[posté par RF] Le GDR (Gauche Démocrate et Républicaine) regroupe à l’Assemblée Nationale les parlementaires communistes et apparentés. Il compte 15 membres dont 9 seulement ont voté la loi Taubira. Deux députés n’ont pas pris part au vote, et quatre ont voté contre. Bruno Nestor Azerot est l’un de ces quatre opposants au projet. Il n'est pas inutile d'entendre cette parole, authentiquement de gauche. Voici la position de Bruno Nestor Azerot, qu’il expliquait le 30 janvier 2013:
Madame la garde des sceaux, madame la ministre, monsieur le président, chers collègues, j’ai soutenu jusqu’à maintenant tous les projets et tous les engagements de la gauche, mais il existe aujourd’hui une profonde confusion qui m’interpelle. La liberté de conscience et de vote qui existe au sein de mon groupe parlementaire, le GDR, me permet d’exprimer une voix qui est celle d’un homme libre d’Outre-mer : j’en remercie mes collègues du groupe, dont les avis sont divers et très partagés sur ce texte.
Outre-mer, en revanche, la quasi-totalité de notre population est opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines. Cette voix doit être entendue et comprise. Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant. Le risque est grand de plonger la population dans un profond désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de provoquer une cassure morale irrémédiable. Ce texte en effet ne donne pas une liberté supplémentaire, il fragilise au contraire le délicat édifice sur lequel se sont construites nos sociétés antillaises et guyanaise après l’abolition de l’esclavage. Il existe même, à mon sens, un risque de rupture du pacte républicain qui nous lie depuis deux siècles à la France. Cette question du mariage homosexuel appelle en effet de ma part des réflexions de fond. Il est nécessaire de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay : les confondre, comme l’ont fait certains orateurs, n’est pas honnête.
L’homosexualité est une pratique qui relève de la sphère privée : c’est une réalité qu’il faut prendre en compte et qui appelle des droits et une protection de la vie privée pour ceux qui la pratiquent. En revanche le mariage gay et l’adoption pour les couples homosexuels relèvent de la sphère publique, en ce qu’ils bouleversent la norme en vigueur, en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de filiation et de transmission patrimoniale. Ce chemin-là, nous ne pouvons le suivre. Peut-on véritablement parler d’un progrès et d’une nouvelle liberté ?
À l’origine, en établissant le mariage comme institution, la société a donné un cadre juridique à une donnée naturelle : l’union d’un homme et d’une femme en vue de la procréation d’un enfant. Or, à l’évidence, il ne peut en être ainsi avec le mariage gay. Certes, aujourd’hui, le mariage est plus un « mariage-sentiment » qu’un « mariage-procréation », comme il l’était autrefois : l’enfant n’est plus la finalité du mariage, si bien que des personnes hors mariage, voire des couples stériles, peuvent avoir envie d’enfant.
La question qui se pose est donc plutôt : le sentiment doit-il donc devenir le sens nouveau et unique d’un mariage qui serait ouvert à tous les hommes et à toutes les femmes, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels? Doit-on révolutionner ainsi le mariage en France et en Outre-mer au risque de perdre nos valeurs fondamentales ? Allons-nous vers cette société où l’individualisme hédoniste remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l’égalité? La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la Révolution française, depuis l’émancipation de 1848, va-t-elle, au sens littéral du terme, exploser? Notre responsabilité est grande devant l’Histoire.
Moi, homme issu d’un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un enfant et se marier légitimement, où le mariage était interdit et où il a été une conquête de la liberté, j’affirme le droit à l’égalité dans la différence et non dans le même, le semblable, l’unique! Car enfin, au nom de l’égalité et du refus des discriminations, peut-on établir une équivalence entre tous les couples ?
Au contraire, je crois que l’on ne peut mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité : un homme et une femme, ce n’est pas pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Établir une équivalence, une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité, c’est rétablir une oppression en confondant genre, sexe et pratique. C’est un diktat de la pensée contre l’humanité vitale, contre les droits de l’homme et de la femme. Refuser cette différence naturelle, c’est refuser la différence sexuée, c’est revenir sur l’oppression de la femme et de ses droits émancipés, c’est instaurer une nouvelle contrainte, car il sera interdit désormais de faire la différence entre un homme et une femme, au risque d’être discriminatoire.
