Il me semble qu'il nous faut apprendre ce que c'est que l’Église. Nous sommes tous guettés par une foi individualiste, qui nous fait perdre le sens de la catholicité, c'est-à-dire de l'universalité de l’Église. Le combat traditionaliste, si nécessaire à l’Église pourtant, qu'elle le sache ou non, qu'elle le veuille ou pas, nous a souvent plongés dans cet individualisme chrétien. Ce que l'on remarque, au contraire chez Benoît XVI, c'est ce sens aigu de la protection de l'Institution Église.
La légitimité d'un rite ou d'une décision pontificale, tant qu'elle s'exerce dans le domaine de définition de son Pouvoir, ce n'est pas le fait pour une loi d'être simplement promulguée (on est alors dans ce qui en fonction de cette loi promulguée est légal ou illégal). Est légitime (et non seulement légal) ce qui est profondément représentatif de l'Institution, au point que l'on ne saurait contester le bien fondé [on ne saurait contester le fondement] de telle décision, de telle action sans remettre en cause l'Institution elle-même.
Voici un exemple tiré de l'Actualité la plus... brûlante.
Imaginons... On en a le droit... DSK n'a jamais mis les pieds dans cet hôtel de New York ; il n'est pas accusé d'agression sexuelle ni de séquestration aujourd'hui... Il arrive comme prévu en Europe pour organiser sa campagne. il se fait élire... Un peu de politique fiction : parce que c'est un homme qui a manifestement du mal à contrôler ses pulsions, l'affaire de NY arrive, DSK étant devenu légitimement président de la République française, pour employer un ablatif absolu, DSK représentant la France... On aurait été obligé de dire que le Suffrage Universel avait produit une désignation condamnable (je ne fais pas de politique : je dis condamnable à ce seul titre). Mais personne n'aurait pu dire pour autant que DSK n'avait pas été élu régulièrement et, conséquence, il n'aurait certainement pas passé une journée aux arrêts à New York. Il serait resté légitimement le président de la France. Non pas seulement légalement, mais légitimement car ce titre représente l'institution républicaine : le lui dénier c'est la nier
[ce que vous pouvez faire, en refusant à la République toute légitimité, mais là vous êtes vraiment borderline... en religion, on dit : sédévacantiste... Il y avait en France voici 20 ans une organisation sédévacantiste, qui, cultivant le sédévacantisme non seulement en religion mais en politique, levait des impôts à la place de l'Etat (en réalité : en plus de l'Etat) et procédait à des condamnations par contumace...]
Je fais confiance à votre sens de l'analogie pour appliquer cette métaphore politique baroque [DSK] au problème liturgique pas baroque du tout [la légitimité du rite rénové] qui nous occupe. La formule de l'analogie ? En Métaphysique Lambda 5, Aristote dit qu'est analogue ce qui est "AUTRE DANS LES CHOSES AUTRES". La comparaison avec DSK ne vous plaît pas ? Honi (sic) soit qui mal y pense comme disent nos amis Anglais en prononçant en français la devise de l'ordre de la Jarretière (équivalent de notre Légion d'honneur...).
La légitimité d'un rite ou d'une décision pontificale, tant qu'elle s'exerce dans le domaine de définition de son Pouvoir, ce n'est pas le fait pour une loi d'être simplement promulguée (on est alors dans ce qui en fonction de cette loi promulguée est légal ou illégal). Est légitime (et non seulement légal) ce qui est profondément représentatif de l'Institution, au point que l'on ne saurait contester le bien fondé [on ne saurait contester le fondement] de telle décision, de telle action sans remettre en cause l'Institution elle-même.
Voici un exemple tiré de l'Actualité la plus... brûlante.
Imaginons... On en a le droit... DSK n'a jamais mis les pieds dans cet hôtel de New York ; il n'est pas accusé d'agression sexuelle ni de séquestration aujourd'hui... Il arrive comme prévu en Europe pour organiser sa campagne. il se fait élire... Un peu de politique fiction : parce que c'est un homme qui a manifestement du mal à contrôler ses pulsions, l'affaire de NY arrive, DSK étant devenu légitimement président de la République française, pour employer un ablatif absolu, DSK représentant la France... On aurait été obligé de dire que le Suffrage Universel avait produit une désignation condamnable (je ne fais pas de politique : je dis condamnable à ce seul titre). Mais personne n'aurait pu dire pour autant que DSK n'avait pas été élu régulièrement et, conséquence, il n'aurait certainement pas passé une journée aux arrêts à New York. Il serait resté légitimement le président de la France. Non pas seulement légalement, mais légitimement car ce titre représente l'institution républicaine : le lui dénier c'est la nier
[ce que vous pouvez faire, en refusant à la République toute légitimité, mais là vous êtes vraiment borderline... en religion, on dit : sédévacantiste... Il y avait en France voici 20 ans une organisation sédévacantiste, qui, cultivant le sédévacantisme non seulement en religion mais en politique, levait des impôts à la place de l'Etat (en réalité : en plus de l'Etat) et procédait à des condamnations par contumace...]
