mercredi 23 février 2011

[brève] Dislocation - suite

Les chiffres de 2009 de l’Eglise de France viennent d’être publiés. Ils ne sont pas bons. Qu’on en juge, en les comparant avec ceux de 1996 (entre parenthèses):
316.286 baptêmes (contre 421.295)
45.037 confirmations (contre 80.245)
77.664 mariages (contre 124.362).
Clairement, l’Eglise de France maigrit. Entre un quart et une petite moitié de moins, selon ce que l’on regarde, sur même pas une demi-génération. D’aucuns ricaneront que voila l’«Eglise conciliaire», tandis que 'nous', nous nous porterions bien. Et bien… non. Les enfants qui ne sont pas baptisés dans leur paroisse ne le seront pas plus dans le réseau ‘tradi’. Ce n’est pas l’«Eglise concilaire» qui fond, s’amenuise, et s’évapore en France – c’est l’Eglise tout court.

20 commentaires:

  1. D'accord mais les chiffres sont sans compter les effectifs des réseaux "tradi".

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  2. Hélas nous n'avons pas touché le fond.

    C'est pire pour les ordinations. L'Eglise de France affiche officiellement une petite centaine d'ordinations. En fait ce chifre est gonflé car il comprend non seulement le clergé diocésain, mais aussi les ordres religieux et les prêtres étudiants étrangers qui n'exerceront jamais en France, sans compter un tiers d'ordinands issus de séminaires atypiques hors épiscopat (par ex. Saint Martin ou CSP ou Ars ou Emmanuel ou OPUS DEI etc..). Bref cela fait tout au plus une petite cinquantaine d'ordinands pour les évêques de France, c'est à dire 0,5 prêtre par diocèse territorial. Dans 10 ans il n'y aura plus de prêtres en Corrèze ou dans la Nièvre où la situation est plus que préoccupante.
    Les jeunes ne sont guère attirés par les séminaires diocésains qui ont une réputation médiocre, un peu comme les universités par rapport aux grandes Ecoles. En fait il semble que l'on y travaile assez peu (l'étude des langues mortes a été totalement abandonnée et ne parlons pas du droit canonique qui semble ignoré et méprisé : un jeune prêtre m'a déclaré "nous n'avons pas besoin de droit dans l'Eglise".)
    Comme rappelait l'autre : "France qu'à tu fais de ton baptême". N'accablons pas la société ni l'air du temps mais plutôt le clergé qui n'a rien fait pour susciter des vocations, bien au contraire. Il faudrait que les évêques français fassent leur examen de consciense.

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  3. à l'anonyme de 18H54: +les chiffres sont sans compter les effectifs des réseaux "tradi"+

    --> Probablement, oui, pour ce qui est de la FSSPX. Et sans doute que les chiffres tradis augmentent. Mais cette augmentation est très loin hélas de compenser la baisse globale.

    à celui de 19H16: +les jeunes ne sont guère attirés par les séminaires diocésains+

    --> ... et ils sont un peu plus attirés par les séminaires traditionalistes. Hélas, là encore, la (relativement) faible augmentation de 'nos' chiffres ne compense pas l'effondrement généralisé.

    Autrement dit, chers anonymes de 18H54 et de 19H16:

    # si l'aile "conciliaire" de l'Eglise ne représente (en chiffres comparés) qu'une partie de l'ancienne Eglise....
    # l'aile "traditionaliste" de l'Eglise n'en représente qu'une partie plus faible encore.

    Il y a échec des conciliaires? pas mieux pour nous! (Hélas)

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  4. S'il y a moins de baptêmes (90% de baptêmes concernent les enfants), il y a moins de confirmations et moins de mariages. C'est mathématique.

    Je voudrais bien avoir la courbe sur 40 ans.

    Il serait intéressant de mettre en parallèle la courbe des mariages catholiquet et des "premiers mariages" civils.

