vendredi 11 janvier 2013

Français encore un effort...

Non, je ne cite pas le Marquis de Sade, je réfléchis à la Manif pour tous de dimanche prochain.

Conséquence immédiate pour nous : abondance de prêtres au Centre Saint Paul. Et c'est bien car il sera question, dans l'extraordinaire rite que nous avons la fierté de célébrer, de la fête... de la Sainte famille. Un truc qui se fête tous les dix ans. Ca tombe cette année. Merci mon Dieu pour le clin d'oeil. A la Grand messe de 11 H - il me l'a demandé le premier - c'est mon ami le Père Michel Viot (point trop connaisseur encore de messes chantées) qui célèbrera et prêchera. Avec la vigueur et la conviction qui sont les siennes et qui correspondent à son parcours unique de Luther (et d'Anderson) au Tu es Petrus. L'abbé Laguérie qui vient de me téléphoner célèbrera à 9 H. Et l'abbé Vella, dont j'ai un courriel, s'il en est d'accord à 12 H 30 ou à 19 H. Abondance ecclésiastique ne nuit pas !

Mais quand même : je crois qu'il faut faire encore un effort. Comme dit Laurent Gerra : "Mobilisez-vous. Le football a besoin d'argent".... Et tout le monde se mobilise pour donner de l'argent au Football... La question est simple : nous nous mobilisons. Nous serons tous là. Je serai au départ devant la Mairie du XIIIème comme l'annonce le Webmestre. Mais pourquoi ?

J'ai bien aimé l'entretien de Frigide Barjot dans La Nef. On voit bien qu'à un moment elle a été l'homme de la situation... Sans qui... seule Civitas aurait défilé. Bravo ! Je conteste une phrase de cet entretien, une phrase qui pourtant se veut sympathique, ouverte et philocatho... Frigide, la catho branchée, déborde de bons sentiments. Elle va jusqu'à dire : "Que les prêtres soient en soutane ne pose évidemment aucun problème, comment croire que les catholiques n'aient pas toute leur place ?".

Je n'aime pas cette phrase.

D'abord, je n'ai pas besoin de Frigide pour me dire que ma robe ne pose aucun problème. Je l'ai trimbalée un peu partout, ma robe en 23 ans, et c'est dans les endroits où elle était le moins attendue (à Minuit Place Blanche par exemple : on a chanté en son honneur Laissez passer le Porte Croix) qu'elle s'est révélée ma meilleure auxiliaire. Je n'ai pas eu besoin d'autorisation le 17 novembre dernier pour l'arborer Place Vauban, alors que... à l'époque... je crois me souvenir que Frigide n'était pas aussi affirmative. Mais qu'importe : souvent femme varie !

C'est la dernière partie de la phrase qui me pose un problème : "Comment croire que les catholiques n'aient pas toute leur place". J'ai 'impression que l'univers de Frigide est un univers de tribus, dans lequel chacune a sa place, toute sa place et rien que sa place. j'ai l'impression que la Manif pour tous, c'est la manif des "tribus" (le terme n'est pas désobligeant, il est de Michel Maffesoli) et que le but du jeu c'est que chaque tribu ait sa place. Cela me rappelle Mgr Barbarin, disant qu'il vient manifester "avec le responsable du Culte Musulman dans la Région Rhône Alpes". Encore une histoire de "tribus" ! Il y en a qui manifestent pour ne pas laisser le monopole à la tribu Civitas. Il y en a d'autres qui manifestent à condition que ça se passe entre chefs de tribu et que le chef de la tribu d'à côté soit présent. Tout cela est quand même un peu ridicule !

Pourquoi manifeste-t-on ? Certains répondront sans doute : "Parce que l'on sera nombreux" Je crois que l'on peut trouver d'autres réponses.

Il me semble que l'on manifestera essentiellement pour la défense de cette institution chrétienne bimillénaire qui s'appelle le mariage. Tout le monde peut manifester pour le mariage. Tout le monde devrait manifester pour le mariage tant cette institution apporte de santé morale, de développement intellectuel, de prospérité économique et de... loisir spirituel. Qu'on soit catho ou pas, on est tous capables de s'en rendre compte. Si l'imam veut venir manifester pour le mariage monogame et indissoluble, j'en suis ravi. C'est le fondement de la civilisation qui a fait le développement de l'Occident et qui peut réaliser le même développement intellectuel, moral et spirituel dans le reste du monde. Mais enfin l'idée du mariage, elle est d'abord aux cathos. Ils ne rendront pas "toute leur place" parmi d'autres tribus, le 13. Ils prendront la place qui leur revient dans la défense de cette institution qui est leur. Ils sont - volens nolens - au centre du débat. Ceux qui poussent au mariage homosexuel (et qui souvent ne sont pas des homosexuels qui n'en ont que f...), ceux là savent bien quel est leur ennemie et que l'Ordre vient du chaos.