Je fais confiance à votre sens de l'analogie pour appliquer cette métaphore politique baroque [DSK] au problème liturgique pas baroque du tout [la légitimité du rite rénové] qui nous occupe. La formule de l'analogie ? En Métaphysique Lambda 5, Aristote dit qu'est analogue ce qui est "AUTRE DANS LES CHOSES AUTRES". La comparaison avec DSK ne vous plaît pas ? Honi (sic) soit qui mal y pense comme disent nos amis Anglais en prononçant en français la devise de l'ordre de la Jarretière (équivalent de notre Légion d'honneur...).
A mon tour, Monsieur l'abbé, de faire un peu de fiction (?)...
RépondreSupprimerImaginons (est-ce si difficile?) que l'affaire de New York soit là pour empêcher DSK d'être élu... mais puisque vous nous transposez à après cette élection, il n'y a plus besoin de cette affaire, qui du coup n'existe pas. C'est un peu comme dans le film sur le type qui revient dans le passé et assassine celui qui (n')est (pas encore) son père. Sans géniteur, il ne peut naitre, ni donc monter dans l'ascenseur à remonter le temps. Mais comme du coup il n'y a plus personne pour assassiner son père, et bien il va naitre, et c'est reparti pour une boucle - à l'infini.
Que DSK soit coupable de ce qui lui est reproché, ou qu'il soit juste tombé dans le piège préparé en fonction de ses faiblesses, je n'en sais fichtre rien. Ce qui est sûr c'est que dans ce genre d'affaire on choisit l'arme en fonction. A Melanchon on envoie le journaliste odieux qui espère se prendre une beigne. A l'alcoolique on envoie la bouteille et à DSK la belle femme.
Reste (et là ce n'est plus de la fiction) qu'il a explosé en plein vol et qu'il va payer cash - coupable ou innocent. Mais innocent, qui l'est? je vous conseille la lecture du "Zéro et l'Infini" d'Arthur Koestler.
La Légion d'Honnur française est loin d'être l'équivalent de l'Ordre vénérable de la Jarretière.
RépondreSupprimerL'adhésion à l’Ordre est extrêmement limitée et comprend outre le Reine, le prince de Galles, pas plus de 24 membres Compagnons et quelques membres surnuméraires.
Il s'agit d'un ordre à classe unique.
L'appartenance à l’Ordre est du seul fait de la Reine connue comme le « souverain de la Jarretière ». Quant au prince de Galles, il est connu comme le « chevalier compagnon de la Jarretière ». Les membres masculins de l’Ordre sont des « chevaliers compagnons », alors que les membres féminins sont des « dames compagnons ».
Rien à voir donc avec la Légion d'honneur qui est donnée à n'importe qui.
Le dernier français admis dans l'ordre fut l'Empereur Napoléon III en 1855 et le dernier belge le Roi Beaudoin 1er de vénérée mémoire.
La devise de l'ordre est : « Honi soit qui mal y pense », avec un seul « n », certainement à cause de l'orthographe moins contraignante à lors de sa fondation en 1348, en pleine guerre de Cent Ans, par le roi Édouard III.
Il n'est pas impossible de penser que le Général de Gaulle, qui était à Londres, se soit un peu inspiré de cet ordre lorsqu'il a créé l'Ordre de la Libération qui est également un ordre à classe unique et dont tous les membres ont été nommés sur la seule décision du Grand Maître (c'est à dire le Général lui même)et portent également le titre médiéval de Compagnons.
Monsieur l'Abbé, pourriez-vous cesser de vous moquer sans cesse de l'Angleterre. Sans l'Empire britannique et tous ses morts qui reposent sur notre sol (aujourd'hui je pense particulièrment à ceux de l'ANZAC), je ne sais pas ou en serait aujourd'hui la France.
