux Syriens. Est-ce vraiment rassurant que les autres soient des vrais ?

    « Certains pensent que l’on convaincra les Français en prenant tous les virages en serrant vers la droite, d’autres en conduisant au milieu de la route, sans parler des démagogues qui disent qu’on peut lâcher le volant et regarder derrière soi. »
    Cette phrase a-t-elle été prononcée par un politicien ou par un coureur automobile ?
    Les deux, mon Général.

    Les téléspectateurs attentifs ont noté la dominante des comptes rendus de la catastrophe de la Côte d’Azur. On voit beaucoup le météorologue ; il fait toujours rire avec sa baguette magique et son chapeau pointu ; il affronte seul la tourmente. On ne voit guère les maires, les préfets, les responsables régionaux et nationaux des divers services techniques. Les sinistrés se contentent d’exprimer leur détresse.
    On a le sentiment que l’on fait l’impasse sur l’essentiel, que l’omerta règne, qu’on est à Palerme, dans la Basilicate, en Grèce acadastrale.
    Dans un pays florissant, accueillant une bonne part de la misère du monde, combien de gens modestes ont été poussés à construire leur sam’suffit en zone inondable ? Ils ont tout perdu.

    Bedos sur Fr 5 : « Zemmour est juif. C’est un drôle de juif…Il est devenu plus français que les Français. Mon arrière grand-père était bâtonnier à Alger, il a contribué à faire passer le décret Crémieux qui a donné la nationalité française aux juifs d’Algérie. Quand je vois Zemmour je culpabilise. »
    Quand on voit Bedos :
    - on va aux toilettes.
    - on attrape des boutons
    - on se précipite à la Kommandantur pour faire son rapport.
    - on se fait dénaturaliser.
    - on s’abonne à Charlie Bedo.
    Au choix.

    Avant une participation à une « conversation publique » Hollande a mis en garde Macron : « Fais gaffe ».
    Morano veut « dézinguer » Sarko.
    Pour l’ineffable NKM les climato-sceptiques sont des « connards ».
    Ces gens-là parlent comme des gangsters.

    L’écologiste vrombissant Arthus-Bertrand a avoué « J’essaie chaque jour d’être un peu moins con ». Nous lui souhaitons une vie aussi longue que studieuse.

    La première martyre française de la cause hétérosexuelle serait Mme Sabrina Hout, adjointe du 8ème secteur de Marseille. 5 mois avec sursis plus 1.200 € à chacune des deux épouses, en réparation du préjudice moral.
    Mme Hout est socialiste, « pratiquante de l’islam ».
    Comment s’appelle cet animal mythologique qui se dévore lui-même ?

    « En matière diplomatique le produit de l’ère Hollande équivaut à zéro.» (A. Adler)
    Pourquoi se limiter à la diplomatie ? Pourquoi s’accrocher à la cote zéro alors que la chute a été vertigineuse.

    Mr Patrick Pelloux est médecin urgentiste. Il s’est fait connaître au plus grand nombre lors de l’enterrement de ses collègues de Charlie Hebdo, reconnaissable par les signes de son affliction sincère et par son accoutrement de kamikaze nippon. Il se retire du journal « parce qu’il y a quelque chose qui est abouti, qui est terminé…etc ». Ce n’est pas très clair. La réalité est plus banale. Après la saignée de Janvier cet hebdomadaire n’est que l’ombre de lui-même, il est triste, nul, sans saveur ; il n’a conservé que l’odeur !
    Faire rire n’est pas si facile. Sans talent on peut réussir en littérature ou dans les arts et dans bien d’autres domaines, chacun trouvera ses exemples. Mais c’est rédhibitoire dans la satire.


    Ndlr. Des correspondants commencent à s’inquiéter des nombreuses navrances que nous publions. Nous nous devons de les rassurer. Nous ne pourrons jamais écrire autant de conneries que nos adversaires.

