Non! non! je ne rends pas ici hommage à l'abbé de Tanoüarn, je ne fais partie d'aucun fan club et quand bien même, ce serait hors de propos. Non. Hommage (en quelque sorte) à l'abbé de Tanoüarn et à la cohérence de sa position... par un prêtre sédévacantiste, suite à l'article sur la légitimité de la messe. En gros, nous dit ce prêtre, soit l'on croit que Paul VI est pape et dans ce cas sa messe est légitime (et réciproquement), soit l'on croit qu'il n'est pas pape et l'affaire est réglée.
Voici la chose, diffusée par Virgo Maria, site à géométrie variable pour ce qui est du sérieux des textes.
“Globalement je crois que l’abbé de Tanoüarn dit plein de bonnes choses quant aux principes : il nettoie beaucoup de poussières accumulées depuis 40 ans dans les consciences des tradis. Notamment en disant qu’un rite du Pape est nécessairement légitime.
Finalement il ne reste que deux alternatives : se rallier, ou dire que Benoît XVI n’est pas Pape. La position de la FSSPX n’existe pas, elle est d’ailleurs un non-sens théologique, elle voudrait occuper un vide mais comment occuper “le vide” ?! Soit dit en passant, l’abbé de Tanoüarn bouscule aussi les ralliés qui ont gardé la mentalité de la FSSPX : ceux qui suivent l’IBP sans admettre la légitimité du NOM.
Mais ma critique de fond à ces lignes de l’Abbé de Tanoüarn, si elle ne touche les principes, touche leur application : le NOM. En réalité la critique fondamentale des tradi sur le NOM n’est pas qu’il est moins bon, mais aussi qu’il est mauvais, qu’il fait du mal (en soi, même si bien célébré), qu’il diminue en soi la foi. Et l’abbé de Tanoüarn l’admet lui-même : voir ses dernières lignes (”le rite de Paul VI transmet mal aux fidèles le Mysterium fidei dont il est chargé et que l’Eglise souffre chaque jour dans ses chairs exsangues, des équivoques de ce rite qui avait été pensé pour être le rite de tous les chrétiens, quelle que soit leur conception du sacrement et du sacrifice. Je suis convaincu que tant que l’Eglise ne redira pas clairement le caractère propitiatoire (ou simplement : réel) de son sacrifice, dans le monde a-religieux qui est le nôtre, la crise de la pratique religieuse continuera et le désert spirituel s’étendra”). Or le Pape ne peut rien donner de mauvais aux fidèles, c’est là l’affirmation la plus catholique qui soit (NDLR: Passage marqué en gras).
En réalité, contrairement à ce que dit l’abbé de Tanoüarn, on peut vraiment vraiment douter qu’un Pape puisse révolutionner toute la liturgie. C’est à dire qu’un Pape, chef de l’Eglise, reçoit pour mission de transmettre le dépôt révélé, de l’expliciter, de le préciser, de le défendre… jamais de le changer, de la travestir, de le nier. D’où la question : peut-on juger théologiquement une révolution liturgique comme celle de Paul VI (dans le fond, indépendamment des circonstances… même si les circonstances sont une aggravante et une résonance du fond) autrement que comme une atteinte au dépôt révélé ?
C’est à dire un vrai Pape peut-il changer toute la liturgie comme il l’a fait ? Si l’on considère que les protestants acceptent le NOM comme valable pour eux, si l’on se souvient des hérésies protestantes sur la Messe, et toutes les autres en matière de liturgie, si l’on pense à l’adage Lex Credendi, Lex Orandi, si l’on se souvient surtout que le Très Saint Sacrifice de la Messe est l’écrin le plus précieux de l’Eglise, le poumon du Corps mystique du Christ (poumon au sens où la grâce qui le fait vivre passe essentiellement par la célébration quotidienne de la Messe, et l’abbé de Tanoüarn l’a bien compris, ses lignes citées plus haut en témoigne) le doute laisse place à la certitude : un vrai Pape ne peut cautionner cette réforme liturgique.
Légitimité de Paul VI et légitimité de la réforme liturgique ne font qu’un : en voyant le NOM, je le refuse, et donc je comprends que Paul VI n’est pas Pape (ou au moins le doute me vient). Une fois certain de l’illégitimité de Paul VI (aussi par d’autres voies : liberté religieuse, œcuménisme, personalisme, etc.) alors toute la réforme liturgique perd toute légitimité à priori. N’est-ce pas là le cheminement du Père Guérard des Lauriers : du Bref Examen Critique à la thèse de Cassiciacum ?”
Les catholiques traditionnels d'Amiens viennent de passer un an et deux mois à célébrer la messe tous les dimanches à la rue, et ça continue malgré l'hiver rude ; une action unique en France, sans que cela n'émeuve les catholiques conciliaires et autres fraternités ralliées les FSSPierre, IBP, ICR et compagnie, sans compter les idiots utiles de Paix Liturgique, qui s'imaginent en se couchant comme ils le font, obtenir les bonnes grâces de la CEF, "pauvres couillons" comme disait Bonaparte !!!