Certes, mais ces gens là l'ont bien cherché.
RépondreSupprimerCeci dit, si Sarko en avait fait autant, vous voyez le tohu-bohu dans le landerneau. Il n'aurait pas eu droit à la présomption d'innocence.
Bref, c'est le bal des hypocrites. Quand je vois tous ces gens de gauche accabler, avec quel mépris, une pauvre femme de chambre (peut-être immigrée) j'ai honte pour eux. Mais comme l'a dit le poète : "selon que vou serez puissant ou misérable...").
"A l'alcoolique on envoie la bouteille et à DSK la belle femme."
RépondreSupprimerNon, chère Marguerite!.. (Moreno)..., vous vous faîtes, je crois une îmage erronée, plutôt tirée d'un bon James Bond, que de la réalîté.
Soyez certaîn(e), que seule une personne des "servîces" (secrets), serait chargée d'une mission pareîlle: faîre "tomber" l'une des plus importantes personnalités internationales actuelles. Il eût fallu une Mata Hari!
Vous n'îmaginez pas j'espère, que c'est en comptant sur la petîte bonne de l'étage, que l'on monte une opération pareîlle, avec les risques induits inouïs, en cas d'échec, tandis qu'il faudra longuement comparaître en Justîce, sous les caméras du monde entier, et en face des plus habîles avocats de la planète.
Sous réserve de vérification et d'authentîfication des preuves, je ne crois nullement au montage. La trîste ("...et j'ai lu tous les lîvres"...C.B.) réalîté est sîmplement dévoîlée, aux yeux de tous et fait perdre sa légîtimité à DSK, d'ambîtionner représenter qui que ce soit d'autre que lui-même. A ce tître, nous pouvons sans nul doute, éprouver de la compassion, avant tout pour sa victîme, cette jeune femme qui se serait bien passée d'un tel bouleversement dans sa vie, et éventuellement pour lui, qui est devant l'ampleur des dégâts et surtout face à sa conscience.
Cher Monsieur l'abbé, j'apprécie beaucoup, pour ma part, que le Métablog soit si vîvant et réactif, y compris que cette incroyable histoîre y soit mentionnée.Si édifiante, au fond, et rejoîgnant nombre des préoccupations abordées par nous tous.
Quant à l'analogie de légîtimité, en la reprenant, si DSK était élu, avant que ne fût connue un faît incompatîble avec sa légîtimité, pourtant enterrinée dans les urnes, on pourrait envisager qu'il dût répondre de ses actes, devant la Justîce, une fois termîné son mandat et le contrat synallagmatique, entre lui et ce qui est nommé "le peuple souveraîn",
Ce qui invalîde peut-être en partie, une telle analogie,impossîble par nature, entre le constitutionnel et le théologique.
Laissez-moi vous dîre que j'admîre comment vous défendez la personne du Saint-Père, en tâchant sans relâche, d'insérer ses décisions dans un tableau plus vaste des intérêts de la Sainte Églîse, en atténuant les contradictions de détail, sans céder jamais sur l'essentiel de la Tradîtion.
Par contre, dans votre topic d'hier sur le Motu proprio, décalage entre votre enthousiasme et les expériences vécues et un tantînet décevantes pour les intéressés, décrites dans les commentaîres...Aîe!
Bon, c'est moi qui vois ça comme ça mais je n'y connais pas grand'chose, j'apprécie hautement pourtant ici, les débats "technîques", - et bien d'autres choses, encore - que j'essaye de suîvre, avec grand profît.
Mgr de SOlages ( recteur de la "catho" de Tours) a publié un "dialogue sur l'analogie" chez Aubier en 1946...Beaucoup d 'exemples sont donnés en maths, physique, biologie et métaphysique ...( les "dialogues" réels se sont passés en 1943 (1)
RépondreSupprimerCela n'empêche pas que je n'ai toujours pas compris ...L'usage intensif de ce "procédé"(qui doit être plus qu'un procédé)..me paraît noyer toute réalité dans un flou majeur ... permettant tous les grenouaillages philosophiques et pragmatiques...
Par ailleurs, si on estime que le suffrage universel donne la moindre légitimité (2) , on a abandonné les "droits de Dieu" et le3rgnèe" que nous demandons dans le Notre Père. Pas besoin d'être "sédévacantiste" pour cela.
Comment Benoit 16 peut-il se soucier de 'l"institution" qui s'est déligitimée par "collégialité collectiviste"???
