jeudi 11 août 2016

Jérôme Ducros: "L'atonalisme. Et après?"

Voici la torpeur de l’été. Nous vous proposons donc, à titre de rafraîchissement, cette conférence de Jérôme Ducros au Collège de France. Leçon brillante, amusante, mais aussi convaincante. Réfutation, par-delà de la seule musique, d'un pan entier de la jobardise de notre époque («Si être moderne c’est refuser la norme, que dois-je faire quand le moderne est devenu la norme?»).  Amis tradis et autre visiteurs, attention! Si vous faites l’effort d’écouter les premières 10 à 15 minutes, vous êtes fichus : vous irez probablement jusqu’au but de l’heure que dure cette vidéo.  J’en devine quelques-uns qui s’étonneront: «Une heure? à celle du tweet?» Je réponds que parfaitement, une heure,  et qu’à l’aulne de ce que vous pourrez en retirer, c’est un sérieuse économie de temps. Enjoy!

 

21 commentaires:

  1. Charlie Bedeau Next12 août 2016 à 12:46

    Génial. Remerciements. Félicitations àb2t. Ecouté 12' jusqu' à Stockhausenerie. Tout déjà dit, Barthes cité. Rigolades à venir.
    Premier envoi avant route commentaires coupée. Vite, vite !

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  2. Merci, cher Abbé, de nous avoir signalé cette remarquable conférence : un bonheur d’intelligence, trop court comme tout bonheur, qui nous rappelle que la musique, comme toutes les disciplines culturelles, subit depuis l’aube du XXe siècle l’assaut des « iconoclastes », destructeurs de langages et apôtres du non-sens, dont le seul souci est de faire « table rase du passé » et abolir l’ordre de la Création, de couper l’homme de ses racines et lui faire oublier qu’il a été créé à l’image de Dieu, donc intelligent.

    Et il n’est pas étonnant que deux arts échappent, en grande partie, à cette furie nihiliste, ennemie de toute norme, le réel ne le permettant pas : le cinéma, parce que c’est un art extrêmement coûteux et il faut donc remplir les salles … et l’architecture, parce qu’il faut bien que les constructions tiennent debout !

    Enfin, comment ne pas déceler une certaine analogie – voire une analogie certaine – entre la musique atonale et la liturgie postconciliaire : même mobile de leurs promoteurs, celui d’effacer toute trace de formes anciennes ; mêmes résultats, la désaffection des mélomanes et la chute de la pratique religieuse ; mêmes timides tentatives de retour en arrière, appelées par certains « réforme de la réforme »...

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  3. Post scriptum : je découvre sur wikipedia que la conférence de Jérôme Ducros a suscité les cris d’orfraie d’une poignée de terroristes intellectuels, accros de la musique atonale car vraisemblablement dépourvus de tympan.
    À défaut de faire fonctionner leur cerveau en lui opposant une problématique réfutation (ce qui supposerait chez eux une faculté de raisonner qu'ils n'ont pas ou n'ont plus), ils en sont réduits à dégoupiller des grenades verbales dérobées à l'arsenal des stalinoïdes attardés et reconvertis dans le politiquement correct droitdelhommesque. Faisant beaucoup de bruit mais peu de dégâts, ils ne suscitent qu'une indifférence apitoyée du public mélomane.
    Comme chez ces gens-là, hélas, le ridicule ne tue jamais, il est à craindre que leurs éructations pavloviennes ne continuent de nous agacer les oreilles bien après que leur ersatz de musique aura complètement et heureusement cessé de nous les casser ...

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  4. Charlie Bedeau Next15 août 2016 à 11:40

    Maurizio Pollini, que l'on aperçoit fugacement en début de conférence s'escrimer sur une composition atonale, l'obligeant dans les moments forts à se vautrer sur son clavier, forme avec deux de ses collègues, célèbres pianistes, ce " trio de la vieille Europe " que vous auriez emmené avec vous sur une île déserte pour peu qu'il s'y trouvât un piano.