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  9. Pour ceux qui utilisent la Sainte Famille pour nous faire "avaler" cette migration-islamisation massive actuelle ( il faut oser ) , rappelons en plus que cette famille qui fuyait vraiment une menace précise ( cf le massacre des Sts Innocents ) est allée , là réellement pour le coup , se réfugier dans le pays voisin le plus proche en attendant de pouvoir revenir .
    La famille du Christ n'a pas traversé des terres et des mers pour bénéficier de meilleurs avantages sociaux et dans le but de s'installer à vie

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  10. La phrase est d’une banalité consternante. Comme son mot « pivot » n’a de signification connue dans aucune langue, son sens est problématique. Elle a néanmoins déclenché une effervescence médiatique d’une intensité et d’une ampleur peu communes.
    Le peuple, décontenancé, supporta sans réaction cette nouvelle manipulation. Il avait le sentiment de revivre l’épisode « Je suis Charlie ».

    Les communicants de tous bords s’activèrent. Les moins habiles, tel Christophe Barbier, brodèrent sur le thème d’une opération de politique intérieure. C’était un coup monté par Sarko, ou bien dirigé contre lui ; on avança Marine ; perfidement on remarqua que François le poupin, qui continuait à perdre des dents, était le principal bénéficiaire.
    Plus sérieuses de grandes voix journalistiques, tel Claude Weill, donnèrent des leçons d’humanité. Appliquer le mot race à la nation française c’est dégoutant. Ce mot doit être banni de la conversation. Il y a un consensus scientifique, le mot n’est pas applicable au genre humain. Il y a une race humaine. Nous sommes tous métis. Nous naissons tous d’une (race) unique, récente. La notion de race est une imbécillité. « Vous êtes blanc, vous ? Votre chemise est blanche, pas vous ». Dans 50 ans ce mot aura disparu. Il n’y a plus que les personnes du 4ème âge qui l’utilisent, et encore quand elles sont culturellement peu développées. Etc…
    Mais les plus malicieux – donc les mieux payés – alléguèrent enfin que toute cette agit-prop bruissante occupait les esprits permettant à 100.000 nouveaux migrants de rentrer nuitamment en Europe. C’était toujours ça de pris, bonjour madame Merkel.

    Tout cela n’était guère crédible. Une telle disproportion entre la cause et l’effet réveilla les intelligences. On se rappela que la phrase scandaleuse en avait précédé une seconde qui s’était évaporée dans la tourmente. Les experts en désinformation et en manipulation des esprits comprirent qu’il s’agissait d’un cas classique, très pur, très élégant, connu sous le nom de « principe ferroviaire » : une phrase peut en cacher une autre.

    L’expression « Je n’ai pas envie » (JNPE) est probablement universelle. Elle doit se décliner dans toutes les langues. Elle possède des propriétés remarquables : élasticité, plasticité, idéale pour la pratique de l’understatement. Mais elle est ambivalente : crainte et menace, désir et rejet.

    « Je n’ai pas envie que la France devienne musulmane » ???

    Combien en France, combien en Europe l’ont formulée in petto ? Vous peut-être ? Dualité terrible. Peur et menace. J’ai peur que mon pays devienne une terre d’islam. Il n’est pas question que mon pays devienne terre d’islam. L’une et l’autre, indicibles, inécoutables. Circulez braves gens ! La phrase ci-dessus n’a jamais été prononcée.

    On comprend donc que tous les moyens aient été utilisés pour gommer ce JNPE dans la conscience du citoyen. Quoi de plus simple alors que de porter l’infamie sur la phrase qui précédait. Ainsi fut fait avec succès. Chacun se comporte bel et bien comme si le seul relief de cette soirée de légende eut été ce « la France est un pays de race blanche » dont on goûte un seul trait revigorant : l’ironie.
    Le JNPE pourrait-il devenir dans l’avenir un acronyme plus célèbre que le LMPT qu’il relaierait ? Les Français prendront-ils l’habitude d’échanger, en se croisant, leurs JNPE personnels avec leur salut ?

