dimanche 8 avril 2012

La violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre.

Mon ami Roga n’a pas aimé mon texte contre l’agression subie par Jean-Michel Ribes. J’écrivais que cette attaque allait contre toute dignité: celle de la victime mais également celle des auteurs. Mon ami Roga me répond que mes considérations ne servent qu’à masquer scrupules et couardise, que suivre sa bonne éducation revient à se châtrer soi-même, et qu’une certaine violence (relativement symbolique) serait libératrice et saine. Roga convient qu’un seau d’eau (bénite?) eut été préférable à une assiette de crottes. Mais il me cite le Frère Jean des Entommeures.

Frère Jean des Entommeures! C’est un moine créé par Rabelais, et voilà dans quelle situation: une armée de brigands vient de piller le bourg, ils s’en prennent maintenant au monastère, et...
«Les pauvres diables de moines ne savaient auquel de leurs saints se vouer. A toutes aventures firent sonner ad capititlum capitulantes. Là fut décrété qu'ils feraient une belle procession, renforcée de beaux préchants et litanie contra hostium insidias et beaux répons pro pace.
En l'abbaye était pour lors un moine claustrier nommé frère Jean des Entommeures, jeune, galant, frisque, de hait, bien à dextre, hardi, aventureux, délibéré, haut, maigre, bien fendu de gueule, bien avantagé en nez, beau dépêcheur d'heures, beau débrideur de messes, beau décrotteur de vigiles, pour tout dire sommairement vrai moine si onques en fut depuis que le monde moinant moina de moinerie, au reste clerc jusques ès dents en matière de bréviaire.»
Or voici que les pillards s’en prennent à la vigne («ils vendangeaient leur clos auquel était leur boire de tout l'an fondé») – ce qui fâche plus que tout Frère Jean des Etommeures, qui court à l’église haranguer ses frères.
«Vertus Dieu ! que ne chantez-vous : Adieu paniers, vendanges sont faites? je me donne au diable s'ils ne sont en notre clos, et tant bien coupent et ceps et raisins qu'il n'y aura, par le corps Dieu ! de quatre années que halleboter dedans. Ventre saint Jacques! que boirons-nous cependant, nous autres pauvres diables ? Seigneur Dieu, da mihipotum!»
Le prieur s’indigne de cette intervention («Troubler ainsi le service divin!») Frère Jean des Entommeures lui répond:
«Le service du vin, faisons tant qu'il ne soit troublé, car vous-même, monsieur le prieur, aimez boire du meilleur si fait tout homme de bien. Jamais homme noble ne hait le bon vin c'est un apophtegme monacal, Mais ces répons que chantez ici ne sont, par Dieu ! point de saison. […] Écoutez, messieurs, vous autres qui aimez le vin : le corps Dieu, si me suivez ! Car hardiment que saint Antoine m'arde si ceux tâtent du plot qui n'auront secouru la vigne ! Ventre Dieu, les biens de l'Église! »
Et commence la bataille:
«Ce disant, mit bas son grand habit et se saisit du bâton de la croix qui était de cœur de cormier, long comme une lance, rond à plein poing, et quelque peu semé de fleurs de lys, toutes presque effacées. Ainsi sortit en beau sayon, mit son froc en écharpe, et de son bâton de la croix donna si brusquement sur les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tambourin, parmi le clos vendangeaient. […] Il les renversait comme porcs, frappant à tort et à travers, à la vieille escrime. Ès uns écrabouillait la cervelle, ès autres rompait bras et jambes, ès autres délochait les spondyles du col, ès autres démoulait les reins, avalait le nez, pochait les yeux, fendait les mandibules, enfonçait les dents en la gueule, décroulait les omoplates, sphacelait les grèves, dégondait les ischies, débezillait les faucilles.»
Bigre. Il y a quelque chose de jouissif dans cette frénésie («il leur transperçait la poitrine par le médiastin et par le cœur ; à d'autres donnant sur la faute des côtes, leur subvertissait l'estomac, et mouraient soudainement ; ès autres tant fièrement frappait par le nombril qu'il leur faisait sortir les tripes»). En gros, ça fait du bien? Oui, répondè-je à mon ami Roga, mais ça ne dit rien sur la justesse de la cause. Et je lui cite Pascal («la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre»), en sa Douzième Provinciale :
«Je vous plains, mes Pères, d'avoir recours à de tels remèdes. Les injures que vous me dites n'éclairciront pas nos différends, et les menaces que vous me faites en tant de façons ne m'empêcheront pas de me défendre. Vous croyez avoir la force et l'impunité, mais je crois avoir la vérité et l'innocence. C'est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaie d'opprimer la vérité. Tous les efforts de la violence ne peuvent affaiblir la vérité, et ne servent qu'à la relever davantage. Toutes les lumières de la vérité ne peuvent rien pour arrêter la violence, et ne font que l'irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moindre : quand l'on oppose les discours aux discours, ceux qui sont véritables et convaincants confondent et dissipent ceux qui n'ont que la vanité et le mensonge : mais la violence et la vérité ne peuvent rien l'une sur l'autre. Qu'on ne prétende pas de là néanmoins que les choses soient égales : car il y a cette extrême différence, que la violence n'a qu'un cours borné par l'ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu'elle attaque : au lieu que la vérité subsiste éternellement, et triomphe enfin de ses ennemis, parce qu'elle est éternelle et puissante comme Dieu même.»
Mon ami Roga me dit que puisque la vérité ne peut rien contre la violence, peut-être à la violence convient-il d’opposer une autre violence? Se battre, éventuellement, mais pourquoi la vertu devrait-elle utiliser les armes du vice? C’est la problématique du début de Ferdydurke. Pour ce qui ne connaissent pas ce livre: Witold Gombrowicz y oppose deux caractères dans les premières pages, Mientalski (dit «Mientus») et Pylaszczkiewicz (surnommé «Siphon» - peut-être par égard envers le lecteur occidental).
 