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  5. Bonjour,
    Les chiffres donnés ci dessus sont épouvantables, catastrophiques.
    Pour moi nous sommes tous responsables de la situation actuelle les uns comme les autres, en commençant, bien sûr, par nos évêques et nos pasteurs.
    Je ne cesse de penser à ce psaume que nous ne cessons de réciter :
    "Quarante ans leur génération m'a déçu, +
    et j'ai dit : Ce peuple a le coeur égaré,
    il n'a pas connu mes chemins.
    Dans ma colère, j'en ai fait le serment :
    Jamais ils n'entreront dans mon repos. »

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  6. Pas d'accord !

    C'est vrai que les tradis - vocations françaises - n'ont peut-être pas les vocations qu'on pourrait attendre .

    MAIS....

    Il y a d'abord l'espèce de déchirement "je suis tradi rattaché à Rome" et le "je suis tradi de Saint Pie X". Soit on comptabilise l'ensemble des vocations des instituts tradis.. Soit on ne comptabilise que les vocations au sein des Instituts rattachés à Rome... Sans compter que dans le cadre de cette semi-méfiance, des jeunes qui auraient pu être tentés préfèrent encore s'éloigner de l'Eglise ! Tout simplement.

    Or, malgré tout çà : les Institus tradis font un peu mieux que les séminaires diocésains.

    Maintenant qu'on a dit celà. Il reste les baptêmes, les conversions et les catéchismes... Or là, force est de constater que les tradis font mieux : les familles font plus confiance. Ce travail est un travail de longue haleine. Ce n'est pas parceque les enfants vont aux catéchismes qu'ils auront tous la vocation !!!
    En revanche, ce qui est vrai, une plus grande proportion d'entre eux ont reçu des notions fiables et la Foi leur a été transmise.

    Ce qui est loin d'être le cas des catéchèses "conciliaires"...

    Répétons le : il s'agit d'un travail de longue haleine. Qui ne se verra que sur plusieurs générations. Quand les premiers catéchisés (qui se sont mariés) auront eu des enfants qu'ils ont eux-mêmes fait mettre au "caté", lesquels se marieront à leur tour, etc...

    Or la FSSPX ne date que de 1976.. Et les Instituts ED rattachés à Rome sont encore plus récents!

    Contrairement au défaitisme, je trouve que le travail a jusqu'ici été remarquable ! Mais il faut bien le situer dans sa perspective historique.

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  7. Ce n'est pas le clergé qui est coupable, non, non et non !
    Tout simplement le monde d'aujourd'hui offre tellement de possibilités attrayantes(en apparence, souvent mirage et illusion, mais visibles en première ligne) et qui font souvent appel à ce qui est le plus facilement accessible en l'homme (sexe, pouvoir, argent, divertissement, sport, ....) que la plupart de gens n'ont même pas l'occasion de se poser la question sur une vocation éventuelle, tant ils sont occupés par ces nombreuses possibilités.

    Cela vaut également pur la pratique religieuse : si l'on n'a pas souffert dans la vie, à moins d'un miracle je ne vois pas comment attirer les gens vers la messe dominicale régulière qui semble pénible et ennuyeuse (NOM et VOM pareil pour une pratique REGULIERE, même si VOM peut intéresser plus par sa beauté etc, pour voir, une fois -allez ensuite faire revenir la personne tous les dimanches...). Il y a tout simplement trop à faire et un jour de libre dans la semaine est précieux pour tout un tas d'activités voire juste pour dormir le matin. On se place là dans la peau d'un athée, agnostique, croyant non pratiquant ou occasionnel cad 92% de la population. Les gens sont stressés toute la semaine, ils n'ont pas envie de s'imposer encore une obligation le dimanche, c'est simple, pas besoin d'inventer des explications tortueuses et inculper les évêques, c'est l'évolution de la société qui apporte ces chiffres.

    Que peuvent faire les évêques à part annoncer l'Evangile ? Forcer les gens à pratiquer, comme par le passé ? Effet rejet garanti, ou l'indifférence, ou alors un phénomène que l'on voit à St Nicolas de plus en plus chez les jeunes : pratiquants automatiques, par habitude car obligés par les parents depuis petits, avec peu de connaissance ni d'intérêt pour la foi, c'est un mode de vie dans lequel ils ont été mis, c'est tout, et dont le fond les indiffère profondemment. Donc pas mieux non plus.

