Pierre Nora est une figure parmi les intellectuels français. Il a beaucoup réfléchi sur le passage de l'histoire à la mémoire, avec son étude les "Lieux de mémoire". Il est aussi le fondateur de la revue Le Débat, revue consensuelle au noble sens du terme, au sens de l'humanisme, de la culture et de son droit d'examen sur toutes les réalités politiques, sans tabou. Il a donné un entretien à Vincent Trémollet de Villers dans le Figaro. Evoquant les nouveaux programmes d'histoire, il n'y va pas avec le dos de la cuiller : "Nous sommes face au péché de moralisme et d'anachronisme où Marc Bloch voyait la pire dérive du métier d'historien". Et ailleurs "Si vous perdez la mémoire, vous savez ce qui arrive. L'Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l'Alzheimer cérébral".
Est-ce à dire que nous sommes collectivement frappé d'Alzheimer ? "Ma discipline, l'histoire, qui, il y a trente ans, était la curiosité du monde entier, est devenue la cinquième roue de la charrette internationale". La thèse de Pierre Nora n'est pas que l'on se désintéresse du passé mais plutôt que l'on se désintéresse d'avoir un rapport objectif avec le passé. Le passé est mythifié plus que jamais, il consiste en un ensemble de "lieux de mémoire", et, à ces occasions, autour de chaque lieu, il devient le champ clos d'affrontements géopolitiques, qui ne se manifestent vraiment que dans l'enclos symbolique de nos mémoires : mémoire de l'esclavage ou mémoire de la grandeur nationale, conflit des monothéismes, émergence de l'esprit des Lumières, les occasions d'affrontement ne manquent pas. Ces occasions renvoient avant tout au présent, qui semble devoir dicter la représentation que l'on se fait du passé, sans plus de souci d'une histoire sérieuse ou de l'histoire comme discipline scientifique.
Il y a dans cet article une précision concernant le concile Vatican II, qui n'a pas échappé à la sagacité de Jean-Pierre Denis, qui l'a répercuté sur la Toile. Il s'agit d'une phrase : sujet, verbes, complément. Elle est très importante et doit être pesée : "Vatican II a signalé et accéléré une déchristianisation évidente". Tout y est ! D'abord le caractère "évident" de la déchristianisation, aujourd'hui ce n'est plus un objet de débat, comme cela pouvait l'être encore dans les années 80. Personne ne nie la crise et tout le monde sait bien qu'il n'y a pas de recette miracle, que ce n'est pas en disant la messe en français ou en latin qu'on va changer quelque chose à la crise globale de l'Eglise en Occident et que si l'on veut limiter les dégâts il ne faut pas se lancer dans une nième réforme qui coïnciderait avec un nouvel échec, mais qu'il faut plus modestement, comme l'a dit Coluche, et comme le voulait Benoît XVI, "faire deux services".
Mais ce sont les deux verbes qui sont particulièrement importants : Vatican II "a signalé et a accéléré" la déchristianisation. Quand j'étais plus jeune, mon histoire personnelle me faisait penser que Vatican II avait surtout accéléré la déchristianisation. Dans Vatican II et l'Evangile (disponible sur le Net), j'ai essayé de montrer que la théorie de la liberté proposée au n°3 de Dignitatis humanae (et non au n°2 comme on le répète trop souvent) avait contribué à égarer les esprits et qu'au n°1 du même document on proposait une définition de la vérité "index sui", de la vérité sans autorité, qui pouvait très bien convenir au philosophe Spinoza, mais qui devait immanquablement détruire la foi de l'Eglise, en mettant tous les chrétiens "en recherche". Au collège de Passy Buzenval que j'ai fréquenté de la 6ème à la Terminale, tous les prêtres étaient ainsi "en recherche" d'une manière ou d'une autre, soit que la religion reste pour eux une culture d'ailleurs purement personnelle, comme pour notre prof de latin le Père D., soit qu'elle soit devenue une souffrance (le Père R. qui pleurait durant nos cours de religion en 4ème, parlant, avec le cardinal Marty "du prêtre à la recherche de son identité), soit que cela soit une sorte de Continent perdu dont on ne parle jamais en public (comme le Père P. en Première), soit que ce soit un lieu d'expériences, en particulier liturgique (la messe sans formule consécratoire du Père de M.) Sans des familles catholiques solides, on se demande ce qui pouvait être transmis à des jeunes élèves de cette vaste recherche, de cette grande relativisation que l'on nommait déjà "Vatican II". J'ai eu la conviction instinctive en ce temps-là que l'Eglise de Vatican II était stérile.