Mientus représente le vice, l’esprit bravache et ‘gaillard’, il est à la tête d’une bande de congénères - même s'il a d'autres attirances qu'eux.
«Ils avaient des gestes maladroits, des visages boutonneux et brouillés ; quant à leur thème fondamental, c’était pour les plus jeunes les organes sexuels et pour les plus âgés les rapport sexuels, ce qui, ajouté au jargon archaïsant et latinisant, produisant un cocktail nauséabond ».
Siphon («un grand garçon solide») représente l’idéal, la pureté.
«Parfaitement, je suis innocent et je ne connais pas les choses amoureuses, et je ne vois pas pourquoi j’en rougirais. Chers camarades, aucun d’entre vous ne va sérieusement prétendre que la saleté vaut mieux que la pureté»
Alors que le mot même d’innocence irrite les vicelards, Siphon le défend:
«Pourquoi devrions-nous avoir honte de ce mot? Serait-il pire que d’autres? Pourquoi devrions-nous, au sein de notre partie bien-aimée, avoir honte de nos vraies jeunes filles? Et je vous demande au nom de quel cynisme artificiel nous devrions avoir honte de beaux mots comme ‘adolescent’, ‘feu de camp’, ‘devoir’, ‘vertu’, ‘boy-scout’, ‘jeune fille’ – plus proches, à mon avis, de nos cœurs juvéniles que le vocabulaire de caserne qui salit l’imagination de Mientalski.»
C’est plus que ne peut en entendre Mientus, qui provoque alors Siphon en duel, mais un duel asymétrique:
«Les adversaires se tiendront face à face et feront tour à tour des mines. A chaque mine de Pylaszczkiewicz émouvante et belle, Mientalski opposera une contre-mine vilaine et révoltante. Lesdites mines, les plus personnelles, individualisées, frappantes et blessantes qu’ils pourront, seront produites sans faiblesse jusqu’au bout.» 
Bref, le combat du vice et de la vertu, mais chacun restant lui-même, sans que la vertu ne s’abaisse ni que le vice ne s’élève. Ami Roga, tu veux peut-être savoir qui gagne? Je te passerai le livre, il se termine de curieuse manière.

