Le Christ est roi de nos conscience, sa vérité est un absolu qui domine et qui illumine de l'intérieur notre raison. Mais comment cela peut-il se vérifier, me demandez-vous, si l'Eglise n'est pas une, si elle se divise elle-même ?
Je crois qu'il ne faut rien dramatiser à cet égard, au moins pour l'instant. L'Eglise est une de l'unité que Dieu lui donne remarquait Charles Journet dans son premier livre chez Grasset sur l'unité des chrétiens. C'est Dieu qui nous unit. Et c'est lui qui nous a tous créés différents. La diversité des individus créés est l'image finie de l'infini divin dit saint Thomas, Ia Q44. Saint Paul de son côté insiste sur la diversité des charismes. Regardez aussi l'épitre aux Galates : "J'allais voir Pierre et lui dis qu'il ne marchait pas selon la voie droite de l'Evangile". Le charisme de Paul, c'est cette droiture que lui donne sa terrible intelligence. Ne s'est-il pas converti "rue Droite" à Damas, dans la Maison d'Ananie. Ce n'est pas pour rien que cette rue existe toujours sous ce nom... (il y avait d'ailleurs avant la guerre un pâtissier rue Droite qui confectionnait de merveilleuses petites choses, signe que l'on ne s'éloigne pas si facilement que cela de la droiture). Pourtant saint Pierre, lui, il n'habite pas rue Droite. Il est face aux humains, il négocie : peut-on manger de la nourriture qui n'est pas cacher ? Il dit "oui", puis il dit "non", selon les gens auxquels il s'adresse. Il tente de ménager les personnes. Cela rassure d'abord les intéressés, puis cela provoque une belle pagaille.
Qu'est-ce qui a changé ?
Comment est-on sûr que l'on se conforme au don de l'unité que le Seigneur nous fait en nous appelant dans son Eglise ? Le Père Congar avait beaucoup travaillé la question. Dans son article "schisme" pour le DTC, il fait appel à peu près uniquement à Cajétan, commentant l'article sur le schisme dans la IIaIIae, 38. Qu'est-ce qu'être membre de l'unité de l'Eglise ? C'est agir comme une partie [agere ut pars] dans l'Eglise, chacun selon ses moyens, ses capacités, son histoire, ses origines etc. Que signifie "agir comme une partie" ? Cela veut dire : ne jamais se prendre pour le tout. Accepter de n'être qu'une partie, de ne donner qu'une partie du témoignage du Christ. Accepter qu'à côté de soi, il y ait des chrétiens très différents, qui sont tout autant fils et filles de Dieu, même s'ils donnent à voir autre chose que ce que l'on fait soi.
Dans ce sens le radicalisme n'est pas forcément mauvais lorsqu'il s'agit de remonter aux racines de notre foi. Il est mauvais lorsque de petits groupes de purs se prennent pour l'Eglise tout entière ou pour ce qu'il en reste. Il me semble que le pape François (voir sa démarche avec Scalfari directeur de la repubblica) a compris que l'Eglise (un milliard deux cents millions de chrétiens) n'était pas un troupeau dans lequel toutes les brebis penseraient pareil sur tout et bêleraient pareil à tous moments, mais une société de personnes, la grâce travaillant différemment dans chaque âme. Certains ont peur de cette liberté du pape. Je crois qu'elle est un don providentiel du Saint Esprit, qui, ironie vraiment divine, a mis un électron libre à la tête de plus d'un milliard d'individus. - Et ça marche ? - Regardez ! Il suffit que nous ayons à coeur d'agir comme une partie et non pas comme le tout.
Merci de cette mise au point réconfortante et éclairante sur l'unité de l'Eglise qui rappelle qu'unité ne signifie pas totalitarisme!
