Nous célébrons Pâques pendant les huit jours de cet octave et nous le célébrons dans la joie, parce que l'événement de la résurrection du Christ a changé notre vie. Dans la résurrection, nous sommes "le peuple de la vie et le peuple pour la vie" comme disait Jean-Paul II. Nous essayons d'échapper à "l'empire de la mort" dont parle l'Epître aux Hébreux (2, 14). Cet empire de la mort appartient à Satan, qui fait tout ce qu'il peut pour désacraliser ce qui est le don de Dieu par excellence, pour faire de la vie un simple matériaux qui se gère. Mais il est en nous aussi, cet empire, dans notre chair.
"La tendance de la chair c'est la mort" écrit saint Paul dans l'Epître aux Romains (8, 6). Dans cette perspective, il nous faut étudier ce que signifie le dogme trop méconnu de la résurrection de la chair. Comment la puissance du Christ a-t-elle redonné vie à ce qui nous mène à la mort ? Demain, à 20 H 15, au CSP, je vous entretiendrai de l'anthropologie paulinienne, de la manière dont Paul pense les rapports entre le corps et l'esprit, de sa vénération pour le corps humain, temple du Saint Esprit, de sa distinction entre le psychique et le spirituel au chapitre 15 de la Première aux Corinthiens, de sa crainte du diable, l'esprit impur (apparente dans Ephésiens), de sa conception d'une égalité inégale entre l'homme et la femme. Bref : du pain sur la planche ! Et un débat en perspective...
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