Ce mardi 3 janvier, juste après les fêtes, nous recevons Jean de Viguerie, l’un des historiens les plus intelligents de sa génération. Dans Les deux patries, il nous a montré que l’histoire pouvait s’élever jusqu’à une réflexion sur les réalités dont nous vivons aujourd’hui : qu’est devenue la patrie ? Dans son dernier livre sur Les pédagogues, publié aux éditions du Cerf à la fin de l’année 2011, il fait la même démonstration à propos de l’éducation : pourquoi les pédagogues d’aujourd’hui sont-ils parvenus à suicider le mammouth ? En partant d’Erasme et de Comenius, Jean de Viguerie s’attarde sur Locke et sur Rousseau (sur lequel il propose une somptueuse mise au point). Nous comprenons que le grand bazardage de l’Education nationale était inscrit dans la longue histoire. Décidément il ne suffit pas de s’intituler pédagogue pour être un bon éducateur. A travers la critique de l’utopie pédagogique, on voit apparaître les constantes qui font la qualité de toute éducation, hier aujourd’hui et demain. Décidément, le malaise est bien dans l’homme !
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De ses différents entretiens sur Radio Courtoisie, il semble en ressortir qu'il critique plus les idéologues de cette utopie que cette idéologie elle-même. Je le regrette un peu. Critiquer les communistes n'a jamais empêché l'idéologie, elle, de progresser.
RépondreSupprimerLes "pédaguogues", les vrais, sont ceux qui s'y collent ! Ceux qui cherchent à faire savoir le corbeau et le renard ou les tables de X. Ceux-là travaillent et sont loin d'être tous des communistes idéologues. Les "pédagogistes", beaucoup plus influents, ceux-là, sont ceux qui font des dégats. Ah, si les ministres écoutaient les profs et non ces pseudo intellllllllectuels...
RépondreSupprimerBonne année à toute votre équipe...
Clément d'Aubier