Jean Paul 2, prétendu "tombeur" du communisme, ne pouvait pas gouverner au Vatican, occupé par le KGB . Et nos évêques ne gouvernent plus leurs diocèses.
Quand 3 ou 3 regimbent , il s'en trouve un pour annoncer que la majorité va les faire plier sous peu ..
Et un ou deux commencent à mettre en cause la "Secte qui n'existe pas" ...alors que tous les autres communient d'ardeur avec les idéaux de ...la Secte !
(1) tout sur l'analogie de proportionnalité, rien sur l'analogie d'attribution
(2) par ailleurs dans ce cas, l'exécution d e Louis XVI est illégitime( pas votée au suffrage universel) et la loi de 1905 aussi( votée à une époque où les femmes n'avaient pas le droit de vote..D'ailleurs le laïciste Kemal Attaturk (- le Père des turcs-) avait donné le droit de vote aux femmes turques avant la maçonnerie "française"...
Quel vote au "suffrage universel" décidera des "suffrages universels différents antérieurs" qui sont légitimes ou non ???
Et quelle légitimité a Charkoko et son "parlement" quand un suffrage universel (référendum) a donné 54 % de non à la constitution européenne et qu'ils revienne dessus, sous une forme à peine modifiée...
Merci la Secte ...
Quand on prévoit une "démocratie directe" avec des conditions tellement draconniennes qu'elle en est inutilisable ???
P.S. le problème institutionnel en feue la France (feue l'Eglise?) est suffisamment grave pour qu'on ne le traite pas dans une "bulle temporelle" à quatre sous ..
P.S. DSK " ne sachant pas contrôler ses pulsions"...c'est vraiment peu dire ...Là aussi , on noie le poisson, comme le pourri ..
L'argument me semble bien bas... Je n'aurais pas imaginé cela de la part d'un prêtre de l'IBP. Pour tout dire, je trouve le comportement sexuel de DSK (dont la culpabilité dans la présente affaire est loin d'être prouvée), quelque condamnable qu'il soit par ailleurs (même dans l'hypothèse de son innocence, nul n'ignore son point faible sur ces questions), moins grave que la béatification d'un pape dont la principale originalité théologique semble être d'avoir développé et expliqué sous toutes ses coutures une "théologie du corps" dont il faut bien se rendre compte qu'elle est avant tout une théologie du sexe. Comme dirait l'autre, il est moins grave d'avoir des mœurs déréglées que de fausser la règle des mœurs... Et il ne semble pas du reste - quelque soit par ailleurs le respect qui lui est évidemment dû eu égard à sa fonction : mais DSK ne mérite-t-il pas lui aussi quelque respect en tant que directeur du FMI ? - que la théologie de Jean-Paul II soit irréprochable non plus, lorsqu'elle évoque des questions qui ne touchent pas à la sexualité : il nous suffira d'évoquer sur ce point les études de Johannes Dörmann (lequel était rappelons professeur d'université en théologie des religions et était donc loin d'être un autodidacte autoproclamé) ainsi que celles d'un certain... Guillaume de Tanoüarn à l'époque où il disposait encore de quelque liberté d'expression à l'égard de la papauté actuelle. Ceci étant dit sans remettre en cause l'apport incontestable et incontesté du pape polonais dans la défense de la vie, question si brûlante de nos jours...
RépondreSupprimerExcusez-moi mon cher Moreno mais là je crois qu'"un excès d'intellectualisation (l’atmosphère de ce blog sans doute) vous met hors sujet . 1)DSK aurait très bien pu être élu et commettre la faute dont il est(seulement) accusé aujourd'hui donc votre comparaison avec le "retour dans le passé ne me semble pas du tout pertinente. 2) DSK n'est pas le sujet de ce blog mais juste un exemple, à titre de comparaison, qui est tiré de l'actualité de cette fin de semaine.
RépondreSupprimerBien cordialement à vous.
Tout ce qui se passe en ce moment est terrible.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si DSK est coupable, et ce n'est pas à moi d'en juger, mais je ne comprends ps qu'il soit livré aux chiens (Tonton, réveille toi : ils sont devenus fous).
Que l'on fasse comparaître devant un juge un homme après 48 h de GAV, sans avoir eu la possibilité de prendre du repos et de se changer et de se raser et l'exposer aux télévisions du monde entier dans un prétoire (c'est à dire aux voyeurs) : dites les Chrétiens, cela ne vous rappelle rien ? Comment se défendre dans des conditions pareilles ; DSK n'a pas pu placer un mot.
