Sur Boulevard Voltaire, Christine Tasin nous dit le peu de considération qu'elle éprouve pour le Printemps français en général et pour Béatrice Bourges, nommément citée, en particulier. Riposte laïque, qu'elle représente, aurait le filon en matière d'action politique : il faut être anti-islam en France avant tout. Et le Printemps français, en se plaçant sur le plan de la morale, n'aurait rien compris et retomberait dans l'ornière de tous les réacs. Mais le mieux est de la citer :
"Non seulement l’aile catholique traditionnelle la plus véhémente – celle qui refuse l’avortement, voire la contraception et, forcément, demain, l’euthanasie -, était là, avec à la fois Civitas – dont le président, Alain Escada, affirme tranquillement que l’homosexualité est un péché (on ne rit pas) et que les homos doivent carrément se faire hara-kiri pour ses beaux yeux – mais, surtout, Fils de France, en la personne de Camel Bechikh, qui était invité aux préparations de manifs en compagnie de Béatrice Bourges et présent à la tribune avec ses femmes voilées… "
Chère Christine Tasin, toutes les révolutions auxquelles vous avez pu participer intellectuellement (et peut-être plus si affinités, je n'en sais rien) sont des révolutions anti. Vous croyez qu'on fait la Révolution en étant contre. Mais ces révolutions là ont toujours échoué parce qu'elles étaient purement dialectiques. La Révolution contre ? Cela ne va nulle part, on le sait trop aujourd'hui.
La Révolution française (contre l'Eglise et contre les nobles - à la lanterne) a produit le grand déclassement français comme l'a expliqué naguère Pierre Chaunu (ou encore Jean Sédillot). La Commune et la résistance à outrance et sans espoir aux Boches, au nom du nationalisme le plus éruptif à produit le Traité de Versailles et... la guerre suivante - Merci Gambetta. La Révolution russe a engendré des dizaines de millions de morts et une glaciation historique sans exemple. Bref, on ne fait pas une Révolution contre... Aujourd'hui si vous faites une Révolution contre l'islam, cela donnera quoi ? De nouveaux pogroms ?
La seule Révolution qui marche et qui impose sa marque à l'histoire est celle qui va en avant : c'est d'ailleurs pour cela que l'islamisme est tellement a craindre : il a une foi. Demandez aux nombreux Français de souche convertis à l'islam, demandez aux Françaises voilées... Mais vous ne ferez pas face à l'islamisme avec pour seule mot d'ordre la diabolisation et la dialectique.
Vous n'avez pas le choix, Christine Tasin : votre révolution à vous, ça devrait être la Révolution chrétienne, celle pour laquelle marchent la nuit tous ces Veilleurs, celle au nom de laquelle s'insurgent les "Comités d'accueil" pratiquant le harcèlement démocratique un peu partout en France. Celle qui se révolte contre la Police politique. Celle que porte une foi et une espérance pour l'homme. Celle qui refuse que la vie soit un matériau qui se gère, celle qui considère toute vie comme un don. Je pense que c'est ce que vous avez pu ressentir lorsque, avec Pierre Cassen, vous êtes venus au Centre Saint Paul pour un débat animé il y a deux ans : votre place devrait être avec cette France-là..
Le pire ennemi de la France, ce n'est pas l'islam, c'est elle-même. C'est le nihilisme dans lequel elle donne, comme une nouvelle religion, c'est l'à quoi-bonisme de notre société dépressive. Le Printemps français représente l'insurrection de la jeunesse contre la démoralisation obligatoire, contre le "tout vaut tout" qui est synonyme de "rien ne vaut rien". Lorsque la France - ou au moins une large élite de Français jeunes et ardents - aura repris conscience de la beauté de la vie, de la grandeur du destin humain, alors, à cette France là rien ne résistera et surtout pas l'islam.
Et là bien sûr vous m'arrêtez tout de suite, en me disant que je fais le jeu des réactionnaires que l'on vous a appris à haïr. Pour vous, l'aile catholique la plus véhémente est celle qui refuse l'avortement, la contraception et demain l'euthanasie... Mais c'est toute l'Eglise catholique que vous visez là. Et que proposez-vous en échange de cet idéal que Jean-Paul II a nommé "l'évangile de la Vie" ? La guerre à l'islam ? Ce n'est pas un idéal, c'est une dialectique.
