samedi 9 novembre 2013

Une leçon de tolérance chrétienne dans l'Evangile

«Laissez les grandir ensemble jusqu’à la moisson» dit Notre Seigneur dans la fameuse parabole du Bon grain et de l’ivraie (Matthieu 13, 24-30). L’Evangile du Vème dimanche après l’Epiphanie sert ici de «bouche-trou» pour aller jusqu’à la fin de l’année liturgique. L’ivraie ? Une mauvaise herbe, qui croît plus vite que le bon grain. Mais au début de leur croissance, avant maturité, quand la plante est montée en brin, on peut toujours confondre la mauvaise et la bonne. Mieux vaut donc laisser croître ensemble le bon grain et l’ivraie.

 Il me semble que cette parabole célèbre nous donne la formule même de cette vertu oubliée et souvent déformée qu’est la tolérance chrétienne. 

Première application, que l'on trouve dans l'actualité en ce moment : la prostitution. Je ne veux pas et ne peux pas faire partie des 343 salauds, n'ayant ni la possibilité ni l'intention de devenir un client, mais puisque le sujet va bientôt faire la une des JT et des quotidiens, notre gouvernement entendant faire payer les clients, autant dire ici que c'est sur cette formule de tolérance chrétienne que saint Thomas d'Aquin et Cajétan défendent ce qu'ils appellent en leur latin : usura (la finance fondée sur le prêt à intérêt) et prostibula (les maisons dites justement de tolérance). On trouve cela, chez Thomas, dans le commentaire du psaume 118 §5, dans le traité des Lois de la Somme théologique (Lex humana non potest omnia cohibere sed tantum illa mala quae perturbare possunt pacificum statum civitatis S. th IaIIae Q 99 a1 co et aussi sur la prostitution Q 101 a3 ad 3m) et chez Cajétan dans son Commentaire de la IIaIIae Q. 10 a. 11 n. 2. A propos des meretrices (des prostituées), Cajétan renvoie à un topos, un lieu commun de l'Ecole, qui est de saint Augustin : "Enlève les prostituées des affaires humaines et tu troubleras tout par les passions (libidinibus)" (voir son De Ordine II, 12, éd. Pléiade t1 p. 152). Quant à Thomas, il précise lui que l'amélioration du sort des prostituées est typique de la loi chrétienne. Les lois anciennes les persécutaient. Mais dit le Docteur : Praevalente christiana religione, lex illa exstirpata est" (In IV Sent. d.33 q1 a3 qa1). Il précise aussi que ces dames peuvent retenir un salaire mais doivent restituer ce qu'elles auraient extorqué par fraude "superflue" (IIaIIae Q62 a5 ad2m).

Je vous garde pour un prochain post l'enjeu métaphysique de la parabole du bon grain et de l'ivraie que développe Cajétan : tout le problème du mal s'y trouve posé (comme il est posé par Augustin au début du De Ordine). 

L’Epître de la même messe insiste sur l’importance de la bonté que nous devons nous manifester les uns aux autres : « Faites-vous donc un cœur compatissant, soyez bon, modestes, doux et patient, vous supporta,nt les uns les autres et vous pardonnant mutuellement s’il surgit quelque différend ». Cette apostrophe tirée de l’Epître aux Colossiens me semble compléter parfaitement l’Evangile d’aujourd’hui. Elle dit bien quelle doit être l’atmosphère des communautés chrétiennes, des familles chrétiennes. Je pense toujours à la formule du Père Festugière, spécialiste de Platon, du platonisme et du passage au christianisme de toute une élite intellectuelle dans les trois premiers siècles de notre Ere. Il répétait : « Si l’on me demande mon avis de vieil helléniste sur les raisons du passage si rapide du monde antique au christianisme, je dirais que c’est la charité, l’extrême charité qui régnait dans les communautés primitives qui a fait le succès de l’Eglise ». Il me semble qu’une telle formule, alors qu’on parle beaucoup de nouvelle évangélisation mais qu’on ne la voit guère à l’œuvre, devrait nous pousser à faire notre examen de conscience. Sommes nous vraiment tolérants les uns envers les autres ? Sommes nous assez attentifs les uns aux autres ?

Quelles sont les limites de la tolérance ? direz-vous. Si cette tolérance exprime l’amour du prochain, il n’y en a pas d’assignables.

La seule chose qui soit requise pour que la tolérance ne soit pas une faiblesse – et parfois une faiblesse coupable – pour qu’elle ne devienne pas une marque d’indifférence envers le bien ou le mal, la seule limite pour qu’elle ne devienne pas un blanc-seing aux nuisibles, c’est le respect. A partir du moment où l’on est moralement sûr du respect des uns pour les autres, quelles que soient les pensées, les préoccupations, les idées des uns et des autres, il faut savoir faire acte de tolérance. Au contraire, lorsque le respect n’est pas présent, il est important de pouvoir faire acte d’autorité pour limiter la tolérance.

Vous me direz : dans la parabole, le Christ ne semble pas mettre de limite à la tolérance. Le seul moment où la tolérance est remplacé par la justice, c’est la Moisson, c’est-à-dire, dans la langue des paraboles, la fin du monde, où Dieu – et Dieu seul – rend son jugement. D’ici là, le Christ nous répète : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés ».

