Chaque jeudi, la librairie La Procure organise une rencontre avec un auteur, de 18H00 à 19H00. La semaine prochaine, le 24 janvier 2013 donc, c'est l'abbé Guillaume de Tanoüarn qui parlera de son livre "Parier avec Pascal" paru aux éditions de Cerf. L’entrée est libre et sans inscription préalable. Rendez-vous donc à La Procure: 3, rue de Mézières - 75006 PARIS - Métro St Sulpice
A propos de "Parier avec Pascal"
A propos de "Parier avec Pascal"
Résumé
Le pari de Pascal est abordé comme un résumé à la fois abouti et allusif de toute la démarche de l'homme, du savant, du philosophe et du théologien sur la vérité de la religion chrétienne.
Quatrième de couverture
Pourquoi un nouveau livre sur Pascal? Serait-ce, selon la formule précautionneuse de Jean Orcibal, pour «rejoindre le Pascal de l'histoire»? Non, il s'agit d'autre chose. Guillaume de Tanoüarn s'engage dans une démarche singulière qu'il décrit ainsi: «Dès l'instant où je me suis sérieusement confronté à l'auteur des Pensées, j'ai été comme aimanté par ce texte provocateur, impératif et parfois obscur que l'on appelle couramment le "Pari de Pascal". J'ai voulu mâcher et remâcher les fragments ordonnés de la réflexion pascalienne, et j'en suis venu à considérer que ces quelques pages offraient un débouché au coeur même de la fabrique mentale du jeune prodige, en fournissant une sorte de résumé, à la fois abouti et allusif, de toute la démarche de l'homme, du savant, du philosophe et du théologien "sur la vérité de la religion chrétienne"».
Au fil des pages, on découvre un Pascal qui n'est ni un homme de réponses toutes faites, ni un homme en quête du moindre mal ou d'on ne sait quelle assurance-survie. Il est l'homme déterminé qui cherche le point fixe sur lequel appuyer toute son existence, un Pascal toujours en question. Sceptique? Oui, si l'on comprend le scepticisme de Pascal comme l'autre nom de sa foi. C'est le premier objet de son célèbre Pari que de le démontrer.
Au fil des pages, on découvre un Pascal qui n'est ni un homme de réponses toutes faites, ni un homme en quête du moindre mal ou d'on ne sait quelle assurance-survie. Il est l'homme déterminé qui cherche le point fixe sur lequel appuyer toute son existence, un Pascal toujours en question. Sceptique? Oui, si l'on comprend le scepticisme de Pascal comme l'autre nom de sa foi. C'est le premier objet de son célèbre Pari que de le démontrer.
Sait-on si "la Procure" a l'intention de publier une vidéo de cette rencontre, comme elle l'a fait pour certains auteurs tels que Fabrice Hadjadj?Les métablogueurs apprécieraient, à bon entendeur, cher libraire, si vous pouviez faire ce plaisir à certains internautes...
RépondreSupprimer18h c'est un peu tôt quand on travaille...Jusqu'à quelle heure ?
RépondreSupprimerCher M.A.G2T, mon jet privé étant en panne, il ne me reste plus qu’à lire votre livre ce que je vais bientôt faire. Cela remplacera bien une visite à la Procure. (D’ailleurs, pour Julien, il me semble que ces rencontres de la Procure sont retransmises sur KTO).
RépondreSupprimerPascal ne serait-il pas atticiste ? Car l’atticisme tel que je le comprendrais volontiers, ce n’est pas un juste milieu entre deux extrêmes, ni uniquement une modération bien française, ni même une figure de style, ou un art genre « jardin à la française ». Il me semble par contre, que c’est faire le choix du « plus raisonnable » au sens ou la Raison excelle lorsqu’elle se laisse combiner à l’intuition. Elle devient ce chemin qui passe du côté de la Vérité. La Raison mariée à son contraire, l’intuition (et non à son même… mais ça c’est un mauvais jeu de mots concernant l’actualité…), s’amplifie d’une manière exponentielle. Elle s’élève. N’est-ce pas là tout le génie de Pascal ? Il faut, à mon sens pour en arriver à ce prodige, une grande dose d’humilité. Il faut comme Pascal l’a si bien fait, avoir une grande conscience du néant de notre finitude. On touche le fond de la condition de notre état de pécheur et hop ! On remonte tiré par la Grâce. Je trouve, de plus, la démarche très ignacienne. N’est-ce pas là toute la démarche des exercices ?
Benoîte
N'oubliez pas ce lien... http://www.penseesdepascal.fr/General/Pouretcontre.php
RépondreSupprimerDevenue malencontreusement non pratiquante, je suis retournée à l'église après avoir lu Pascal. J'ai dû refaire le pari de Pascal étant devenue sceptique....
Cher Benoîte, vous avez raison de comparer le Pari de Pascal et les Exercices spirituels de saint Ignace. En tout cas l'idée m'en est venue en travaillant sur Pascal. je me suis rendu compte que dans les Provinciales, il dit du bien de saint Ignace et il exhorte les jésuites à être fidèles à leur fondateur. Dans le Pari comme dans les Exercices, ce que l'on cherche c'est à donner force à l'évidence de Dieu, en faisant en sorte qu'elle soit non pas seulement un sentiment léger qui accompagne notre vie mais le centre de notre existence... Pascal ne cherche pas à prouver la vérité de Dieu. Pas si bête. Il... s'exerce à en faire le centre de nos vies.
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