Aujourd'hui, avec cette loi et la rafale de lois qu'on nous prépare (voir le texte de F.H. intitulé Homosexualité et socialisme, ce n'est pas ce que vous croyez... C'est bien pire!), il est clair que le mariage qui était une institution deviendra une option. Qu'est-ce qui se passe au Baccalauréat quand il y a des options qui sont trop difficiles? Personne ne les prend. Eh bien! Même chose pour le mariage devenu une option : trop difficile, il sera l'apanage d'une toute petite minorité. Les temps sont mûrs pour cela. C'était déjà la situation au Gabon quand j'y étais entre 1989 et 1991. Sur nos 1200 fidèles, deux couples mariés à l'Eglise, quelques uns, mais bien peu, à la coutume. L'individualisme était plus avancé là bas qu'il ne l'est encore ici. Mais ça viendra !

Alors oui, manifestons, pour ce qui reste de la chrétienté: le mariage. Français encore un effort pour comprendre ce qui est en train de se passer.

16 commentaires:

  1. Auteur de ce commentaire (je ne sais comment échapper au pur anonymat: Guillaume de S., Belgique - à ne pas confondre avec G2T, France). Monsieur l'abbé, on vous a connu mieux inspiré... Je tombe par terre: le mariage, institution catholique ? Mais non, institution quasiment universelle. Ce qui est chrétien, c'est le primat de la libre alliance entre personnes sur l'alliance entre clans. Et c'est aussi le sens (non pas la règle) de la fidélité.
    Cecit dit, j'ai du mal à comprendre comment et pourquoi les Eglises chrétiennes, et surtout l'Eglise catholique, se sont positionnées comme gardiennes de l'ordre familial. Je crois qu'il faut remonter au haut Moyen Age (cfr. Duby, "le chevalier, la femme et le prêtre"), avec cristallisation au XIX° (la famille contre l'Etat ou la société séculière ? ). Mais c'est assez fort de café pour des lecteurs supposés de la Bible... a) une des logiques constantes de l'Ancien Testament, dont est la déconstruction de la transmission généalogique régulière (cfr. Jacob et Esau, etc...). Cette logique généalogique est le pilier de la logique mythologique: ce qui légitime la supériorité sociale est un lien généalogique remontant aux dieux/ancêtres: cfr. le fils du Ciel, le fils du Soleil, le fils de Ra, etc); b) dans les évangiles, un des traits historiquement les mieux attestés de l'attitude de Jésus est la distance constamment prise avec les liens biologiques ( "qui sont mon père, ma mère, mes frères et soeurs ? ") au profit d'une logique d'adoption, tout autant "verticale" (les humains adoptés par Dieu comme ses enfants) que "horizontale" (les disciples adoptés comme amis, les étrangers adoptés comme des prochains). Seul et unique enseignement sur la famille: "l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme". Cela ne porte pas sur des questions de sexe ou de genre, mais sur le fondement du lien conjugal: non pas la fidélité aux alliances familiales, mais l'engaement personnel. Avec tout çà, je ne comprends pas que les chrétiens ne disent pas, au moins:"" du point de vue de notre foi, ces questions biologiques ne sont pas décisives". MAIS il y a dans l'héritage génétique du religieux, résistant aux mutations comme celle du christianisme, la vieille prise en charge de la question de l' origine et des origines... d'où le créationnisme et la dogmatique de la procréation.