    Pollini, Alfred Brendel et Arturo Benedetti Michelangeli, liés par l'extrême qualité de leur jeu ont une particularité peu commune, toujours possible mais malgré tout bizarre, que l'on ne peut s'empêcher d'interpréter comme un signe du ciel : tous trois sont nés un 5 Janvier. Respectivement en 42, en 31, en 20.
    Bénis soient ceux nés en cette date, presque l'Epiphanie, éclairés et bercés dans leur premier matin par la douceur lumineuse de la Nativité brillant encore des feux de la nuit de Noël.
    Les Rois mages de la Musique.

    Nés sous la même bonne étoile, mais dans des années diversement mouvementées, aimés, fêtés des mélomanes, trois fortes personnalités dont les parcours vont diverger sur bien des points et notamment – pour ce qui nous occupe ici – sur leur attitude vis-à-vis de l'Atonal.

    Atonal, la majuscule est de rigueur, car il ne s'agit rien moins que du majestueux alfa privatif qui nous vient de la Grèce acadastrale, le pays d'Ulysse aux mille neurones. [Nous n'ouvriront pas ici le débat avec ceux qui avancent qu'Homère serait un Viking pur sucre].

    Atonal, d'après Jérôme Ducros, signifie sans tonalité. Mais aussi sans rythme, sans cadence, sans harmonie, sans mélodie, sans ligne de continuité, sans souplesse, sans logique, primesautière sans raison, aléatoirement dissonante.
    De fait une musique sans rien. Une musique à poil. Une amusique.
    Une musique composée pour être ni exécutée ni écoutée, ce dont les exécutants, pas plus que les auditeurs potentiels, ne se privent.

    Michelangeli d'abord. Le plus ancien. Rare, précieux, un homme d'avant-guerre, des années trente. Une personnalité délicate, maniaque de la perfection. On raconte qu'il s'arrêtait au milieu d'un concert dès qu'il percevait une impalpable assonance, un demi-quart de ton mal calé. Il ne pouvait jouer que sur " son " piano qu'il avait conçu démontable et qu'il transportait dans toutes les salles de concert.
    Supposer qu'un tel artiste ait pu s'intéresser une seule seconde à l'Atonal serait une insulte à son génie. On a le sentiment qu'il a plutôt ignoré l'existence même de cette " nouvelle musique ".
    Ce merveilleux pianiste, au ton velouté nous a donné la meilleure version " pour l'éternité " de l'œuvre pour piano de notre cher Debussy.

    Avec Brendel on change de monde. Un teuton, mais version autrichienne. Un habsbourgeois aussi peu hohenzollernesque que possible, vivant à Londres.
    Un intellectuel plein d'humour, qui écrit, qui peint. Un pianiste rare : il joue toutes les notes – ce qui est normal – de telle manière qu'on les perçoit toutes – ce qui est moins fréquent.
    Brendel c'est d'abord Beethoven, puis Beethoven et encore Beethoven. C'est aussi Brahms, Liszt, Schumann et…Schubert où il est insurpassable. Un pianiste au service de la musique allemande. Avec une incursion pianistique unique dans la " maudernité " : l'incontournable concerto de Schönberg.
    Quant à l'Atonal tout prouve qu'il n'en a rien à cirer.

    Pollini, c'est autre chose. Il est tombé dans la marmite quand il était enfant. Et s'il joue du Mozart ou du Beethoven comme n'importe qui, il est un supporter actif de l'atonalité. Selon ses propres termes il éprouve "une grande passion pour la musique du XXème siècle".

    Pour quelles raisons notre troisième Roi mage, aussi aimable que les deux autres, s'est-il enferré dans les pièges de l'amusique contemporaine ?
    Voilà une question intéressante!

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  5. Jamais deux sans trois ! J’oubliais un 3ème art qui reste encore à l’abri de démolisseurs avantgardistes et qui n’a pas eu à ce jour une version « atonale », célébrée par de « progressistes » amateurs tout aussi fervents que les mélimélomanes des « musiques » serielle ou « concrète : l’art culinaire ! Peut-être parce que le foie et l’estomac sont moins tolérants que les oreilles ...

