vendredi 6 avril 2012

Le millième message publié

Chers amis, vous êtes très nombreux à nous lire, mon cher webmestre et moi-même. Je crois que c'est pour cela que metablog, en ce vendredi saint, fête son millième message publié. Mille fois nous sommes allés vers vous. Sans fard. Sans rien à vendre. Pour le plaisir d'échanger avec vous des intuitions, des idées, des manières de voir et notre amour de l’Église. Et vous répondez, avec la même liberté que nous voulons avoir nous-mêmes. Un certain nombre d'entre vous sont des habitués, qui ont un nom de plume ici ou qui écrivent sous leur nom, Julien, Thierry, Antoine, mais aussi depuis quelque temps Benoîte (à laquelle je précise que je ne suis pas misogyne comme elle l'insinue quelque part avec son alacrité habituelle). Il faudra bien faire ressortir ces échanges si fructueux et si divers, ces perles de culture ou de naturel... Merci, cher tous, chers anonymes, chers pseudonymes de toutes vos réactions qui font vraiment de ce blog un bel échantillon de la catholicité dans tous ses états. Notre webmestre ne censure qu'en dernière extrémité, et c'est bien ainsi. Quant à moi, c'est la première chose que je fais lorsque je rentre chez moi : consulter ma boîte-mails, dans laquelle se trouvent tous vos nouveaux messages. Pourquoi le nier ? Les compliments font du bien. Mais les critiques aussi. Même lorsque je donne l'impression de rester silencieux, il me semble que j'en tiens compte.

Il ne me semble pas anodin que ce millième message tombe dans vos boîtes aux lettres un vendredi saint : jour de fécondité. Il y a de ces anniversaires qui sont des ordres. Nous voulons continuer à rayonner et à faire rayonner vos paroles et vos avis. Ce blog n'est pas un blog d'actualités. Pour les actualités, vous avez notre jumeau, tradinews. Que faisons nous sur métablog ? A quelle constante obéissent tant de messages en tant d'occasions différentes ? Je citerai volontiers pour ma part un passage de Spe salvi, la deuxième encyclique de Benoît XVI, précisément le n°22, qui donne bien l'esprit dans lequel nous sommes tous unis, au delà des chapelles : « Il convient que à l’autocritique de l’ère moderne soit associé aussi une autocritique du christianisme moderne, qui doit toujours de nouveau apprendre à se comprendre lui-même à partir de ses propres racines ». Je pense effectivement que la vraie tradition est critique, nous essayons d'en faire la preuve ici presque chaque jour. Quant à la vraie modernité elle ne peut être qu'autocritique. Je ne crois pas à l'antimodernité (ça n'existe pas : nous sommes tous modernes). Mais je crois à l'autocritique de la modernité.

Notre critique et notre autocritique ne sont pas extérieures, froides et méchantes. Elles sont la marque d'une exigence, c'est-à-dire d'un amour, amour que je souhaite partager avec le plus grand nombre de lecteurs en publiant des critiques qui ne sont pas des polémiques personnelles, qui ne renvoient pas à des idées convenues ou conventionnelles (celles d'une secte ou d'un parti dans l’Église), qui ne relèvent ni de la complaisance ni de la débine mais qui vérifient toujours plus ou moins la formule évangélique : "Celui qui fait la vérité vient à la lumière" (Jean 3, 21). Nous essayons d'argumenter tous dans le respect des personnes et dans la souveraineté de la Lumière.

8 commentaires:

  1. "Celui qui fait la Vérité vient à la Lumière". Il regarde à genoux Dieu le scruter face à face. Le scruter et le guérir, le corriger petit à petit, dans son angoisse d'être meilleur et de mieux L'aimer.

    "Quittant la ville" capitale pour me retrouver dans ma ville natale, craignant que, malgré la décentralisation, la province ne soit un désert, je tape un jour le nom de l'abbé de tanoüarn et je tombe sur le métablog. Je ne l'ai plus quitté. A ma première consultation, il faut que je m'engage dans une controverse. Ca n'était pas intentionnel, ça doit être la marque de ma personnalité, la façon dont Dieu a voulu que je me dise à Lui et Le diffuse au monde.