Ce dont la France a besoin, c'est d'un bien commun que chacun puisse nommer. Or les valeurs républicaines dont vous vous réclamez jusqu'à maintenant sont purement négatives : la liberté, mais pour quoi faire ? L'égalité, si c'est pour emm. le voisin qui réussit et justifier les revendications les plus déraisonnables... La fraternité ? Parlons-en : ça débouche sur ce que Mona Ozouf appelait la fête révolutionnaire. En 1792 et 1793 à Paris on a mangé de la chair humaine dans des transes collectives sans nom. La fête révolutionnaire ? Non merci. La Fraternité révolutionnaire ? Elle ne signifie rien puisqu'elle est un décret purement abstrait et sans idée de père et que l'on ne reconnaît comme frère que celui qui a les mêmes idées que soi.
Ce sont les valeurs chrétiennes d'amour, de fécondité, de respect et de responsabilité (s'opposant à la "fraternité" à "l'égalité" et à la "liberté") qui ont fait notre pays. Ce que le printemps français - tout laïc qu'il soit - nous montre, c'est que ce sont ces valeurs, les seules vitales et vitalisantes, les seules qui ne mènent pas à l'apologie de la culture de mort, qui feront notre avenir. Ou nous les adopterons vraiment et nous vivrons. Ou nous les refuserons et nous crèverons dans notre refus compulsif de la vie, de tout ce qui la respecte et de ce qui lui donne sens. Le déclin démographique de notre Pays deviendra irrémédiable et tout ce que vous craignez arrivera, non pas comme vous l'imaginez, d'une attaque islamique, mais d'une immuno-déficience du corps social français, en autodestruction par dépression collective, autodénigrement et non-remplacement des générations. La France tout entière sera un vaste Massif central - vide.
Vous ne voulez pas cela ? Réfléchissez : les valeurs du christianisme (je ne parle pas ici de foi chrétienne, mais dans l'ordre, de l'amour, du respect et de la responsabilité) sont les seules qui permettent à la France de se payer un avenir, loin du nihilisme ambiant. Au lieu de vous enferrer dans une dialectique anti-islam, censée tout conjurer, travaillez à votre manière pour redonner son âme à notre peuple. Je suis à votre disposition quand vous voulez et si vous le souhaitez pour évoquer ces questions fondamentales, qui sont forcément des questions d'âmes. Les problèmes politiques se sont tellement radicalisés aujourd'hui qu'ils sont devenus, vous le sentez en mettant en cause l'islam, des problèmes spirituels.
La fonction de Christine Tasin, c'est de s'émouvoir de ce que les musulmans installés en France ne peuvent ni ne veulent être patriotes, ni républicains. Alors forcément, quand elle tombe sur +Fils de France+ "qui voudrait nous faire croire qu’on peut être patriote et musulman", eh bien Christine Tasin, ça l'énerve.
RépondreSupprimerCes vrai, quoi! voila des gens qui s’obstinent à ne pas nourrir l'antipathie qu'elle a pour eux.
Pour ceux qui ne connaissent pas +Fils de France+, je cite la charte de cette (modeste) association: "Dans une société en perte de repères, nous affirmons notre amour de la France éternelle". Il s'agit, tout simplement, de s'inculturer à "ce substrat national, façonné par deux mille ans d’histoire, quarante rois, deux empires et cinq républiques".
"notre amour de la France éternelle" oui mais pour en faire quoi? Bechikk a le même but qu'un certain ramadan et rien que la dénomination "FILS" de France devrait vous ouvrir les yeux.
SupprimerVous mettez de côté la foi, alors que c'est la foi qui fonde ces fameuses valeurs, c'est la foi qui a construit les cathédrales, la chrétienté, la civilisation chrétienne et tous ses bienfaits. Vouloir sauver les fruits en mettant de côté la cause, la source, est à la fois illogique et injurieux à Dieu, à Notre-Seigneur, à son Sacré Coeur. Non, Il ne nous sauvera pas dans ces conditions. C'est pourquoi on démolit les églises en même temps que les institutions.
