Oui, je sais, je suis un privilégié. J'étais hier soir au bord de l'eau, avec quelques amis, à déguster un pigeon somptueux (élévé à Mesquer), à deviser dans le fracas des vagues, à la Roche Mathieu, non pas de tout et de rien, mais de tout ce qui nous importe, de la belle Tradition catholique, de la raideur de Mgr Tissier dans son dernier "pamphlet", du commentaire de l'Apocalypse de saint Béat (orthographe non garantie), du symbolisme de la mer de saint Jean à Baudelaire etc. Personne n'est d'accord avec personne mais chacun renchérit et la conversation prend forme. Si le bonheur est une réalité et pas seulement un idéal, me disais-je, il doit être dans ces instants fugaces et irreproductible où l'amitié conspire avec la beauté du paysage, "où les parfums les couleurs et les sons se répondent", où la vérité devient sensible, où l'émotion, maîtrisée, produit comme une évidence...
Les mots sont infirmes pour décrire ces moments simples... Mais qu'importe les mots, lorsqu'on sait qu'on touche à l'essentiel, à un bien qui n'est pas utile, qui est gratuit et qui justifie la peine que l'on se donne à vivre. Splendeur de la foi partagée entre amitié et beauté. Tout paraît futile. Rien n'est plus important. Le Ciel est possible puisque la vie est si belle !
Ce n'est sans doute pas là le bonheur au sens d'Aristote qui d'après les résumés scolaires consiste en l'acte ordonné des facultés supérieures. C'est tellement court. Je lis ce texte, ce matin, aux protagonistes de la soirée et l'un d'eux me souffle : ce n'est pas le bonheur, c'est la bonne heure...
Petit conseil d'œnologue improvisé : le vin de Mareuil vaut le détour...
Les mots sont infirmes pour décrire ces moments simples... Mais qu'importe les mots, lorsqu'on sait qu'on touche à l'essentiel, à un bien qui n'est pas utile, qui est gratuit et qui justifie la peine que l'on se donne à vivre. Splendeur de la foi partagée entre amitié et beauté. Tout paraît futile. Rien n'est plus important. Le Ciel est possible puisque la vie est si belle !
Ce n'est sans doute pas là le bonheur au sens d'Aristote qui d'après les résumés scolaires consiste en l'acte ordonné des facultés supérieures. C'est tellement court. Je lis ce texte, ce matin, aux protagonistes de la soirée et l'un d'eux me souffle : ce n'est pas le bonheur, c'est la bonne heure...
Petit conseil d'œnologue improvisé : le vin de Mareuil vaut le détour...
Heureux de savoir que la Roche Mathieu vous a satisfait et au regret de n'avoir pu vous présenter mes respects.
RépondreSupprimerptk, batzien d'origine, de coeur et de villégiature.
Merci pour l'adresse de la Roche Mathieu.Je ne pensais pas repartir avec des conseils culinaires en me logant .
RépondreSupprimerUne Pouliguennaise d'IDF