mardi 2 mars 2010

[conf'] mardi 2 mars: Débat l'abbé G. de Tanoüarn-Alain de Benoist - Qu’est-ce qu’une aristocratie?

Mardi 2 mars à 20H00 au Centre Saint Paul (12 rue Saint Joseph - 75002 Paris), conférence de Débat l'abbé G. de Tanoüarn-Alain de Benoist - Qu’est-ce qu’une aristocratie? - PAF 5€, tarif réduit à 2€ (étudiants, chômeurs, membres du clergé). - La conférence est suivie d'un verre de l'amitié.

4 commentaires:

  1. les provinciaux bénéficieront-ils d'un verbatim sur ce blog,, agrémenté, pourquoi pas, de quelques citations?

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  2. De l’aristocratie comme une force qui prend sa loi en elle-même, qui met de l’ordre parce qu’elle est de l’ordre….
    De l’aristocratie comme l’expression du bon fonctionnement d’une société organique. En ce sens « que si les peuples se jugent à leur capacité de produire des élites aristocratiques, les aristocraties, elles se jugent à leur capacité à réaliser les valeurs idéales dans lesquelles un peuple se reconnaît instinctivement »….
    De la dégénérescence d’une aristocratie dès lors que l’équilibre entre les droits dont elle bénéficie et les devoirs qu’elle assume est rompu…
    De la morale aristocratique comme expression de la relation privilégiée, directe, entre soi et plus que soi : entre celui qui vit et ce qui donne du sens à sa vie….
    De la société aristocratique qui n’est pas une société du péché, mais une société de la honte : on ne s’y perd pas en offensant la divinité, mais en se déshonorant…. avec l’honneur qui est une question d’état d’âme et non de niveau d’esprit…
    De la nécessité de l’aristocratie en tant qu’ « élite du caractère »…
    Autant de belles questions sur l’aristocratie qu’Alain de Benoist soulevait déjà en 1979 dans un ouvrage intitulé « Les idées à l’endroit ». Pourtant aussi exaltantes, aussi clairvoyantes, voire aussi honnêtes que puissent être les idées de Nietzsche (si cher à Alain de Benoist), en ce qui me concerne, elles aboutissent toujours à un vertige, au vertige existentiel, à ses impasses.
    Aujourd’hui, si l’on est certain de la mort de Nietzsche, on ne l’est toujours pas de celle de Dieu. Et dans notre monde qui se meurt à s’être laisser enfermer dans la raison humaine, à supposer qu’une aristocratie ait encore un rôle à jouer, à supposer qu’elle soit encore un seuil dans la voie verticale qui mène aux cieux, la première vertu de l’aristocrate, ne serait-elle pas la Charité ?

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  3. Mons. l'Abbé,

    Pleaseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! Des audios mp3 des conférence.

    Pleaseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ! On vit à la campagne.

    Un Français des Champs

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  4. Dommage que Alain de Benoît n’ait pas été plus incisif.
    Il faudra le réinviter et qu’il n’hésite pas à attaquer ; son esprit brillant et pédagogue est toujours un bonheur.
    Sur le fond en fait le débat était; peut on être chrétien et aristocrate ? C’est en tout cas un des aspects du débat d’hier soir.
    Quelques pistes ;
    Le christ est le modèle de toute humanité parfaite ; en conséquence vouloir l’imiter est tendre vers cette perfection. Et donc appartenir aux meilleurs.
    Le christ s’est fait le serviteur; les chrétiens sont les serviteurs des autres dans leur souffrance mais aussi les serviteurs dans l'annoce de la vérité.
    Le christ ne s’est pas suicidé ; il n’est pas exclu qu’il en ait eu la tentation au jardin des oliviers puisque livré à Satan et au péché intégral de tous les hommes et de tous les démons il a été livré au désespoir. Il n’y a donc rien de glorieux ni d’aristocrate à se suicider.
    Enfin, il n a pas été dit hier que l’Eglise est une aristocratie ; c’est pourtant bien le cas. Il n’y a plus beaucoup de société qui soit gouvernée par aussi peu d’hommes, quelque soit par ailleurs la valeur de ces hommes, sur lesquels il y ait aussi peu de contrôle et, qui plus est, qui désignent l’un d’entre eux pour les gouverner tous, de façon définitive, au bout de deux jours de scrutin, et avec l’approbation de l’immense majorité des fidèles ! ! ! ! ! ! ! ! !
    Pour finir, si être aristocrate c’est consacrer sa vie à plus grand que soi, alors il n’y a rien de plus grand que de s’enfermer dans un couvent pour consacrer sa vie a beaucoup plus grand que soi.
    Et aussi la question de l’orgueil; pour Ad B il y a partie liée entre orgueil et aristocratie. Mais pourquoi donc ? quelle nécessité ? Le christ, aristocrate parfait en tant qu’homme parfait, nous a indiqué qu il était doux et humble de cœur.
    A suivre …..

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