    En ce gethsémani d'un insomniaque, je remercie la divine Providence de m'avoir fait participer à cette aventure intellectuelle sans équivalent, qu'est le métablog, qui participe du vrai dialogue, dans les méandres de pensées qui se cherchent et se retrouvent en Dieu, dans la communion des saints, bien qu'il nous arrive ici même de pécher en paroles, dans mon cas par excès de (ou en me perdant en) paroles. Je remercie le métablog de favoriser ce dialogue des cultures, des intelligences, des personnes et des âmes. Je remercie ceux qui l'animent et le conçoivent d'en faire un véritable espace de "liberté des enfants de Dieu", qui vont à la Lumière en faisant la Vérité, c'est-à-dire en commençant par s'exprimer devant dieu et devant les hommes. Pour beaucoup d'entre nous, sans cet outil merveilleux d'échange et de correspondance qui garde la mémoire du "roman par lettre" de nos âmes, sans ce "courrier spirituel", nous serions des enfants perdus de la Parole, nous serions des "sans voix", ce qui fait que le métablog n'est pas seulement un lieu de dialogue métaphysique, théologique ou philosophique, c'est aussi notre "arbre à palabres" évangélique, sous lequel se tiennent les sages et les fous pour deviser ensemble et devenir chaque jour un peu plus "fols en Christ" en "déchirant leurs coeurs et non pas leurs vêtements", dans la surabondance de vie promise par le Christ et, si nous n'avons pas encore atteint la "joie parfaite", dans la truculence de la joie de vivre en disciples du Christ, si indignes de leur Maître soyons-nous pour quelques-uns dont votre serviteur.

    Demain soir, mon amie Nathalie aura la joie de recevoir la confirmation. Je la confie à vos prières pour que l'esprit fasse resplendir Sa Lumière dans sa noble âme, si éprouvée et qui est restée si transparente, dont les épreuves n'ont pas froissé les ailes de la sainte innocence, qui est une compréhension supérieure des êtres et des choses.

    Bonnes fêtes de Pâques à tous

    Votre frère dans le christ

    Julien

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  2. Il ne reste qu'à remercier m. l'abbé de Tanoüarn et le webmestre pour avoir ouvert cet espace de dialogue où se rencontrent des âmes attirées toutes par le Christ.
    Pour ma part, il est important que n'interfère aucun élément trop personnel afin de ne laisser s'exprimer que la "fine pointe" de nos arguments. Cela dit, on devine souvent la charge affective en fond d'écran (Je vous invite à cet égard à répondre au dernier Anonyme d'11h38 du dernier message publié au sujet de Mgr Simon, Anonyme qui semble vraiment désespéré, je prierai pour lui ce soir à la célébration du vendredi saint).
    C'est pour cette raison que j'ai choisi d'écrire assez souvent sous cette appellation d'"Anonyme". Je comprends que cela puisse être déplaisant, on a l'air d'arriver masqué ! Mais, d'une part je trouve cela moins "menteur" qu'un Pseudo (pardon pour eux, c'est simplement mon impression.) d'autre part, moins "risqué" qu'avec mon vrai prénom...en effet le risque pour moi -cela va vous paraître risible mais c'est sérieux- c'est qu'on s'aperçoive que je suis...une femme. Je constate tellement qu'on ne répond pas à une femme comme l'on répondrait à un homme : tout-de-suite sa pensée est moins prise en compte, tout-de-suite on l'excuse presque de ses réflexions, imaginairement frappées du coin de ses irrationnelles réactions.
    A cet égard, bravo à Benoîte en tout cas de s'être démasquée. Merci à vous tous d'être si sincères et si sensés car même si la sincérité ne vaut pas la vérité, elle est essentielle à toute discussion et permet de se reconnaître en frères. Elle permet de cheminer ensemble vers cette vérité que chacun cherche ici dans sa plenitude espérée.
    Ici est un sas de Paix entre deux familles (Tradis et Modernistes) trop séparées où l'on se reconnait souvent mais pas vraiment. Ici est une famille plus profonde où l'on se repose des haines recuites et des rejets, des batailles légitimes des deux côtés. Ici est une respiration.
    "Crée un coeur pur en moi, Ô Dieu, et renouvelle un esprit droit dans mes entrailles" (Ps 50, de ce jour)
    En priant ce soir pour Anonyme dont je parle plus haut, je prierai aussi pour et avec Julien et sa chère Nathalie.
    Et je prierai pour l'abbé, je devrais dire comme l'on dit dans nos paroisses : pour le Père Guillaume.
    Donc MERCI PÈRE GUILLAUME pour votre rare ouverture d'esprit, votre hauteur de vue, votre patience et votre humilité ; vous êtes inclassable pour tous vos inclassables, un vrai pasteur et un frère.
    Anonyme

