Ce texte est paru dans Minute-hebdo, il y a huit jours...
Dominique Venner, qui s’est donné la mort devant l’autel à Notre-Dame de Paris, n’avait pas dit son dernier mot. Il nous laissait un ouvrage testamentaire, qui vient de paraître. On peut dire qu’il s’y confesse, qu’il s’y met à nu. Il apparaît tel qu’en lui-même, avec sa grandeur et ses failles. Parce qu’il ne triche pas avec nous, et cela même quand il triche avec lui-même. D’où l’intérêt exceptionnel de cet opus, à déconseiller vigoureusement à tous ceux qui voient la vie en noir et blanc. J’ai demandé à mon alter ego Joël Prieur que pour une fois et sans trop tarder, il me laisse sa page habituelle de Minute pour en parler. J’étais sûr de sa réponse et l’en remercie vivement. C’est en tant que prêtre que j’ai voulu lire ce Bréviaire des insoumis, curieusement intitulé Un samouraï d’Occident.
Alors que le Système accroît son emprise déconstructrice, délocalisatrice, démoralisatrice et qu’on mesure chaque jour un peu plus son poids sur nos vie, il est urgent de devenir intérieurement des insoumis. Ce livre, Dominique Venner l’a écrit pour tous ceux qui aspirent à se libérer. C’est une initiation à la liberté intérieure. On ne sort pas indemne de sa lecture. Son premier mot d’ordre (p. 25) : « Mystique d’abord ! » - Mais quelle mystique direz-vous ? Il nous répond comme si la chose allait de soi : « Celle du clan bien sûr ». J’ai envie d’avoir la curiosité de lui demander sérieusement : quel clan ? Mais là - au moins p. 25 - il esquive et laisse la parole à Martin Heidegger : « Toute chose essentielle et grande a pu naître parce que l’homme avait une patrie et était enraciné dans une tradition ». Drôle de clan ! Au fond, parce qu’il n’y a plus de clan, dans nos sociétés hyperindividualistes, c’est à une plongée dans l’épaisseur historique de l’humanité, dans la tradition, que Dominique Venner nous invite. Voilà l’origine de sa vocation d’historien. Il conçoit l’histoire comme un pèlerinage de longue haleine, entrepris pour retrouver la mémoire, pour ressusciter les clans disparus, pour rappeler à soi l’esprit des ancêtres, ces Européens qui ont fait le monde et qui, en ce moment se défont aux yeux du monde. Entre ce rêve de sagesse et sa rigueur intellectuelle, il n’a jamais choisi. « Je suis un historien méditatif » avoue-t-il.
Toujours impartial dans sa manière de traiter les sujets les plus controversés, comme le montre ce grand œuvre qu’est Le siècle de 1914, il est absolument partial dans ses choix : ce qu’il cherche dans l’histoire c’est une ferveur, il s’arrête donc souvent aux sujets qui peuvent la lui procurer. « L’histoire n’est en rien une science. Mais elle utilise des méthodes scientifiques ». En elle-même, « elle est savoir et poésie ». Pour construire le Poème de l’histoire européenne, il s’est forgé un instrument. Il parle sans cesse de civilisation. On sait que ce terme, usé par des usages antithétique, prête à confusion. Il le définit donc, avec sa rigueur habituelle : « La tradition telle que je l’entends n’est pas le passé mais ce qui ne passe pas et qui revient toujours sous des formes différentes. Elle désigne l’essence d’une civilisation sur la très longue durée, ce qui résiste au temps et survit aux influences perturbatrices de religions, de modes ou d’idéologie importées ». Je crains moi, cher Dominique Venner, que cette relative intemporalité de la civilisation telle que vous l’entendez ait plus à voir avec le rêve et son ivresse qu’avec un concept opératoire au plan historique. Vous définissez cette civilisation comme « un mythe fondateur ». Dieu vous entende. Il me semble que c’est un mythe tout court, une manière de substantialiser l’histoire, en l’enfermant dans l’a-temporalité… Que cherchons-nous ? Des mythes ? Des poèmes historiques qui nous transportent ? ou plutôt une analyse visant à définir le moment favorable, comme l’ont conçu tous les grands politiques (dont De Gaulle) ?
J’ai beaucoup aimé, dans ce livre, la longue méditation de Dominique Venner sur l’Iliade et l’Odyssée. Elle remet sa contribution à l’histoire dans son véritable et noble cadre qui est… la littérature !