    Pour la route permettez-nous de vous en offrir un modeste bouquet. En vrac.
    JNPE que Hollande fasse un second mandat.
    Le même pour Sarko.
    JNPE d’assister à la troisième guerre mondiale.
    JNPE de m’alimenter avec des insectes.
    JNPE d’avoir des rapports homosexuels.
    JNPE que l’on fasse subir aux parisiens les JO de 2024.
    JNPE que Tapie extorque un milliard à l’Etat.
    JNPE de lire Houellebecq.
    JNPE d’aller voir des spectacles où les acteurs font leurs besoins sur la scène.
    JNPE de croire que Juppé est intelligent.

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  11. A Roger et à Alex Theia, avec tous mes regrets de leur répondre si tard, mais je suis en panne complète d'ordinateur (toutes mes données écrasées et mes applications aussi) dans une des deux villes où j'habite encore pour quelques semaines:

    1. @Roger, quels sont lels faits dont vous doutez de la réalité matérielle?

    2. @Alex:

    a) Ce n'est pas moi qui ai comparé ces migrants d'aujourd'hui à la sainte famille, c'est M. l'abbé, notre hôte, qui a cité le fait en tête de son analyse que la sainte famille est la première figure de l'étranger sans entrer dans une comparaison qui serait allée plus loin, entre elle et nos migrants de l'heure.

    b) Que M. finkielkraut ait des pudeurs de se commettre avec le FN, c'est possible, mais ce n'est pas l'explication ultime de sa distance: il est certes juif et n'aime pas le souvenir de Maurras qu'est censé à tort ou à raison véhiculer le FN, mais il se dit aussi très européen et le FN ne l'est pas.

    J'ai les mêmes pudeurs que lui en ne pouvant surmonter le malaise, chaque fois que j'entends s'exprimer un leader du FN,que ce parti discrédite son nationalisme par sa xénophobie, comme, de l'autre côté de l'échiquier si je puis dire, ceux qui gouvernent notre nation sont des internationalistes xénophiles qui ne sont donc pas faits pour la gouverner puisqu'ils l'oublient. Mais quoi de plus grégairee et de plus révoltant que ce cri de la foule animale du FN, ponctuant tous les meetings de l'hommasse Marine qui a fait peu de cas de son père en patriote étrange: "On est chez nous." ON est l'accueillant, ça va de soi, mais il y a une élégance de l'hospitalité qui devrait interdire de le seriner avec ce triomphalisme ridicule et non suivi d'effet.

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    1. Il semble qu'une très large partie des réfugiés soient désirée par l’Allemagne pour combler le déficit démographique chronique. "On" les a fait venir avec force promesses d'où d'ailleurs les révoltes quand ils se sentent floués Mais en France on ne nous dit rien et tout débat sur ce sujet est factice. La guerre en Syrie est une aubaine démographique pour l'Allemagne avec en bonus les pseudo accords avec la Turquie pour, enfin, faire entrer celle-ci dans l'UE. Turquie, Syrie, Irak et d'autres sont les amies et alliées, maintenant traditionnelles, de l'Allemagne. La religion? Mais tout le monde s'en fout mon cher monsieur! Aussi bien chez les arabo-tuques que chez les européens. C'est vraiment le cas de dire :"Les chrétiens, les musulmans, combien de divisions?" La religion n'est plus un critère d'analyse politique. L'appel à la religion sert à brouiller les cartes.Des sondages, divers et variés, montrent que même chez les catholiques on doute de la divinité de N.S. Jésus-Christ! Que voulez-vous de plus? Quant à la notion de patrie nous savons depuis longtemps que les allemands n'ont pas la même définition que nous. L'UE c'est l'Allemagne avec un autre nom et Hollande n'est qu'un collabo. comme le furent Laval, Darlan et bien d'autres Aucune condamnation dans mes propos mais il existe bien un tropisme pérenne pour l'Allemagne chez nous et nous nous disputons pour savoir qui va "servir la soupe" à ce grand et magnifique voisin!
      Bien cordialement!

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  12. (Suite)


    Florian Philippot, dont le gaullisme n'a pas plus de profondeur que le reste de ses analyses (et Marine évolue quand même entre Philippot et Chauprade, ce n'est pas très rassurant), a balayé tout l'héritage de la construction européenne dont Maastricht n'a hâté le ratage que parce qu'il a priviligié l'élargissement avant l'approfondissement et a organisé une union monétaire entre des économies éthérogènes. De mémoire, la question du journaliste de "Face aux chrétiens" était: "Etes-vous européen?" et Philippot n'a pas craint de répondre que non, sans autre forme de procès, sans entrer dans les nuances, qualité que j'aime précisément dans la position de Finkielkraut dont je me suis fait l'écho dans mon précédent commentaire.