Même les accusés de Nuremberg ont été mieux traités.
Heureusement en Europe nous avons d'autres standards judiciaires (et Vive la CESDH) et bravo aux Petites Soeurs du Dépôt du Palais de justice de Paris qui font, dans des conditions particulièrement difficiles, un boulot magnifique dont on ne parle jamais.
@ Cher anonyme de 21h39,
RépondreSupprimerVos sentîments vous honorent mais, si cela peut vous rassurer quelque peu sur le sort de DSK, son avocat (l'un des ténors du Barreau, là-bas) avait quand même réuni un million de dollars - en espèces, s'il-vous-plaît, ainsi que le prévoit la procédure - à l'appui d'une demande de libération immédiate, qui ne s'est fînalement pas produîte, la jûge Melissa Jackson, en en ayant décidé autrement.
Ce n'est pas pour réfuter ce que vous avez écrît, car je suis comme vous, sensîble à la détresse d'un homme à terre et je dois dîre que les îmages sont pénîbles, tant il est inconcevable de se réjouir de l'abaîssement d'un être humain, quelque puissent être ses faûtes ou ses crîmes.
Je suis d'autant plus d'accord avec vous, que j'avais déjà été choqué, il y a quelques mois, de la comparution - filmée - de l'un des très hauts gradés de notre armée française, pour détention de photos illégales.
Ce général avait bien évidemment commis une faute grave mais n'avait tué personne, et le lîvrer ainsi à la vindicte publique, dans un état de total abaîssement, ne m'avait pas paru bien honorable, ni rien apporter de plus, à la Justîce. Il y a aussi une dimension pathologique, dans ce genre d'histoîres, qui doit absolument entrer en lîgne de compte.
Ce sont aussi des personnes à plaindre et qui doivent être soîgnées, pour des pulsions dont ils ne sont peut-être pas maîtres. Il y a peut-être une part d'ombre, qui atténue leur responsabilîté. Quelle tâche écrasante que de les jûger.
Votre indîgnation est donc plus que justîfiée mais peut-être faut-il la relativiser un peu: Monsieur Strauss-Kahn, à ce que l'on dît, est fortuné et il pourra bénéficier d'une retraîte dorée, dans telle ou telle autre de ses résidences, une fois payée son dû à la victîme et à la Justîce américaîne. Il est certaîn que le programme, pour lui, va être moins réjouissant, que d'être à l'Élysée mais enfin, il y a des sorts plus tragîques.
Je voudrais soulîgner, en revanche, la cînglante leçon de ce qui n'est au fond, qu'un "faît divers": aux États-Unis, on risque 70 ans de prîson, pour avoir violenté une femme: en France, des meurtriers multi-récidîvistes, ne sont parfoîs maintenus qu'une "petîte" dizaîne d'années, en réclusion crîminelle, pour avoir ôté la vie de plusieurs personnes, dans des circonstances le plus souvent quasi-insoutenables, et sont tout prêts à recommencer, une fois libérés.
Cela ne pose-t-il pas un problème à nos magîstrats, à nos "élîtes"?!
Encore des dérapages dans ce blog. Maintenant on accuse DSK d'être riche, comme de bien entendu. Cela me rappelle le temps ou l'Action française accusait Léon Blum de manger dans de la vaisselle d'or.
RépondreSupprimer@ ça y est, ça recommence avec notre anonyme (23H21, hîer) de l'autre soîr, du soîr d'avant, et de l'autre jour, qui voît partout "la bête immonde"!
RépondreSupprimerC'est parce que j'ai écrît un bien mesuré "on le dît fortuné", que vous voudriez encore nous envoyer ici la police de la pensée.
Je vous mets au défi, mon cher, de trouver un seul mot dans ce que j'ai écrit sur DSK, qui serait méprîsant à son égard, envieux de son argent (dont je me balance absolument totalement), ou revanchard...de quoi d'aîlleurs, il n'est en rien mon ennemi.
Si les mots ont un sens, je partage entièrement l'opînion de Anonyme de 21h39, auquel je répondais, étant moi-même choqué que l'on puisse se réjouir face à un homme, dont l'univers est en train de s'effondrer, et montrer des scènes de Trîbunal, qui n'ont plus grand'chose à voir avec la Justîce mais qui seront gravées dans les esprîts, à commencer pour ses enfants, pour les siens.