Il faut mettre des limites à a tolérance, lorsque l’on se trouve devant l’évidence du bien à faire et du mal à éviter. Il est clair par exemple que l’on doit empêcher de nuire un violeur potentiellement récidiviste ! Mais la perspective de Jésus n’est pas socio-politique. Son Royaume n’est pas de ce monde. Si Notre Seigneur ne met pas de limites, lui, c’est dans la mesure où l’ivraie peut jusqu’au bout se transformer en une bonne herbe et porter du fruit. Le plus grand pécheur est capable de se convertir. L’épisode des deux larrons, crucifiés l’un à droite et l’autre à gauche du Christ, est significatif. Au commencement de la conversion du bon larron, il y a sa lucidité sur son propre péché : « Si nous sommes là, nous, c’est justice ; mais lui, Jésus, il n’a rien fait ». Après la lucidité sur soi-même, vient l’appel à la miséricorde : « Seigneur, souviens toi de moi quand tu seras dans ton Royaume »… La tolérance du Seigneur « qui fait briller son soleil sur les bons et les méchants » l’aura accompagné jusqu’au bout, ce larron. Elle l’aura retourné et récupéré in extremis.

31 commentaires:

  1. Bien entendu l'ab2t représente bien ces catholiques non chrétiens. S'il s'était contenté de citer la Bible au lieu d'appeler à la rescousse des auteurs païens (Platon) ou pseudo chrétiens (Thomas d'aquin qui est particulièrement abject, Cajétan , les pseudo pères de l'eglise) il aurait pu constater que l'Apôtre du Seigneur Saint Paul condame sans appel la prostitution I Cor 6

    .6:15Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ?6:16Loin de là ! Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair.6:17Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.6:18Fuyez l'impudicité. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à l'impudicité pèche contre son propre corps.6:19Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?6:20Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu (Version Segond).

    Oui on peut abolir la prostitution. Il n'y a qu'à frapper les clients au portefeuille et en publiant leurs identités à la honte publique. C'est pourquoi je suis pur la proposition de loi qui sera bientôt discutée au Parlement.

    Curieux ces gens de droite : ils sont hostiles au mariage pour tous mais favorables au maintien de la prostitution qui n'est rien d'autre qu'un esclavage. A tous ces bons apôtres je demande ce qu'ils diraient s'ils se faisaient pénétrer 50 fois par jour par 50 sexes différents : oui ! c'est cela la triste réalité.

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    1. C'est vrai que la théologie, si on décide de faire abstraction de la philo, des Pères de l'Eglise, et de tout l'acquis de 20 siècles et plus, c'est... plus facile. En tout cas: plus rapide. Tellement rapide que je peux vous le résumer en un mot de trois lettres: "zou"!

      Bon, soyons sérieux. Vous avez compris que l'abbé, et les saints que vous estimez "abjects" avec lui, ne se demandent pas si l'on peut fréquenter des prostituées, mais plus simplement s'il faut empêcher les autres de le faire.

      Pour ma part, puisque le phénomène existe, je suis favorable à la légalisation des bordels comme des salles de shoot. Cela me révulse autant que n'importe qui, mais je ne vois pas l'intérêt de les maintenir dans les toilettes de la "Bahnhof Zoologischer Garten", pour ceux qui ont vu le film. Ne serait-ce que par respect des usagers plus... classiques.

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    2. Cher Anonyme de 20h01, dès vos premières lignes, j'ai craint le pîre....attaquer MAG2T sur son propre terrain, c'est gonflé! mais bon pourquoi pas, si l'on se sent de taille....Hélas, vous n'êtes pas du calibrage suffisant pour le faire! Vous êtes à côté de la plaque, mon cher!

      Et si je puis me permettre, avec un très modeste argument, même pas philosophique mais purement pratique: les Régîmes politiques totalitaires qui ont prétendu (ça existe encore) "abolir la prostitution" comme vous dîtes, ce n'était que de la poûdre-aux-yeux, elle était d'autant plus florissante mais plus dissimulée, et réservée en oûtre aux apparatchiks!

      "Frapper les clients au portefeuille et publier leurs identités"....Vous n'allez pas aller bien loin + les effets pervers en boomerang: non, décidément vous n'êtes pas de taille, vous êtes beaucoup trop moralisant, au final c'est bien faîble! Laissez donc MAG2T en paix, au lieu de lui mordiller le bas du pantalon....oh pardon! de sa soutane! pour nous poster ses bonnes pensées, qui font du bien à tous et à toutes ici, on peut lui faire confiance!

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  2. "Favorable au maintien de la prostitution" au mépris (par ex.) de I Co 6 ? Cher Internaute, vous ne savez pas ce qu'est la tolérance. Tolérer ne signifie pas "être favorable à ce que l'on tolère". Au contraire : il n'y a tolérance véritable, tolérance chrétienne que lorsque, conformément à l'ordre du Christ dans cette parabole, on tolère ce à quoi et ceux envers qui l'on ne marquerait aucune faveur. Si l'on est favorable, il n'y a aucune tolérance ! Exemple : je suis favorable au PS [simple hypothèse] et je... tolère le PS au pouvoir. Ca ne marche pas. Formule correcte : je suis favorable au PS et je suis heureux de constater qu'il est au pouvoir. Aucune tolérance là-dedans.
    La question de la tolérance implique toute une théorie du mal face au bien... Elle n'est pas relativiste, au contraire.

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  3. Cher AG2T

    Puisqu'on parle de St Thomas et d'un peu de droit, deux sujets qui me tiennent à coeur, j'en profite pour signaler modestement l'importance de Michel Villey qui est un peu le Gilson du droit. Il est l'auteur en particulier de "Le droit et les droits de l'homme" (qui avait été dédié à Jean-Paul II), "Le droit romain" (que le titre ne vous effraye pas, c'est tout sauf aride et ennuyeux), et "La formation de la pensée juridique moderne".
    Contre un pouvoir qui revendique le bien et le juste pour lui, et qui, en prenant des lois au nom de la morale, de sa propre morale, exige par là même un assentiment intérieur à sa politique il est nécessaire de désacraliser la loi positive prise par cet Etat afin de s'aménager un espace de liberté permettant une critique de sa politique. George Ripert avait compris la situation du problème et s'était fait le défenseur du positivisme contre les tenants du droit naturel.