RépondreSupprimerHeureux de vous retrouver, Monsieur l'abbé. Je crois aux coïncidences, et suis sincèrement certain que vous n'avez pas rédigé votre réponse à christine tasin en miroir de mon commentaire envoyé deux heures plus tôt, dans lequel je m'insurgeais de la facilité que vous prenez à vous trouver des ennemis nihilistes et à ne pas prendre en compte le fait et la foi musulmane, composante de notre société désormais, qu'on le veuille ou non. Le pire ennemi de la france, ce n'est pas l'islamisme, c'est la laïcité qui n'a que des valeurs, j'y reviendrai.
RépondreSupprimerVous parlez des Français convertis, voilà un sujet autrement préoccupant que le nihilisme européen. Mettons, pour vous complaire, que la préoccupation de l'athéisme, appréhendé avec bienveillance par le Concile Vatican II, n'a rien fait pour l'endiguer. J'ai entendu récemment des françaises converties portant le voile avec une décontraction qui m'a glacé, parce que je suis moins élastique que ces femmes: je comprends qu'on puisse être saisi par une évidence religieuse, mais je ne comprends pas que l'on puisse en un tourne-main changer de civilisation. Je crois que la conversion religieuse est plus facile que le changement d'accréditation à sa civilisation d'origine. Sur ce point, je partage le conformisme de Montaigne et de beaucoup d'esprits de son temps, selon lesquels mieux valait rester fidèle à la religion de son pays.Mais, du point de vue de l'engagement que suscite une conversion, c'est moi qui ai tort et ces femmes qui ont raison. J'ai en revanche entendu un catholique pratiquant déclarer s'être converti à l'islam à cause de la régularité de la prière, qui lui permettait de penser à dieu tous les jours à heure fixe. Ce catholique avait loupé le coche de Jésus-christ. Par rapport à lui, je me sens avoir mieux percé ma foi dans ce qu'elle a de salutaire et d'original. Les sociétés musulmanes, bien réglées par la prière, sont harmonieuses jusqu'à ce qu'intervienne un dérèglement.
La référence au cannibalisme révolutionnaire montre que Freud avait tort d'imaginer que "le repas totémique" était celui de "la horde primitive" mangeant le père, tandis que la bible a raison de faire consister le meurtre et la rivalité primitive en un fratricide. Néanmoins, je crois qu'il faut miser sur le primat de la fraternité, si l'on veut contrecarrer la rivalité sans frein d'une égalité, occupant le centre du tryptique juridique déclaratif censé servir de boussole au monde entier et qui assume d'être écrit de main d'homme, comme un décalque du décalogue prônant des droits au lieu de devoirs. J'ai toujours considéré l'oeuvre de Tony Anatrella, faisant servir la psychanalyse aux fins de l'apologétique chrétienne, comme une escroquerie intellectuelle, j'assume la virulance de ce propos. Dans "Non à la société dépressive", il a cependant raison de mettre en cause "la morale des frères" à l'origine de 1968, non en tant qu'ils ont le sentiment de leur fraternité, mais, sous sa plume, qu'ils reproduisent le conflit totémique avec leur père, en tout cas qu'ils s'en passent.
(à suivre)
Il me semble quant à moi, qu'il existe un hiatus, même un paradoxe entre l'escroquerie de la psychanalyse et le christianisme, une incompatibilité irréductible.
SupprimerJ'interviens là-dessus, comme une réponse à ce que je pensais hier soir en regardant des documentaires sur Lacan, sur Youtube, où l'on voyait et écoutait ses "compagnons de route, ses disciples" témoigner de ce que fut l'aventure, enfin c'est un peu le terme employé, du fameux "retour à Freud" de la création de la Société Française de Psychanalyse, de sa dissolution etc... M'a étonnée la force de conviction avec laquelle ces témoins, comme Moustafa Safouan, Maud Mamouni, Pontalis etc... ont parlé. Je me demandais, mais, vraiment, ils y croient à ce qu'ils disent ? Ne s'aperçoivent-ils pas que la réalité contredit chaque jour leur discours, très très séduisant, il est vrai. Comme il est si vrai que ce baratin est si séduisant qu'il est l'enseigne publicitaire d'un commerce très rentable pour ceux qui sont adoubés dans ces sectes. J'emploie ces mots à dessein.