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  6. Belle conférence, bien menée autant dans sa forme que dans son fond, un modèle de raison, un éloge du Beau, du Bien et de l’Harmonie !... Conférence hors du temps, sujet immortel qui trouve sa place sur l’Agora athénienne ou dans un autre lieu, un autre temps pourvu que l’on soit adorateur du Logos. La « trouille » des Grecs devant l’Hybris, la démesure, qui guette l’humain à chaque recoin de sa fragile constitution démontre que notre esprit flirte sans cesse avec la folie, la mort, le néant, en un mot la monstruosité. Que d’efforts de civilisation pour lutter contre cette force maléfique dont l’art s’est fait l’humble serviteur de ces idéaux socratiques. L’Occident a joliment marié la Raison et la Foi et a su lutter tant bien que mal contre ses démons. Seule la littérature russe nous plonge dans le déchirement a priori irréconciliable de nos pulsions angéliques et démoniaques. Maïakovski, poète de la Révolution russe dit de celle-ci ce que les Russes nous racontent depuis toujours :
    « Ö l’animale
    Ô l’enfantine
    Ô la bon marché
    Ô la grande
    Quel nom t’ a t-on encore donné,
    Comment vas-tu encore apparaître, l’hypocrite ?
    Une construction harmonieuse,
    Un tas de ruines ? ».
    La question ne se pose t’elle pas autrement ? Cherche t’on vraiment à nous plaire avec cette musique atonale ou avec ce « non-art » en général ? Rien n’est moins sûr et ce ne sont pas ces moutons de « fashion victimes » qui pourraient nous le prouver, ces nouveaux pédants et ces nouvelles précieuses ridicules. Non, à y bien réfléchir (ou mal) il semblerait que l’on se jette à corps perdu (perdu pour perdu) dans l’absurde, dans l’entropie, dans le néant et que l’angoisse de ce vide fait naître de « l’existant » là où « l’Essence » n’est plus. On crée à partir de rien une œuvre nouvelle comme la Révolution cherche incessamment à créer un homme nouveau : création démiurgique qui ne fait surgir aucune Lumière, aucun sens et aucune dignité humaine. L’existentialisme se propage dans tous les recoins de l’Art et il est bon qu’il en soit ainsi : Le néant ne reflétera jamais rien que lui-même. Et s’il faut renaître ce n’est pas, comme les Grecs le firent en maintenant à bout de bras le Logos, mais en passant par la FOI :
    Prière de l’offertoire :
    Dieu qui avez, de façon admirable, créé la dignité de la nature humaine et l’avez restaurée de façon plus admirable encore : accordez-nous par le mystère de l’eau et du vin, de participer à la divinité de celui qui a daigné revêtir notre humanité : Jésus Christ…

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  7. Charlie Bedeau Next17 août 2016 à 09:32

    En introduisant une fausse note dans une ritournelle mozartienne Jérôme Ducros a foudroyé d'un seul coup la nouvelle musique, ses prêtres et ses chantres.
    Mais on ne croit pas un seul instant que son ambition était aussi modeste.
    Car il se met à parler de littérature et de cette habitude "longtemps" adoptée par Marcel de se coucher, non pas de bonne grâce, ou de bonne humeur, encore moins de bon gré, mais bel et bien de bonne " heure".

    Un étrange phénomène que cet automatisme par lequel on sait, pour l'éternité, que blanche est la couleur du cheval d'Henri IV, qu'au moment où Charbovari rentra pour la première fois dans la salle d'étude " ceux qui dormaient se réveillèrent ", que la Sardaigne est une île, que les Suédoises sont blondes et froides, que la cigale glande tout l'été et se fait quémandeuse chez sa voisine à l'entrée de l'hiver.
    Certains l'appellent "culture", ciment des civilisations. Des originaux, les girardiens, très contestés par des gens de premier plan, prétendent qu'il y a des choses sues depuis le commencement du monde, qu'un filum continu croit irréversiblement faute de quoi l'humanité resterait dans la barbarie et basculerait inévitablement dans le néant.