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  4. Ab2t webmestre vous avez levé le masque. Vous n'êtes que d'abjects facsistes qui n'ont rien de chrétien. Je ne lèverai pas le petit doigt pour vous défendre lorsque vous aurez de sérieux ennuis. Il faudra bien solder les comptes et définitivement. Mgr Jean-Michel Di Falco a bien eu raison de vous clouer le bec à vous et vos pareils. Non la soutane ne fait pas le chrétien, bien au contraire.

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    1. Il existe sur Twitter un compte (@Parti_Juche) se réclamant de l'idéologie nord-coréenne. Je n'ai jamais compris dans quelle mesure ce compte est parodique... ou pas? De même, on voudrait se moquer d'un certain catholicisme qu'on ne s'y prendrait pas autrement que l'anonyme de 10H57: se grimer en progressiste hargneux, tenir des propos vengeurs et d'autant plus loufoques qu'ils sont sans objet, etc. C'est drôle, mais pas très 'sport'.

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    2. Comme toujours le WM fait dans la dentelle. Mait peut-ête ignore-t-il que ce weed end 50 personnes ont été physiquement liquidées en Corée du Nord, notamment parce qu'elles lisaient la Bible. Cela doit lui rappeler quelque chose la liquidation de gens qui lisent la Bible ; nous avons connu aussi cela en France au temps des rois.

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  5. Je déplore la véhémence excessive des propos de l'anonyme de 20h1, s'il est le même que celui de 10h57. Pourtant, Monsieur, vous m'avez ôté les mots de la bouche en tempêtant:

    "Curieux ces gens de droite : ils sont hostiles au mariage pour tous mais favorables au maintien de la prostitution qui n'est rien d'autre qu'un esclavage" sexuel. Je renchérirai en disant avec impertinence que la droite aime les bordels, mais pas le bordel, qu'elle défend la réouverture des maisons closes parce que recourir à la prostitution est en usage, mais qu'autoriser le mariage civil aux homosexuels lui paraît une turpitude impardonnable.

    Je n'aurais pas non plus osé traiter d'"abject" "le docteur angélique", mais je constate à regret qu'il envisage de faire rendre à des femmes qui se "font pénétrer cinquante fois par jour" (dixit notre anonyme) l'argent qu'elles auraient pris "frauduleusement" à des clients qui les traite avec une délicatesse si proverbiale qu'on ne comprend pas par quelle ingratitude elles peuvent se montrer frauduleuses avec eux.

    Nicolas sarkozy avait rétabli le délit de "raccolage passif", l'actuelle ministre du droit des femmes ne fait que rétablir la balance en disant que le client est aussi responsable de ce raccolage que celles qui font le trottoir pour l'attendre et lui proposer de monter.

    De là à vouloir abolir la prostitution, il y a certes une posture que n'auraient pas désavouée "les dévots" de "la cabale" qui fit tant d'ennuis à Molière.

    Puis-je à présent dire un mot du christ et de l'evangile? J'ai appris par le blog de l'abbé Laguérie que "l'ivraie" était un synonyme de la plante qui s'appelait "zizanie". Donc pas de "zizanie" entre nous, le lectionnaire est cohérent de proposer ces deux lectures en même temps. Quant à "la tolérance" chrétienne, elle n'est que temporellement large puisqu'il ne s'agit de laisser croître ensemble l'ivraie et le bon grain que "jusqu'à la moisson". On prête aussi à peu près cette Parole à Jésus disant en substance à soeur faustine:
    "J'ai toute l'éternité pour juger et il Me reste peu de temps pour faire Miséricorde."
    Du coup, cela paraît relativiser d'autant le caractère infini de la Miséricorde divine, puisqu'elle aussi nous est décrite par celle que l'on présente pourtant comme "l'apôtre de la Miséricorde" comme une disposition temporelle et temporaire de dieu à l'égard de ses créatures. Enfin, la tolérance est la vertu du supportable puisque, comme le rappelle M. l'aG2T dans son commentaire, on n'a pas à tolérer ce qu'on aime, notre tolérance ne s'exerce que vis-à-vis de cequ'on ne fait que supporter.

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    1. Cher Julien,

      Que faites-vous du respect des contrats?

      Un accord a été passé entre ses femmes et leur client, il est normal que le docteur angélique rappelle que chacun doit respecter sa part du contrat, non ? Ha ha

      Allons encore plus loin : à qui appartient le corps de la femme, sinon à elle-même ? Au nom de quoi interdirez-vous l’usage de ce qui ne vous appartient pas, surtout si les deux protagonistes sont consentants ?

      Bref, ne confondons pas la morale et le droit.

      Là où je vous rejoins, c’est qu’il ne s’agit pas d’une question de tri entre le bon grain et d’ivraie. C’est juste une question de droit de propriété de mon corps, de l’espace public, de la maison close etc…Et sur ces questions là, la "droite" est complètement "à l'ouest"

      Babakoto

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    2. Ne confondez-vous pas la morale et le droit?

      A qui appartient le corps de la femme, sinon à elle-même ? Au nom de quoi interdirez-vous l’usage de ce qui ne vous appartient pas, surtout si les deux protagonistes sont consentants?