RépondreSupprimerSt Paul incarne sans doute la « droiture » mais n’est-il pas l’apôtre de la liberté par excellence ? « Vous, en effet mes frères vous avez été appelés à la liberté… » (G.5-13) et, suit le raisonnement selon lequel toute la Loi se fond dans le Commandement de Charité. Soyez habités par l’Esprit, comme je le suis moi, Paul, et vous ne vivrez non plus en esclave sous la Loi mais en fils de Dieu, veut-il nous faire comprendre ! Mais les humains, ce peuple à la nuque raide, a la comprenette dure et aujourd’hui encore le courage de lâcher la Loi pour s’en remettre complètement à l’Esprit, manque. Un Anonyme écrivait dernièrement : « On essaye de faire le bien et d’éviter le mal » ! Mais qui peut prétendre connaître vraiment ces catégories lorsqu’on sait que l’homme le plus vertueux peut ne pas être sauvé et le plus grand larron, l’être ? Il faut comprendre que le Christ nous demande plus que ça puisqu’il nous demande de perdre notre vie, carrément. Mais c’est aussi moins que ça (moins difficile), puisque son Joug est léger et sa Croix facile à porter. Tout ça pour dire que St Paul a déjà tout expliqué et que l’humanité chrétienne reste en grande partie encore sujette à la Loi. D’autre part, elle reste attachée à la lettre plus qu’à l’Esprit. Ne lit-on pas sur tous les blogs et forums chrétiens les questions traitant des textes ? Ce n’est pas que le Canon romain et le Catéchisme de l’Eglise catholique soient à rejeter, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’oserais même pas penser, mais il vaut mieux vivre tout cela que d’en discuter et de croire que l’on peut se cacher derrière des textes. Notre vécu sera la preuve, rien d’autre ! Paul encore nous entraine dans une autre dimension que celle de la sagesse humaine : « Où est-il le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas frappé de folie la sagesse du monde » (Co. 1-19). Alors, oui ce pape est le pape de la Liberté. Pour le peu que je l’écoute, il rabâche toujours la même chose : « Ne vous accrochez pas à vos habitudes… ». En effet, les habitudes spirituelles sont aussi « lettre morte » ! Quand je dis que ce pape est un Pape de la fin des temps, c’est en cela que je pense. Outre les signes qui ne manquent pas, il y en a un qui est là pour nous déstabiliser afin que nous nous appuyions uniquement sur le Christ et non sur un savoir quelconque (quelque soit la profondeur et le justesse de ce dernier). Si le Chrétien avait jusqu’à présent été conforme à l’appel du Christ, croyez-vous vraiment que les diableries auraient pu s’installer si facilement dans notre civilisation pour la détruire de l’intérieur ? Mais maintenant que la machine infernale est en marche, il faut la prendre comme une chance et en profiter pour changer en profondeur : Quitter l’esprit de la Loi pour celle de la Foi. Soyons tous des électrons libres ! (drôle d’expression car je ne vois pas en quoi un électron est entièrement libre !)
RépondreSupprimerExtrait copié sur le Salon beige de la lettre apostolique Evangelii gaudium (en ligne ici : www.vatican.va/holy_father/francesco/apost_exhortations/documents/papa-francesco_esortazione-ap_20131124_evangelii-gaudium_fr.html).
RépondreSupprimerSur les divisions entre chrétiens :
"98. À l’intérieur du Peuple de Dieu et dans les diverses communautés, que de guerres ! Dans le quartier, sur le lieu de travail, que de guerres par envies et jalousies, et aussi entre chrétiens ! La mondanité spirituelle porte certains chrétiens à être en guerre contre d’autres chrétiens qui font obstacle à leur recherche de pouvoir, de prestige, de plaisir ou de sécurité économique. De plus, certains cessent de vivre une appartenance cordiale à l’Église, pour nourrir un esprit de controverse. Plutôt que d’appartenir à l’Église entière, avec sa riche variété, ils appartiennent à tel ou tel groupe qui se sent différent ou spécial."
"ils appartiennent à tel ou tel groupe qui se sent différent ou spécial" : un peu snobs, quoi... ;-)
RépondreSupprimerNN à M. l´abbé (1ère partie)
M. l´abbé, j´ai lu ce que vous avez écrit et suis d´accord sur certains aspects, bien que je n´ai jamais lu, par exemple, Cajetan. (mais je vais essayer de lire Cajetan bien comme le p.Congar : pouviez-vous donner le nom des livres, auteurs, editeurs ? Merci.).
Allons à votre texte. « Qu'est-ce qu'être membre de l'unité de l'Eglise ? ...