Aujourd'hui, j'ai pris un peu de distance avec ces terribles années 70, comme toute l'Eglise d'ailleurs heureusement a pu et dû le faire, cette Eglise qui fut sauvé des abîmes de la recherche par un vrai et saint leader à partir de 1978. Il faudra du temps et un travail colossal au pape polonais pour sortir les esprits de ce vertige du doute qui avait saisi jusqu'aux meilleurs. Parfois on avait l'impression (comme au Parc des Princes en 1980) que Jean Paul II était le seul à y croire encore. Il lui faudra presque trente ans, le plus long "pontificat de transition" de toute l'histoire de l'Eglise. Mais sa foi fut communicative. Nous en vivons aujourd'hui, même ceux qui ne veulent pas le savoir ou s'en souvenir.
Et nous pouvons regarder Vatican II, un peu autrement, en rejoignant la deuxième partie du diagnostic de Pierre Nora : Vatican II n'a pas seulement accéléré la déchritianisation, il a eu le courage d'en signaler l'existence, en particulier en appelant à la "participation active" en matière liturgique dans sa première constitution Sacrosanctum concilium. La réforme liturgique a été un échec : elle n'a pas permis d'enrayer la déchristianisation. On peut dire d'elle ce que Pierre Nora dit de Vatican II : elle l'a accéléré. Mais au moins les chrétiens, grâce au Concile, ont été averti de la crise imminente. La fièvre conciliaire a été un thermomètre de cette crise, hélas rien de plus. Mais rien de moins. Je serais tenté de dire comme Benoît XVI à Paolo d'Arcis cet athée médiatique italien qui l'interrogeait sur le Concile : "Vatican II ouvre des pistes". Anticipant sur la mondialisation, à travers Nostra aetate ou Unitatis redintegratio, à travers Gaudium et spes aussi si pacifiste et faisant au n°22 la théologie de ce pacifisme, Vatican II a tenté de comprendre à nouveaux frais la catholicité, l'universalité de l'Eglise, à laquelle tous les hommes sont ordonnés. Quatre ans, en pleines "Trente glorieuses", c'était sans doute trop tôt pour une synthèse apaisée. Au moins effectivement, providentiellement, Vatican II a ouvert des pistes. Il est en cela notre boussole comme beaucoup l'ont répété. Il constitue un gisement de recherche théologique extraordinairement précieux car il a le premier "signalé", comme sans le vouloir, malgré tout son optimisme, ce que la déchristianisation allait avoir d'inexorable.
J'ai bien conscience, moi qui suis né en 1962, que Vatican II appartient désormais au passé de l'Eglise. Le pape François nous le démontre tous les jours. Mais la question que le Concile a posée, les pistes qu'il a ouvertes, demeurent devant nous et il appartient aux théologiens, ils appartient aux Pasteurs de tenter, chacun pour leur part, d'apporter, sans idéologie, sans idées préconçues, avec seulement notre foi nue, des réponse à cette grande question de la catholicité. Elle ne peut pas se poser tout à fait de la même façon à l'ère d'Internet et de la mondialisation que dans les années 60. Mais elle se pose de manière lancinante et l'Homme en blanc dans sa singularité est, dans sa pratique et dans son existence même, pour l'instant le seul (ô paradoxe) qui apporte une réponse à cette question typiquement conciliaire de l'universalité de l'Eglise au XXIème siècle. Oui : de sa catholicité.
En faisant relire ce texte à l'un de mes anges gardiens, qui m'avait signalé l'article de Pierre Nora, j'ai une première objection : "Vous parlez beaucoup de Vatican II comme accélérateur de crise et vous ne dites pas, de manière convaincante, en quoi il la signale".