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  3. Cher M. l'Abbé, en fait, votre blog donne une petite idée du caractère vertigineux de notre foi et de la pensée chrétienne à travers les âges... c'est en cela qu'il est précieux !

    j'ai aimé le côté sécurisé de la pensée piediste... s'en tenir au XIXème siècle, au côté sulpicien de la foi et aux encycliques (sélectionnées tout de même car il n'est pas question d'accepter le ralliement notamment !) fermes et claires de Léon XIII...

    Mais grâce à des gens comme vous, j'ai pris conscience que notre foi s'enracinait dans les pères de l'Eglise qui en ont abordé des aspects que nous n'imaginons peut-être même pas... J'ai pris conscience que nous partagions la même foi que les Orthodoxes sur les grands mystères de la Révélation et que leur théologie était parfois plus riche que la nôtre sur la sautériologie ou l'humanité du Christ et donc de Dieu...
    J'ai pris conscience que le mal comptait autant dans le plan de Dieu que le bien... et qu'un acte objectivement mauvais (des sacres sans mandat pontifical) pouvait déclencher des grâces dont nous ne comprendrons jamais l'abondance gratuite...
    j'ai compris que la scolastique était une grille de lecture et non une théologie : elle pouvait permettre de digérer Hegel avec Jean-Paul II et de démonter grâce à ce pape les mécanismes de perversion de la pensée humaine...
    J'ai réalisé que l'Eglise était un mystère d'une profondeur insondable qui ne pouvait se résumer à qq certitudes et qui commençait à se comprendre par l'abandon de l'intelligence au profit de l'humilité et de l'apprentissage : il y a tant à lire...
    j'ai constaté que le concile n'avait fait que révéler l'importance de la perte de la foi : l'orgueil a fait croire, autant à gauche qu'à droite, que l'homme n'avait plus besoin de demander à l'Eglise le chemin pour aller à Dieu et qu'il pouvait même déterminer le chemin que Dieu devait emprunter pour venir à lui...
    J'ai constaté combien et de façon terrifiante, l'analyse des opposants au Concile était basée sur les mêmes arguments que celle des déformateurs les plus modernistes et que en clair, l'analyse de Mgr Lefebvre était la même que celle de Congar et de Schillebeeckx au lieu de rejoindre celle de Communio, en interprétant le Concile à la lumière de la Tradition...

    j'ai vu que le mystère de Dieu était terriblement plus riche que la pauvre façon babélienne dont nous pouvons en parler...
    Qu'il valait infiniment mieux méditer tout ça que d'en parler tout en se nourrissant avec des outils comme le vôtre qui est bien utile rien que pour ça !

    Χριστός Ανέστη : c'est ce que nous pourrons dire dans quelques heures : puissions-nous ressuciter ainsi en homme de vie intérieure et non plus de disputatio aigre ! Et merci de poursuivre l'alimentation de notre vie intérieure dans les 1000 prochains posts !