... Accepter de n'être qu'une partie, de ne donner qu'une partie du témoignage du Christ. »
Si j´ai bien compris, nous devrions accepter les différences. Pas de problème pour moi. J´ai vu dans ma première enfance un peu de la messe traditionnelle, (bien que les prêtres portaient des vêtements liturgiques légèrement différents d´aujourd´hui, pendant la messe) mais je me souviens de cela, malgré j´étais un petit enfant. Aujourd´hui, je vais à la messe traditionnelle, de la fsspx, sans problème : je vais à cette messe par Jésus : pour trouver Jésus dans l´Eucharistie. Mais je vais aussi à la nouvelle messe, sans aucun problème, un sanctuaire près de chez moi.(Car je vais à la messe pour rencontrer Jésus, bien sûr). Cependant, ici notre évêque n´a rien dans la tête(peut-être il a de la merde en sa tête) car il n´aime pas la messe traditionnelle: donc, les prêtres de la fsspx ne peuvent pas célébrer dans une église, seulement dans une maison particulier où je vais pour assister à la messe,une fois par mois. Ces positions de certains évêques, pour moi, sont une erreur grossière ; ils n´obéissent pas le pape, qui a permis cette messe.(Benoit XVI). Les prêtres de ces diocèses restent dans une situation difficile, uns avec les autres. C`est compliqué. Les gens de la messe trad ne comprennent pas cela, et la tendence c´est de poser la faute sur le pape.
(Le pape paye pour la faute des évêques). Les prêtres de la fsspx savent que la faute c`est des évêques, mais ils ne veulent pas dialoguer avec eux. La situation forme inimitiés, engendre ressentiments. Nous avons, ici, donc, des « parties de l ´église » qui, même si elles font chacune sa part, se comportent comme des ennemis. Dans la mentalité des prêtres fsspx il y a une rancune de ne pas être acceptés, certainement ; mais ils ont la tendance aussi de croire que Jésus n´est pas dans la messe actuelle. Comment peuvent chacun « faire sa part » dans la unité, avec cette pensée ? Oui, ils peuvent « faire sa part » chacun d´eux (tradis ou actuels) en célébrant la messe, avec la prédication de l´évangile, chacun à sa place. Mais mois, je pense que cette position comme des ennemis n´est pas correcte. Les fidèles ont la tendance de « copier » le comportement des prêtres et cultiver rancunes.
(Suivre, s´il vous plaît)
N.N. à M. l´abbé (2éme partie)
RépondreSupprimerUn prêtre de la fsspx, avec une tête fermé, est venu un jour chez moi, pour bavarder un peu. J´ai parlé beaucoup avec lui, sur l´église. Il ne semble pas bien comprendre comment peux-je aller à cette église et aller à la messe fsspx. J´ai lui parlé de mon confesseur, prêtre d´une église près de chez moi, et il m´a fait des questions sur celui-ci. Je lui dit que mon confesseur c`est une bonne personne, un homme sérieux, etc. J´ai lui expliqué que je vais à la messe pour rencontrer Jésus, pour prier. Il a montré une certe curiosité, et quand je l´ai emmené en voiture à l´addresse où il reste, il m´a demandé de passer devant cette église. Il a observé l ´église avec curiosité, de la rue, et m´a fait d´autres questions.
Quelques semaines plus tard, J´ai parlé avec mon confesseur (prêtre de l ´église prês de chez moi) , en lui disant que je ne pense pas être correcte ces positions, qu´ils devraient avoir honte (tous les prêtres : tradis ou modernes) de ce type de comportement, et j´ai lui parlé du prêtre de la fsspx, qu ´il est une bonne personne aussi, etc. Il a écouté tout cela et puis il m´a dit :
« S´il désirer quelque jour venir ici, pour causer, il sera bien reçu. De ma part, je ne vais pas me battre avec lui à cause de nos différences, nous pouvons toujours parler de ce qui nous unit. Et moi, j´aimerais un jour assister à sa messe, s´il me permet. »
Mais le prêtre fsspx était déjà parti en voyage, où il habite.
Comme vous voyez, il me semble que le problème c´est de vaincre les rancunes, (surtout par la part des tradis), c´est vaincre les craintes d´approximation les uns avec les autres. Je pense que les tradis peuvent « faire sa part » avec la messe traditionnelle, et les prêtres actuels avec la leur. Pas de problème.