14 commentaires:

  1. Lorsque Jésus chasse les marchands du Temple, est-ce en réfléchissant à sa dignité ou laisse-t-il faire en pensant que la vérité subsistera éternellement (ce qui est fort vrai pour autant) ? Pourtant, le sieur Ribes n'a pas été chassé au fouet que je sache...

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  2. Une petite nuance: Frère Jean des Entommeures se battait contre des brigands. Les personnages de Gombrowicz se "battent" entre eux. Jean Michel Ribes, lui, est du côté du manche: il représente l'abjection ET le pouvoir ET les CRS.

    Avouez que le combat est assez inégal et que sans le "scandale de la violence" aucun medium n'en aurait parlé; et c'est un homme de communication qui vous le dit.

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  3. Je ne résiste pas à vous citer ce trait léger, qui me fut appris d'un de mes amis, qui sentait dans sa chair les supplices de la torture physique pour les vivre par procuration psychique:

    "Battez-vous, tuez-vous, mais surtout ne vous faites pas mal!"

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  4. Rabelais croustillant et charmant mais ne met pas en scène la Vérité contre la violence, mais seulement deux sortes de fourberies, comme les deux revers de la même médaille !
    A ne pas comparer avec l’épisode des marchands du Temple ! Le Christ les chasse à grands renforts de fouet en raison du sacrilège que ceux-là commettent, mais premièrement, il ne les frappe pas eux physiquement et deuxièmement Il ne les juge pas non plus. Il ne fait que les mettre dehors !
    La Vérité et la violence ne peuvent rien l’une sur l’autre ? Cela dépend ce que l’on entend par « vérité ». Si celle-ci est une seule et même chose que « l’Amour », alors, je ne suis pas sûre que l’une n’ait pas le dernier mot…
    Priez (au moins) pour vos ennemis (si vous n’êtes pas capables de tendre l’autre joue) !
    N’est-ce pas là ce que nous demande le Christ ? Mais si c’est cela, à quoi bon palabrer ?
    Benoîte ?

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  5. Non négociables
    Je le répète: Non négociables
    Coup de cœur : Non négociables
    Coup de gueule : Non négociables
    Vous ne le voyez peut-être pas…
    Mais mon sujet n’est pas singulier mais pluriel
    Je ne suis pas la seule, nous sommes plusieurs
    À décréter que c’est NON NÉGOCIABLES
    Non négociables… avec un S pour dire que ça cesse
    Que nous n’accepterons plus jamais d’être tenus en laisse
    Si ça ne va pas… on fait la Révolution
    Et si ça ne suffit pas…
    On LA REFAIT comme la refont les Égyptiens
    Pour bien reprendre en main leur vénérable destin
    Jusqu’à ce que les dirigeants de tous les pays comprennent
    Que pour tous les dirigés, c’est NON NÉGOCIABLES
    Quoi donc ?
    Trois valeurs fondamentales :
    Pour lesquelles on ne se mettra plus autour d’une table
    Parce qu’elles sont intouchables
    “NON NÉGOCIABLES”
    Trois valeurs véritables :
    Liberté… justice… et dignité.
    Ce sans quoi, pas la peine d’exister
    Les deux premières sont issues des lumières
    La troisième, un peu plus récente et beaucoup plus terre à terre :
    La Dignité pour vous dire que, NOUS NE VOUS DEVONS RIEN
    Que nous ne faisons rien d’autre que réclamer notre dû.
    Nous ne sommes pas mendiants
    Et si nous l’étions, nous le serons plus
    Il y a de quoi manger et se loger pour la terre entière
    Et si ce n’est toujours pas le cas, c’est parce que vous voulez à tout prix
    Garder la main… la main mise sur nos consciences et nos existences
    Terminus, on change de bus
    On internationalise les US
    Tout compte fait, maquereaux et maquerelles
    On préfère tuer que se prostituer
    Une belle mort à la vilaine vie
    Parce que c’est NON NÉGOCIABLES
    Liberté… justice et dignité
    Ou on met le feu à votre sainte trinité !

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    1. Et pourquoi égalité et fraternité sont-elles passées à l'as ? Plus la mode ?
      C'est souvent que les ados qui n'ont pas pu faire leur crise la font à 40 ans.
      Ou alors "Personne" a un gros complexe de castration...
      La mort, le feu, tuer...mignon tout ça !
      Ça donne envie !