Et l’enfant ? Puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer, que va t-on faire ? Pour procréer, il faut bien un homme et une femme. Inéluctablement se posera la question du recours à la procréation médicale assistée car ce désir d’enfants est légitime. Toutefois, ce n’est pas le droit qui refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature. Pour pallier ce problème de stérilité et d’incompatibilité, on aura recours à la PMA. Où est le progrès social ? Où la liberté nouvelle ? Comment voulez-vous qu’un homme dont les ancêtres ont été vendus et chosifiés ne soit pas inquiété par cela? La gauche a le pouvoir dans cette assemblée, je suis un homme de gauche et c’est bien en tant que tel que je préfère l’humain et l’humanisme à ce que ce texte sous-entend. Alors qu’un tiers des hommes et des femmes d’outremer sont sous le seuil de pauvreté, que notre PIB est d’un quart inférieur à celui de l’Hexagone et que 60 % des jeunes de moins de 25 ans sont toujours au chômage, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Que dirai-je à ce jeune Martiniquais qui, entré dans la délinquance, est sans travail, dont les parents sont aussi sans emploi, qui est sans logement et n’a pas de quoi se nourrir, qui n’a pour seule alternative que de récidiver pour pouvoir être reconduit en prison afin d’avoir enfin un toit et à manger? Que lui dirai-je demain ? Que je lui ai offert, en tant que législateur, une grande liberté : non pas du travail, non pas un logement, non pas un avenir décent et un espoir de vie, mais le mariage pour tous! À mon grand regret, mais avec ma conviction d’homme de gauche engagé et libre, je ne voterai pas ce projet qui est attentatoire aux libertés et ne répond pas aux aspirations profondes du peuple, en particulier en Outremer.
Outre-mer, en revanche, la quasi-totalité de notre population est opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines. Cette voix doit être entendue et comprise. Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant. Le risque est grand de plonger la population dans un profond désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de provoquer une cassure morale irrémédiable. Ce texte en effet ne donne pas une liberté supplémentaire, il fragilise au contraire le délicat édifice sur lequel se sont construites nos sociétés antillaises et guyanaise après l’abolition de l’esclavage. Il existe même, à mon sens, un risque de rupture du pacte républicain qui nous lie depuis deux siècles à la France. Cette question du mariage homosexuel appelle en effet de ma part des réflexions de fond. Il est nécessaire de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay : les confondre, comme l’ont fait certains orateurs, n’est pas honnête.
L’homosexualité est une pratique qui relève de la sphère privée : c’est une réalité qu’il faut prendre en compte et qui appelle des droits et une protection de la vie privée pour ceux qui la pratiquent. En revanche le mariage gay et l’adoption pour les couples homosexuels relèvent de la sphère publique, en ce qu’ils bouleversent la norme en vigueur, en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de filiation et de transmission patrimoniale. Ce chemin-là, nous ne pouvons le suivre. Peut-on véritablement parler d’un progrès et d’une nouvelle liberté ?
À l’origine, en établissant le mariage comme institution, la société a donné un cadre juridique à une donnée naturelle : l’union d’un homme et d’une femme en vue de la procréation d’un enfant. Or, à l’évidence, il ne peut en être ainsi avec le mariage gay. Certes, aujourd’hui, le mariage est plus un « mariage-sentiment » qu’un « mariage-procréation », comme il l’était autrefois : l’enfant n’est plus la finalité du mariage, si bien que des personnes hors mariage, voire des couples stériles, peuvent avoir envie d’enfant.
La question qui se pose est donc plutôt : le sentiment doit-il donc devenir le sens nouveau et unique d’un mariage qui serait ouvert à tous les hommes et à toutes les femmes, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels? Doit-on révolutionner ainsi le mariage en France et en Outre-mer au risque de perdre nos valeurs fondamentales ? Allons-nous vers cette société où l’individualisme hédoniste remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l’égalité? La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la Révolution française, depuis l’émancipation de 1848, va-t-elle, au sens littéral du terme, exploser? Notre responsabilité est grande devant l’Histoire.
Moi, homme issu d’un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un enfant et se marier légitimement, où le mariage était interdit et où il a été une conquête de la liberté, j’affirme le droit à l’égalité dans la différence et non dans le même, le semblable, l’unique! Car enfin, au nom de l’égalité et du refus des discriminations, peut-on établir une équivalence entre tous les couples ?
Au contraire, je crois que l’on ne peut mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité : un homme et une femme, ce n’est pas pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Établir une équivalence, une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité, c’est rétablir une oppression en confondant genre, sexe et pratique. C’est un diktat de la pensée contre l’humanité vitale, contre les droits de l’homme et de la femme. Refuser cette différence naturelle, c’est refuser la différence sexuée, c’est revenir sur l’oppression de la femme et de ses droits émancipés, c’est instaurer une nouvelle contrainte, car il sera interdit désormais de faire la différence entre un homme et une femme, au risque d’être discriminatoire.