    La solution semble difficile, viendra sans doute de Dieu seulement; à mon sens nous vivrons une période noire por la foi pendant un temps, qui renaîtra ensuite, mais après avoir quasiment disparu; peut-être une sorte d'Eglise clandestine etc la fera renaître, on ne sait pas. Mais là, vu l'état d'esprit des gens et leurs aspirations, nous sommes encore en phase de recul.

    Sauf peut-être pour ceux qui ont souffert et qui constatent qu'en fait il n'y a de vrai refuge qu'en Dieu. Ou ceux qui viendraient vers la foi par une histoire amoureuse - l'objet de l'amour serait catholique etc. La souffrance et l'amour sont elles peut-être encore suffisamment influentes sur la nature humaine pour l'attirer vers Dieu et le besoin d'une pratique religieuse comme on va à une source (pas par devoir). Oui, la souffrance et l'amour -deux forces puissantes.

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  8. cher anonyme de 14H51 - mais bien sûrt que le travail accompli par les uns comme par les autres est remarquable! là n'est pas ma question. Ma question est : Faisons-nous mieux que les "conciliaires"? Vous dites que "les tradis font mieux". Mieux que... mais en fonction de quelle échelle? qualitative? En tout cas pas quantitative. L'aile anti-conciliaire de l'Eglise, je le répète, ne représente en 2011 une plus petite fraction de ce qu'était l'Eglise pré-conciliaire.

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  9. Des remarques en passant. 1. Les tradis ne fournissent pas assez de prêtres pour tous les catholiques de France, mais ils en fournissent assez pour eux-mêmes. Que les conciliaires fournissent aussi des vocations. 2. Le monde d'aujourd'hui n'y est pour rien. L'islam se développe chez les jeunes générations, qui sont plus pratiquantes que leurs ainées. Et pourtant, l'islam est nettement moins conciliant avec le monde d'ajourd'hui qui les conciliaires. 3. Anonyme de15h37 demande "Que peuvent faire les évêques à part annoncer l'Evangile ? Forcer les gens à pratiquer, comme par le passé ?" Vous en voyez beaucoup des évêques qui annoncent l'évangile ? Ils ne seraient pas si nombreux à avoir la rosette s'ils le faisaient.

    Gérald.

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  10. +L'islam se développe chez les jeunes générations+

    --> la pratique de l'islam, plus exactement. Du reste, qu'est l'islam? une pratique! Et sans jeu de mot, une pratique, c'est pratique.

    En face: qu'est-ce que le christianisme? une foi. C'est moins pratique.

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  11. Je ne pense pas que l'islam se limite à une pratique. L'islam a une théologie, certes simple, voire simpliste, mais que les jeunes musulmans défendent et proposent bec et ongle.

    Les grands classiques de la littérature mahométane en France ne sont pas les recueils de règles pour apprendre les bons gestes de la prière ou l'heure de rupture du jeûne. Ce sont les pamphlets apologétiques d'Ahmed Deedat avec leurs attaques de la foi chrétienne (trinité vue comme trithéisme, incarnation, inerrance des écritures) ou les ouvrages concordistes (Ceci est la vérité, la Bible le Coran et la science de Bucaille). Ces arguments sont repris en boucle sur les forums interreligieux et sont redoutablement efficaces sur celui qui a subi le caté décatéiné, car l'Eglise ne fait plus d'apologétique et ne répond pas aux attaques. Elle se croit sans doute au dessus de ça. Des âmes se perdent, mais Elle est au dessus de ça.

    Sur les forums, ce sont généralement les musulmans qui défendent une foi, alors que ce sont généralement les chrétiens, toujours bien mièvres à souhait, qui s'enfoncent dans la pure pratique des Bonnes Actions du petit scout sécularisé. Ce sont les musulmans qui posent des questions sur la trinité, et ce sont les chrétiens qui répondent que l'important c'est le vivre-ensemble et aussi, surtout, que Dieu est amouuuur et puis qu'on ira tous au paradis (sauf les intégristes évidemment).