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  2. (suite de la contribution de Guillaume de S.). Pour reprendre les choses dans l'ordre, la question posée par "le mariage pour tous" est avant tout anthropologique, et non pas (directement) religieux ou moral. Et sur ce plan, voici en gros comment à sens s'articulent les questions:
    a) l'enjeu le plus radical du social est l'institution (symbolique et concrète) d'une humanité qui se vit comme humanité partagée - ce qui suppose différence (et égalité). Sans différence, la relation est con-fusion dans une logique du même, narissique (Freud), mimétique (Girard, totalitaire (Lévinas)
    b) il y a une première différence qui semble nécessairement structurante, socialement et personnellement: la différence des générations, comme on le voit dans l'universalité de l'interdit de l'inceste- que personne ne semble remettre en cause, alors que l'inceste est chose fréquente...
    c) il y a une deuxième différence, qui est la différence sexuée. Première question: est-ce qu'elle est la matrice ( ! ) symbolique de l'institution d' une humanité relationnelle, càd à la fois partagée et différenciée ? Les psys, philosophes, sociologues ou religieux qui contestent le mariage "pour tous" le font sur base de cette conviction: la différence sexuée est symboliquement instituante du social-humain comme "vivre ensemble dans la différence". Ainsi (pour revenir au religieux), la référence juive et chrétienne de ce point de vue est que l'humain est créé " à l'image de Dieu" en tant qu'il est "homme et femme" (Genèse, 1, 27).
    d) Mais même si la différence sexuée est fondatrice, seconde et troisième questions: est-ce que l'homosexualité est la dénégation de la différence sexuée ? Et est-ce que la reconnaissance institutionnelle du mariage homo à l'égal du mariage hétéro ruinerait la reconnaissance de cette différence sexuée ?
    Je crois que les différentes positions en présence expriment des réponses à ces différentes questions.
    Pour terminer:
    1)la difficulté, à mes yeux, c'est que les arguments sur l'efficacité symbolique de tel ou tel dispositif institutionnel sont extrêmement difficiles à fonder, dans un sens ou dans l'autre. L'honnêteté intellectuelle demande de le reconnaître.
    2)Si la question décisive est l'impact négatif d'une légitimation sociale de la vie non hétérosexuelle, que penser de la valorisation catholique du célibat ? Il me semble qu'elle demande au moins de relativiser l'absolutisation du mariage (hétérosexuel.
    Désolé pour ces longueurs et ce style schématique... J'ai voulu contribuer à la réflexion que ce blog suscite.

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  3. Monsieur l'abbé, Votre topos sur le mariage chrétien, pas trop intello pour une fois, m'a bien plu. Cela n'a pas été le cas de vos admirateurs habituels qui nous sortent une logorrhée indigeste. Je n'ai jamais mis les pieds au Centre Saint Paul, je crois que je vais encore plus hésiter. Les bobos me rebutent autant que les homos.

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  4. La lutte déclasse
    http://www.lejournaldepersonne.com/2013/01/la-lutte-declasse/

    Mais j'ai l'impression que la ligne de démarcation passe ailleurs...
    Ce qui nous oppose en tant que classes, ce n'est pas seulement le pouvoir économique qui oppose les riches aux pauvres mais aussi et surtout le pouvoir symbolique.

    Un petit exemple pour illustrer mon concept de lutte des classes : le différend entre les manifestants du 13 et les manifestants du 27 janvier.
    Entre les pour et les contre "le mariage pour tous", il y a une lutte réelle et symbolique.


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  5. Merci Monsieur l'abbé de votre ouverture d'esprit, surtout à l'égard de Frigide dans la 1ère partie de votre mot. C'est vrai que sans elle,nous n'aurions que Civitas et le nombre qui puisse faire bouger les lignes n'y serait point !
    Paroissiens de St Nicolas, nous avons du mal à comprendre les propos négatifs à l'égard de la Manif pour tous et de Frigide lors de derniers dimanches aux annonces. Pourquoi tant d'animosité ? La division ne fait pas avancer les choses, or ici il s'agit de faire tomber une loi, pas s'accorder sur tout le reste entre les manifestants. On peut manifester pour une cause commune sans être comme des perroquets sur d'autres sujets.
    Ici on défend une cause. Et nous la défendrons à la Manif pour tous car c'est là qu'elle a des chances d'être le mieux défendue.

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    1. Je vous rassure:tous les paroissiens de St Nicolas n'ont pas de mal à comprendre les propos négatifs à l'égard de la Manif pour tous et de Frigide...puisque cette dernière tient les même contre Civitas...
      Ne dites pas "on" lorsque vous parlez de ces mêmes paroissiens mais "je", et laissez les libres de choisir où,comment et avec qui ils voudront manifester.

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  6. Qui trop embrasse mal étreint Guillaume S.

    C'est pour cela que vous avez du mal à comprendre ou que vous comprenez mal mais vous avez aussi du mal à comprendre que vous puissiez comprendre mal et nous faites à la fois l'historien , l'anthropologue , le philosophe et le théologien....C'est beaucoup pour un seul homme.