Abbé G. de Tanoüarn
Je continuerai l’analyse du Bréviaire des insoumis sur metablog
Dominique Venner, Un samouraï d’Occident, Le Bréviaire des insoumis, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 2013, 318 pp. 23 euros
Et le christianisme ?Dominique Venner est souvent injuste pour le christianisme dont il donne une image ultra simplifiée, à l’usage des enfants du catéchisme. Mais en même temps il fait montre d’une pénétration historique tout à fait remarquable, lorsque dans la dernière partie de son ouvrage, il reconnaît en saint Augustin un adversaire à sa mesure et dans le janséniste La Rochefoucauld le grand ennemi (avec Pascal) de ses spéculations sur l’héroïsme. En se focalisant sur le christianisme, ne se serait-il pas trompé d’ennemi ? Il semble le reconnaître lui-même lorsqu’il invoque la nécessité d’un pagano-christianisme, « qui donnerait toute sa place aux Vierges protectrices ». Il ajoute : « Je souhaite que vienne de l’intérieur des cathédrales une nouvelle réforme, dans l’esprit d’un retour à nos sources authentiques, dont le pape Benoît XVI a ouvert les perspectives ». Et de conclure avec un mot typique du vocabulaire chrétien, comme il lui en venait tant à la plume : « C’est l’âme de l’Europe qui est en dormition ». L’un des sept conseils qu’il donne pour la réveiller en nous : « Retirez-vous un instant, dans un jardin public (sans public) ou bien dans une église. Il n’est pas nécessaire d’être chrétien pratiquant pour y entrer. Asseyez-vous à l’écart de manière à vous laisser pénétrer par le silence qui rompt avec la trivialité du monde extérieur ». Vous savez comment il a voulu mettre en pratique ce dernier conseil…
GT
C'est peu de dire que les idées de cet homme étaient à 100 lieues des miennes mais j'appréciais sa revue NRH pour son coté "historiquement incorrect", et le suicide d'un homme quel qu'il soit ne peut laisser indifférent. La théatralisation "mishimesque" de l'acte le rend encore plus insupportable, et le lieu choisi en dit long sur la confusion qui règne dans certains esprits. Venner était tout sauf un catholique et son geste n'a pour nous aucune signification.
RépondreSupprimer______
Puisque les tentatives hagiographiques perdurent il va donc falloir régler son compte à ce personnage. C’est regrettable. On va s’y mettre.
SupprimerLe commentaire de l’ab est parfaitement convenu ; est-il rédigé à contrecœur ? La réponse est dans la question.
Il n'y a rien à ajouter tant le personnage était déconsidéré.
SupprimerPour Caserte -- Je ne vous connais pas, je ne sais pas quelle est votre force intellectuelle, ni ce que vous avez dans vos bagages. Mais j'ai l'intuition que votre sortie est de la même nature que celle du Président polonais Kaczynski contre Poutine. Vous ne connaissez pas l'histoire? Laissez-moi vous la conter. -- Kaczynski expliquait qu'il ne se rendrait pas à telle réunion parce que Poutine y serait, et qu'il n'était pas sûr, lui Kaczynski, de pouvoir maîtriser sa colère et de se retenir de rosser Poutine. -- Ce qui est plaisant dans l'anecdote, c'est que Kaczynski était gros et mollasson, tandis que Poutine est entraîneur de judo.
SupprimerMais revenons à votre projet de "régler son compte" à celui qui était effectivement un personnage. Vous nous dites qu'+on+ va s'y mettre. Je ne sais combien de personnes regroupe ce collectif, mais peu importe: de même que douze chevaux ne courent pas plus vite qu'un seul, les QI ne s’additionnent pas.
Quant à l'abbé de Tanouarn... le conformisme ne fait partie ni de ses défauts ni de ses qualités.
Monsieur le WM, l'anecdote sur le guebiste Poutine me semble ne rien à voir avec le suicide d'un nazillon. Maintenant je ne comprends pas comment des catholiques peuvent faire l'apologie d'un homme bien connu pour ses "idées" abjectes et sa haine du christianisme et de son fondateur pour des raisons que tout le monde comprend. Monsieur le WM vous n'avez que l'injure à la bouche envers ceux qui ne partagent pas vos idées.
SupprimerCourtoisement je souhaite vous rassurer sur certains points.