    La démonstration de Ducros vaut pour tout l'Art. Elle ne se restreint pas à sa seule discipline, la musique - qui est son métier - l'expression artistique la plus plaisante à Dieu.
    La maudernité – l'ennemie – repose sur cet axiome élémentaire : "L'abandon de la langue d'avant " lequel est dans l'instant pulvérisé par une remarque de Tzara " On ne peut défigurer que ce qui n'a pas de sens ". Tout est dit.

    La musique atonale est donc condamnée. Comme l'art contemporain (l'arkon), le nouveau roman,… les nouvelles religions.
    Jérôme Ducros est à la musique ce que Jean Clair est à la peinture; ce sont de simples "lanceurs d'alerte " qui avertissent : Attention Béances!

    Mais c'est Duchamp à qui on abandonnera le dernier mot. " Je leur ai jeté l'urinoir à la figure comme une provocation et voilà qu'ils en admirent la beauté esthétique ". Le malheureux ! La génération suivante a remis de l'ordre, son "œuvre" a récupérée sa fonctionnalité, elle n'est plus pour nous qu'un strict ustensile de série propre au soulagement des vessies masculines.

    Soyons juste. Reconnaissons à Duchamp et à sa bande de copains un apport sociologique non nul à la marche de l'humanité. Grâce à eux le niveau intellectuel des techniciennes de surface employées dans les musées s'est élevé. On exige d'elles une formation bac + 5 (Maîtrise d'Histoire de l'Art ou Ecole du Louvre) car elles doivent être capables de distinguer une œuvre d'art authentique d'un vestige abandonné par un visiteur indélicat.

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    1. Charlie Bedeau Next20 août 2016 à 16:43

      La réalité dépassera toujours la fable la plus extravagante.

      Une femme de ménage du petit club allemand de Weiden aurait consciencieusement effacé, en croyant bien faire, une vitrine couverte d'autographes des plus grandes stars du football du Bayern et de Dortmund [Purshoothe Thayalan, Le Figaro, 18 Août 2016].
      " J'ai expliqué l'affaire au Bayern…ils sont d'accord pour nous aider à reconstituer notre trésor " a expliqué Stefan Noerl, porte-parole de Weiden.
      " Quand j'ai vu que tout était effacé, j'ai cru que j'allais avoir une crise cardiaque " a déclaré Susanne Boehm, secrétaire du club, qui a son hypothèse : " Probablement une femme de ménage qui a pensé que notre équipe de jeunes avait trop fait la fête et laissé des graffitis ".
      Aucune enquête ne sera menée pour savoir qui a commis la faute.
      Dans le malheur ces gens là sont grands !

      On n'examinera pas ici – pas plus qu'ailleurs – les arcanes par lesquelles la signature d'un footballeur X ou Y, graffitée sur une vitre peut être considérée comme une œuvre, ou même un simple signe, susceptible d'être conservé ou honoré au-delà du temps.
      Une telle analyse, menant nécessairement à la mesure quantifiée du niveau civilisationnel moyen des habitants de la vieille Europe, nous plongerait dans une affliction si profonde qu'il n'est pas certain que nous nous en remettrions.

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    2. Charlie Bedeau Next26 août 2016 à 10:15

      Michel Butor is dead. Il aura survécu au nouveau roman.
      1400 livres à son actif. Bigre!
      Pas un de lu. Ce n'est pas maintenant que l'on va commencer.
      Dieu soit loué!Il nous reste Le Clézio. Un mondialiste.

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  8. Charlie Bedeau Next19 août 2016 à 12:28

    Le burkini Damart tient chaud l'hiver.

    Les Corses n'aiment pas beaucoup les Français du continent. Alors ceux qui viennent de là-bas !

    Chevènement recommande aux musulmans la discrétion. On se rappelle que c'est un miraculé.

    A Aubervilliers les Chinois sont chassés par les Arabes. Qui chassera les Arabes ?

    Deux François se sont rencontrés.
    L'un ne se représentera pas. L'autre si.
    Du coup, l'un veut piquer les voix de l'autre.

    Hamon " Hollande n'a même pas essayé une politique de gauche ". Si c'est lui qui le dit !

