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Les chats de Pallas (du nom d’un zoologue)
ont les pupilles rondes – ce sont cependant
des félins non pas à part, mais bien à part entière.
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[par RF] Je discute avec deux amis, que j’appellerais ici Pierre et Dominique, l’un catholique progressiste et l’autre traditionaliste. Les deux observent que sur tel ou tel sujet, mon opinion n’est pas nécessairement celle attendue d’un tradi. Ce qui ravit l’un inquiète l’autre, et réciproquement. Au final l’un pense que je blague, et l’autre que je cherche à provoquer, quand ce n’est pas le contraire. Je voudrais ici rassurer tous deux… à moins que je ne les inquiète plus encore : ce que je dis, je le pense, y compris les sottises que je professe éventuellement.
C’est pourtant simple : je n’ai pas acquis l’ensemble de la panoplie traditionaliste, qui comporte aussi bien un volet politique, sociétal, que religieux. Je n’ai pas ingéré l’ensemble du code. Pour avoir échangé avec pas mal de gens je crois même pouvoir dire que cette «panoplie» ne concerne dans sa version complète qu’une modeste fraction des traditionalistes.
Pour décrire un milieu ou un phénomène (quel qu’il soit) on cherche ses traits saillants, ses caractéristiques marquantes; on place très haut le curseur ‘contraste’ pour que l’image soit immédiatement lisible. Le danger, pour l’observateur externe comme en interne, est de croire ensuite que ce tableau à grosse brosse (ce ‘cliché’) rend compte des réalités individuelles. Pourtant un territoire ne correspond pas en chacun de ses points à la carte qui nécessairement le schématise.
C’est pourtant simple : je n’ai pas acquis l’ensemble de la panoplie traditionaliste, qui comporte aussi bien un volet politique, sociétal, que religieux. Je n’ai pas ingéré l’ensemble du code. Pour avoir échangé avec pas mal de gens je crois même pouvoir dire que cette «panoplie» ne concerne dans sa version complète qu’une modeste fraction des traditionalistes.
Pour décrire un milieu ou un phénomène (quel qu’il soit) on cherche ses traits saillants, ses caractéristiques marquantes; on place très haut le curseur ‘contraste’ pour que l’image soit immédiatement lisible. Le danger, pour l’observateur externe comme en interne, est de croire ensuite que ce tableau à grosse brosse (ce ‘cliché’) rend compte des réalités individuelles. Pourtant un territoire ne correspond pas en chacun de ses points à la carte qui nécessairement le schématise.
Et vous ? Avez-vous s acquis l’ensemble de la panoplie moderniste, qui comporte aussi bien un volet politique, sociétal, que religieux. Avez-vous ingéré l’ensemble du code ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas bien à qui s'adresse votre question, ni si son ton n'est pas belliqueux? Pour faire simple, et en précisant que ma réponse est à prendre au *premier* degré: Pour ma part je n'ai jamais porté d'autres panoplies que celle de cow-boy offerte par ma grand-mère il y a 40 ans, et celle de SchuPo reçue un peu plus tard.
Supprimer@Anisvert,
RépondreSupprimerVous posez une question provocante, intéressante et pertinente.
Pour moi qui accepte volontiers le qualificatif de "moderniste" (que plus aucun de mes congénères ne comprend), je crois avoir endossé la panoplie morale, mais avoir gardé la Foi.
Plus généralement, je constate (chez les modernistes que je connais) qu'ils sont à l'inverse de moi: ils ont une Foi moderne et une morale à l'ancienne. Moi, j'ai une foi classique et une morale presque libérale. C'est pourquoi je crois être un meilleur moderniste qu'eux. Du moins mon fidéisme me rend tradicompatible.
Pour moi, la question morale c`est de ne faire pas aux autres ce qu´on ne veut pas qu´ils nous fassent. Un peu très simples, peut-être, mais vrai et pas si facile qu´il paraît.
RépondreSupprimerLa foi est quelque chose plus difficile à comprendre, une fois que seulement Dieu peut juger la foi que chacun possède.
Une chose est certaine : tandis les hommes discutent entre eux par questions de foi, tandis qu´ils se divisent et ne cherchent pas l´unité dans l´amour chrétien, nous ne seront pas de vrais chrétiens. Nous ne donnerions au monde l ´exemple que nous devrions donner. L ´église accueille divers rites et que chacun cherche ce que le fait se sentir mieux. Se battre si un rite doit prévaloir sur un autre est chose de la tête(malade) de l ´homme, et les divisions ne viennent pas de Dieu. Les divisions et les querelles intéressent le démon, seulement il en profite. Un vrai chrétien devrait, à mon avis, prier plus, ne pas juger son prochain qui pense différement de lui, rechercher la paix et la concorde. Jésus est le Dieu de la paix et non de la guerre . L ´orgueil humain est ce que divise, sépare, détruit. L ´orgueil est une maison construite sur le sable et qui va tomber. Au ciel, il n´y aura pas de divisions, car ce serait impossible. Le plus grand exemple d´humilité, Jésus a préché : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur. » Mais quelle difficulté ont les hommes pour comprendre cela !