    Le même Philippot, au début de cette crise migratoire, a rejeté le droit d'asile avant, devant l'énormité de son propos, de dire qu'il fallait le réformer drastiquement.ON rentre avec cette proposition dans l'analyse des circonstances politiques. Mais quant à balayer purement et simplement le droit d'asile, il y a là une faute contre la civilisation chrétienne et, après le parricide, ça commence à faire beaucoup. Pourquoi une faute? relisez le début de "La cité de Dieu", et vous constaterez que Saint-Augustin fait reposer "le génie du christianisme" sur le fait que, non pas certes tout l'Empire, mais les églises dans l'Empire, sont des lieux d'asile où il est interdit de poursuivre un réfugié pour le tuer. Moi-même, j'ai été accompagné un jour, cécité oblige, par un agent des forces de l'ordre qui voulait me conduire jusqu'à la chapelle où je devais jouer de l'orgue et qui n'y est pas entré, car il était en armes. Ce respect était chez lui plus que le souvenir de son devoir. La civilisation basée sur le droit d'Asile court de Saint-Augustin à Victor Hugo, puisque c'est en se prévalant du droit d'asile que Quasimodo est tout heureux d'avoir momentanément trouvé le moyen de protéger Esmeralda. On ne peut pas balayer tout cet héritage en raison d'une situation où le droit d'asile est plus difficile à mettre en oeuvre, surtout quand on est le représentant du parti qui veut assumer tout l'héritage en tuant celui qui vous le donne. et c'est pourquoi, je le maintiens, je trouve la position de finkie, si vous voulez l'appeler ainsi, équilibrée parce que nuancée, et beaucoup plus équilibrée que celle de florian Philippot. J'ajoute que les nuances ne sont pas synonymes du réflexe de Ponce Pilate. Elles font partie de la réflexion et permettent de prendre des positions et, si l'on est en situation, des décisions qui ont l'avantage d'être justes et d'avoir été prises avec un peu de recul.

    Quant à Nadine Morano, je ne comprends pas que dans votre famille politique, on ne se contente pas de faire comme moi: de la défendre tout simplement, pour le coup sans y mettre de nuances ou de bémol. Il est beau de dire que la France n'est pas une race, mais une idée. Seulement c'est aussi une réalité charnelle à dimension raciale puisque ce mot empreint au vocabuulaire animalier n'a pas été remplacé par un mot qui désignerait "le propre de l'homme". Et le vrai scandale, charlie Bedo, n'est pas dans son "Je n'ai pas envie". ca, pour le coup, c'est du détail. Ce qui a compté dans cette émission, c'était la réponse de Yann Moix: et pourquoi la France ne deviendrait-elle pas une nation musulmane ? Voilà où en sont nos élites. ON a fait un procès à Mme Morano parce qu'elles l'ont avoué en la personne de Yann Moix, en oubliant tout souci des formes et qu'il y a des choses qu'il faut savoir un peu cacher.

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  13. Journal de la France Dérisoire22 octobre 2015 à 16:23

    Au cours d’une partie de ballon un dénommé Pascal Papé aurait touché les fesses d’un certain O’ Brien avant de recevoir de celui-ci un coup de poing. Dans les vestiaires ça ne doit pas être triste.

    Un citoyen obtient le droit d’être de « sexe neutre » à l’état civil. Sur le plan du droit rien à redire mais pour les prestations sociales, handicap ou invalidité ?

    Dans l’affaire Bygmalion Lavrilleux prétend que Sarko se défausse. Où a-t-on vu un patron s’occuper des problèmes d’intendance.

    « Ceux qui parlent d’une France manipulée sont des envahisseurs », «Ceux qui parlent d’une France envahie sont des manipulateurs ». L’une de ces deux propositions est d’Attali. Inversion, quand tu nous tiens !