    Fébrile Cageot est une petite femme attrayante, jolie comme un cœur, qui fait dans les médias. Elle a été à bonne école. Avec son époux Bésicle de Poche ils ont appartenu à la fameuse bande de Don Pasqua qui défraya la chronique sous Chirac.
    On se rappelle notamment leur manifestation au métro Glacière pour protester contre le mauvais temps d'hiver.
    Le mauvais temps persistant, comme elle était croyante, elle s'est reconvertie dans la religion catho. Son meilleur coup fut la manif pour tous. Pour tous, pourquoi pas pour elle ? Virée. Son appart, pareil.
    Alors elle s'est tournée vers Sainte Rita qui l'exauça. Dorénavant elle est du dernier bien avec notre Abbé. Les métabloguiens sont franchement inquiets. Nous connaissons les manœuvres du Mauvais. Que ferions-nous sans lui ?

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  9. Charlie Bedeau Next19 août 2016 à 16:18

    Que ferions-nous sans lui ? Sans ab2t bien sûr.

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  10. Charlie Bedeau Next21 août 2016 à 17:32

    Hollande ; " Je n'ai pas eu de bol sur le chômage ". Déjà, à sa naissance, il n'était pas verni.

    " Les étrangers de moins en moins enclins à visiter la France " titre le Figaro. Si ça pouvait être vrai.

    Allemagne : Une interdiction partielle du voile intégral. Le contraire serait plus plaisant.

    Abdelali Mamoun, un ancien imam d'Alfortville : " que les églises arrêtent de sonner leurs cloches puisqu'on interdit aux musulmans les appels à la prière depuis les minarets ". [C dans l'R du 17 Août rapporté par l'Observatoire de la Christianophobie]
    Au point où on en est arrivé la " collaboration " la plus intense est devenue indispensable entre les deux religions en question.
    Nous suggérons timidement que des cloches soient installées dans les minarets pour l'appel des fidèles et en compensation qu'il y ait des tapis dans les églises pour la prière.

    Macron : " Je ne suis pas socialiste ". C'est très curieux cette habitude qu'ont les gens de faire des déclarations dont on a rien à faire.

    La prolifération des candidats devient inquiétante. Il ne se passe pas de jour où un petit nouveau présente son billet de logement. Tout le monde veut y aller. Car on sait maintenant que n'importe qui peut occuper la place.
    Notre seul réconfort : en Mai prochain ils auront tous disparu. Hélas sauf un !

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  11. Charlie Bedeau Next22 août 2016 à 16:11

    Le Maire de Londres [vous voyez de qui on parle] appelle à débarquer Jeremy Corbyn [vous voyez de qui il s'agit] du Labour.
    Vous voyez pourquoi.
    Maintenant ce que vous ne voyez peut-être pas – parce que vous êtes grégaire, les affaires des britiches ne vous fascinent pas – mais que EUX voient parfaitement, c'est ce qui risque d'arriver en Angleterre dans les années à venir.
    De fait ce qui va arriver en France bientôt. Un processus décrypté et annoncé par le politologue français Houellebecq.

    Ces deux pays, l'un brexité, l'autre pas, seraient enclins à se fondre dans une entité commune. Une nouvelle ligne de clivage pourrait alors apparaître dans un continent recomposé (en vérité ce ne serait qu'une redite de l'Histoire) :
    D'un côté les anciens empires coloniaux français et britannique regroupés sous la houlette d'un califat sunnite.
    De l'autre un Reich ottoman s'étendant de Kehl aux Monts Altaï.
    Une redistribution des grands blocs géopolitiques qui avait totalement échappée à cet autre politologue l'américain Huntington.

    Ces grands chamboulements furent pourtant annoncés par deux célèbres intellectuels du siècle passé. L'un, personnage tourmenté, est crédité – sans preuve – de cet apophtegme mémorable " Le XXIème siècle sera religieux ou ne sera pas ". Ou quelque chose comme cela.
    L'autre, plus calme et cohérent, après avoir analysé objectivement l'histoire contemporaine nous laissa en conclusion cette formule lapidaire " L'islamisme sera le communisme du XXIème siècle ".