    Gérald.

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  12. entre des gens qui font des "missions " diluées dans toutes les doctrines du monde et des gens qui répètent des credo compréhensibles pour eux seuls '(sauf chemins de damas et grâces exceptionnelles) et avec un "back ground" psycho-sociologique massif... que faire?
    A.S. Ahuri de ses simplismes..

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  13. Le problème de l'Islam c'est que c'est une religion qui n'a pas évolué, qui est resté comme au temps de sa création et qui ne changera jamais.

    Le Christianisme lui est une religion qui a su évoluer au fil du temps et s'adapter à toutes les époques grace à de grands penseurs.

    Personne ne croit plus aux Pères de l'Eglise mais à un christianisme du 21è siècle.

    C'est la grande force du christianisme : savoir s'adapter aux signes des temps, abandonner le vieil homme pour perpétuellement revêtir L'Homme Nouveau.

    L'Evangile peut être compris dans toutes les contrées et à toutes les époques. c'est vraiment une religion universelle (catholique) et éternelle.

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  14. Cher anonyme de minuit moins une! il me semble très abusif de reprendre les expressions "vieil homme" et "homme nouveau" pour désigner les chrétiens des siècles passés d'une part, ceux de notre siècle d'autre part.

    Quant à l'adaptabilité de l'islam et de ses pratiques... on expliquait quand j'étais petit que l'islam interdisait la représentation du visage humain. Et puis juste après on a vu apparaitre de grands portraits de l'Ayatollah Khomeini.

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  15. Bien vu Gérald!
    Mais occupons donc les forums inter-religieux!
    On constatera quand même que les pamphlets apologétiques des jeunes musulmans sur la Trinité, l'Incarnation ou d'autres thèmes, sont très pauvres et d'une méconnaissance aveugle de la théologie Chrétienne. Raison de plus pour la présenter.
    Toutefois, au bout d'un moment ils ne savent plus que répondre et l'on assiste alors à des affirmations haineuses, mensongères et brutales...
    On a l'impression alors de cristalliser cette haine.
    Alors finalement, je ne sais plus si cela sert à quelque chose...
    Une certitude demeure : nous former nous-mêmes et former nos jeunes. Revenir à la lecture de saint Paul et des Pères de l'Eglise, les apostoliques car ils sont les tout premiers et les plus "agréables" à lire : langage simple, plein de fougue donc de vie, très proches de nous contrairement à ce qu'on pourrait croire, c'est une cure de jouvence chrétienne !
    Pour nous régénérer, rien de tel, par ex. que la lettre d'Ignace d'Antioche (+ vers 110) aux Romains. Pleine d'amour et de passion.
    Pour la réfutation des idées fausses sur la nature-même du Christ (humaine et divine) ou sur d'innombrables points de la Foi (l'Eucharistie...), lire Irénéé de Lyon (+ vers 202).
    Tout cela beaucoup plus facile et passionnant que l'on croit car très vivant.

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  16. Islam se développe en opposition à la société occidentale. A quoi voulez-vous que la société occidentale elle-même s'oppose ?

    Je suis assez d'accord avec l'anonyme qui décrit l'environnement actuel de l'homme occidental cerné de toute part et où Dieu a peu de place.
    Vous devez être trop plongés dans le milieu tradi; allez voir à l'extérieur, essayez d'attirer les gens 'normaux' vers une pratique religieuse ou même juste vers la foi, bonne chance !
    Ce n'est pas l'hostilité envers Dieu de la société qui préoccupe, mais surtout cette indifférence croissante.

    ps. les évêques annoncent l'Evangile, regardez un peu au delà des évêques français si vous pensez qu'ils ne font pas leur boulot (ce avec quoi je ne suis pas d'accord, il suffit d'écouter les sermons), ailleurs dans le monde occidental le travail est fait et la pratique ne fait que baisser, même dans le monde hispanique.