Vous me faîtes un mauvais procès, si je puis dîre et vos propos sont lamentables et mensongers, au point qu'ils ne me touchent en rien.
Cela ne m'empêche aucunement - et ce n'est pas vous qui allez me prîver de le dîre - que le choeur des pleureuses de ses petîts copains, en revanche, ne m'a pas paru bien dîgne, alors qu'il y a tant de Français, victîmes et dans l'impossîbilité matérielle de se défendre. Peut-être les gens vont-ils fînir par comprendre combien leur sort importe peu aux puîssants du jour, qui ne mérîtent guère leur confiance.
Peut-être vont-ils fînir par ouvrîr grand les yeux, sur les mensonges, les combînes petîtes et grandes, la permanente volonté de tromper, la bassesse et l'hypocrisie, instaurées en méthode habîtuelle de gouvernement, le tout sous les grandes déclarations pompeuses et les commémorations moralisantes incessantes, d'un temps qui n'existe plus, alors que la cruelle réalîté du temps présent est sans cesse occultée.
Omerta, mafia, déni de démocratie, haute trahîson, voilà les vrais mots, ne vous en déplaîse.
Donc je ne plains pas ce monsieur, qui doît faîre l'expérience de la chûte, d'autant plus amère que sa position fut élevée, et même si cela dût vous étonner, j'éprouve de la compassion pour lui car le combat moral à engager n'est pas mînce. Qui sait s'il n'en sortira pas grandî, au fînal, même si sa situation sociale, "vis-à-vis du monde" va en être bouleversée. C'est ce que je lui souhaîte du fond du coeur.
Vous pouvez continuer vos "dérapages", ils ne me gênent en rien, quant à moi, et c'est à vous de voir si vous estîmez faîre avancer nos points-de-vues, ici mais si vous persistez dans cette veîne, ne comptez pas sur moi pour en tîrer grand'chose d'autre, qu'une piètre opînion de votre médîocrité, qui excelle à se mouvoir dans les remûgles des 'heures les plus sombres de notre Histoîre". A chacun Sa France!
Monsieur l'abbé vous êtes quelquefois difficile à suivre : légitimité,liturgie,et hop virage en direction de la planète DSK.Je pense que c'était une façon de sortir des éternels problèmes liturgiques chers au milieu "tradi".
RépondreSupprimerOn ne peut pas dire qu'en abordant l'"affaire", on puisse souffler vraiment mais merci de nous faire sortir des disputes de "sacristie".
L'explosion de DSK est aussi l'explosion des idéologies mondialistes : le mensonge et la faillite des élites mises au grand jour.Ce qui aurait pu n'être qu'un fait divers pitoyable mettant en cause un personnage important se transforme par la bêtise, l'indécence, l'insupportable mépris de la caste médiatico-politique en véritable scandale et coup d'état.
Cette classe nous a habitués à toutes les impostures mais alors là depuis trois jours nous avons le souffle coupé.Ils ont souvent l'habitude à gauche comme à droite de dire "ce pays" (il s'agit de la france), nous leur retournons le compliment : "ces gens-là" ne sont décidément pas fréquentables.Nous découvrons avec effarement ce que nous savions : les élites françaises ont failli une fois de plus et se suicident devant le peuple.Nous n'avons pas assisté à la chute d'un notable mondialiste mais à la mort en direct de la caste qui nous "gouverne" et fait l'opinion.La caste, à droite comme à gauche, a serré les rangs : "silence !omertà!! il s'agit de l'un des nôtres, les imbécilles franchouillards nous regardent, faisons face !"Oui c'est cela que les "imbécilles" ont vu et entendu avec dégoût et aussi tristesse.La gauche a explosé en vol en levant le masque et montrant combien elle hait le peuple : elle s'est ridiculisée par le thème du complot et par ses discours indécents.Quant à la droite, toujours aussi bête, elle aurait tort de penser tirer les marrons du feu.Le pays enfin sait, on ne pourra plus jouer au gauche/droite médiocre et ridicule.Si la france est encore en vie, alors il ne peut advenir qu'une insurretion radicale et spirituelle, un vrai retournement.On ne va quand-même pas se relever en nous sortant du chapeau la naissance du premier dauphin républicain.Les élites françaises ne sont plus dignes de représenter le pays : elles sont mortes devant nous en direct par leur attitude et leurs discours, il va falloir s'en débarrasser, comment ?? beaucoup de malheureux compatriotes complètement formatés sont rentrés dans le jeu du "complot", etc.Ils vont se réveiller très en colère d'avoir été eux "manipulés" par une presse indigne et "militante" et des hommes politiques minables.