- Je réponds : Vatican II signale la crise en se posant des questions que le Magistère avait négligées jusque là, sur le statut des non-chrétiens, sur les catholiques et les chrétiens, sur les athées (quoi que malheureusement sur ce dernier point Gaudium et spes soit un peu faible, indiquant que s'il y a des athées c'est forcément la faute aux catholiques qui sont de mauvais catholiques : au moins la question est posée). Par ailleurs, Vatican II se situe de manière très artificielle pour son époque dans un monde sans guerre froide, sans la bipolarité induite par le communisme international. Mais cette absence de pertinence aux événements de l'époque (crise de Cuba et menace atomique en 1963, en plein Concile) est une "heureuse faute" qui permet au texte conciliaire de trouver un échos dans notre monde dont le communisme a disparu. Je ne prétends pas que Vatican II est prophétique : il ne parle ni ne la colonisation, ni de l'immigration, ni des dégâts du capitalisme international : trop pacifiste pour cela. Mais il parle d'un monde uniforme, dans lequel le christianisme se veut encore et toujours catholique c'est-à-dire universel, ne se résolvant pas à devenir une petite province parmi d'autre dans le développement de l'esprit humain.
C'est une explication fort intéressante qui ressemble , hélas ... à un rapport d'autopsie.
RépondreSupprimerchacun a vécu ces temps à sa manière . Modeste fidèle parmi la foule qui fréquentait alors l'église chaque dimanche , on peut se rappeler avec nostalgie que beaucoup, dont je faisais partie, avaient en tête la longue histoire de l'Eglise catholique romaine et des épreuves qu'elle avait surmontées au fil des siècle sans rien perdre de sa vigueur .
C'est pourquoi les lubies des jeunes curés ont choqué et découragé plus d'un fidèle.La statuaire (sulpicienne) mise au rebut ( réellement), des prêches provocateurs, à titre d'exemple dans une ville garnison de l'Est le soir de Noël provoquant la sortie des militaires présents et de leurs familles.
Pour rafraîchir la tapisserie de la maison France catholique , là où il fallait un grattoir les vaniteux ont démoli les murs ." Vous allez voir ce que vous allez voir , de toute façon c'était pourri".
On a vu .
Eglises vides , démolies ou livrés à d'autres cultes .
Chez les fidèles , retour aux catacombes .
Je ne suis pas trop d'accord avec cette "doxa" que vous exprimée selon laquelle c'est Vatican2 qui a désertifié les églises. C'est une contre vérité, c'est bien parce que la fréquentation était en chute libre ( donc déjà à cette époque ) que les responsables ecclésiastiques ont convenu de faire "quelque chose"!
SupprimerVotre analyse est intéressante, non pas parce que vous évoquez aimablement ma soi-disant sagacité, mais parce que vous apportez votre analyse personnelle de ce verbe qui, en effet, m'a frappé au moins autant que l'autre, qu'il contredit à mes yeux au moins en partie : "signalé". Pour Nora, Vatican II est, pourrait-on dire en jouant sur les mots, un moment de révélation.
RépondreSupprimerTout à fait d'accord avec ce Concile du dévoilement, de la révélation. C'est son côté providentiel : il n'apporte bien sûr aucune révélation nouvelle, mais "il dévoile les pensées d'une multitude de coeurs" comme dit saint Luc à propos du Signe de contradiction. Il manifeste (au delà de la conscience qu'en ont eu ses propres artisans) la difficulté qu'il y aura pour l'Eglise à demeurer universelle dans la mondialisation. Il lui serait tellement facile de céder au communautarisme. Tout l'y invite (comme autrefois les chrétiens d'Orient se sont laissés communautariser). Mais la théologie de Vatican II, redisant de manière même parfois contestable ou trop rapide cette ordination de tous les hommes à l'Eglise, l'en empêche. Vatican II en katechon au sens de II Thessaloniciens 2, 4 ? Et pourquoi pas ? Il est clair en tout cas que partout "le mystère d'iniquité est à l'oeuvre"... Dernier feu d'un humanisme chrétien qui meurt (parce que meurt l'humanisme sous la férule de Madame Belkacem et de ses pareils), pierre d'attente d'un nouvel état de l'Eglise que nous devons nous garder de prophétiser mais qui est clairement en train d'advenir, Vatican II a sa raison cachée dans le dessein divin.