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  4. Cher monsieur l'abbé,

    Bravo pour ces mille billets lancés comme ça dans l'océan comme des bouteilles à la mer. Mais cette mer là n'est pas un désert, bien au contraire.
    Je vous lis souvent, commente peu, mais sais très bien que ces commentaires sont sinon utiles, au moins un signal d'écoute. Je pense que ce n'est pas négligeable. ALors, même si ma plume n'est pas la plus brillante de vos commentateurs, elle est le signe que je vous écoute.
    Je tiens moi aussi un petit blogue, à ma manière, bien modestement. J'apprécie d'autant plus vos efforts communs et la richesse et la qualité exceptionnelle de votre blogue.
    Dans notre société, les Chrétiens se sentent souvent isolés. Votre démarches nous enrichie et nous rassure.
    Grand merci.
    Amicalement,
    Clément d'Aubier(pseudo de rêverie)

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  5. Cher abbé Guillaume ou AG2T ! (comme dirait Thierry !) Chers bloggeurs !
    Comme julien, du fond de ma province lointaine, je suis ravie d’avoir trouvé cet espace de discussion qui me correspond. Cela paraît tout à fait banal, mais la France est tout de même un grand désert spirituel. C’est grâce à Tradinews que je vous ai trouvé. Je suis revenue petit à petit à la Tradition, car jusqu’à l’arrivée de notre nouvel Évêque, nous n’avions que la FSSPX pour célébrer selon le rit Tridentin. J’y allais quelques fois, mais comme à reculons. Puis, j’ai connu la FSSP que j’aime beaucoup. Je suis membre de leur confraternité. Ce que j’ai apprécié chez eux et que je retrouve dans ce blog, c’est une certaine qualité intellectuelle dans le bon sens du terme. A la fois humbles et remplis d’histoire de l’Eglise et de l’enseignement de ses Pères ! Voilà de quoi nourrir nos esprits avides de Paroles et de Vérité !
    Il y a un prêtre dans mon diocèse qui dit à chaque homélie, avec son accent et en levant l’index : « ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! » J’en profite donc pour dire à l’AG2T que je n’ai jamais affirmé quelconque misogynie venant de sa part. Je voulais faire une généralité, un peu rapide certes, sur les clercs en général.
    Je vous souhaite tous une bonne fête de la Résurrection !
    Benoîte

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  6. Je partage ce que vient de dire Benoîte, j'apprécie beaucoup la fraternité St Pierre : qualité intellectuelle, culture et humanité, recul, spiritualité. J'ai connu les fondateurs, et surtout très bien l'un d'entre eux, le plus discret et le plus humble. Jamais vous n'entendrez parler de lui mais son intelligence est remarquable ainsi que son ouverture d'esprit. Son esprit de sacrifice n'est pas moindre.
    Donc, les fondateurs en 1988 ont imprimé leur marque. J'espère que très bientôt, ils viendront plus nombreux, irriguer de cette marque de qualité les diocèses de France.
    Sophie

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  7. Bonjour Monsieur l'abbé, bonjour cher Webmestre, bonjour Benoîte, bonjour Sophie, bonjour Julien, bonjour Antoine, bonjour Clément, au beau "pseudo de rêverie" qui ne nous fait pas moins rêver par ses posts toujours très beaux et apaisants, bonjour Anonyme du 6 IV, à 06h27, qui avez tout dit, en fait, en qualifiant ainsi Monsieur l'abbé de Tanoüarn: "Donc MERCI PÈRE GUILLAUME pour votre rare ouverture d'esprit, votre hauteur de vue, votre patience et votre humilité ; vous êtes inclassable pour tous vos inclassables, un vrai pasteur et un frère"...

    Je découvre à l'instant, ce billet de Monsieur l'abbé, sur le millième message publié sur son désormais célèbre Métablog, tenu à quatre mains avec notre cher Webmestre: quant à moi, je ne sais comment les remercier d'avoir pu si librement échanger ici avec tous leurs invités de qualité, auxquels je fais en oûtre régulièrement subîr mes hors-sujets, que ce soit sur Marcel Proust ou ma chère Whitney Houston (R.I.P.), et mes ratiocinations de catho. teînté d'un agnosticisme presque ringard...c'est que l'anticléricalisme de grand-papa a pris un sacré coup de vieux, avec ces drôles de curés en soutane, qui n'ont que Sainte Jeanne d'Arc et Sainte Thérèse à la bouche, tout en étant de fins connaisseurs de Houellebecq et/ou de musique métal, tandis qu'ils jonglent avec Pascal, Descartes, et Saint-Cyran, comme s'ils venaient de les croiser et d'avoir entretenu une petite causerie amicale avec eux, en sortant du Centre Saint-Paul...