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  6. cher "journal de personne", qui avez écrit le message précédent! mon expérience est que la majorité de nos contemporains n'ose seulement plus demander à un petit garçon de cesser de taper dans leur siège (dans le métro), ni suggérer à leur voisin de fermer la fenêtre, quand il fête ses 40 ans dans la nuit de samedi à dimanche.

    Et voici que vous arrivez avec votre fougue pour prévenir qu'on va se fâcher, et qu’éventuellement on va tout casser. Vous auriez dit "je", c'était crédible.

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  7. Quel joli poisson ! L’Abbé aurait-il imaginé pécher une telle proie ! Pas hors sujet pour un sou ! T’as tapé dans l’mille Mimile !
    Voilà une belle violence, bien ficelée et bien primaire ! Un vrai « tigre en papier » !
    Faudrait juste prendre quelques cours d’histoire ! C’est vrai que les valeurs de 1789 sont une génération spontanée, venues de nulle part !! Ces hommes là n’ont pas eu de parents, pas d’ancêtres. Avant eux il n’y avait rien !!. On passe directement de Neandertal à la révolution française ! C’est clair maintenant, on le sait. Je suis tout à fait d’accord avec ça : la violence révolutionnaire c’est de la barbarie ! Je suis même rassurée qu’on l’exprime si clairement sur ce blog.
    Merci donc au journal de personne ! Si ça avait été quelqu’un, ça aurait été plus embêtant. Mais vu que c’est personne… C’est vrai que pour avoir de « l’être », la Vie en somme, il faut que Dieu nous la donne, sinon on est que du vent ! Très clairvoyants, ces gens là.
    My name is nobody.
    Benoîte

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  8. Pour votre ami Roga !
    Au lieu de faire un commentaire, j’aurais du vous envoyer tout de suite cette citation de Bossuet tirée de l’histoire universelle.
    Benoîte. My name is nobody

    En ces temps, Rome toujours ennemie du christianisme, fit un dernier effort pour l’éteindre, et acheva de l’établir. Galerius marqué par les historiens comme l’auteur de la dernière persécution, deux ans devant qu’il eut obligé Dioclétien à quitter l’empire, le contraignit à faire ce sanglant édit, qui ordonnait de persécuter les chrétiens plus violemment que jamais. Maximien qui les haïssait, et n’avait jamais cessé de les tourmenter, animait les magistrats et les bourreaux : mais sa violence, quelque extrême qu’elle fut, n’égalait point celle de Maximin et de Galerius. On inventait tous les jours de nouveaux supplices. La pudeur des vierges chrétiennes n’était pas moins attaquée que leur foi. On recherchait les livres sacrés avec des soins extraordinaires pour en abolir la mémoire ; et les chrétiens n’osaient les avoir dans leurs maisons, ni presque les lire. Ainsi, après trois cent ans de persécution, la haine des persécuteurs devenait plus aspre. Les chrétiens les lassèrent par leur patience. Les peuples touchés de leur sainte vie, se convertissaient en foule. Galerius désespéra de les pouvoir vaincre. Frappé d’une maladie extraordinaire, il révoqua ses édits, et mourut de la mort d’Antiochus avec une aussi fausse pénitence.
    Maximin continua la persécution : mais Constantin Le Grand, prince sage et victorieux, embrassa publiquement le christianisme.

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  9. "la Vérité vous rendra libre" "le Royaume souffre violence "..
    Voilà ce qui semble oublié..."le combat spirituel, plus âpre que bataille d 'hommes"( Rimbaud approximativement).
    C'est un connaisseur en coups de boule et cutters qui vous le dit.
    Quel pape, quel spirituel, quel héros, quel génie, quel saint ...nous déclinera cela en langage et PRATIQUE d'aujourd'hui?

    Effrayé de ma mollesse, de la médiocrité, des discours "négociables" (même quand ils causent "non négociable" en Eglise ou en contre Eglise), des perpsectives tendrelettes ( même quand elles affichent la "violence")...