Supprimer1 – Le « on » utilisé était personnel, à la place du « je », si haïssable depuis Mai 2012. Vous n’avez donc pas à faire à un collectif (voilà un mot laid et méchant), un groupement, un lobby, voire une loge ou une chapelle. Dois-je rappeler qu’un blogue c’est le rassemblement de ceux qui « appartiennent » à personne. Je considère celui-ci comme ma seule chapelle et votre responsabilité est de m’en virer si je ne me comporte pas convenablement.
2 – Mon QI est extrêmement bas. Je fais avec ce que le Bon Dieu a bien voulu m’allouer. Quant à ma culture générale mieux vaut n’en pas parler.
3- Je vous remercier de me signaler un point de l’histoire contemporaine. Malheureusement mes carences sur la politique polonaise actuelle sont immenses. Je tiens à vous préciser, toutefois, que j’ai beaucoup d’amour et de respect pour la Pologne et la nation polonaise et que je tiens le président Poutine en grande estime. Je n’en dirai pas autant du judo et de tous les sports de combat en général.
4 – Je ne m’intéresse pas beaucoup aux chevaux. Je trouve cet animal pas très sympathique. Je constate que l’homme ne se comporte pas très correctement avec lui.
5- Je sais que je risque de vous paraître irrévérencieux ; aussi je me permets de vous faire remarquer que décrire un président d’une République amie comme gros et mollasson, ce n’est pas exactement de l’admiration sans bornes.
6 – Concernant l’addition des vitesses je me permets encore de vous mettre en garde. Cette question est terriblement complexe, elle est à l’origine d’une controverse, au début du XXème siècle, entre les plus grands savants du moment.
7 – Il est parfaitement vrai que les QI ne s’additionnent pas. Pour ma part je le déplore.
8 – Je rends hommage à votre perspicacité. Vous ne laissez rien passer. Ainsi du terme «personnage » utilisé dans une acception péjorative, que vous avez immédiatement inversée.
Ceci étant il faut quand même revenir à l’objet du débat. Je réitère qu’il n’est pas très élégant de cracher sur des cendres encore chaudes. Mais l’Abbé de Tanouarn (dont on ne sait si son conformisme existe sans être ni qualité ni défaut) provoque excessivement. La question n’est pas sans importance. Pour le dire vite on peut considérer que le « personnage », avec ses amis, ses affidés, ses soutiens, ses partisans…, par ses idées folles, a empêché l’accession au pouvoir dans notre pays d’un parti national.
A vous de juger de l’importance de la question.
Cordialement.
Cher Monsieur l'Abbé,
RépondreSupprimerPermettez-moi deux réflexions insolentes !
1/ c'est gentil de donner des conseils posthumes à DV...
2/ Puisque vous avez dit (lors de l'hommage posthume qui lui a été rendu) que vous aviez un peu connu cet homme, mais que la discussion avec lui était difficile, il eut été préférable de nous faire part quand même de l'une de vos conversations, avec les arguments des deux adversaires.
Après tout DV n'était pas un imbécile, et quand il accuse l'Eglise d'être la "grande métisseuse" (comme disait Céline) et d'être en partie la caution morale du grand remplacement, et responsable de la lâcheté des chrétiens, qu'avez-vous à lui répondre ?
Bien amicalement,
Jean-Louis Frot
Notre-Dame de Paris n'est pas (n'est plus) un lieu de silence. On se croirait dans un hall de gare. Encore heureux quand les chaises ne tournent pas le dos à l'autel en prévision d'un quelconque concert...D'un autre côté cela vaut mieux que des musiciens et chanteurs installés sans respect dans le choeur.
RépondreSupprimerTous ces nostalgiques de la grandeur romaine, imperméables au sens de la Croix, font partie de nos ennemis: GRECE, Nouvelle Ecole, EuropAction et autres, Alain de Benoist, etc. Ils déplorent la perte des fruits de la civilisation chrétienne, mais rejettent leur source, le Calvaire. Ce sont les héritiers des stoïciens qui, comme Marc-Aurèle, envoyaient les chrétiens au martyre pour préserver leur cher Empire...
RépondreSupprimerJ'ai découvert Dominique Venner après sa mort, je me suis procuré "Bréviaire d'un insoumis" afin d'essayer de comprendre son acte. Ce livre est irradié du feu de la conviction et je ne peux m'empêcher d'associer le geste "noble" de ce suicidé chevalier d'occident à l"'hommage" diffamatoire qui lui a été rendu par une femen dans la même Eglise de Notre Dame. Que cet homme devait être malheureux de vivre à notre époque mais surtout quel dichotomie entre son appel à une résistance civilisationnelle et la foi chrétienne!
