mercredi 13 novembre 2013

Dix Mille Commentaires [par RF]

[par RF] Je voudrais, à l’occasion de la publication du 10.000e commentaire sur ce blog, remercier leurs auteurs. Un certain nombre d’articles ont été écrits en réponse plus ou moins directe à vos contributions. J’en profite aussi pour appeler quelques petits points sur lesquels je dois me montrer plus vigilant:

On ne peut pas, dans un commentaire, s’en prendre à une personne. On peut éventuellement s’en prendre (modérément, hein?) à l’abbé de Tanoüarn ou à moi-même qui suis le webmestre, puisque nous sommes presque les seuls à pouvoir poster directement, et donc à nous défendre efficacement. Mes excuses, bien sûr, à ceux été récemment mis en cause par des esprits grossiers.

Toutes les opinions sont les bienvenues, dans la mesure de la courtoisie, de la décence, et de notre sujet. Cela ne dispense personne de réfléchir et de faire preuve de bonne foi. Pas la peine non plus de vouloir à tout prix faire entendre raison à votre voisin, les dialogues les plus longs ne sont pas forcément les plus productifs.

Les provocateurs de tout poil (ils ne manquent pas) doivent garder à l’esprit que je ne mets à supprimer leur message qu’une petite fraction du temps qu’il leur faut pour l’écrire. Pour autant je ne suis pas toujours disponible, et si un texte n’est pas (encore) validé, c’est typiquement que je ne l’ai pas (encore) lu.

Pour terminer sur une note joviale et illustrer ce qui précède, je redis l’anecdote sans doute déjà racontée: Je trouve un jour des reproches sur des propos antisémites et négationnistes qui auraient été publiés sur le MetaBlog – on m’assurait de suites judiciaires. Bigre! je n’avais pourtant rien vu d’approchant. Les propos gratinés en question étaient en fait dans un commentaire envoyé juste un peu avant, que je n’avais pas lu donc pas encore validé. Mon censeur n’avait pu les lire qu’après les avoir lui-même écrits. Ah, le taquin!

5 commentaires:

  1. "Et moi et moi, combien de commentaires?" demande le commentateur vaniteux.Cherchez pas, le vaniteux, c'est ma pomme torrentielle et tumultueuse, qui ai la vanité de croire ne craindre personne en fait de vanité.

    Il faudra que l'on se penche un jour sur le statut du commentaire au pied des articles sur Internet. Quelle est la valeur de cette écriture secondaire? Michel Onfray la trouve nulle, son jugement est-il fondé? A quel besoin compulsif obéit la manie de commenter, parfois au risque de lire en diagonale la production littéraire ou idéelle de poids sur laquelle on est pressé de donner son avis? Pourquoi, dans notre culture, le livre s'est-il progressivement réduit au texte et le texte au message? Commentateurs, avons-nous identifié le message que nous voudrions faire passer?Avons-nous mesuré la dimension talmudique (non savante) du commentaire?

    Sommes-nous conscients que le commentaire est souvent un dérivatif révélateur de nos dérives? J'en perçois de trois ordres: le hors sujet qui crée une autre discussion au pied d'un article dont le fond s'est perdu; la dérive communicationnelle où l'inflation verbale est proportionnelle à la méconnaissance de celui à qui l'on s'adresse; enfin notre manque de charité duquel la dérive précédente sert de révélateur, certes à notre honte, mais au grand dam du "témoignage chrétien", qui est validé, nous dit le Chef de notre foi, à la mesure dont nous nous entr'aimons et de l'exemple que donne cet amour.

    Je remercie enfin le métablog de m'avoir donné un véritable supplément familial. Dans la ville où j'ai emménagé récemment, je dois les premières amitiés un peu solides que je me suis faites à une amie métablogueuse, Benoîte, dont j'atteste que ce n'est ni un collectif, ni un "concombre masqué", et qui m'a mis en rapport avec des personnes qui se situent tout à fait hors de l'eglise, ce qui n'est pas plus mal. Merci à l'abbé de tanoüarn d'avoir rassemblé cette famille, au webmestre de la modérer, et un salut particulier à Thierry, Guy Robin, Hermeneas qui nous manque, Peripathos qui me lasse, Antoine qui pontifie avec justesse spirituelle, notre excellent commentateur juriste, Patricia, Marie, Marie-Pierre et tant d'autres, que je m'en veux de ne pas citer, mais que j'ai présents à l'esprit.

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  2. J’en profite aussi pour faire quelques petites remarques :
    1. Merci du travail que vous faîtes ! Merci pour ce blog !
    2. Les commentaires sont fort nombreux lorsqu’il s’agit d’exprimer un savoir : Politique, droit, reconnaître un aoriste grec etc., mais lorsqu’il s’agit de parler en son nom, de dire ce que l’on a au fond de soi, rien, plus personne ou toujours les mêmes ! Curieux, non ?
    3. Je déplore que des ecclésiastiques publient « sous X » car ils s’exposent à ne pas être traités avec la déférence qui leur est due. Ils pourraient s’intituler : Anonymus Clericus ou quelque chose dans le genre…
    4. Pour la longueur des commentaires, vous avez sans doute raison. J’ai des progrès à faire. Pas facile !
    MERCI ENCORE !

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  3. Argh Julien, vous pensez que je pontife plus que la moyenne ?! je me soigne car je pèse de plus en plus mes commentaires avant de les publier... et je pense souvent comme Onfray... (seulement en ce qui concerne MES commentaires bien-sûr ! ;-))

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  4. Un organisme, quelle que soit sa nature, doit éliminer pour se maintenir. Il est moribond lorsqu’il ne réagit qu’aux stimuli violents. Il est mort quand il n’assimile plus le principe vital.

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  5. @Antoine,

    Mettons que j'aurai commis une petite vacherie à votre encontre, vacherie que je regrette, si elle vous a offensé. Comme quoi on ne pèse jamais suffisamment ses mots. Pour moi, j'ai le dos large, ceux qui n'aiment pas peuvent y aller.

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