      Là où je vous rejoins, c’est qu’il ne s’agit pas d’une question de tri entre le bon grain et l’ivraie. C’est une question du droit de propriété sur mon corps, l’espace public, ma maison, la maison close etc…Dans le fond, c'est la même question que de savoir si je dois autoriser mon voisin à lire des livres érotiques et si je ne commets pas un abus de pouvoir, donc une injustice, en l'en empêchant.

      D'ailleurs, d'un point de vue strictement moral, que mon voisin soit empêché ou pas de le faire, par son intention, il est déjà coupable.

      Non?

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  6. Après les propos insultants et gratuits de l’article précédent, le WM est passé à la vitesse supérieure. Il est maintenant vulgaire et délirant. Dans la forme comme dans le contenu.

    On peut admettre le « zou », inconnu au bataillon ou le « Bahnhof machin » [personne n’est obligé de lire Mon Combat dans le texte] ; à la rigueur « bordel » ou « salle de shoot » alors que tout le monde – même ceux qui ne sont pas du parti Juche (kézako ?) comprend maison de tolérance, maison close ou salon d’héroïnomanie.
    Mais déclarer tout de go, à la face de gens normaux, de surcroîts catholiques, héritiers de 20 siècles de civilisation humaniste, qu’on est favorable à la légalisation de ceci et de cela, incline à penser que le dit WM, est allé trop fréquemment aux putes ces derniers jours ou qu’il a abusé du chichon, grave.

    On n’ose plus lui demander sa position sur le cannibalisme, les messes noires, la pornographie enfantine, les tribades, l’exécution publique des vieillards de plus de 65 ans (solution du problème des retraites), le tatouage identitaire sur le front, la torture à disposition du juge d’instruction, le mitraillage des foules sans sommation, la réouverture du goulag.

    Cette personne n’est plus en état d’exercer la fonction d’autorité qui lui a été confiée, probablement par erreur, à un moment de sa vie où il donnait encore des signes de bonne santé mentale.

    Qu’il aille se reposer parmi les loufoques hargneux et vengeurs – sous calmants.

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    1. "....loufoques hargneux et vengeurs - sous calmants"....

      Typique de l'inversion accusatoire....ah! ah! ah!

      (Dîtes, vous avez de drôles d'idées, mon cher....ah! ah! ah! Je ne déteste point votre style flamboyant mais je me fais du souci à propos de l'écoulement de votre....bîle, mon cher Bill Noir, et plus généralement que vos humeurs ne vous gâtâssent la santé, après vous avoir sérieusement atteînt ce qui vous reste de matière grîse....ah! ah! ah!

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  7. Je me demande comment dans un site qui se prétend chrétien on peut soutenir la réouverture des bordels publics et "tolérer" la prostitution. Paul Claudel avait dit que la tolérance il y avait des maisons pour cela. Il est vrai que les réseaux maffieux savent arroser la droite. Je ne sais pas si le WM a un enfant mais que dirait-il si son fils ou sa fille se retrouvait sur le trottoir ? On ajoutera que le mariage bourgeois n'est rien d'autre que de la prostitution légale. tout cela est à vomir.

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  8. Sur la prostitution, il me semble um peu false l ´idée qu´on puisse y mettre fin, une fois qu´elle existe depuis les temps plus anciens. Et l ´être humain reste le même aussi.
    Sur la tolérance chrétienne, en général, c´est un peu plus difficile, parce que d´habitude, on a la tendance à avoir une tolérance avec ceux qui pensent d´une manière similaire à ce que nous pensons ; mais quand qualqu´un pense différemment, notre tolérance est réduite.
    On voit bien cela dans notre église. Si A. est moderniste, bien qu´il puisse être un saint, il ne vaut rien pour un trad. Si A. est un trad, il ne vaut rien pour un moderniste....Et ainsi de suite. Les exceptions sont si rares(de respect mutuel) que lorsque nous les trouvons elles nous semblent incroyables...
    Je trouve des gens sedevacantistes(qui en sont en fait et qui en sont, mais qui n´admettent pas ce nom) insupportables : pour moi, c´est difficile les tolérer. La tolérance est encore plus difficile quand on veut nous « forcer » a rester sur un côté et contre tous. Il est difficile de tolérer leur extrémisme, peut-être parce que l ´extrémisme soit un mal en soi-même.
    Cette phrase est belle : « Faites-vous donc un cœur compatissant, soyez bon, modestes, doux et patient, vous supporta,nt les uns les autres et vous pardonnant mutuellement s’il surgit quelque différend ». Et elle se réfère exactement sur la même tolérance que nous devrions avoir les uns aux autres...
    Mais les limites de la tolérance doivent être liés à l ´amour du prochain ; je ne doit pas faire à l´autre ce que je ne veux pas qu ´il me fasse. La tolérance de Dieu et sa miséricorde sont infinies, indubitablement ; heureusement, pous nous, ou nous serions perdus.
    « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés. » Beaucoup difficile aussi. De quelque façon, notre jugement ne vaut rien, seule le jugement de Dieu est définitive.
    Cependant, je préfère encore prier pour que Dieu libère les gens à l ´extrémisme, car je vois cela como une sorte de maladie.
    N.N.

