jeudi 10 février 2011

"Il en est à 50 mètres!" (Semetipsum)

Semetipsum nous écrit (06/02/11) :

Je suis allé voir l’abbé Berche hier (samedi) à Berck Plage à l’hôpital Maritime. Je lui ai remis vos dons (plus de mille Euros) ; l’ordinateur portable suivra sous peu… il est en cours de paramétrage. Il vous est très reconnaissant de votre générosité que j'ai pris la liberté de solliciter. Mes essais avec mon ordi personnel tendent à prouver qu’il ne disposera pas d’un réseau WiFi (sans fil) il aura donc besoin d’une clé USB dite 3G (qu’il a laissé à Garches) pour accéder à sa messagerie, avec un assez faible débit, à moins que la salle informatique de l’hôpital (sur réservation et où il ne va pas) n’en soit équipée (du WiFi).

Il était assez fier de me montrer le couloir ou il s’entraine à la marche, il en est à 50 mètres ! Le plus dur est la coordination des mouvements, le réflexe de la marche doit se rétablir ou se recréer… J’ai trouvé que son expression orale s’était légèrement améliorée. Il faudrait qu’il parle plus pour s’entrainer mais il faut quelqu’un à qui parler. En dehors de sa maman qui vient le dimanche, j’étais le premier à lui rendre visite et si vos dons lui ont prouvé votre attachement, je suis sur qu’une visite le comblerait. Les bâtiments de l’hôpital sont vastes, très lumineux et à quelques encablures de la mer que l’on voit de sa chambre. Le tout est bien organisé pour des malades en fauteuil roulant. Ah ! le fauteuil roulant ! Il est très heureux d’en avoir un électrique, lui qu’on appelait « le danger publique » à Garches. Les couloirs sont très longs et larges et il y circule avec dextérité. L’hôpital dispose d’une salle de cinéma, indisponible car en réfection… et d’une salle d’activité où il peut bricoler pour s’occuper et retrouver une certaine agilité manuelle. Il lit aussi et quand je suis arrivé, il ne m’attendait pas car je ne l’avais pas prévenu, je l’ai trouvé dans un des couloirs du rez-de-chaussée de retour de cette fameuse salle.

Bien des aspects sont donc plus positifs qu’à Garches mais… il n’y a pas de chapelle, pas d’aumônier et les visites moins nombreuses, pour ne pas dire quasi inexistantes du fait de la distance. Pour la petite histoire, son arrière grand père Berche était chirurgien ophtalmo dans cet hôpital à la fin du 19ème siècle, début vingtième j’imagine. Vous pouvez le voir à la chambre 223, 2ème étage du bâtiment Ménard, c’est à 2H30, ou à peine plus, de Paris. Continuons de prier pour son rétablissement et celui de notre cher abbé Schaeffer.

1 commentaire:

  1. l'abbé est toujours dans mes intentions de prières chaques jours depuis son accident

    pierre

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