Faire sa part dans la unité, sans inimitiés, dans le respect les uns des autres. Maintenant, une chose plus grave, suivrez, s´il vous plaît).
N.N. à M. l´abbé (3ème partie)
RépondreSupprimerVous écrivez : « Le radicalisme n´est pas forcément mauvais lorsqu´il s´agit de remonter aux racines de notre foi. Il est mauvais lorsque de petits groupes de purs se prennent pour l´Église tout entière ou pour ce qu´il en reste. »
C`est ici le problème plus grave. C`est le cas des adeptes d´un certain évêque bien connu. Ces prêtres-ci, très radicaux, ils prêchent exactement « qu´ils sont l´Église tout entière ou ce qu ´il en reste » Je connais un d´eux, avec qui j´ai amitié. (malgré nos différences de pensée). Je lui rencontre rarement, mais je lis ce qu´il écrit, de temps en temps : toujours en parlant mal de l´Église, du pape, de la fsspx, etc. Seulement eux ont la vérité. Les fidèles qui suivent ce courant suivent aussi les mêmes pensées de ces prêtres, bien sûr, bien manipulés par eux.
Cela m´attriste, par l ´église et par mon pauvre ami, qui semble ne voir pas sa cécité. Quand j´ai la possibilité de le rencontrer, je parle avec lui des problèmes de l ´église . J´éssaie de lui parler à ce sujet, montrant des textes sur l ´unité , comme ce de S. Cyprien, et d´autres textes aussi ; mais je préfère discuter avec lui en me basant sur les textes bibliques. Il écoute, il parle, et il semble penser, mais il revient toujours à ses idées radicales. Je sais que d´autres gens ont déjà essayé de lui faire réfléchir, mais c´est la même chose. Il reste radical et dans une position très fermée. Ce genre de radicalisme(de penser que la vérité est seulement avec eux) c´est dangereux pour notre église, pour eux mêmes et pour les gens qui les suivent, trompés par ce genre d´idée. Cet électron livre de que vous avez parlé , qui le Saint Esprit a mis à la tête des gens, il a besoin de se lier, comme tous les électrons livres. Donc, qu ´il se lie à la parole de Jésus : « Que tous soient un, comme nous sommes un. » « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. » Et plusieurs autres citations, comme vous le savez.
Que pouvons- nous faire, sauf prier et demander à Jésus pour éclairer tous ces esprits divisés ? Ici, je vous envoye une petite partie de Saint Bède, le vénérable : « Voilà comment est nécessaire d´agir dans la guérisson spirituelle : si quelqu´un ne peut être convaincu, d´entendre et de proclamer la vérité, qu ´il soit présenté aux regards de la tendresse divine, et que soit sollicité avec instance le secours de la main divine pour obtenir sa guérisson. La compassion du médecin céleste ne se fait pas attendre, lorsque la prière pleine d´espérance des suppliants ignore le doute et le découragement. » Il nous reste savoir si nous restons dans notre position confortable (ce n´est pas mon problème) ou si nous nous joignons pour prier à Jésus pour qu´il vienne éclairer et guérir ces esprits divisés. De nouveau, je vous demande : priez-vous aussi, M. l´abbé.
Et grand merci de m´avoir lu jusqu´ici. Dieu vous bénisse.
N.N.
Pourrait-on :
RépondreSupprimer- supprimer les mots vulgaires ou orduriers (voir message 1 supra) indignes d'un site qui se veut le parangon de la langue française.;
- éviter la logomachie ainsi que les fautes d'orthographe ou de grammaire.
Vous devriez demander à vos correspondants de faire un petit effort de rédaction. En dire moins mais mieux (ce qui se conçoit bien etc...). J'en ai plus qu'assez de toutes ces loghorrées absconses et pénibles à lire. Ab2t lui-même est parfois dificle à suivre. Alors un bon conseil :
Un sujet, un verbe, un complément.
J'adore certes Marcel Proust mais il était le seul auteur français à savoir construire des phrases aussi longues (dans son discours de janvier 1871 dans la galerie des glaces du Palais de Versailles le Chancelier de Bismarck à prononcé un discours qui contenait une phrase d'une page, ce qui n'est pas très difficile en Allemand. Marcel Proust l'a battu en composant une phrase de 3 pages.)