RépondreSupprimerLa bulle d'indiction qui convoque Vatican II, à Noël 1961, illustre parfaitement les propos qui précèdent : l'Eglise signale son désarroi devant la modernité athée. Il faut lire ce texte en entier pour saisir l'espèce de terreur qui saisit l'Eglise. Restant sauve l'Espérance, mais on sent bien que "tout fout le camp"... déjà en 1961.
RépondreSupprimerPour ma part, je reste pantois devant cette phrase : "D'où aussi cette chose nouvelle et déconcertante qu'est la constitution d'organisations athées militantes qui envahissent de nombreux pays."... Comme si les actions concertées des ennemis de l'Eglise étaient une nouveauté...
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DOULOUREUSES CONSTATATIONS
L'Eglise, aujourd'hui, assiste à une grave crise de la société humaine qui va vers d'importants changements. Tandis que l'humanité est au tournant d'une ère nouvelle, de vastes tâches attendent l'Eglise, comme ce fut le cas à chaque époque difficile. Ce qui lui est demandé maintenant, c'est d'infuser les énergies éternelles, vivifiantes et divines de l'Evangile dans les veines du monde moderne; ce monde qui est fier de ses dernières conquêtes techniques et scientifiques, mais qui subit les conséquences d'un ordre temporel que certains ont voulu réorganiser en faisant abstraction de Dieu. C'est pourquoi Nous constatons que les hommes d'aujourd'hui ne font pas autant de progrès dans le domaine spirituel que dans le domaine matériel. D'où un affaiblissement de l'aspiration aux valeurs qui ne périssent pas et, par contre, une attirance chez la plupart vers les plaisirs faciles de ce monde que le progrès met si aisément à la portée de tous. D'où aussi cette chose nouvelle et déconcertante qu'est la constitution d'organisations athées militantes qui envahissent de nombreux pays.
MOTIFS DE CONFIANCE
Ces douloureuses constatations nous rappellent le devoir de la vigilance et font prendre conscience à chacun de ses responsabilités. Nous savons que la vue de ces maux plonge certains dans un tel découragement, qu'ils ne voient que ténèbres enveloppant complètement notre monde. Pour Nous, Nous aimons faire toute confiance au Sauveur du genre humain qui n'abandonne pas les hommes qu'il a rachetés. Nous conformant aux paroles de Notre-Seigneur, qui nous exhorte à reconnaître les « signes... des temps » (Matth., XVI, 14), Nous distinguons au milieu de ces ténèbres épaisses de nombreux indices qui Nous semblent annoncer des temps meilleurs pour l'Eglise et le genre humain. Certes, les guerres meurtrières qui aujourd'hui se succèdent sans interruption, les déplorables maux spirituels causés çà et là par de nombreuses idéologies, les amères expériences faites par les hommes depuis trop longtemps, tout cela a valeur d'avertissement. Le progrès technique lui-même, qui a permis à l'homme de fabriquer des armes redoutables pour sa propre destruction, crée beaucoup d'anxiétés et de dangers; mais cela pousse les hommes à s'interroger, à reconnaître plus facilement leurs propres limites, aspirer à la paix, à apprécier la valeur des biens spirituels; et cela accélère le processus dans lequel on peut dire que la société est déjà engagée, bien que d'une façon encore incertaine, ce processus qui conduit de plus en plus tous les individus, les classes sociales et les nations elles-mêmes à s'unir amicalement, à s'aider, à se compléter et à se perfectionner mutuellement. Cela facilite grandement l'action apostolique de l'Eglise, car beaucoup de gens, qui peut-être jusque-là n'avaient pas prêté attention à sa haute mission, aujourd'hui, mûris par l'expérience, sont plus disposés à recevoir ses avertissements.
Avez-vous remarqué qu'on n'entend plus
RépondreSupprimerguère que des intellectuels juifs pour s'alarmer
de notre chute? Nora, Zemmour, Fink , Bruckner?