    Si la gauche n’est pas capable de faire barrage au FN, a quoi sert-elle ? C’est une bonne question posée par Dray Julien.

    Sarkozy : « Moi vivant, jamais Copé ne sera candidat aux primaires ». Il est recommandé de surveiller étroitement les agissements des copéistes.

    Duflot veut une candidature Hulot à la présidentielle. C’est le dernier spectacle de la troupe des écopitres.

    Dati demande une union sans faille derrière un « candidat solide ». Par exemple une femme, éventuellement d’origine étrangère et même sans diplôme reconnu.

    La France n’est pas une race (Sarko). C’est un procès en sorcellerie (Fillon parlant de l’affaire Morano). Mais tout de même 80.000 signatures pour exiger la suspension d’icelle.

    Mano Gass : « Les frappes françaises n’épargneront pas les jihadistes français ». Est-ce à dire que le milieu va s’attaquer prioritairement aux perturbateurs des banlieues ? Autant de travail en moins pour les forces de l’ordre.
    Du même : « Les frappes visaient indistinctement tous les membres de Daech quelle que soit leur nationalité ». C’est un aveu terrible. Nos munitions ne sont pas discriminantes. Elles pourraient être inutilisables dans une guerre civile.

    Présidentielle. Bompard booste De Villiers. On savait que l’opération était dans les tuyaux depuis 2 à 3 ans. Il ne manquait que le nom du booster. C’est Bompard qui s’y colle. Peut être que du côté des nationalistes ils sont aussi cons que les mondialistes.

    Une grande majorité de Français adhère aux idées de Macron. 1. C’est quoi les idées de Macron ? 2. C’est qui Macron ?

    Netanyahou nous éclaire sur les heures les plus sombres. En Novembre 41, le Chancelier que vous savez, ne voulait pas exterminer les juifs mais les expulser. « Nous n’en voulons pas en Palestine » rétorqua le grand mufti de Jérusalem. « Qu’est-ce que je vais en faire ? » demanda l’Allemand. « Brulez-les » lui fut-il répondu.
    Adolph voulait envahir l’Europe avec des Allemands et expédier certains proche-orientaux chez eux. Angela veut toujours envahir l’Europe mais avec des proche-orientaux qu’elle fait venir à cet effet.

    Comme Hollande, Sarko a bien des problèmes avec les femmes, Morano, Dati ! NKM bientôt ? Tous ces grands hommes de l’Histoire ne se méfieront jamais assez. Ils sont trop occupés à sculpter leur stature pour se préoccuper de la gens féminine. Seul César -homme de toutes les femmes, femme de tous les hommes - s’en tira ; mais à quel prix ! Le secret de la réussite : une seule femme pour toute la vie. Comme les pigeons ramiers.
    Et le synode à propos ? Pas de nouvelles, bonnes nouvelles !

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  14. J'apprécie votre humour! Quant au duo Bompard-de Villiers je suis sûr et certain que les nationalistes sont aussi cons que les autres.Villiers ça sera la 5° fois?, va battre le record de la pauvre Arlette et pour se désister pour qui au second tour? Vous vous étonner des 80.000 signatures et il y a de quoi mais ceux qui voteront pour ce duo maudit là aussi il y a de quoi s'étonner, tomber à la renverse.

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  15. il y a deux peuples qui ont le droit d'avoir une patrie (avec mur!!!) et en même temps être partout chez eux dans le monde et pousser à la cosmopolitisation des autres: Israël et les USA. C'est étrange .
    Deux peuples de l'ancienne alliance( en gros et au mieux!!!!).

    devant pour la deuxième fois de ma vie me "délocaliser" sous la pression de la fiscalité délirante (il faut bien fiancer ce qui nous extermine!) , de l'insécurité explosante et de la lâcheté (au mieux...voire du cynisme) des hommes de l'Etat, de l'Eglise et du marché.., trouvant dans la province où je dois m'exiler des vieux qui eux doivent quitter les petites villes pour raisons de fiscalité et retourner dans les villages( à quand les forêts? les russes qui ont du opérer ce genre de "retraite stratégique" ont au moins gagné la fin du communisme..nous nous devons fuir et conserver le communisme !!!)) je lis avec ahuirssment ces dissertations brillantes ets vantes, de si haut niveau, mais isiblment sans rapport avec ce sque j'esopérimente et ne suis aps els eul à exp&rimenter..