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  9. Les Bretons parlent aux Bretons

    L’autre jour, un de nos camarades réussit en quelques phrases à nous faire tout à la fois l’éloge de l’émission radiophonique de notre abbé, nous informer sur le niveau d’arabisation de la France et situer l’influence diplomatique des nations européennes sur les nations musulmanes. Une performance, en si peu de mots.
    Mal lui en prit, il fut balayé dans les ténèbres extérieures, grossièrement, sans ménagements.
    Le malheureux se crut obligé de produire une longue tartine indigeste et mal fagotée en guise de justification. A mon avis on ne le reverra pas de sitôt.
    Le plus bizarre dans cette affaire est l’absence de toute explication de la part de la direction du blogue. Nous nous faisons fort d’éclaircir ce mystère.

    Mais ce qui nous occupe aujourd’hui est une sérieuse question d’étymologie.
    N’ignorons pas les faits !

    Il y a une cinquantaine d’années, une population d’un million de personnes, se prénommant Jean-Gilbert ou Nathalie-Benoîte fut contrainte d’opérer - avec ses deux millions de valises fermées par des ficelles – une transhumance de direction sud-nord. Cette épopée fut narrée par beaucoup – notamment par notre samouraï, pieusement disparu il y a peu – je n’insiste pas.
    Ces gens étaient désignés sous le nom de pieds-noirs.

    Aujourd’hui, dans notre cher pays, il y a, à peu près, un million de personnes qui se prénomment Ali-Jean ou Aïcha-Germaine, parmi d’autres : des Mohamed-Mohamed, des Nadia-Fatiha, des Emile-Gaston et des Sylvie-Gabrielle.
    Or, nous le savons, l’histoire peut parfois repasser les plats et, « il n’est pas interdit de s’autoriser à penser », que ce million de compatriotes – pour les autres c’est indécidable à ce jour – soit amené à subir la même odyssée que les pieds-noirs, pour des raisons que l’on n’explicitera pas.
    La question est : comment nommerons-nous ces gens ?
    Le Webmestre, toujours habile et facétieux, suggère : les pieds-cons. Ce n’est pas convenable.

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  10. A propos de tolérance chrétienne, début d'un article récent: "A chaque fois qu’un ra­fiot accoste sur les côtes europé­ennes, bondé de migrants soi-disant miséreux, fuyant qui la pauvreté, qui la guerre, qui la famine, qui sa belle-mère..." C'est à vomir. Rien à voir sur ce blog ? Si, et pour deux raisons. D'abord, parce que la tolérance la plus difficile et la plus importante, c'est la tolérance envers les pauvres. Ensuite, parce que cet article vient d'être publié sur le site de "Minute", journal auquel l'AB2T est très étroitement lié (désolé, naïf comme un belge, je m'en suis rendu compte assez récemment). Alors, les profondes considérations spiritualo-thomistes sur la tolérance, je ne peux plus y voir qu'une formidable supercherie, dont la première victime est sans doute leur auteur lui-même. Et j'en suis vraiment secoué. Je continue à visiter ce blog pour nourrir une question (difficile) que le pape François, comme ses prédécesseurs, rappelle sans cesse: " comment faire la différence entre la foi et l'idéologie qui se drape dans les mots de la foi ? "

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    1. Vous pourchassez - si j'ai bien compris - les vilaines pensées (qui ne conviennent pas à votre moralisation) chez MAG2T....en vous drapant dans ce qui serait "la vrai foi'?

      Pas bien joli, tout ça! Je trouve que notre Webmestre vous donne "grandeur nature" une leçon de ce qu'est la véritable tolérance, en vous permettant de venir émettre ici vos petits jappements de haîne "drapée" dans le religieusement correct.

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  11. Les Bretons parlent aux Bretons

    Ayant peu de connaissances sur le sujet [putes et drogues] je laisserai les théoriciens et les pratiquants se débattre.

    Je souhaiterais humblement rappeler que dans toutes les structures la hiérarchie joue un rôle fondamental.
    Ainsi chacun sait que le cabot-chef prend l’avis du major en ce qui concerne la quantité de patates à prendre à l’appro pour le repas à venir.

    De même la sous-maquerelle, dans sa partie, ne peut prendre que des décisions très limitées. Elle ne saurait traiter les clients de cons, ou les inciter à aller voir les filles du trottoir d’en face qui appartiennent à un négociant concurrent. Bien évidemment il est hors de question qu’elle envisage une modification de l’exploitation en basculant du commerce ambulant sur rue à celui en magasin fixe, avec tous les avantages qui lui sont liés mais qui suppose un investissement considérable en un temps où le prix de l’immobilier est inaccessible à beaucoup de bourses.

    Or, que fait journellement notre Webmestre dans l’exercice de ses responsabilités ? Il interpelle le blogueur qui passe (« un con » dit-il), le prie de porter ses tongues en Corée du Nord – un bled si goulagueux que Honecker refusa d’y passer ses vieux jours – et, in coda venenum, il nous convie à la réouverture des claques et à la rationalisation de l’économie de la drogue, du péon colombien jusqu’à la piquouze finale dans des lieux de rêve.

    Un tel comportement est, à l’évidence, régalien ; d’un mac de premier ordre dirait Norpois. Du coup le fidèle de base – celui qui ne sait pas qu’il n’y a rien dans le Saint des Saints – s’interroge sur la personnalité du WM. Existe-t-il vraiment ? Ab2t ne serait-il pas de structure trinitaire : en haut le prêtre, pieux, grand intellectuel, théologien, philosophe ; au milieu l’homme de média, journaliste, radio, blogueur, aussi déplaisant que tous ses confrères ; en bas, tout en bas, la chiourme, le bastonneur qui sépare « le bon grain de l’ivraie ».

    Nous allons devoir nous faire rapidement une philosophie sur la question.