Et l’enfant ? Puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer, que va t-on faire ? Pour procréer, il faut bien un homme et une femme. Inéluctablement se posera la question du recours à la procréation médicale assistée car ce désir d’enfants est légitime. Toutefois, ce n’est pas le droit qui refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature. Pour pallier ce problème de stérilité et d’incompatibilité, on aura recours à la PMA. Où est le progrès social ? Où la liberté nouvelle ? Comment voulez-vous qu’un homme dont les ancêtres ont été vendus et chosifiés ne soit pas inquiété par cela? La gauche a le pouvoir dans cette assemblée, je suis un homme de gauche et c’est bien en tant que tel que je préfère l’humain et l’humanisme à ce que ce texte sous-entend. Alors qu’un tiers des hommes et des femmes d’outremer sont sous le seuil de pauvreté, que notre PIB est d’un quart inférieur à celui de l’Hexagone et que 60 % des jeunes de moins de 25 ans sont toujours au chômage, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Que dirai-je à ce jeune Martiniquais qui, entré dans la délinquance, est sans travail, dont les parents sont aussi sans emploi, qui est sans logement et n’a pas de quoi se nourrir, qui n’a pour seule alternative que de récidiver pour pouvoir être reconduit en prison afin d’avoir enfin un toit et à manger? Que lui dirai-je demain ? Que je lui ai offert, en tant que législateur, une grande liberté : non pas du travail, non pas un logement, non pas un avenir décent et un espoir de vie, mais le mariage pour tous! À mon grand regret, mais avec ma conviction d’homme de gauche engagé et libre, je ne voterai pas ce projet qui est attentatoire aux libertés et ne répond pas aux aspirations profondes du peuple, en particulier en Outremer.
Quelques remarquent à chaud après lecture de ce discours du député bruno-Nestor azero:
RépondreSupprimer1. Il y a longtemps que "le mariage-sentiment" ou "le mariage d'amour" tend à primer le mariage, pivot de l'institution familiale et gardien des patrimoines. C'est même pourquoi on fait étudier Molière dans les écoles. A cela, il y a une mauvaise raison, la croissance unilatérale de l'individualisme, mais il y en a deux bonnes: comme aurait dit Pierre Bourdieu, le fait que la femme cesse d'être réduit à une monnaie d'échange ou à un "bien sur le marché des échanges symboliques", pour reprendre sa terminologie ; et puis la lutte contre le mariage forcé: quelle légitimité aurions-nous à le blâmer si nous défendions une conception trop institutionnelle et, partant, trop patrimoniale du mariage?
2. D'après M. Azero, les sociétés chrétiennes esclavagistes ne donnaient même pas le droit aux esclaves de convoler en justes noces et de reconnaître leurs enfants. Même si le constat doit certainement être nuancé historiquement, cela donne un sérieux coup dans l'aile à notre présentation du mariage, de tout temps considéré comme un droit naturel inaliénable. De tout temps, sauf par nos pères, donc pas par nous, apparemment.
3. Même si son discours est libre et d'un homme de coeur, M. Azero fait un amalgame, non seulement quand il dit que la seule solution pour avoir un toit pour un délinquant est la prison, mais quand il veut se présenter devant lui en pouvant se féliciter de ne pas lui avoir offert une porte de sortie, mais une liberté factice. C'est un peu comme quand, pour me faire finir mon assiette, on me racontait qu'il y avait des enfants pauvres qui mouraient de faim; je répondais invariablement que le fait que j'aie fini mon assiette ne leur donnerait pas La à manger. Leur problème avec moi, c'est que mon assiette ne leur ait pas été acheminée, s'ils avaient dû assurément mieux en aimé le contenu que moi. La liberté pour deux homosexuels de se marier civilement n'a rien à voir avec la délinquance, à moins qu'on nous explique que l'honneur des voyous va nous punir légitimement de cette violence qu'on fait à la nature. C'est préparer beaucoup d'excuses aux délinquants, qui n'avaient sans doute pas pensé si loin, ni imagién que leur violence pût devenir légitime du fait de cette "violence sociale" inattendue, qu'on n'invoque pas souvent pour excuser la leur.