    Mais bon, on est habitué avec l'Eglise catholique . Par exemple,elle se soucie gravement des divorcés remariés mais on n'entend pas un mot sur le tragique du divorce( qui fait que certains ne se remarient pas ...)

    Les migrations des jeunes vers l'étranger, les migrations vers "l'au-delà" des masses de suicidés ou de psychiatrisés etc ...tout cela ne la concerne pas, alignée qu'elle est sur le buzz médiatique et les "grandes questions".


    Morituri te salutant ! Résurrection vainc, du dedans même de nos exils et déracinements, elle, notre seule patrie !

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    1. Vous écrivez: "IL Y A DEUX PEUPLES [...] : ISRAËL ET LES USA". Je vous réponds que le point commun de ces deux peuples est peut-être au contraire leur extrême cosmopolitisme puisqu'on peut être américain (et extrêmement américain) de manières extrêmement différentes. Quelques figures: le fermier anglo-saxon qui veut croire que la terre est plate; le geek post-moderne à la Mark Zuckerberg (le fondateur de FaceBook) qui ne jure que par la réalité augmentée; le chauffeur de taxi noir; etc etc. Ces figures ô combien typiques en même temps qu’extrêmement diverses, sont parfaitement américaines, elles incarnent le même pays, ELLES Y VIVENT TOUTES AU MEME TITRE... SANS VIVRE SUR LA MEME PLANETE. -- Quant aux juifs israéliens, ils forment certes "un peuple" mais tous ne vivent pas sur la même planète (les uns sont plus 'californiens', les autres sont plus 'amishs'), et ils ont à peu près toutes les têtes: ca va du berbère au viking, en gros, ce qui est normal vu leurs origines. -- Reste qu'effectivement les Israéliens ont en commun une origine plus ou moins fantasmagoriques, et qu'il n'est pas prévu de les rejoindre sans cette origine... tandis que les Américains sont friands de sangs nouveaux, si l'on veut bien dézoomer un peu. -- Autre différence: l'influence qu'ils exerce(rai)nt sur le reste de la planète. Sans être trop naïf non plus, je crois que pour intéressants que soit la judéité, et son apport à l'occident, et son influence multiforme, IL NE FAUT PAS NON PLUS EN FAIRE TOUT UN FROMAGE. Cette question n'est pas (forcément) l'alpha et l'oméga de tout ce qui se passe dans notre monde, sauf à s'en obnubiler, c'est-à-dire à être (au choix) Alain Soral ou Bernard Henri Levy. Ce que, j'insiste, personne n'est obligé d'être.

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  16. Mr l'abbé tout simplement l'idée de l'église universelle est exprimée dans le texte originel de l'évangile lui même. "Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés "
    Les rêves visant à mettre à mal l'église "officielle "sont vains. Ces dernières ne desemplissent pas. Et quant aux apparences trompeuses de ce qu'ont dans la tête leurs paroissiens idées venues il est vrai d'une regrettable de christianisation : à qui la faute ? D'une part un manque de compréhension au départ du Vatican vis à vis des réticences quant au nouveau rite mais pour le reste : qui n'a eu de cesse d'entretenir cette rébellion qui n'a de raison d'exister que la rébellion. Quant à cette photo d'un goût douteux de notre pape plus loin suivie d'un autre mot non moins douteux je préfère m'abstenir. L'universalité de la religion catholique et chrétienne est de tous les temps. Tenez : savez vous l'origine et la nationalité de Adam et Éve ? Le christ n'était il pas juif ? J'en conviens de la longue rupture qui l'a suivi du à ce que l'on sait. Mais ayant dit : "pere pardonné leur ils ne savent pas ce qu'ils font " Jesus ne parlait pas que de ses bourreaux mais de toute l'humanité à venir et son église à mis du temps à tenir compte de son message. Cordialement.

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