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  12. Votre dernière question m'interpelle : "comment faire la différence entre la foi et l'idéologie?" Mais c'est strictement impossible. La foi est l'adhésion à un contenu et ce contenu véhicule une vision du monde, une conception de l'homme, donc une idéologie.

    A propos du pape François, la vraie question pour vous est la suivante : l’idéologie qu’il véhicule dans ses propos est-elle conforme à la vision catholique du monde ?

    Babakoto

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  13. L’AG2T est un grand cachotier, il serait Kato mais pas chrétien ! Remarquez, si on prend l’Anonyme shooté à la testostérone au mot, cela est plutôt un compliment ! Notre civilisation chrétienne se meurt et se dissout de ne pas avoir été assez universelle (pas avoir assez donné l’exemple), non pas dans le sens de conquête, version islamique, mais dans le sens de l’annonce de la Bonne Nouvelle de par le monde. La bonne nouvelle, c’est à dire l’Amour et la Miséricorde triomphant de la mort. C’est l’Amour (la Charité selon St Paul) qui doit être universel au sens géographique et au sens des êtres et choses à égalité. On en revient à ce que dit l’Abbé, le respect pour tous et tout sur cette terre c’est le premier pas vers la Charité et c’est uniquement cela qui doit se propager comme un virus, comme une trainée de poudre. L’amour ou la mort ! Le respect de la vie « sous toutes ses formes » ou la destruction éternelle ! Pas d’autre choix ! Le respect, c’est déjà de l’amour et de l’humilité, car cela demande de ne pas se croire supérieur à quiconque. C’est une vraie reconnaissance de l’autre. Voilà la mission catholique, l’unique, la véritable, celle qui a du mal à s’enfanter et qui prend sa source dans le Christ. C'est d'abord une révolution intérieure.

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  14. Quant à la prostitution, outre le fait que c’est encore un sujet qui va faire diversion sur le vrai chaos à venir (2015 avec la mise à exécution du contrat économique et politique Américano européen) je m’étonne que personne n’ait cité l’Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 21, «… Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n'avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. » C’était la parabole sur les 2 fils, celui dit qu’il fait et ne fait pas et celui qui fait alors qu’il ne voulait pas. Donc comme dit l’Abbé, le pécheur peut toujours se repentir même au dernier instant mais ce qui compte en premier lieu pour rentrer au Royaume des cieux c’est la Foi en notre Sauveur, Fils de Dieu. L’Anonyme en question confond tout. Il mélange une exhortation qui s’adresse à une conscience et une Loi ou un mode de vie sociétal. Rien à voir ! La religion guide nos âmes, chacune en particulier, l’état gère une collectivité ou normalement (c’était vrai jusqu’à ce que ce dernier gouvernement arrive au pouvoir) il a pour but la paix du pays. Abolir la prostitution est complètement irréaliste. Que faîtes-vous des pulsions hormonales débridées ? Refoulées, elles s’exprimeront sur vos proches, sur l’entourage. N’avons-nous pas assez de cas de viols en tout genre pour avoir à en subir d’autres ? Il faut être réaliste mon coco ! Lâchez ces pulsions dans la nature et ce sont vos enfants qui prendront et vos épouses par la même occasion ! Décidemment, le Docteur angélique est plus sage que vous ! Mais je ne suis pas de l’avis du Maestro, car autant une pulsion sexuelle est hormonale et trouve son origine dans la fonction de reproduction autant la drogue ne prend sa source dans aucune fonction naturelle. Cela n’est pas comparable. Donc, non pas de salle de shoot ! Ce qui est à déplorer et à revoir, c’est une société qui rend possible la propagation de la drogue et la prostitution chez les enfants (pour faire référence au film « die Kinder von Banhoff Zoo »). Il faut traiter ce fléau à la base et ne jamais l’accepter ni sous une forme illégale et encore moins sous une forme légale. Si notre gouvernement organise cette semi légalisation, il est complice et coupable. Il n’y a pas d’autre adjectif à ce procédé. Qui croit réellement que notre gouvernement voudrait abolir la prostitution? Il veut uniquement prendre des sous là où il y en a. Toutes les poches sont visées. Personne n’y échappe. Pour la morale, on repassera… Et pendant que j’y suis, en ce qui concerne le racisme notre gouvernement est passé maître en la matière. Le voleur volé !

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  15. @Babakoto,

    Vous cherchez la différence entre la doctrine et l'idéologie, il y en a une. La doctrine, c'est ce qui descend de Dieu; l'idéologie, c'est ce qui monte de l'homme, un peu comme les stalactites et les stalacmites. La tendance à l'idéologisation couve pourtant sous la doctrine: c'est l'attitude qui permet à la doctrine d'étendre son champ définitoire des contenus de foi aux prescriptions morales. Ultimement, cela pousse la rectitude doctrinale vers le dogmatisme sectaire des doctrinaires.

    @Benoîte,

    Vous commettez une erreur typique (et ce n'est pas votre cas) des adversaires de la laïcité. Votre raisonnement implicite est le suivant : les prostituées précèdent spirituellement les pharisiens au pouvoir de la terre, donc maintenons la prostitution pour permettre au péché de prospérer et au pécheur de manifester sa supériorité. Les adversaires de la laïcité font le raisonnement inverse, mais c'est le même : partons du principe que la fonction de l'etat est d'assigner au péché des limites raisonnables, lesquelles limites seront déterminées par la manière dont nous sommes intéressés au péché. Ici, c'est le client qui veut faire payer des impôts à la prostituée et la déclarer frauduleuse sans être solidaire de son délit de raccolage. La fonction secondaire du péché comme "moyen de Grâce" paradoxal n'a pas à être envisagée par "la politique naturelle". Ce qui doit être examiné, c'est s'il est humainement raisonnable d'abolir la prostitution, et la réponse est non. Là-dessus, la politique doit rendre les conditions de vie de la prostituée un peu moins épouvantable. Est-il juste de lui faire payer des impôts sans lui assurer la moindre couverture sociale? et d'autre part, si la prostituée contribue à adoucir les pulsions violentes des mâles libidineux irrépressibles, est-ce elle que l'on doit pénaliser pour raccolage ou le client que l'on doit poursuivre pour l'aller voir et contraindre la société à supporter qu'il y ait en son sein des "travailleuses du sexe", non seuleemnt esclavagées, mais toujours rebutées?