RépondreSupprimerSi le geste de Mishima a interpelé toute une génération, aujourd'hui ce suicide suscite la diffamation d'une "femen"!
Je regrette de n'avoir pas lu DV plus tôt, demeure-t-il un soldat perdu de l'OAS ou initie-t-il un sursaut? Son geste et son livre testament suscitent beaucoup de questions.
@ Guy Robin
RépondreSupprimerEn ce qui me concerne, je ne pense pas que l'héritage stoïcien soit incompatible avec la foi chrétienne. Bien au contraire. Il pourrait même contribuer à lui rendre cette précieuse part de virilité qui lui fait si cruellement défaut de nos jour. Sans compter que de part son ancrage historique dans l'antiquité finissante, il n'est guère difficile d'identifier dans le christianisme primitif l'influence des Epictete et autres Sénèque (pour ce qu'ils ont meilleurs).
En outre je considère la lecture des travaux du GRECE, tout néo-païens qu'ils soient, comme un enrichissement intellectuel certain de part l'ampleur des thèmes abordés, la profondeur des analyses et le refus de toute forme de conformité idéologique dont il témoignent. Je salue d'ailleurs au passage la largeur d'esprit de Mr l'abbé de Tanouarn pour avoir laissé Mr de Benoist s'exprimer au Centre St Paul.
Cher correspondant de 11h36,
RépondreSupprimerJe ne rejette pas les Grecs, j'admire Socrate avec son ange gardien qui le prévenait quand il allait commettre un mal (même une vétille, dit-il, dans son Apologie), la générosité avec laquelle il a donné sa vie pour défendre la vérité, mais c'était avant le Christ. Epictète a été (un peu) influencé par les chrétiens, pas l'inverse. Après, ce serait peut-être Polyeucte le stoïcien chrétien. Ce qui n'est pas admissible, c'est d'avoir connu le Christ et ses miracles, et rejeter sa divinité, s'enfermer dans l'orgueil humain. Les grands chrétiens, ce sont les saints que l'Eglise a mis sur les autels comme des modèles d'imitation du Christ. La virilité, elle est là, dans la vie d'une sainte Jeanne d'Arc, par exemple. Comme il n'y a plus la foi de nos jours, on cherche la virilité chez les stoïciens, les bouddhistes, etc. C'est une honte. L'Eglise sauve par le Christ, par le Saint-Esprit qu'elle véhicule, toujours de la même manière à toutes les époques. Elle seule a la clef du salut. La science de toute l'humanité, Alain de Benoist et sa bibliothèque inclus, est du néant à côté d'un seul baptême, d'une seule conversion, d'un seul acte de charité surnaturelle. Elle ne sauvera pas le monde. C'est au contraire l'Eglise qui a sauvé tout ce qu'elle a pu de la sagesse antique, qui a recopié ses oeuvres dans ses monastères. Sauver les fruits de la restauration de la civilisation sans vouloir la source, le Christ et sa Croix, est un délire et un vol. Toute cette civilisation sombrera, comme la romanité a sombré dans la barbarie. On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Non, le Christ n'est pas facultatif, l'Eglise n'est pas facultative. Nous sommes des apostats. Changez vos lectures! Amicalement.
L’Abbé de Tanouarn a introduit auprès de ses ouailles René Girard. Ce n’était pas évident. Qu’il en soit grandement loué.
RépondreSupprimerAujourd’hui il se comporte comme Lagaillarde et confond Centre Saint Paul et Comité de Salut Public.
Or Girard et Venner c’est aussi antithétique que le bien et le mal.
Je ne veux pas devenir schizophrène. Qu’on m’explique !
Peu de charité dans tout celà et pourtant j'ai cru comprendre que c'était la vertu chrétienne par excellence ! Si, pour un chrétien, le salut ne peut venir que du Christ, il n'est pas, pour autant, interdit de se poser des questions et, l'erreur étant humaine, de trouver où d'adopter des réponses fausses. Bienheureux celui (ou celle) qui ne dit que la Vérité et toute la Vérité. Certaines personnes cherchent sans la trouver, d'autres, croyant l'avoir trouvée ne cherchent même plus ! Je suis pourtant convaincu que certains de ceux qui errent ne sont pour autant pas totalement mauvais et, même, sont meilleurs que d'autres qui -- tels les pharisiens -- sont satisfaits d'eux-mêmes. Il est, peut-être, temps de se souvenir de la parabole de la paille et de la poutre. On peut respecter des personnes et avoir de l'admiration pour certains aspects de leur personne sans cesser de combattre fermement leurs erreurs. Si je crois au Bien et au Mal, je n'ai pas connu d'individu qui soit tout Bien et la pire des créatures humaines ne doit pas pouvoir être tout Mal.