    Nous autres, du peuple, nous ne nous embarrassons pas des formulations complexes des intellectuels. Nous aimons les choses simples directes, les maximes courtes mais expressives. Trois mots nous suffisent pour ressentir notre avenir commun : " Après Moscou, Mosquée ".

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  12. Charlie Bedeau Next24 août 2016 à 17:29

    Le turkini, version germanique du burkini.


    Jules Monnerot est un sociologue sérieux qui n'a rien du mage prédictif à la Malraux. Au terme de sa réflexion sur le XXème siècle il nous laissa en conclusion cette formule: " Le communisme est l'islam du XXème siècle
    Il était tentant d'inverser sa formule et de la projeter dans le siècle à venir. Il semblerait qu'aucune personne sérieuse n'ait osé pour le moment. (*)

    " L'islamisme sera le communisme du XXIème siècle " est un énoncé absurde à plus d'un titre.

    D'abord par cette hypothèse que le XXIème siècle pourrait se dérouler jusqu'à son terme et qu'il y aurait encore du monde sensible à partir de 2100 capable de faire une analyse analogue à celle de Monnerot. Or on ne peut exclure totalement, au vu des phénomènes contemporains, que l'humanité pensante ne puisse pas se maintenir face à la barbarie pluridimensionnelle redoublant d'efforts. Sans même évoquer la dégradation du milieu naturel et les manipulations sur le génome.

    Ensuite par sa nature prédictive laquelle ne se montre efficace que pour le passé, où elle est inutile et pour le présent immédiat où elle reste incertaine.
    Ainsi ces honnêtes citoyens, pariant que Sandankini n'irait jamais jusqu'au bout de son mandat, constatent chaque jour qu'il n'en est rien malgré toutes les mésaventures que leur héros engrange.

    Enfin et surtout par son contenu textuel, à commencer par l'utilisation du terme islamisme - lequel n'est que le faux-nez de l'islam - employé pour rester poli et pour la " musicalité " de la formule puisque dans l'autre plateau de la balance on met un autre isme.

    Et c'est là où on touche, plus qu'à l'insolence gratuite, à la provocation primaire et grotesque.
    Car les Européens, qui certes méconnaissent l'islam, ont été en revanche aux premières loges pour apprécier la vérité du communisme – notamment pour 100 millions d'entre eux. Et il n'est pas pensable qu'une grande religion, que certains proclament d'amour et de paix, puisse avoir le moindre rapport avec cette horrible idéologie avec laquelle on maintint des peuples entiers dans la misère, la peur, l'humiliation, la déchéance et l'anéantissement.

    Non rien ne peut être comparé au communisme. Pas même l'islam ! Et vice versa.


    (*)Cependant une audace proche a été commise lors du colloque de l'aide à l'Eglise en détresse, le 15 Janvier 2010 aux Bernardins, sous la forme interrogative : " L'islam, le communisme du XXIème siècle ?". Une conférence du Père Daniel-Ange.
    [Mac Guffin, Huffington Post, 5 Février 2010]

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  13. Charlie Bedeau Next26 août 2016 à 13:29


    La bataille de Burkini. Quelle qu'en soit l'issue les Arabes ont gagné.
    Peuvent-ils perdre un combat ?
    Est-il né celui qui peut les arrêter ?


    La prochaine bataille pourrait bien être celle du vendredi. Une premier escarmouche avant une confrontation globale sur le calendrier et celle sur l'alcool - problématique et indécise dans le pays aux 500.000 débits de boissons.

    C'est ainsi que l'on procéda dans l'Algérie de Boumédiène où il fallait liquider les rares vestiges encore vivaces d'occidentalisation et de modernité - reliefs de la colonisation - et s'immerger dans la grande nation Arabo-musulmane.
    Une sorte de France de Hollande à l'envers : Retrouver/Abandonner ses racines.