4. A l'inverse (et en matière d'inversion), les partisans du mariage gay nous ont posé une belle peau de banane avec leur objection que ce nouveau droit ne prend rien à personne. La candeur avec laquelle ils nous la servent comme une évidence prouve que l'idée d'un "intérêt supérieur" à l'individu ne les effleure même pas. Mais surtout, ils subvertissent la critique que fait le maître de la parabole des ouvriers de la onzième heure aux ouvriers de la première, qui s'en vont fort mécontents de n'avoir pas été plus largement défrayés que ceux qui avaient chômé tout le jour et n'avaient travaillé qu'une heure. Le maître de la parabole estime qu'il ne leur prenait rien, avait été loyal envers le contrat qu'ils avaient fixé d'un commun accord au début du jour et que, s'il voulait favoriser des traîne-savate pour leur donner le goût du travail, ce n'était pas à eux de l'en blâmer. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que c'est la même arrière-pensée qui est derrière cet argument d'"on ne vous prend rien, pourquoi donc vous agitez-vous?" On ne vous prend riein, mais on manipule des signes... des signes de civilisation? L'évidence de notre présence au monde et de notre citoyenneté est devenue beaucoup trop individuelle pour que nous soyons sensibles à la sauvegarde de la civilisation, il faut compter avec cela.
Admirable discours de ce parlementaire d'Outre-mer qui a le courage de ne pas voter comme son camp. J'aime beaucoup cette phrase qui me semble évidente : "ce n’est pas le droit qui refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature." Tout est dit, c'est le bon sens même. Bravo Monsieur Bruno Nestor Azerot.
RépondreSupprimerVivant aux Antilles depuis plus de 20 ans, j'ai pu constater qu'il existe véritablement une spécificité culturelle antillaise qui n'est pas que du "doudouïsme" pour les touristes.
RépondreSupprimerEt si cette société ravagée par le chômage, dénaturée par un développement imposé par la métropole via la trop fameuse "défisc", gangrenée par un mode de consommation effréné et un usage irrationnel du crédit, si cette société tient encore à peu près ça n'est certes pas grâce à son personnel politique incapable de fédérer les énergies autour d'un nouveau mode de développement économique et une prise de distance politique par rapport à la maman-métropole.
Si le pays réel tient encore c'est qu'il repose sur des valeurs traditionnelles : la famille est encore une valeur respectée, la pratique religieuse est plus importante qu'en métropole, la mère (qui est souvent l'homme de la maison) n'a pas encore perdu toute autorité même si cette autorité se traduit par des paires de taloches en public.
Contrairement aux idées reçus la population vieillit rapidement (exil des jeunes, retours des aînés). Certains envisagent une immigration massive pour faire face à ce vieillissement. Ce serait un désastre pour cette société et ses spécificités culturelles dont les fondamentaux restent sains mais pour combien de temps.
bravo monsieur Azerot vous êtes un homme courageux et je vous félicite ,nous voulons êtres des hommes libres et le 26 Mai nous containdrons les boourgeois friqués du Marais parisiens à céder
RépondreSupprimerbout merci et ne lachons rien tous ensemble le 26 Mai tous à Paris direction l'Elysée et la place Baveau et le ministère e la justice il faut aller pc niquer dans les jardind de l'Elysée , ils appartiennent au peuple pas à l'occupant actuel qui n'est que locataire qui ne paye pas de loyer , nous payons pour lui ,et qui coute cher et et celle qui n'est pas sa femme , qui n'a droit à rien et qui touche 900000 Euros par an!!! qu'elle prend dans nos poches
Voilà une réaction effectivement pleine de bon sens. Les problèmes concernant les Antilles seront bientôt les nôtres, en Métropole. Nous arrivons à grands pas au même seuil de pauvreté. C’est pourquoi chaque parlementaire aurait du, théoriquement, répondre par le négative à cette loi, avec ces mêmes arguments. Mais « l’humain et l’humanisme » ne sont plus au centre des préoccupations du monde politique. Monsieur Bruno Nestor Azerot est lui aussi un dinosaure. Il n’a pas vu venir le ras de marée qui emporte les fondements de notre civilisation et qui la détruit radicalement. Il ne faut, hélas, plus rêver ! . « Vous voulez maîtriser la nature par davantage de liberté, le vainqueur ce sera le marché car ce qu'il y a derrière le texte, c'est le marché de l'enfant, le marché de l'adoption, vous ne pourrez résister à la PMA, à la GPA."dixit M. Raffarin ! Voilà la nouvelle valeur : le marché. On est prêt à passer au dessus des droits de l’homme pour satisfaire le marché, cette tentacule insidieuse. Il est grand temps de résister et de lutter contre cette nouvelle forme de dictature. Plus de marché, moins de liberté ! Plus de désirs, moins de fraternité ! Moins d’humanisme, moins d’égalité ! Il a fallu une année au gouvernement et à ceux qui les manipulent pour ébranler la base de notre culture. En quelques mois la France se sera réveillée. Merci à toute cette mafia de la nouvelle idéologie. On leur doit notre éveil qui ne pourra être que radical.
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