RépondreSupprimerEn novembre 2007, la communauté de la FSSPX quittait la chapelle du Bon Pasteur que le nouveau propriétaire, le Conseil Régional, venait de racheter (cf articles de presse).
Entre-temps, différentes pistes avaient été explorées auprès des institutions religieuses et civiles, sans succès. Alors, de dimanche en dimanche, ils célèbrent la messe soit sur le parvis de l'église Saint-Leu, soit devant le Beffroi de la ville, au plus grand étonnement des passants, médusés par cette situation honteuse pour le Diocèse et ubuesque.
Il faut savoir que le sinistre "évêque" bouilleret qui sévit à Amiens avec l'acquiescement de la corrompue CEF (conférence des évêques de France) est responsable lui seul avec sa bande, de cette situation.
De nombreuses églises à Amiens sont fermées au culte et désaffectées, et c'est cet individu qui ose refuser avec acharnement une église vide à la FSSPX !!!!!!
Mais c'est qui ce type par rapport à Dieu ????? jusqu'à quand on va-t-on supporter de tels salopards qui ruinent la foi chrétienne ??? faudra-t-il les fouttre à coups de pieds au cul dehors de nos églises et de nos cathédrales ???
Jusqu'à quand les vrais catholiques vont-ils accepter cette situation absurde ??? Doit-on ad eternam se comporter en moutons de panurge et se coucher comme des pleutres devant les directives des faux évêque qui pourrissent la catholicité. Il y aura bien un moment où les moutons vont mordre puisque les millions de prières, hélas restent sans effet.....
L'Abbé Schaeffer disait dans son sermon de l'Epiphanie, à St Nicolas ce 6 janvier 2009, que cette situation était en quelque sorte comparable à l'attitude du roi Hérode à Jérusalem qui excluait, en son temps, et persécutait les véritables croyants en Dieu.
Il est certain que si les communautés traditionnelles autres que la FSSPX, qui à l'origine avaient suivi Mgr Lefebvre, et se sont ralliées lamentablement tels des couards dès 1988 au dictat du Pape précédent, persécuteur et excommuniateur de la FSSPX ; donc que si tous ces ralliés avaient eu le courage de continuer la bataille de Mgr Lefebvre nous aurions gagné cette bataille car notamment à paris l'Archevêché de Paris aurait cédé ses églises vides aux traditionalistes. Cela leur aurait évité de faire la messe dans une arrière boutique de fripes du sentier comme l'IBP ou de n'avoir pas le droit de la faire du tout sur Paris comme la FSSP qui n'a toujours pas d'églises sur Paris et se contente de la banlieue.
J'entendais l'Abbé Barthes (prêtre rallié), ce lundi sur radio courtoisie demander à l'Abbé Celier des excuses de la FSSPX à adresser aux Vatican, mais de qui se moque-t-on, cet idiot utile n'a toujours pas compris que c'était au pape précédent de s'excuser d'avoir oser excommunier les évêques de la FSSPX parce que ces derniers avait la vrai foi catholique et refusaient l'apostasie de Vatican II
Les tièdes, les faibles sont donc partis, se sont ralliés timorés qu'ils étaient aux erreurs de Vatican II, seul reste le noyau dur des vrais tradi, des purs, des durs ; le combat est perdu probablement vu les forces en présence, à moins que Dieu décide d'inverser le processus.....
Il est vrai que tout n'est pas parfait dans la FSSPX, certains qui assistaient au congrès si si no no de ce week end, ont rapporté le discours creux de Mgr Fellay, le parler pour ne rien dire, tourner autour du pot pour meubler verbalement pendant 1H30 la Mutualité. S'il n'a rien à dire qu'il laisse les autres s'exprimer ! Il n'est obsédé que par une chose c'est la levée des excommunications. Il nous a refait le coup de redemander un million de chapelets ; ces excommunications sont invalides donc sans importance, mais ce million de chapelets discrédite à jamais la valeur du chapelet individuel, combien de milliards de chapelets faudra-t-il donc pour sauver l'humanité ou lui faire reprendre foi en Dieu, à notre époque de déchristianisation avancée.
Pour en finir, puisque le sujet est Amiens, il faut occuper une église désaffectée d'Amiens ; bouilleret et le maire communiste enverront leurs CRS, leurs nervis comme à Niaffles, leurs tanks que sais-je, quelle importance, nous serons là, j'en serai du moins pour défendre JUSQU'À LA MORT! L'HONNEUR BAFOUE DE DIEU.
Daniel Rasset
Cher monsieur, je veux vous dire en toute simplicité que vous défendez mal une bonne cause. Bonne cause tout d'abord. Personne ne se satisfera que des catholiques disent la messe par moins cinq devant une église vide. Mauvaise défense cependant, de par votre outrance. Un exemple: c'est justement parce que la FSSPX reconnait Mgr Bouilleret comme évêque d'Amiens (sans les guillemets que vous pensez devoir mettre à ce mot) qu'elle s'adresse à lui pour bénéficier d'un lieu de culte. J'aurais pu cliquer sur [refuser] et envoyer votre commentaire au néant électronique. Mais votre réaction indique une certaine souffrance. Elle est par là même un témoignage intéressant.
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