    La bataille du vendredi. Des gens se croyant habiles l'ont déjà engagée sous l'emballage " travail du dimanche ". Avec plus ou moins de bonheur.
    Pour le peuple français hébété, fasciné, hypnotisé, shadockisé, le vendredi, le dimanche, bof ! En revanche ce qui est primordial - et on ne lâchera pas là-dessus – c'est le weekend, la dimanchade comme on dit pour se moquer.
    Le principe étant maintenu on pourrait très bien s'accommoder d'un glissement temporel : une césure hebdomadaire jeudi-vendredi. Mieux un break vendredi-samedi pour lequel deux religions " du livre " trouveraient leur compte.
    Les simples ne verront jamais dans la découpe du temps, organisé en périodes, que des conventions arbitraires sans signification. Pousser un jour, puis l'autre et ainsi de suite. La plupart traversent l'existence en surfant sur l'intangible, le dur, le vrai.

    Les peuples qui veulent mourir arrivent toujours " à leurs fins ".

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  14. Charlie Bedeau Next27 août 2016 à 17:55

    Une baisse significative des ventes de produits lessiviels aurait été enregistrée ces derniers temps. On l'attribue au nombre croissant de personnes qui lavent directement leurs vêtements dans la mer.

    Les victimes de Baupin sont sorties de l'hôpital. Elles témoignent à l'université d'été des Vertueux. [Express du 27 Août]. Elen Debost " a le dos coincé ". Isabelle Attard " s'est cassé le pied". Annie Lahmer " a un torticolis à gauche ".
    Ces trois témoignages nous permettent aisément de reconstituer minute par minute les scènes qui se déroulèrent au sein du parti avec un latin lover de dos en vedette américaine et un mur en toile de fond.

    Le vieux français a maintenant à sa disposition deux moyens d'expédition rapide. Au classique égorgement, très douloureux, où l'on part en communion avec les millions d'animaux qui fréquentent les abattoirs de la république pour la plus grande gloire du prophète de Médine, s'ajoute depuis peu le couteau en plein cœur, rapide et sans douleur.
    Ce second procédé peut dans certaines circonstances être considéré comme un accident de la route et pris en charge par les assurances.
    Un troisième procédé mérite d'être cité bien qu'il ne concerne qu'une partie infime de la population (certaines professions à risque de la grande métropole phocéenne) : le flingage à l'arme "lourde ". Kalash, FM, mitrailleuse, bazooka, mortier ? Nucléaire? On ne sait.

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  15. Charlie Bedeau Next30 août 2016 à 08:47

    Nouvelles fraîches de la campagne après la pluie.

    Juppé, c'est Chirac il y a 20 ans.
    Lemaire, c'est Chirac il y a 40 ans.
    Chirac, égal à lui-même.
    Sarkini, le perdant de 2012.
    Fillon, celui qui aurait déjà dû gagner en 2012.
    Le Pen l'Ancien, réanimé, va jouer son ultime carte biseautée.
    Marine, Marion se taisent. Burkini parle pour elles.
    Kosciusko-Moghazni se dessèche. La canicule ?
    Sandankini consulterait jusqu'à 50 journalistes par jour.
    Hamonteburkini dans leurs starting-blocks.
    Duflot évite Baupin.
    Mélenchon fait rire. On en a bien besoin.

    Mais où est donc Ornikar-Pacha, le candidat attendu par Houellebecq ?

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  16. Charlie Bedeau Next30 août 2016 à 17:05

    Chevènement ment. Chevènement ment. Chevènement n'est pas musulman.

    " Burkini à la plage " c'est fini. La saison a été vue des centaines de millions de fois dans le monde entier. Pour attendre la série à venir, " Burkini à l'école ", un épisode inédit en supplément : " Burkini au restaurant gastronomique ". En vedette Laurence Rossignol et la DILCRA. Des dialogues effrayants.
    Pour les fêtes de fin d'année un événement très attendu: " Burkini à la crèche ". Une petite merveille.
    Pour l'an prochain (2017) il y aura du lourd : " Burkini au palais Bourbon ", " Burkini rencontre le clodo merveilleux " et " L'Amour et Burkini ", une fantasmagorie poétique entièrement tournée en apesanteur.
    La superproduction " Burkini en Amérique ", en projet depuis plusieurs années pourrait ne pas voir le jour. Sa réalisation dépendrait du résultat de la présidentielle. Si Trump était élu, elle serait remplacée par une série plus modeste : " Les Burkini Brothers à Casablanca ".

