Hier, j'ai eu cette idée simple et tellement rassurante pour nous, en réfléchissant à Gethsemani. Au Jardin des Oliviers, en effet, alors qu'aucun soldat ne l'a seulement touché, alors qu'il pourrait certainement s'enfuir pour échapper à l'équipe de bras cassés commanditée par Caïphe, qui est venue le prendre, cum gladiis et fustibus, "avec des épées et des bâtons".
Mais aujourd'hui Jeudi (il est un peu tard), je réfléchis à la Prière sacerdotale dans saint Jean. Manifestement le Christ veut protéger. Et lui qui sait qu'il va mourir, ce qu'il souhaite aux disciple c'est la joie et la paix : "Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Ce jour là vous ne m'interrogerez plus sur rien" (Jean 16, 22).
Mais alors pourquoi la souffrance et la Croix ? Parce que, même lorsqu'on est dans la plus grande consolation, à un moment ou à un autre, la souffrance fait partie du programme de la vie. Alors il faut savoir, non pas s'inventer une croix, mais saisir celle qui nous est tendue, prendre sa Croix sans peur. Jésus nous protègera de notre propre Croix, comme il a tout fait pour protéger ses apôtres de la sienne.
Mais aujourd'hui Jeudi (il est un peu tard), je réfléchis à la Prière sacerdotale dans saint Jean. Manifestement le Christ veut protéger. Et lui qui sait qu'il va mourir, ce qu'il souhaite aux disciple c'est la joie et la paix : "Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais je vous reverrai et votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Ce jour là vous ne m'interrogerez plus sur rien" (Jean 16, 22).
Mais alors pourquoi la souffrance et la Croix ? Parce que, même lorsqu'on est dans la plus grande consolation, à un moment ou à un autre, la souffrance fait partie du programme de la vie. Alors il faut savoir, non pas s'inventer une croix, mais saisir celle qui nous est tendue, prendre sa Croix sans peur. Jésus nous protègera de notre propre Croix, comme il a tout fait pour protéger ses apôtres de la sienne.
Mr l'Abbé
RépondreSupprimerJe vois que mon commentaire et d'autres ont suscités chez vous des réactions et cela est bien normal. Pour ma part, quelquesoit les discours, je ne peux adhérer à cette idée permanente dans la pensée chrétienne de la culpabilité que nous avons, nous pauvres pêcheurs depuis le péché originel jusqu'à l'acte de contrition... Car il ne s'agit pas là de s'inventer une souffrance mais au contraire de l'accepter car nous sommes coupables. L'Eglise pendant des siècles a maintenu les peuples dans cette soumission et cette croyance. Je réclame le droit à la révolte et le droit à la justice, c'est ainsi la seule façon de ne pas tomber dans l'obscurantisme de la foi. Les hommes se créent sûrement par orgueil, l'illusion d'être eux mêmes des dieux mais il faut bien reconnaitre que ce qui a fait avancer l'humanité est l'opposition à cette soumission malsaine. Je ne crois pas en l'humain. Je pense qu'il est profondément nauséabond et pervers et qu'il fallait bien un Dieu pour le sauver....c'est en cela que je contemple la passion du Christ comme rédemptrice. La souffrance en elle même est insupportable dans le concept et en cela il ne faut faire qu'une chose, la rejeter et se révolter contre elle.