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  16. A Julien et d’autres

    J’ai bien peur que sur la prostitution, on passe un peu à coté.
    La prostitution, quoique on pense, touche au mystère de l ’amour et du sacré/ Et dans ce domaine les prostituées (-) peuvent souvent en remonter aux gens honnêtes. Après tout c’est dans l’Evangile « qu’elles entreront avant nous dans le royaume ».
    Elles ont au moins, en général, si elles ne sont pas l’otage de maisons d’abatages modernes, une qualité supérieure : celle de ne pas humilier leur clients, qui eux sont des personnes humiliées.
    Bien sûr que la prostitution génère des trafics, des exploitations, comme toute activité et qu’on a le devoir de lutter contre ces trafics, mais vouloir marquer du sceau de l’infamie le client est aussi dérisoire que l’hystérie puritaine de la Nouvelle Angleterre, qui resurgit aujourd’hui sous une autre forme, le politiquement correct-racontée dans le roman « la femme écarlate » de Hawthorne, qui montre bien la complicité dans le péché des censeurs.
    Bien sûr, rien n’est plus beau, plus souhaitable, qu’un amour conjugal dans la fidélité et notre rôle est d’en favoriser l’éclosion future par notre exemple, notre vie et l’explication. Mais entre temps que faites vous des pécheurs, oh censeurs qui vous voilaient la face, à vous-même et à vos probables turpitudes ?
    Il n’ya rien de contradictoire, n’est ce pas Julien, à être contre le mariage pour tous qui dénature l’idée même magnifique du mariage et ne pas être hostile aux maisons closes, du moins celles existaient bien avant, car aujourd’hui, elles n’ont plus -dirai-je de religion ! Comprenne qui pourra !
    Dans l’homme pécheur que nous sommes, il y a de situations de péché où nous trouvons l’occasion d’affronter notre misère à la grâce. Faut-il interdire la « femme pauvre d e Léon Bloy » Et nul ne peut être exclu de servir d e moyen à ce retour, pas plus les prostituées que les femmes ou hommes adultères. Enfin pour qui est venu le Christ ? Pour le honnêtes gens, se drapant dans des lois bien pensantes- celle qu’nous prépare ou pour les blessés, les cabossés de la vie ?
    Dans « la fin d’une liaison », magnifique roman de Graham Greene, il décrit montre le gain spirituel qu’apporte une relation adultère quand la protagoniste réchappe d’un bombardement, sans la moindre apologie de cette situation, qui effectivement a aussi une puissance de destruction ? Cela n’a rien à voir avec la propagande officielle validée par le métro, en novembre 2013, pour les aventures extra conjugales à petit prix
    Commencez donc tous et toutes par soigner ces blessés avant de moraliser sur la prostitution ? Vous qui voulez le dénoncer publiquement comme j’ai un commentateur anonyme allumé Qui respecte l’autre, oui, qui peut lui rendre une dignité bafouée sinon celle sou ceux qui affrontent l’autre dans cette misère ? Cela vous choque


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  17. Cher Julien,
    La notion de péché pour l’état laïque n’existe pas, donc je ne comprends pas où vous voulez en venir. D’autre part je crois bien que les prostituées qui se déclarent au fisc payent des impôts et ont une couverture sociale. Il est évident que, comme dit Henri, les nouveaux trafics de femmes étrangères (pour la plupart) sont un autre aspect du problème. C’est comme le prostitution des jeunes ados : A chasser et à interdire. Mettre les macs en tôle et les mecs sur la paille…

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    1. Les prostituées ne se déclarent jamais au fisc. c'est le fisc qui les déniche et les taxe. En pure perte cart elle sont le plus souvent insovables. On ne tond pas un oeuf. Il arrive que le fisc parviennent à coincer des proxos mais c'est assez rare.

      Si vous connaissiez un peu les choses vous sauriez que la prostitution relève du crime organisé par des réseaux internationaux extrèmement puissants qui connaissent toutes les recettes pour ne pas payer un sou d'impôt.

      Le temps du pittoresque maquereau qui faisait "travailler" sa Julie est bien terminé. On est passé de l'épicier du coin à la multinationale Carrefour.

      i'un"taxertre s

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  18. La prostitution est une horreur. Parce qu'on a de l'argent on contraint un être humain à avoir une relation sexuelle. C'est kiodnapper lcorps d'un être humain.Je royais que la bible avait condamné ce genre de choses. Mais peut-être est-ce que je me trompe viendront nous dire de bons apôtres thomas d'Aquin à l'appui. Oui je suis pourl les Pilgrim Fathers, quoi qu'on dise ce sont eux qui ont fondé les Etats-Unis qui par deux fois ont sauvé l'Europe. Puritains oui et alors. Je suis fière d'être puritaine.

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  19. Cher Henri,

    vous êtes de ceux que je regrette de n'avoir pas cité dans mon commentaire sur les comentaires.