J'ignore comment Tony Anatrella, qui pourtant n'a pas dit que des bêtises, loin de là ! , résout ce problème.
De toutes les façon, cette manière d'aborder le sujet est et reste parfaitement athée et il ne peut pas en être d'une autre manière.
Alors le Christ, dans tout ça....
(Suite)
RépondreSupprimerQuant à vous, Monsieur l'abbé, que voulez-vous sauver? Des âmes ou la civilisation européenn? L'Incarnation a bon dos, si vous l'utilisez pour dire qu'on ne peut sauver les unes sans passer par l'autre, étant donné votre appartenance de naissance à une ère géographique et culturelle. A "draguer" Christine tasin (passez-moi l'expression) et à récupérer la mémoire de dominique Venner comme vous le faites, il me paraît évident que votre réflexe est plus civilisateur que missionnaire. Je le regrette, mais même en admettant que ce soit légitime, comment entendez-vous sauver cette civilisation? Par des valeurs, au prétexte qu'elles seraient chrétiennes? Le christianisme aurait-il le monopole des valeurs d'amour, de respect et de responsabilité? et qu'est-ce qui vous distingue de Christine tasin, si vous n'avez que des valeurs à proposer pour sauver une civilisation, et non le Christ pour sauver des âmes?
Terminons par les points réputés non négociables de la morale chrétienne actuellement développée par le Vatican. Il s'agit d'une morale minimale de la vie. Je dis minimale, car peu importent les conditions de son développement pourvu qu'elle puisse naître et se maintenir jusqu'aux limites du soutenable. L'euthanasie active ou passive relève rarement d'une décision prise d'assassiner quelqu'un. Le fait de cesser le maintien artificiel d'une vie est presque toujours décidé aux frontières incertaines de la vie et de la mort. L'eglise ne promeut pas unilatéralement la vie si, en étant contre la contraception, elle n'est pas contre la régulation des naissances, mais seulement contre une certaine manière d'assurer cette régulation. Je mets à part l'avortement, qui est un meurtre objectif, mais rarement un assassinat au sens où celui ou celle qui le décide aurait en vue la suppression d'une vie humaine. L'evangile de la vie, ce n'est pas la naissance, la Mort et la Résurrection du christ ni "les trois cloches" des "Compagnons de la chanson", mais c'est le déploiement du Caractère, de la Personnalité, de la Route de Jésus, tels que cette vie, ce caractère et cette route nous sont montrés par les evangiles.C'est un peu plus que "le respect de la vie de sa naissance (hors la régulation des naissances) à la mort naturelle (hors l'acharnement thérapeutique)".
Vous avez mis dans le mille...
Supprimer"Riposte laïque, qu'elle représente" par cette stupidité, que je n'imagine pas volontaire, vous discréditez une part de votre argumentation, laquelle par ailleurs, parce qu'elle s'abreuve à des sources que vous croyez résurgentes, est d'une nature politiquement réactionnaire et vouée à l’assèchement.
RépondreSupprimerAu bandeau de votre site est inscrit "Saint Paul", simple curieux de la foi chrétienne, mais défenseur du catholicisme par ce qu'il fut le continuateur occidental de la culture Latine, je m'interroge ; auriez-vous oublié le "romanum sum", ne serais-ce plutôt Thomas d'Acquin continuateur d'Augustin qui devrait donner le ton de votre cénacle ? ou bien êtes-vous à ce point englué dans le catholicisme abscons de l'Abée Dupanloup, ce serait bien pitoyable.
Pour ma part Charles Lavigerie et Charles de Foucauld sont les esprits forts qui me permettent de faire un lien entre mon agnosticisme, laïque - "laïque" parce que l'écrire avec un "c" final est médiocre - et la foi, que n'ayant pas reçue, je ne perçois qu'au travers de l'Art occidental.
Votre haine de la gueuze, en plus d'être ridicule et tournée vers un passé dissous, vous coupe des alliés sans lesquels vous serez rejetés, par nos concitoyens et par les catholiques apaisés ; ces forces que vous côtoyez, apprenez à les connaitre, dans leur diversité : madame Tasin ne représente pas Riposte Laïque.