    L'une a son père. L'autre a son grand-père. Elles ont été à bonne école. Elles savent exactement ce qu'il faut faire et surtout ce qu'il ne faut pas faire.
    Si elles se plantent – la situation étant ce qu'elle est – elles passeront pour de petites vicieuses.

    Les honorables représentants qui discutent avec Cazeneuve sont revenus baba de leur réunion. Ils n'auraient jamais imaginé qu'il était aussi aisé de conquérir un grand pays occidental.

    Selon plusieurs indiscrétions il semblerait que la banque Rothschild serait en passe de récupérer un de leurs cadres, en vadrouille depuis deux ans. Le malheureux reviendrait tout penaud. Sa famille est soulagée.

    A Toulouse les flics sont maintenant poignardés " à l'intérieur " des commissariats.

    6.500 d'un seul coup. Une sacrée organisation pour réussir ce tour de force. De gros moyens.

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  17. Charlie Bedeau Next31 août 2016 à 09:08

    Sa maman rentre en campagne. Tous les ados vont voter pour lui.

    Notre abbé découvre que le Fig Madame est une publication pour les connes friquées.

    Dans certaines chancelleries on se demande s'il ne faut pas envoyer la marine italienne par le fond.

    Pour Sandankini la rentrée est compliquée. Sa sortie sera simple.

    Macronkini estime avoir "touché du doigt les limites de notre système politique". Une expression de puceau.

    Le TAFTA serait mort. Ils trouveront bien un moyen de le ressusciter.

    La première équipe envoyée sur Mars devra être mixte. Ce sera torride dans la capsule.

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  18. Charlie Bedeau Next31 août 2016 à 14:07

    Macron candidat. Tintin à l'Elysée.

    Macron 1.Peut faire mieux. En a la volonté.

    Il prend la mer avec une frêle embarcation. Mais c'est pour naviguer dans la piscine du transatlantique Goldman-Sachs-Rothschild-Soros.

    En Marche se transforme. En Démarche, nouveau mot d'ordre.

    Macron comme la pluie.

    Monsieur Hollande, occupez-vous de vos ennemis, nous allons nous charger de vos amis.

    Chevènement a un plan pour CONSTRUIRE l'islam de France.

    Lagarde de l'UDI tend la main à Macron. Tendre la main à droite et à gauche, une vocation.

    Attali s'excuse auprès de Hollande. Pour lui avoir présenté Cahuzac, Duflot, Montebourg, Hamon, Peillon...
    Il plaide non coupable pour Royal, Trierweiler, Gayet...

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  19. Charlie Bedeau Next2 septembre 2016 à 12:34

    Dans certaines chancelleries on se demande s'il ne faut pas envoyer la marine italienne par le fond.

    Pour Sandankini la rentrée est compliquée. Sa sortie sera simple.

    Macron estime avoir "touché du doigt les limites de notre système politique". Une expression de puceau.

    La première équipe envoyée sur Mars devra être mixte. Ce sera torride dans la capsule.

    Macron candidat. Tintin à l'Elysée.

    Macron 1.Peut faire mieux. En a la volonté.

    Il "prend la mer avec une frêle embarcation". Mais c'est pour naviguer dans la piscine du transatlantique Goldman-Sachs-Rothschild-Soros.

    En Marche se transforme. En Démarche, nouveau mot d'ordre.

    Macron comme la pluie.

    Monsieur Hollande, occupez-vous de vos ennemis, nous allons nous charger de vos amis.

    Chevènement a un plan pour CONSTRUIRE l'Islam de France.

    Lagarde de l'UDI tend la main à Macron. Tendre la main à droite et à gauche, une vocation.

    Attali s'excuse auprès de Hollande. Pour lui avoir présenté Cahuzac, Duflot, Montebourg, Hamon, Taubira, Peillon …
    Il plaide non coupable pour Royal, Trierweiler, Gayet…

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