Dans les années 70, Coluche disait :
«Hé! Les catholiques, ils se bourrent la gueule entre eux maintenant. Plaff! Dans les églises! Ils se sont battus à coup de poings dans les églises! Je vous le donne Emile encore un fois, c'était pour savoir dans quelle langue ils allaient dire la messe! […] Ils z'ont qu'à faire deux séances!»
Proposition triviale, qui a mis une grosse génération pour s’imposer aux théologiens subtils ainsi comme aux canonistes distingués.
L’abbé de cour a laissé la place à l’abbé de télé. Un de ceux-là est venu affirmé que « l’homosexualité n’est pas un péché, c’est une tendance, c’est une blessure ».
RépondreSupprimerDans une radio un journaliste estimable a soutenu qu’on ne changera jamais un pédophile « C’est dans l’ADN ». Un professeur s’est démené pour que l’on dise pédocriminalité car pédophile veut dire : qui aime les enfants !
Pour Mgr Lalanne la pédophilie est un mal. Mais « il ne saurait dire » si c’est un péché.
Le mot de la fin est revenu à un psychothérapeute. Selon lui le pédophile agresseur est une ancienne victime agressée. Presque toujours. Ainsi « Lutter contre la pédophilie c’est lutter contre la pédophilie » ; empêcher de nuire aujourd’hui c’est tarir la source de demain.
En somme l’histoire de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours.
Personne ne prononce le mot vice. Ce doit être un gros mot.
Jean-Marie vient de se faire épingler une nouvelle fois par une escouade du syndicat de la magistrature pour ses propos sur les chambres à air. Il n’y a donc personne dans son entourage pour lui expliquer qu’elles n’existent plus depuis plusieurs décennies grâce à Michelin ; qu’on a abandonné la pose des rustines.
Pareil pour ses sarcasmes sur les Romes, lesquels déplaisent à beaucoup de ses amis. Quoi de plus naturel que d’aimer la puissante Rome antique, la prestigieuse Rome artistique de la Renaissance et la Rome vaticane centre du monde chrétien, sans parler des autres, multiples et passionnantes. Ses filles devraient veiller sur leur vieux père ; avec toutes ces amendes qu’il ramasse, il dilapide les biens familiaux.
Il devrait aussi se méfier de ses amis – on n’est jamais trahi que par eux – qui l’invitent dans des émissions radiophoniques pour lui faire chanter des chansons réalistes. Insupportable !
A-t-il encore les moyens d’être élu en 2017 ?
Thomas Thévenoud, ancien secrétaire d’état de quelque chose n’est pas un personnage inintéressant. Il est double. D’une part une grande habilité pour gérer une carrière qui pouvait le mener au plus haut, bien huilée et sans à-coup jusqu’à l’anicroche de l’été 14 – dur pour un gars de Saône et Marne.
D’autre part un incoercible besoin de laisser des ardoises dans les lieux les plus improbables : administration fiscale, loyers, amendes de stationnement, honoraires kinési, EDF. En dernière heure, la cantine des enfants.
Si l’on écarte l’hypothèse d’une pathologie lourde il ne reste qu’une seule explication : l’appartenance, corps et âme, à une structure dont on imagine, qu’en contrepartie, elle protégera au-delà du raisonnable.
Une sorte d’arrogance naturelle des temps anciens où l’on passait avec son carrosse sur les jambes d’un malheureux manant sans s’arrêter, tant on avait hâte de rejoindre une exquise marquise en son boudoir. Difficile de trouver un équivalent dans la littérature. Peut-être dans Maupassant ?
Dommage que vous ne mettiez pas en ligne ici l'excellent papier de l'Abbé sur Amoris Laetitia dans Aleteia... très enrichissant sur cette façon "personnaliste" avec laquelle le Pape François envisage l'application de la loi.
RépondreSupprimerMais vous préférez peut-être la "doctrine" catholique de Coluche, donc tout un chacun connaît le bon goût et la délicatesse... ainsi que les commentaires des Charlies qui ressassent les vieilles haines négationnistes ?
Pourtant, ce blog a eu un intérêt.
Merci, Antoine, de votre intérêt pour ce blog. Voila deux jours que le texte est en ligne... mais pas encore visible! C'est qu'il a été écrit pour Aletheia, à qui nous en laissons la primeur. Vous pourrez le lire ici, aujourd'hui à partir de 11H11. Encore que je comprends de votre message que vous l'avez déjà lu.