Un beau texte. Malheureusement, en fait de révolution, "Le Printemps français" se termine en agglomérat de politiciens sur le retour, ex-députés et anciens ministres dont plus personne ne veut, qui vont se présenter aux élections européennes et prendront tous ensemble 1% des voix. Tout cela au nom des "valeurs" après avoir été supplétif rémunéré du sarkozysme pendant des années.
RépondreSupprimerLes arguments de Christine Tasin sont mauvais, mais elle a entièrement raison de ne pas vouloir s'associer à ces gens-là.
Quelle activité éditoriale en juillet! La réponse à Ta in oui sauf la dernière phrase. L'islam? L'immigration de masse plutôt et c'est bien une question politique. Et nous ne pouvons échapper à la question politique. Une politique printanière? Louis.
RépondreSupprimerIl faut rendre justice à l'Abbé : 'il a bien cerné le débat en répondant à Christine Tassin, qui veut réparer le Titanic au lieu de nous aider à nous sauver, soit en plongeant dans l'eau glacée pour les plus résistants et atteindre le canot de sauvetage qui vient de l'extérieur à la rescousse pour ceux qui n'ont pu prendre place dans ceux du bateau , occupé par les nantis.
RépondreSupprimerQuant la devise " liberté , égalité , fraternité, " on aurait à priori rien contre si la liberté était de permettre le jaillissement de notre être, la fraternité se trouver un Père commun et l'égalité, le respect de notre droit à la vie et à donner à notre vie tout son sens, mais son mode opératoire a été une telle catastrophe idéologique depuis deux siècles qu'on devrait se montrer un peu plus réfléchis avant d e nous l'assener comme potion magique.
IL ya trente ans Pierre Boutang nous disait qu'il n'avait rien à sauver d'une société qui avait t remplacé comme lieu de rassemblement l'église par le super marché.
Je crains qu'il n'y a rien à sauver d'un régime, dans sa course folle à la sujétion , d' l'anglais obligatoire à l'université, , du bac en progrès statistique à ces lois créonesque détruisant les derniers vestiges des " couches protectrices de la société. Oui la messe est dite.
Prenons en acte.
J'avoue que dans le débat qui oppose (en quelque sorte) le Printemps Français et ma présidente Christine Tasin, j'ai énormément de mal à me situer, estimant qu'il y a du vrai dans les deux camps.
RépondreSupprimerJe partage avec M. l'Abbé de Tanoüarn cette idée que "le pire ennemi de la France, ce n'est pas l'islam, mais c'est elle-même". D'où mes modestes analyses de l'homme-masse, inspirées d'Ortega y Gasset et de Marcel de Corte, le penseur catholique et traditionaliste belge. Toutefois, à Résistance Républicaine, nous avons également raison de dénoncer un communautarisme islamique ahurissant, lié de manière incontestable à l'immigration (avec ou sans convertis), et qui n'existait pas autrefois, c'est le moins qu'on puisse dire.
Qu'est-ce qui peut sauver la France ? Aujourd'hui, je n'ai, en définitive, pas de réponse à cette question, inclinant en ce moment au plus grand scepticisme, voire à l'attentisme.
Respectueusement,
Jacques Philarcheïn,
de RR et RL
http://ripostelaique.com/pourquoi-le-printemps-francais-est-il-voue-au-succes.html
Magnifique réponse profonde et mesurée, Monsieur l'abbé. On peut toutefois regretter qu'elle ne soit pas aussi diffusée sur Boulevard Voltaire chez l'ami Ménard qui reconnait être catholique.
RépondreSupprimerlE PROGRAMME POLITIQUE totalement ubuesque DE CHRISTINE TASIN :
RépondreSupprimer-Eradiquer l'Islam : éradiquer le culte de 5 ou 6 millions de Français, bon courage...
- Interdire le Coran : A l'époque d'Internet, des réseaux sociaux et des millions de téléchargements quotidiens, bonne chance...
- Interdire les prénoms étrangers : vous imaginez une seule seconde un gouvernement, l'Assemblée nationale, le Sénat, le Conseil constitutionnel proposaient, adoptaient ou approuvaient ce genre de mesure dans une France démocratique ?
Nous savons bien que CHRISTINE TASIN carbure aux "apéros pinard" mais il arrive un moment où la cure de désintoxication semble devoir s'imposer de façon urgente.