    Dans les salons cela peut faire bailler qqes niais mondains et autres bourgeois gentilhommes, certes . Mais c'est un peu court.

    Vous est il arrivé de vous intérroger sur le sens des paroles du Christ que vous lisez comme un fondamentaliste ou bien comme un laic-paien au petit pied qui a décidé , une fois pour toute , que le Christ délivrait des sentences et des aphorismes tel un sage oriental parmi d'autres .
    Il faut aller plus loin et frotté les paroles et gestes du Christ entre eux tels des silex pour en faire jaillir une lumière.
    Il a de fait toujours été un fils fidèle , bien que différent , jusqu'au bout , à la Croix

    Votre tentative d'opposition est , pour faire vite , tout à fait factice.
    La liberté chrétienne découlant de la Vérité vient de fait briser non pas la biologie mais le déterminisme , fatalisme, biologique et le destin , le fatum , implacable.
    Et la biologie , la nature , est la condition nécessaire mais non suffisante de notre liberté d'être humain "capax dei"

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  7. Cette page offre généreusement un lien vers témoignage chrétien... qui milite et propose une pétition contre la manif du 13 janvier, à l'encontre des messages unanimes des chrétiens aux hommes de bonne volonté. Est-il vraiment nécessaire de conserver ce lien vers ce témoignage (anti) chrétien ?

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    1. Je ne vois pas ce qu'il y a de 'généreux' dans le fait de faciliter le passage d'une lecture à l'autre. Le lien reste.

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    2. Je suis de l'avis du Webmestre : il faut conserver le lien afin de mieux comprendre l'insubmersible sottise des gens de TC. Il faut le lire pour le croire ca là on a touché le fond.

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  8. Au risque de faire entendre une voix discordante, à l'approche de la manifestation, je ressens un certain malaise, que peut être certains d'entre vous partagent. Sur l'absurdité du mariage homosexuel, je n'ai pas de doutes, mais je suis beaucoup plus réservé quant à l'opportunité de manifester. J'ai plutôt l'impression que les cathos sont en train de se faire piéger, parce qu'ils vont marcher, parader, protester contre un projet.... absolument vide. Qu'est-ce qu'un mariage homosexuel ? rien du tout, une contradiction dans les termes. Et si la loi est votée (nous privant d'un triomphe qui en 1984 ne nous avait pas été refusé), nous aurons droit à une petite minorité qui ira convoler devant Monsieur le Maire. Cela vaut-il vraiment la peine de se donner tant de mal ? Passée la belle démonstration de force catholique (des forces bien diminuées en fait), l'effet de groupe, les slogans neuneus "un papa une maman"... les ballons roses et bleus envolés, à quoi ressemblera le champ d'une bataille, livrée contre du vent ?
    Merci de me démontrer que j'ai tort.

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  9. Allez y! Babylone la Grande se réjouit d'avance de voir tous ces gogos tradis foncer bille en tête vers le Grand Synchrétisme bon chic bon genre.....pour la Famille of course!!!

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  10. Merci, cher webmestre, de laisser le lien pour que ce ne soit pas "manif obligatoire" comme pour l'école laïque.

    M. l'abbé, j'aurais envie de vous dire: dans quel monde vivez-vous? Vous nous parlez de la situation gabonaise, mais HS, aujourd'hui, la france fait la guerre au Mali, avec l'assentiment de toute la classe politique, qui est pour "le mariage gay". HS or no HS? Et que fera-t-on des plus de 52 % des enfants qui naissent hors mariage?

    Inutile de préciser que, globalement, je partage l'analyse de guillaume de s. Hermeneas, votre couplet antisalonard finit par être fatigant. Auriez(-vous tant de regret de ne pas être assez admis dans les salons? Assurément, vous l'êtes plus que moi, rassurez-vous.

    quant au mariage ouvert aux personnes du même sexe, à son prolongement adoptif et de fécondation artificielle, une analyse plus subtile que la prétendue et prétentieuse analyse anthropologique est à faire.

    Au risque de me répéter moi aussi :

    1. Le mariage est un acte civil;

    2. L'adoption est un problème très mal posé du fait que l'adoption est ouverte aux célibataires. Ou bien on la ferme aux célibataires et aux personnes du même sexe, solution qui aurait ma préférence, ou bien parler de l'adoption ouverte aux couples homosexuels revient à parler du sexe des anges, sauf si l'on admet que ceux à qui l'on ouvre le mariage pourraient divorcer un jour, ce qu'à dieu ne plaise... En raison de la caducité du membre du duo non adoptant.

