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"en vertu de son caractère de loi spéciale, le Motu Proprio Summorum Pontificum déroge, dans son domaine propre, aux mesures législatives sur les rites sacrés prises depuis 1962 et incompatibles avec les rubriques des livres liturgiques en vigueur en 1962"
En vertu de quoi, nous dit la commission Ecclesia Dei, la lettre circulaire de 1994 (Congrégation pour le Culte divin et la discipline des sacrements), qui autorise les filles au service de l'autel, ne s'applique pas.
Jusqu'à maintenant, ce qui était concédé, c'était l'usage des livres anciens, mais la discipline actuelle s'appliquait. Pour théoriques qu'ils soient, la pratique de la Communion dans la main, ou le recours à des filles de choeur, auraient par exemple été possibles, à une messe tridentine. Tel n'est plus le cas, de par cet article 28, qui n'a guère été commenté lors de la publication d'Universae Ecclesiae.
Jusqu'à maintenant, ce qui était concédé, c'était l'usage des livres anciens, mais la discipline actuelle s'appliquait. Pour théoriques qu'ils soient, la pratique de la Communion dans la main, ou le recours à des filles de choeur, auraient par exemple été possibles, à une messe tridentine. Tel n'est plus le cas, de par cet article 28, qui n'a guère été commenté lors de la publication d'Universae Ecclesiae.
Pourquoi ce choix d'un sujet polémique par le webmestre quand justement nous étions en pleine interrogation sur la place des femmes dans la relation à Dieu ?
RépondreSupprimerIci-même et très récemment une question amicale, pressante et légitime était posée par Anisvert à la suite de l'article "Il faut tout dire à Dieu".
Cette question est jusqu'à présent laissée malheureusement sans réponse...frustration doublée donc de ce qui pourrait apparaître comme une légère provocation : "NON, les filles ne sont pas admises au service de l'Autel."
Pour ma part, je n'ai rien contre les débats mais ce nouvel article n'est-il pas tout-à-fait mal venu, sachant que le cas pratique, suscitant le commentaire de l'abbé G. de .T. et la réaction d'Anisvert, est tout-à-fait dramatique ?
Ce nouvel article du webmestre sur telle lettre qui dit que telle autre lettre ne s'applique pas dans telle condition...ne peut-il être interprété comme une réponse à Anisvert, du moins un élément de réponse, une info trop abrupte pour être sympathique ?
Dommage.
Pour le fond du problème, je rappelle que beaucoup de paroisses et donc diocèses de rite ordinaire,
prévoient, pour être dans la légitimité et ne pas, par ailleurs, frustrer les filles, des "SERVANTES D'ASSEMBLÉE". Celles-ci peuvent tenir la lumière (grands cierges) lors de la consécration, faire la processions des offrandes, aider l'assemblée de toutes les manières, etc. Tout cela est très bien réfléchi et plaît beaucoup aux filles car on n'oublie pas de leur réserver une jolie tenue avec cape blanche (Vezelay) ou long scapulaire bleu ciel (Eaubonne)...
Je trouve, moi qui suis une femme, que toutes les femmes ont leur place dans l'Eglise et que cela ne date pas de Vatican II.
MAIS,
- cela ne date pas d'hier que les hommes sont un peu "machos", c'est leur façon (maladroite certes) d'affirmer leur différence.
- Le "complexe de castration" féminin ne date pas d'hier non plus (revendication de la "puissance" que la femme n'a physiologiquement pas).
- Par contre,LE XIXe S. et son retour à la loi Romaine (code(s) Napoléon) a fait régresser les droits des femmes. Par ailleurs le puritanisme anglo-saxon (la reine Victoria) a marqué les mentalités et nos arrières grand-mères effectivement ont été mises sous carcan.
Préparant cela en France, on sait ce que le Jansénisme doit au Protestantisme.
(suite)
RépondreSupprimerQue l'Eglise, malgré tout cela, revendique donc haut et fort son authentique amour des femmes !
Et ceci MÊME dans ses maisons traditionalistes qui auraient bien tort d'hésiter, malgré les faux procès, l'imaginaire manipulé des foules (propagande).
Qu'un abbé Vella ou autre prêtre (ou un webmestre?) cède à son psychisme primaire "macho" en croyant s'appuyer sur des textes, des lettres signées, estampillées, pour légitimer ses craintes intimes, n'emporte pas que ces lois soient injustes car :
1) elles ont une raison d'être contextuelle qui mérite toujours explications. En l'occurrence, cette "loi" est faîte pour ne pas donner de faux espoirs à la gent féminine en les laissant servir l'Autel comme si elles pouvaient être prêtres un jour puis, à l'adolescence, les "virer" de là. Ce qui ne peut qu'engendrer incompréhension et colère.
Que l'Eglise du haut jusqu'en bas cesse de ne pas relayer explications patientes et intelligibles !
En effet, la Lettre circulaire de 94 dont vous nous parlez a été donnée rédigée ainsi ”Oui (au service d'autel des laïcs, hommes et femmes, mais) selon les instructions que donnera le Siège apostolique” or il a été donné ensuite des instructions de prudence et le rappel de l'importance que ce soit de jeunes garçons qui servent l'Autel. Appel a été fait aux évêques d'appliquer avec prudence, et surtout d'expliquer pourquoi et comment.
"Il doit enfin être clair que lesdites fonctions liturgiques des laïcs sont exercées « en vertu d'une députation temporaire », selon le jugement de l'évêque, sans qu'il s'agisse d'un droit à les exercer de la part des laïcs, qu'ils soient hommes ou femmes. ”
2) elles sont faites pour l'Humanité et non l'Humanité pour elles, donc il y a la loi mais aussi son application. L'application doit toujours être en équité, c'est-à-dire en nuances et en miséricorde.
Pour ma part et pour conclure sur ce point très précis des filles "servantes d'Assemblée", je vois plus d'équité dans l'application du Droit canonique par nos paroisses ordinaires.
Quand les paroisses de rite extraordinaires se cantonnent dans un légalisme d'exception.
Chère anonyme de 12H15, vous composiez votre message j'imagine, pendant que l'abbé de Tanoüarn répondait (11H55) à la question soulevée par Anisvert. Lisez sa réponse: "Homme et femme Il les créa".
RépondreSupprimerMais occupée à écrire votre message, vous n'avez pas vu le sien, et vous pensez que la réponse, c'est moi qui la ferait? Allons! Et vous voyez (éventuellement) de ma part: «légère provocation» sur un «sujet polémique», avec une «info trop abrupte», qui confrontée à mon «psychisme primaire macho» débouche sur un «article tout-à-fait mal venu».
Bigre! A vous lire, je serais un sorte de malfaisant qui le dimanche soir se demande ce qu'il va bien pouvoir trouver pour faire suer son monde? C'est bien plus simple que cela. J'ai vu cette lettre signalée par nos amis du Forum Catholique, et j'ai pensé que ce n'était pas inintéressant.
Tout de même: Rome concédait les livres anciens. Avec cet article 28, Rome concède la discipline qui va avec. C'est maousse!
Non non, pas un malfaisant tout-de-même mais...un homme !
RépondreSupprimerc'est-à-dire, heu, un peu maladroit.
Mais on ne vous en veut pas.
Allez en paix.