Que vous utilisiez des termes tels qu’abscons, logorrhée, logomachie, et parangon ne prouve rien. En particulier cela ne prouve pas que "ce site" se veuille être ceci ou cela comme vous lui en prêtez l'ambition.
SupprimerPlus sérieusement, puisque vous trouvez que les commentaires sont des 'logorrhées', puisqu'elles vous sont "absconses" et "pénibles", puisque vous pensez y trouver vulgarités (?) et grossièretés (!); puisque vous reconnaissez en avoir "plus qu'assez"... je vous suggère de marquer une pause dans la fréquentation de ce blog. Puisse-t-elle durer!
Monsieur ab2t ou webmestre (comment faut-il vous appeler ?)
SupprimerSur un site qui se dit chrétien vous n'avez pas le droit de traiter ainsi vos correspondants en leur signifiant d'aller voir ailleurs. Pour qui vous prenez vous ?
Par ailleurs je trouve particulièrement déplacé de lire dans un site qui se veunt catholique et courtois des termes vulgaires et grossiers que la plus élémentaire bienséance m'empêche de citer.
Je vous remercie pour votre grand sens de la charité chrétienne empreint de la plus française courtoisie.
Je suis le webmestre et je ne suis pas l'abbé, et je vous confirme que la lecture de ce blog est optionnelle. Si vous la trouvez pénible, si vous pensez y lire des grossièretés, si vous êtes excédé de ce que vous y trouvez... je vous suggère effectivement d'aller chercher ailleurs. -- Une autre stratégie consiste à rester, à prendre des airs pincés, à vouloir que l'on vous réponde sur la 'vulgarité' de je ne sais quel propos, à venir titiller l'abbé ou moi-même en nous prêtant des positions ("un site qui se veut"... "un site qui se dit"...) qui ne sont pas centrales. -- J'ai lui dans un roman il y a plus de 30 ans la phrase suivant qui m'avait marqué et que je cite de mémoire: "Il annonça qu'il partait, et comme personne ne pleurait, il resta encore un peu."
SupprimerAnonyme brésilien ( ?) vient justement (et sans le savoir), de mettre le doigt sur un comportement qui ne devrait plus être d’actualité dans l’Eglise. En quelques mots : Les prêtres n’ont pas à jouer les gourous et les fidèles les adeptes ! C’est ça aussi le manque de liberté, car où est le discernement dans ce cas là ? Où est l’Esprit ? Vous voyez-vous arriver au ciel en vous croyant pistonné « j’étais dans la vérité Seigneur, dans la Paroisse St Machin-chouette, avec des Abbés qui, eux étaient dans la Foi la plus pure » ? Abus de pouvoir et crédulité font bon ménage mais ne passent certainement pas la frontière du ciel. Ce sont de comportements enfantins et d’une époque révolue. Il faut avoir une Foi bien à soi, pas celle d’un autre fût-elle d’un Saint. Mieux vaut une Foi qui se construit avec ses faiblesses qu’une Foi d’imitation. Dieu reconnaîtra les siens et ne faut-il pas seulement imiter N.S.J.C ? La Liberté presse…
RépondreSupprimer"Vous voyez-vous arriver au ciel en vous croyant pistonné ..? "
SupprimerExcellent. Tout comme N.N.
Mais pour l'imitation... un petit doute. Les enfants imitent, ensuite ils choisissent.
Est-ce Pascal ou seulement Brassens qui a dit
- Est-il en notre temps rien de plus odieux
De plus désespérant, que de n'pas croire en Dieu ?
- J'voudrais avoir la foi, la foi d'mon charbonnier
Qui est heureux comme un pape et con comme un panier
- Mon voisin du dessus, un certain Blais' Pascal
M'a gentiment donné ce conseil amical
- " Mettez-vous à genoux, priez et implorez
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez "
(Oui, je sais Pascal avait écrit "Si dieu n'existe pas, on ne perdra rien à croire en lui, alors que s'il existe, on perdra tout en n'y croyant pas." Mais si ça peut faire rager l'anonyme de minuit moins vingt...)