SupprimerPlus généralement, le but de ce blog n'est pas de monopoliser la parole de l'abbé de T. Il intervient ailleurs, et c'est heureux. Le jour où La Croix lui confiera (je plaisaaaaaante) la direction des pages "religion", sans doute n'aura-'il plus besoin de bloguer, ni de blogger.
RépondreSupprimerL’Italie est une nation criminogène. Dans ses prisons un tiers seulement des détenus sont d’origine étrangère.
Une Smart conduite par une maman. En marche. Vers les sommets.
Les vieux Français ne sont pas islamophobes. Ils sont christianophiles.
L’homme de Vesoul est prêt à aller à l’affrontement avec l’islam politique. Pour l’islam religieux c’est selon.
Face aux syndicats sa position est claire et nette : il ne discutera pas avec eux. Jamais.
Cela nous rappelle étrangement le grand Chirac, Rodomont 86, qui se répandit, s’embourba et se noya dans l’opération Devaquet, nul, flasque, fangeux.
Quelle est la différence entre un petit et un grand bonzaï ? Le petit brûle plus vite. Pareil pour les bonzes.
Banzai ! Nouveau cri de guerre du FN. Même du temps des gars d’Indo on n’aurait pas osé.
Taubira regarde Nuit debout avec les yeux de Chimène. Elle se voit accrochant sa bécane au pied de la statue républicaine et danser la nuit entière au son des tam-tams au milieu des boubous colorés. La Guyane à Paris.
Les ex-présidents nous coûtent près de 10 millions d’euros par an. La facture va augmenter lourdement dès l’an prochain. Plusieurs solutions sont envisageables : réélire Sandan, élire un ex, prévoir un décès naturel, supprimer la fonction, la conserver mais sans rémunération du titulaire, élire une femme mariée, pacsée ou concubine qui serait matériellement prise en charge par son partenaire. Les solutions ne manquent pas.
Le risque d’un Brexit n’a jamais été aussi élevé. Chic !
Hidalgo, qui nous vient de toutes les Espagnes, pourrait être en 17 le sauveur de toutes les gauches. Les experts se demandent s’il n’y a pas là, sous-jacente, la recherche d’une symétrie, axée sur la personne de l’actuel président. Royal échoue en 2007 ; Hidalgo pourrait essayer d’échouer en 2017 ; au centre Hollande, macho triomphal en 2012, encadré par des femmes qui, de près ou de loin, lui sont attachées. Un groupe à sculpter dans le marbre. Qu’on aille quérir Le Bernin.
L’US-ambassadeur en République Dominicaine revendique son homosexualité. Au Quai on reste perplexe.
Il sait ce qu’il me doit.
La phrase avait pourtant été balancée mezzo-voce, quasiment inaudible ; une phrase dont on mesure l’ignominie dans le moment où on la prononce ; avant même qu’on l’ait achevée.
Par quels circuits de la mémoire s’est immédiatement imposée aux rares téléspectateurs, trop paresseux pour aller nuidebouter, l’image du Titanic sombrant, de l’orchestre jouant ses dernières notes et des messieurs en smoking sortant des carnets de chèques devenus inopérants.
Une phrase « panique », au demeurant absurde car on n’est jamais assuré qu’ « il sait » ce qu’il doit.
La classe médiatique a fait en sorte de ne pas avoir entendu. No comment. Ce qui en dit long sur la situation morale de la nation.
Les personnes honorables, celles que nous aimons, disent plutôt « Je sais ce que je lui dois ».
Exemples.
Je sais ce que je dois à mes parents, aux parents de mes parents, à tous mes ascendants, aux ascendants de mes voisins, ceux de mon village, de ma province, de ma nation, tous ceux qui ont construit sur ce bout de continent au fil du temps une manière acceptable de vivre, de croire et d’espérer.
Je sais ce que je dois à Beethoven, à Poussin, à Racine. Et à Newton, Pasteur, Lavoisier.
Je sais ce que je dois à Péguy qui fait soliloquer Dieu, seul Être à pouvoir dire : ils savent ce qu’ils me doivent.
On sait combien les impôts sont nécessaires pour accroître le nombre des nécessiteux. Une manière particulière de pratiquer la charité. Or, tandis que des arrivages copieux nous arrivent d’un peu partout voici que des fols proposent d’en supprimer un, le plus justifié de tous, qui frappent tous ceux qui sont scandaleusement riches.
Ceux qui veulent supprimer l’ISF ne sont pas chrétiens.
Celui qui partira le dernier éteindra avant de sortir et sera chargé d’aller dire au Pape que les européens commencent à se faire du souci pour la survie de leur civilisation.