    Pendant ce temps -là les "ennemis du genre humain" , aux manettes de commandement, lancent des vagues de meurtres, de mensonges, de tortures, de falsification, d'accusations, de divisions (1)
    Et l'on va encrotter l'autre qui eut du rester anonyme dans son caca!
    Assez ahurissant...

    Resurrecturi te salutant

    (1) la "campagne" -qui bat la campagne, comme " folie universelle"...(c'est le mot du pape Pie Ix pour le "suffrage" du même nom)...à mille lieues de toute réalité habitée... n'est qu'un microscopique symptôme parmi tant d'autres..

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    1. Arrêtez de vous prendre la tête, Resurrecturi, vos imprecations commencent à fatiguer, vous devez être dans un sale état vous-même d'ailleurs.
      Un petit lait chaud et au dodo.
      Mais auparavant, veuillez s'il-vous-plaît vous tourner vers la Vierge Marie et lui faire part de votre gros chagrin, nul doute qu'elle saura vous consoler avec tendresse et pitié et vous calmer un peu.
      Rien ne sert de vociférer de la sorte.
      On peut être un chrétien joyeux, enthousiaste, combattant de la Vérité même et néanmoins calme.
      L'agitation est toujours suspecte. Suspecte aussi cette façon de voir le mal partout et surtout...chez les autres.
      Et rangez votre panoplie, vos coups de boule et vos moches cutters dans votre petite armoire Playmobil, s'il-vous-plait.
      "C'est l'heure où l'on couche les héros. Va, faut pas t'en faire, petit homme c'est l'heure de faire dodo".

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  10. Beau...très beau billet aujourd'hui de notre Anonyme Flamboyant (12:00 AM)

    Bravo cher métablogueur, court pour cette fois mais non moins percutant que d'habitude!
    (Superbe la troisième strophe imprécatoire "Pendant ce temps-là, les "ennemis du genre humain"...lancent des vagues de de meurtres...")

    A + et au grand plaisir de vous lîre, chère réincarnation parvulesconienne!!!

    Mazette! Quelle palette sur le Métablog!

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  11. Merci pour la profonde compréhension de l'anonyme de 11h51. J'aime cette correction fraternelle, ces conseils judicieux, cette vision théologale et métaphysique puissante ...etc...
    Je rends grâce à Dieu pour les catholiques joyeux, pour les calmes et les sereins...
    Je ne doute pas qu'ils aient la ferme intention d 'aller "nouvelévangéliser" les banlieues de non droit (passées de 600 à 700 en quelques années grâce au "moindre mal" au pouvoir ...

    Simple précision: c'est bien parce que ma vie ne fut guère héroïque et que j'ai contribué au mal en question (merci la "laïcité apaisée" la "société fraternelle" la " civilisation de l'amour " et autres balivernes idéalistes...que je rue dans les brancards où mes vrais amis me portent , paralytique, aveugle , nu et sourd, mais beuglant néanmoins... "Jésus de Nazareth, aie pitié de moi"

    petit détail : avoir un cadavre la gorge ouverte par "sourire kabyle" ... trainé sur des centaines de mètres...
    ou le corps carbonisé d'une gosse aspergée préalablement d'essence, cela laisse malheureusement quelques traces.
    désolé
    La prochaine fois, je ferai le ménage...et relookerai tout cela: cachez moi ce sein que je ne saurais voir

    Pasteurisecturi te salutant.

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  12. Ah! Très bien! Très belle réponse, Anonyme Flamboyant, superbe! Oui, la vie est tragique.

    Les bobos-cathos de tout poil, n'ont strictement rien compris, c'est à pleurer! Le "petit lait chaud..." ou "la tisane à la guimauve..."

    Trop rîches, trop gâtés, embourgeoisés dans le petit confort intellectuel et moral du ras-des-pâquerettes...

    Les cathédrales n'ont pas été bâties pour les réunions bêlantes des grenouilles de bénîtiers post-soixante-huitardes...(il parait que l'on demande les noms des fauteurs de troubles, qui demandent leur messe en latin, pour les intimider, en quelque sorte...un comble! Après, on s'étonne que les églises soient vides!)

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