J'opère moi-aussi un virage, monsieur l'abbé que pensez-vous d'un théologien comme claude tresmontant ? je relis son petit livre sur saint paul, je l'ai toujours trouvé passionnant.A sa mort, j'ai trouvé que personne n'en parlait beaucoup : j'avais l'impression qu'il n'était apprécié par aucun des "camps" de l'église, un peu solitaire..mais je me trompe peut-être, la théologie n'étant pas mon domaine.
Cordialement
Patricia
Monsieur l'abbé, votre "politique fiction" sur le thème actuel DSK pour illustrer la légitimité d'une décision pontificale, est une belle métaphore juste assez provocatrice pour susciter de nombreux commentaires (12 à cet instant) et, bien sûr, des controverses intéressantes. Je n'y mettrai pas mon grain de sel, mon opinion étant à peu près celle exprimé par Thierry (16/05/2011 05:14).
RépondreSupprimerEn tous cas, bravo, continuez le combat!
Willy
@ Merci Willy, très honoré que vous ayez bien voulu me mentionner...en positif! ça me change et me touche.
RépondreSupprimerJ'en profîte pour dîre bravo à Patricia, et qu'elle ait parlé de Claude Tresmontant m'a rappelé que je sais qu'il est très important, depuis que j'en avais entendu parler, pour la première fois, par le Professeur Pierre Chaunu, me semble-t-il. Malheureusement, jamais eu l'occasion "d'attaquer" (très pacîfiquement) ses bouquins....Votre rappel, Patrîcia, est fort bienvenu.
Je suis presque sûr que l'on doit trouver ça, dans la bibliothèque géante de Frère Thierry, rue Saint-Joseph.
On sait pourquoi tous ces gens accablent DSK et se réjouissent de ce qui lui arrive sans connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire bien embrouillée. Cela fait 2000 ans que cela dure. Gageons que s'il s'était appelé "de la truc de machin chouette" et catho pratiquant de la bonne droite, vos commentaires eussent été plus mesurés.
RépondreSupprimerOui la bête immonde est toujours vivante ; la preuve.
Selon un sondage récent, 57% des français pensent qu'il s'agit d'un complot. Expliquez-moi comment la femme de ménage aurait pu rentrer dans une chambre occupée par le client alors que la serrure électronique est là pour empêcher le personnel de service d'entrer.
@ Anonyme de 19h37, 18 Mai
RépondreSupprimer"Expliquez-moi comment la femme de ménage aurait pu rentrer dans une chambre occupée par le client alors que la serrure électronique est là pour empêcher le personnel de service d'entrer"
Elèment de réponse à votre questîon (je passe sur la grossièreté de vos allégations infondées, pour les habitués du Métablog et l'oûtrecuîdance de votre "cela fait 2000 ans que ça dure".
"L'affaîre" n'a rien "d'embrouillé": c'est juste... un viol, sous réserve de l'authentîfication des preuves, ainsi que précisé à plusieurs reprîses.
"Selon une source proche du Sofitel de New York, un membre du personnel de l'hôtel se trouvait dans la suite de Dominique Strauss-Khan quand la femme de chambre est entrée. Elle aurait simplement poussé la porte qui était entrouverte.
Cet homme, affecté au room service, débarrassait le couvert dans la suite. Sa collègue lui aurait demandé si elle pouvait commencer à nettoyer. L'homme lui aurait répondu qu'il avait terminé et que la suite était inoccupée, puis il est sorti. Il ne savait pas que DSK pouvait se trouver dans la salle de bains. Nafissatou Diallo pensait alors être seule… jusqu'à ce que l'occupant surgisse, selon elle" ("occupant" dont la victîme présumée nie avoir même connu l'îdentîté)
Source: Le Figaro, 18 Mai 2011, 23h16 (sîte internet)
"57% des français pensent qu'il s'agit d'un complot"
Oui, tout est dît sur l'état de l'Esprît Public, chez nos compatriotes, devant les dures réalîtés! (si le prétendu sondage, n'est pas encore complètement mensonger) Aux Etats-Unis, on ne badîne pas avec ce genre de choses, les "gauloiseries" sont fort mal vues...