    3. Ne pas ouvrir l'adoption aux couples homosexuels relève du bon sens, à la fois parce que l'absurdité de la législation française rend beaucoup trop d'enfants inadoptables, et parce qu'il ne faut pas ajouter une difficulté à un malheur: la difficulté d'être élevés par des parents de même sexe au malheur de n'avoir plus ses parents biologiques. Autant l'homosexualité n'est pas antinaturelle puisqu'elle a toujours été dans la nature, autant l'adoption ouverte à des parents de même sexe ne vise qu'à satisfaire un désir d'enfant qui ne peut pas même être pourvu par la nature.

    4. Il s'agit moins de s'opposer à cette aggravation de la PMA que serait son ouverture à un couple de personnes homosexuelles qu'au principe de la PMA en lui-même, même s'il est déjà légalisé, comme une preuve que la science peut ne pas agir selon sa finalité, parce que la procréation médicalement assistée est un pas franchi sur la voie de "l'homme artificiel" (J.P. dickès). Toute autre indignation, qui en apppellerait aux grandes malédictions contre sodome et Gomorhe, est un peu ridicule et pourrait être l'héritage de ceux qui auraient volontiers lapidé les filles-mères et aux bons pères de familles qui auraient applaudi de traiter le fils du "Papa de simon" (Maupassant), ainsi que tous les "enfants naturels" de bâtards, ces enfants dont je m'étonne qu'ils ne les aient pas traités alors d'antinaturels, eux qui dégoisent si vertement contre les antiphysiques, qu'ils battent de leurs verges morales sans les assister de leur charité spirituelle, sinon pour leur dire qu'ils ne doivent pas être ce qu'ils sont.

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  11. Pas d'accord avec

    http://www.journaltorrentiel.blogspot.com/

    L'homosexualité n'a rien de naturel. D'aailleurs les scientistes du début du 20ème siècle condamnaient l'homosexualité pour des raisons purement scientifiques.

    La seule chose de naturelle c'est l'union de l'homme et de la femme qui seule peut donner du fruit.

    Tout le reste est littérature.

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  12. Le déluge de feu va redresser toutes les cervelles de nos contemporains qu'ils soient de droite ou de gauche, tradis ou républicains..... Patience patience...Dieu se rit de nos impatiences...et la fin des temps nous offre les prémisses des châtiments qui viennent...
    Nous ne méritons plus que ce nouveau déluge....

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  13. Julien

    Pauvre de vous . Je n'ai aucun regret des salons mondains où l'on pérore avec des airs infatués , entre 2 petits fours , avec des airs entendus car je les connait et les ai bien connus .
    Dans ses salons, de la gauche caviar à la droite libérale branchouillée, on agite de l'air , on fait des effets de manches et de mots à proportion de son ignorance et d'une culture de surface et ostentatoire de petits bourgeois "gentilhommes" (pour reprendre Molière ) , parvenus de la culture salonarde , qui ont un avis sur tout et sur n'importe quoi et des avis définitifs pour faire le coq de basse-cours (très basse cours).
    Mais je vois que cela vous agace et il se peut que j'ai touché un point sensible .

    Voyez vous j'aime l'humilité des vrais savants et des chercheurs de vérité dans la ligne de la formule de Socrate , je sais que je ne sais pas , qu'il ne faut pas absolutiser mais sans doute prendre comme un point de départ.

    Et je maintiens Monsieur Julien que "qui trop embrasse mal étreint" ou qui trop brasse de l'air ne fait que du vent .

    En l'occurrence la "lecture" de Guillaume de S de l'enseignement chrétien sur la famille était indigente relevant sans doute d'un résumé d'abrégé sur le christianisme en 10 leçons.

    De fait si l'on essaye de synthétiser l'attitude (paroles et actes) du Christ dans le contexte de la société où il se trouve à propos de la femme , des enfants (laissez venir à moi les petits enfants)et du mariage, on voit se dessiner quelque chose de nouveau, me semble t-il, en ce sens qu'il affirme la dignité de l'homme ET de la femme ET de l'enfant , posant solidement les bases du mariage monogame et effaçant la vieille loi de la lapidation pour adultère et nouveau en ce sens qu'il relativise la loi du sang et la "determinatio ad unum" du biologique qui vise d'abord et avant tout à la perpétuation de l'espèce , clan ou tribu...

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