    Plutôt que de blâmer les évêques ou l'Eglise, que chacun réflechisse ce qu'il peut faire lui personnellement pour amener une nouvelle personne vers le Christ.

    Mais les tradis on dirait qu'ils s'en fichent du prochain, pourvu que leurs âmes soient 'sauvées'. Et c'est là qu'ils auront peut-être des surprises.

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  17. Ouf ! voici de quoi nous consoler un peu...(de Liberté Politique.com) :

    Église
    Le nombre de catholiques augmente

    25 Février 2011

    [Zenit] — L'édition 2011 de l'Annuaire pontifical a été présentée samedi 19 février au pape Benoît XVI : le nombre des catholiques, des prêtres et des séminaristes est en augmentation dans le monde (cf Le Fil, 11 février).

    La salle de presse du Saint-Siège précise que le nombre des catholiques a augmenté de 1,3% dans le monde, soit quinze millions de plus en 2009 par rapport à l'année précédente, passant de 1,166 milliard de baptisés en 2008 à 1,181 milliard en 2009. En Amérique se concentre quasi la moitié (49,4%) de la population catholique mondiale, devant l'Europe 24 %, l'Afrique (15,2 %), l'Asie (10%) et l'Océanie (0,8%).

    Le nombre d'évêques augmente aussi de 1,3%, passant de 5 002 à 5 065. La distribution du clergé reste dominée par les prêtres européens, même si le poids du clergé africain et asiatique est en augmentation. Le nombre total de prêtres à travers le monde a augmenté en passant de 405.000 environ en 2000 à 410.600 en 2009 (+ 1,34 %), mais le clergé diocésain augmente tandis que diminue les religieux prêtres.

    En croissance aussi — et c'est une constate de ces dernières années — le nombre des diacres permanents qui passe de 37.203 en 2008 à 38.155 en 2009, soit + 2,5%.

    Les vocations sacerdotales, diocésaines et religieuses, affiche une croissance modérée, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, tout en baissant en Europe, mais aussi en Amérique du Nord et en Océanie. Le nombre des candidats au sacerdoce augmente en effet de 0,82%, passant de 117.000 à 118.000. En revanche, le nombre de ceux qui ont renoncé à l'exercice du sacerdoce en revenant à l'état laïc a légèrement diminué.

    Encore une fois, la situation varie sensiblement d'une région à l'autre. Le nombre des religieuses a diminué d'environ 10.000 unités de 2008 à 2009, malgré une augmentation en Afrique et en Asie. Mais elles restent toutefois bien plus nombreuses que les religieux (plus de 10 fois plus nombreuses), soit 730.000 en 2009.

    L'annuaire pontifical est édité tous les ans depuis la fin du XIXe siècle. Il a été présenté au pape par le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat et par Mgr Fernando Filoni, substitut pour les Affaires générales.

    [Source : Zenit, avec son aimable autorisation.]

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  18. qui pourra nous publier les statistiques de chrétienté 1996 et 2009 du seul diocèse de Fréjus-Toulon, qui pendant ces quinze années a bénéficié de deux évêques non-alignés sur la pastorale CEF: Mgr MADEC puis Mgr REY ? Même en tenant compte de la démographie plus dynamique du Var par rapport à l'ensemble de la Métropole, je parie que son poids relatif n'ait pas fait un bond par rapport à l'ensemble des 90 diocèses...

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  19. Les cause de ces ruines de la guerre de religion post conciliaire vu par Alain Soral, ex communiste converti au nationalisme. Il donne un éclairage édifiant à la guerre de religion franco-française contre l'Eglise traditionnelle avec l'aide de l'église post conciliaire :

    http://www.youtube.com/user/ERTVtube

    EA

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  20. Je me reconnais dans un commentaire précédent : une jeune femme qui a des sentiments pour moi accepte que je la conduise à une messe Saint Pie V.

    Elle : baptisée, parents divorcés, reçu un catéchisme, vide (comme moi, avant que je ne découvre la Tradition, par une amie justement), aucune pratique, aucune connaissance (c'est quoi les sacrements ?)

    Priez pour nous.

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