SupprimerGeorges
Ce que j'ai apprécié, c'est la compassion - à l'opposé d'une certaîne sécheresse catholique, n'en déplaîse à certains - de M.l'abbé G2T, à l'endroît de Dominique Venner.
RépondreSupprimerP.S. Monsieur l'abbé, si vous me permettez cette question, avez-vous eu finalement le livre que j'avais apporté pour vous au Centre Saint-Paul?
A tous les Tartuffes, les Trissotins et les Torquemadas qui s’épanchent ici, je voudrais poser ces quelques questions :
RépondreSupprimer1) La diversité des cultures et des traditions dont ont vécu les peuples de la terre, et dont certains vivent encore, est-elle un mal qu’il faut combattre ?
2) Se convertir au catholicisme doit-il signifier devenir une sorte d’Européen au rabais, dépouillé de ses traditions et privé de ses racines ?
3) Peut-on être catholique sans être Hellène ? (il me semble que le Saint-Père émérite avait dit quelque chose là-dessus)
4) La religion nationale répond-elle à une nécessité ?
5) Dans l’affirmative, le rite romain, dans sa forme extraordinaire, peut-il être considéré comme l’expression la plus aboutie de la religion des Européens de l’Ouest ?
6) Dans sa forme ordinaire, peut-il au contraire être regardé comme une « maquette », destiné à favoriser l’inculturation, et donc l’établissement de la religion du Christ, non plus comme étrangère mais comme religion nationale ?
Voilà quelques-unes des questions – elles sont en réalités très nombreuses – que la lecture de Dominique Venner peut susciter chez un lecteur catholique, attentif et intellectuellement honnête. Quant à lui, c’était une âme noble, et ni les insultes ni les crachats n’y pourront rien changer.
Enfin quelques "bonnes questions"! Et un sincère hommage au grand Dominique Venner!
SupprimerMais je renchéris: même en tant que Tartufes et Trissotins, tous dégénérés! Et trop petits pour être seulement des Torquemadas. "Ils deviennent de plus en plus petits" (Nietzsche, Zarathoustra)
Encore un effort, vous le seul qui ait écrit ici décemment.
Scardanelli
Je ne comprends rien ... Comment peut-on espérer "réveiller" un peuple assommé (par l'Eglise en tête; il faut le reconnaître, l'Eglise démocrate chrétienne puis social démocrate puis mondialo-immigrationniste etc etc ) en se suicidiant?
RépondreSupprimeren plein printemps français?
N'y avait -il pas mille fronts où DV aurait pu donner sa vie ( manif, quartiers de non droit etc etc )?
Et pourquoi le faire à Notre Dame de Paris -encore un glaive de plus au Coeur Immaculé -, en réitérant le geste désespéré de Judas, qui lui pourtant avait accompli les 3/4 d'une bonne confession ( repentir , réparation...)...(il ne lui manquait que l'Espérance!!!)
L'Eglise se suicide à toute force, la France aussi, l'Euroland bien sûr, Venner aussi ...la "culture d e mort" n'est plus qu'un euphémisme papal douillet!!! C'est la Mort qui cultive en grand !
Face à ce gigantesque défi, aller mesquinement jouer aux distributeurs d'éloges ou de jugements négatifs, à quoi cela peut-il rimer?
Je ne comprends pas que devant un tel acte on n'ait pas entendu les "catholiques" (s'il en reste) proclamer haut et fort qu'un Seul Sang versé sauve le monde...et que le reste est de la mauvaise littérature.
cela n'empêche pas la "compassion" et tout le reste ..Mais il faut d'urgence confesser la Foi en priorité
Quand on voit des hommes solides se battre contre la mort ( Madiran, Abbé Schaeffer, Abbé Chanut ..) en pleine Foi, Espérance et Charité, on ne peut que regretter ....Il y a vraiment "deux voies"!
Dommage que tant de catholiques s'évertuent à brouiller les pistes !
l'Affamé-Assoiffé de Service