    Oui Monsieur l'abbé, notre cher abbé G2T (comme dirait Benoîte!), bien sûr, c'est un enchantement d'être ici entre ami(e)s et de pouvoir suivre les linéaments de votre vaste culture, que vous nous offrez comme vous le dîtes si simplement et si bellement "sans fard, sans rien à vendre" (et sans la moîndre prétention soit-dit en passant, si ce nest celle de partager avec nous ce trésor dû à votre vie de travail, votre sincérité ne trompe pas)...c'est un immense privilège, et un non moins grand plaisir, y compris lorsque l'on se sent tout "drôle"! après avoir médité vos réflexions (je pense à ce superbe billet très récent et si profond, sur le narcissisme...Souvent, il est question du Mal aussi, sans doute l'un des sujets les plus importants mais dont plus personne ne parle (parenthèse dans la parenthèse, j'ai été très vivement frappé par votre échange, l'autre soir sur RC, avec Maître Trémolet de Villers, à propos de ceux qui atteîgnent le point de non-retour, dans leur voyage au pays du Mal).

    Il ne faut pas prendre ça de travers, n'est-ce pas, cher Père Guillaume, je vous connais un tout petit peu, je crois, et vous êtes tellement sensîble, que vous pourriez en être blessé (dans mon esprît, c'est pour ne rien vous dire d'autre que MERCI) mais chaque fois que je me déconnecte à regret du Métablog, je me dis: ce serait si beau s'il avait raison...

    Et pour en finir avec mon complîment comme d'habitude embrouillé, je vous dirais, cher Père: si je me sens encore un peu catholique, c'est grâce à ce fil ténu qui nous relie ici, entre ami(e)s, et que vous entretenez en complicité active, avec le Webmestre (connaîtrons-nous un jour, son prénom? sauf si sa modestie et/ou sa pudeur l'empêchent de nous le révéler...) avec tant de générosité...

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  8. je ne sais ce que "mille" représente en "numérologie";sans doute la même totalité que dix...au cube..
    Je forme donc des voeux pour que vous tapiez dans "le mille", le centre de la Totalité... c'est à dire le Coeur percé du Christ ...
    Longin, qui porte le "nom" de sa lance, nous guide !

    Cela exclut évidement tout alignement (de Catho Caméléon) sur la "modernité", non pas au nom de l'anti modernité (on a vu dans quels glauques marécages les "antimodernes ont atterri !),mais au nom de la fourberie majeure de cette modernité qui, depuis Kant et Staline joue de la " critique " et de "l'auto critique"...mais pour ses ennemis trucidés en masse .
    Où avez vous entendu une auto critique du communisme? du freudisme? du surréalisme? de la réput'blique? des diverses révolutions? de la démocratie? Des droits de l'homme ? du "déconstructivisme" du "constructivisme " du mondialisme, etc Et du reste de la minable chape de plomb qui nous éloigne du réel dans sa saveur de sève et son sang répandu ?

    Prendre la" critique "pour un trait de la modernité n'est qu'une manière lamentable de se fier aux " bonnes intentions" affichées d'un monde qui ne fait qu'organiser l'enfer (pas la "culture de mort"!!!), et déjà, spirituels ou physiques, les morts s'accumulent.
    N'avez vous pas remarqué que l"auto critique" "moderne" consiste en cette pratique emblématique d'un "écrivain" récent qui vendit d'abord un bouquin en faveur des Khmers rouges, pour ensuite en vendre un autre d'"autocritique" cumulant les droits d'auteur??

    que même des papes se laissent prendre à ce jeu délétère et morbide est signe que la "dyssociété du spectacle" a déjà gagné même les cîmes du Vatican ..
    Gide en était resté aux caves...
    Les combles sont atteints... au nom du ...fond...
    C'est sinistre.mais autant le voir en face!
    Resurrecturi te salutant !

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