    Je vous assure qu'être davantage contre les clients que contre les prostituées s'appelle simplement prendre ses responsabilités.

    Pour le reste, j'abondrai dans votre sens en n'ayant pas autant de lettres, mais en vous signalant cet hébraïsme:

    Savez-vous que qedesha, "la prostituée", n'est qu'une autre vocalisation de "qadosh", le SAINT, qui désigne Dieu Lui-Même?

    Et que saint-Paul fulminera toujours moins contre les prostituées sacrées de corinthe, l'impudique, que Dieu, dans Osée et à travers tout le fil prophétique, n'a d'abord épousé la prostituée?

    Le sainT épouse la prostituée, voilà le Mystère de nos noces mystiques, voilà qui va encore plus loin que le Mystère de préséance de la prostituée abordé par Jésus, comme à mots couverts, car les épousailles mystiques passant par l'Incarnation, c'est aussi ce Mystère de profanation-sacralisation plus que consenti, voulu par Dieu Lui-même, qui se joue entre Dieu la prostituée qu'est chacune de nos âmes et qu'est l'eglise en fin de compte, si attaquée de l'intérieur par ses "clients" ici et ailleurs, et partout de par le monde, sans compter ceux qui ne la fréquentent pas, ni ne cèdent à ses avances.

    Et après cela, on voudrait nous servir une version pudibonde du mariage! Dieu n'Est ni prudent ni prude, LE SAINT EPOUSE LA PROSTITUEE et nous la somes. Il n'y a rien à en tirer de politique, c'est un sujet trop grand pour ça. De même qu'à mon avis, le rapprochement de l'ivraie et de la prostituée est un peu aventureux, car on oublie la moisson au profit d'actualisations qui nous arangent. N'est pas graham Greene qui veut.

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    1. Le problème de la France c'est que c'est un pays catholique. Aux Etats-Unis ou même en Angleterre personne on n'oserait faire pas plus faire l'apologie de la prostitution que du racisme et les gens qui fréquentent les prostitué (e) s sont mis au ban de la (bonne) société.

      Si Jésus a dit que les prostituées nous précéderaient dans le Royaume c'est parce que dans son esprit les prostituées sont les VICTIMES des hommes qu les forcent à se prostituer. Voila pourquoi il faut pourchasser et punir les clients des prostituées. Le jour ou il n'y aura plus de demande il n'y aura plus de prostitution. Bien entendu il faut combattre avec la dernière des énergies les réseaux maffieux. Ne pourrait-on imiter le modèle suédois ? Aux USA ou en Grande -Bretagne la carrière d'un homme politique qui a des aventures ou qui fréquente des prostitué (e) s est terminé. En France c'est loin d'être le cas : on fustige un politicien qui a un peu fraudé le fisc mais on tolère les infractions sexuelles et l'on trouve tout naturel (depuis Giscard) qu'un Président ait des maîtresses.

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    2. Sous les troisième et quatrième Républiques il n'y eut qu'un seul Président qui ait mené une vie dissolue : il s'agissait de Félix Faure qui avait perdu sa connaissance. Tous les autres Présidents ont eu une vie privée impeccable.

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  20. J'abonde dans le sens de Anonyme de 15 novembre 22:22 lorsqu'il dit que "Le problème de la France c'est que c'est un pays catholique. Aux Etats-Unis ou même en Angleterre personne n'oserait pas plus faire (sic) l'apologie de la prostitution que du racisme et les gens qui fréquentent les prostitué (e) s sont mis au ban de la (bonne) société".

    Je viens de visionner sur la Chaine KTO une émission du qui consistait en la retransmission au mois de janvier dernier d'une conférence débat des Bernardins auquel participaient Jean Daniel Lévy l'excellent spécialiste des sondages politiques et Directeur du Département Politique et Opinion d'Harris Interactive, François d'Orcival éditorialiste à Valeurs actuelles et un illustre inconnu qui le restera. Après avoir rappelé la spécificité de la France, pays catholique, Jean Daniel Lévy a illustré son propos par l'exemple suivant :

    En 2007 lors d'un débat politique dans une radio, François Bayrou a accusé Daniel Cohn-Bendit d'avoir commis dans sa jeunesse des écrits faisant l'apologie de la pédophilie. Jean Daniel Lévy a fait remarquer à juste titre qu'aux USA ou même en Angleterre la carrière de Daniel Cohn-Bendit aurait été terminée. Or à quoi avons nous assisté en France ? la cote de popularité de Bayrou a chuté de 50% dans les jours qui ont suivi et il n'a jamais pu retrouver ses anciens scores. Au contraire la cote de popularité de Cohn Bendit n'a pas été affectée par cet incident.

    J'ajoute ma petite explication. Dans les pays anglo-saxons et protestants on ne pourra pas avoir confiance en un homme ou une femme politique qui a une vie sexuelle dissolue ou qui trompe son conjoint. On estime en effet qu'il 'y a aucune raison pour qu'un politicien qui ne respecte pas sa parole dans la vie privée la respecte dans la vie publique. Celui qui trompe sa femme trompera également ses électeurs. Dans le protestantisme le respect de la parole donnée est primordial ; le mariage n'est pas un sacrement mais il est mal de tromper son conjoint car c'est un manquement au contrat qui lie les époux.

    J'en donnerai un seul exemple : homme affable et intelligent John Major était un Premier Ministre capable et estimé de tous ; sa carrière politique a pris fin dans l'opprobre et il est tombé dans l'oubli et a perdu les élections lorsque la presse a révélé que dans le passé il avait entretenu une liaison avec une de ses secrétaires.

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