Qu'est ce que cela nous dit? Sans malice je ne sais pas. Luiggi
Question à monsieur l'abbé. Pourquoi l'humanisme meurt-il par l'effet des mesures de madame Belkacem? Il me semble plutôt qu'elle entérine la primauté unique et absolue de l'homme, d'un homme qui n'est plus créature de Dieu et, par là, devient vraiment libre (je parle comme il me semble que pensent les socialistes français). N'est-ce pas cela l'humanisme ?
RépondreSupprimer“Personne ne nie la crise et tout le monde sait bien qu´il n´y a pas de recette miracle, que ce n´est pas en disant la messe en français ou en latin qu´on va changer quelque chose à la crise global de l´église en Occident ...etc »
RépondreSupprimerTout le monde sait aussi que dans cette crise, il y a des influences comme le matérialisme, l ´athéisme et d´autres « ismes ».
Bien qu´il n´y a pas formule fixe pour améliorer cette situation, nous pouvons nous souvenir des leçons du Christ et réfléchir sur eux.
Je lis, à ce moment, un livre intéressant qui parle du Christ : « Le maître de l´amour ». (Augusto Cury, psychiatre brésilien).
Entre autres choses, je cite quelques passages : « ...le maître de l´amour était profondément passionné par l´espèce humaine, en accordant une attention à toute personne sans distinction. Où il allait, son objectif était ouvrir les portails de l´esprit de ceux qu´il trouvait et d´accroître leur compréhension sur la vie. Il n´était pas une tâche facile, car les gens vivaient emprisionnés en eux-mêmes, comme aujourd´hui beaucoup restent verrouillés dans l´art de penser. »
Poursuivant dans cette lecture, l´auteur analyse comment le Christ était sage et perspicace pour guérir les âmes psychologiquement et spirituellement. (au-delà des guérissons physiques). Donc, il a guérri Saint Pierre,par exemple, traumatisé par le chant du coq qui lui rappelait sa négation du maître, avec un regard de compassion.
Il a guéri beaucoup de gens, dans le sens psychologique et spirituel, avec son intelligence et sa connaissance de l ´être humain. Ses paraboles contiennent infinie sagesse, ses réponses montrent la même sagesse.
Surtout, il connaissait bien lui-même et a toujours gardé son équilibre. En travaillant comme charpentier, il travaillait avec du bois, clous, marteau, instruments qui le tueraient, sans perdre son équilibre en savant de tout cela !...
L´auteur continue : « ... Jésus avait beaucoup à enseigner à chaque personne, mais il
n´a jamais pressé les gens d`être à ses pieds en l ´écoutant. Au contraire de lui, nous pressons les gens à suivre nos idées et préférences. »
« ...Jésus, bien que fils de Dieu, a été le plus humain des hommes. Il a lutté pour que les gens pouvaient réaliser la valeur inconditionnelle de la vie.Il cherchait éclairer leur intelligence... »
« Beaucoup de gens pensent que Jésus seulement discourait sur la foi, mais il utilisait un des outils plus en mesure d´ouvrir les fenêtres de l ´esprit humain : l´art du doute, un outil fondamental pour élargir la gamme des pensées. »
Ainsi, nous voyons des réponses de Jésus comme : « Qui est sans péché, qui tire la première pierre. » Ou « Ceux qui ont une bonne santé n´ont pas besoin de médecin, mais les malades. »
Donc, nous devrons accorder plus d´attention aux Évangiles, où nous trouvons Jésus, ses enseignements, tout ce que le monde a besoin. Là est le vrai philosophe, le vrai maître. Et le reméde pour l´incrédulité, la crise, pous tous les maux du monde.
N.N.
@ roger
RépondreSupprimerParlons-nous de la fin des années cinquante et début des années soixante ?
Expériences dominicales à Lille ( Saint Charles , modeste paroisse des Bois blancs) ou Marseille à la même époque paroisse de Montredon ou le Sacré-Coeur , voire la messe du dimanche soir Saint Férreol et autres lieux.
Alors ce qui n'était pas visible au fidèle tout venant , Vatican II, en connaissance de cause, n'aurait fait qu' en accélérer cette désaffection, depuis évidente.
Je savais Sainte Rita avocate des causes désespérées, Elle est bien la seule .
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