lundi 2 avril 2012

Horaires de la semaine sainte au Centre Saint Paul

Nous avons fait le plein d'activités ces derniers temps, avec la Retraite Saint Ignace en cinq jours de 18H00 à 21H30 et le Congrès Jeanne d'Arc (de très belle venue : riche, variée, historique et politique). Mais voici la semaine sainte dont je vous donne les horaires... avec un peu de retard !
Mercredi à 19H00: Messe (abbé Mallet) Passion selon saint Luc (récitée)

Jeudi à 10H00 : Matines du Jeudi Saint (Ténèbres) - et à 19H00 : Fonction de l'Après-midi, Lavement des pieds, Mandatum, Messe chantée, Adoration au reposoir (abbé de Tanoüarn)

Vendredi à 10H00: Matines du Vendredi Saint - à 15H00: Chemin de la Croix médité (abbé Baumann) - et à 19H00: Messe des Présanctifiés, Impropères, Passion chantée selon saint Jean

Samedi à 10H00: Matines du Samedi saint - et à 21H30: Veillée pascale, chant de l'Exsultet, consécration de l'eau baptismale, baptême d'adulte, Messe de Pâques. Réveillon amical

Dimanche de Pâques - Messes à 10H00, 11H00, 12H30 et 19H00 comme tous les dimanches. La messe de 9H00 n'a pas lieu. Vêpres à 18H00.
Très joyeuses fêtes de Pâques à tous ceux qui aiment trop la vie pour penser qu'elle se finit dans un trou : le Christ, notre Pâque, est ressuscité.

9 commentaires:

  1. Très bonne idée de programmer Los Improperios que l'on n'entend plus guère en France.

    Moi je préfère la version de Jean IV du Portugal que j'écouterai dans mon Eglise d'Angleterre avec mon hymne favorite :

    There is a green hill far away,
    Outside (or without) a city wall,
    Where the dear Lord was crucified,
    Who died to save us all.

    O dearly, dearly, has He loved,
    And we must love Him, too,
    And trust in His redeeming blood,
    And try His works to do.

    We may not know, we cannot tell,
    What pains He had to bear;
    But we believe it was for us
    He hung and suffered there.


    He died that we might be forgiven,
    He died to make us good,
    That we might go at last to Heav’n,
    Saved by His precious blood.


    There was no other good enough
    To pay the price of sin;
    He only could unlock the gate
    Of heaven and let us in.


    O dearly, dearly has He loved,
    And we must love Him, too,
    And trust in His redeeming blood,
    And try His works to do.

    Cette hymne est chantée en Angleterre et aux USA par les chrétiens de toutes dénominations.

    Nb inutile de traduire ce texte très simple écrit en 1848 pour les enfants par Cecil Frances Alexander (1818-1895) épouse d'un Evèque irlandais qui a composé un livre d'hymnes dédié à la jeunesse.

    Les vers que je préfère : He died to make us good et Saved by His precious blood.

    Cette hymne toute simple, sans prétentions vaut tous les manuels de Théologie. J'engage chacun à m"diter ce texte.

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    1. Eh bien si, justement, il faudrait le traduire. C'est très simple pour vous mais pas pour moi. Je ne sais pas un "traître" mot d'Anglais ! MERCI.
      (Iriez-vous à Bournemouth ?)

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  2. Suite : quelques précisions sur Cecil Frances Humphreys Alexander.

    Cecil Frances Alexander était une grande poétesse très admirée en son temps, notamment par Alfred Lord Tennyson.

    Je précise, à l'attention des lecteurs catholiques, qu'elle était très proche du Mouvement d'Oxford, pour lequel elle écrivit quelques "Tracts for the Time", et notamment de John Keble.

    Elle écrivit aussi des poèmes profanes.

    Très bonne elle fit beaucoup pour les malheureux et les pauvres et notamment les sourds-muets pour lesquels elle nourissait une prédilection et créa pour eux une fondation à Strabane où elle vivait avec son mari l'Evêque William Alexander, également un grand poète, qui finit sa carrière ecclésiastique Archbishop of Armagh and Primate of All Ireland (cad chef de l'Eglise d'Irlande) et mourut en 1911.

    Tous ses droits d'auteur (considérables) furent entièrement reversés à des oeuvres charitables.

    Ses oeuvres ont une véritable valeur littéraire.

    Hélas, elle est presque inconnue en France, même des agrégés d'anglais.

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  3. Réponse à AnonymeApr 2, 2012 12:38 PM

    Désolé, mais toute traduction me semble impossible, car on perdrait la beauté et la force du texte. Ce serait aussi plat que la traduction en anglais de l'Invitation au Voyage par exemple. Ou alors il faudrait être un très grand poète. Peut-on d'ailleurs traduire des poèmes ? La technique poétique déployée par l'auteure n'est pas aussi simple qu'il y parait de prime abord.

    Non, je n'irai pas à Bournemouth cette année (il y a un demi-siècle tout juste que j'y suis allé pour la première fois chez des amis de mes parents). J'hésite à aller en Angleterre cet été car il y aura vraiment beaucoup de monde à cause des JO. J'irai me reposer en Normandie d'une dure année d'oisiveté désormais forcée, à l'endroit d'où Guillaume est parti à la conquête de l'Angleterre.

    NB si vous avez des enfants d'âge scolaire ils seront capables de vous donner le sens de ce poème ; c'est vraiment très facile à comprendre. En prime, sans en avoir l'air, cela leur fera une leçon de catéchisme.
    Il y a une très belle image poétique et théologique : "He only could unlock the gate of heaven" (littéralement "Lui seul pouvait dévérouiller la porte des cieux" cad il avait seul le pouvoir de le faire, c'est toute la difficulté de traduire le verbe to could). A bien y réfléchir, on peut se demander si des enfants sont à même de comprendre toute la portée de cette hymne.
    L'auteure a composé ce texte alors que sa fille était gravement malade et qu'elle passait tous les matins devant un monticule d'herbe verte qui lui faisait irrésistiblement penser au Golgotha (nous sommes en Irlande et je doute que l'on trouve de vertes collines à Jérusalem, c'est ce qu'on appelle une fiction poétique mais à l'époque les enfants ne regardaient pas Jérusalem à la télévision et puis tous les irlandais sont poètes dès le berceau).

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  4. C'est beau de vous voir pointer les subtilités sémantiques du "verbe" "to could"... voila qui en dit long sur la profondeur de votre érudition catholique et nationale ;)

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  5. Mea culpa

    J'ai en effet commis une erreur en mettant par inadvertance "to" devant could le prétérit de to can.

    Comme a dit le Seigenur : que celui qui n'a jamais péché jette la première pierre.

    Vous êtes certainement bcp érudit que moi qui n'ai aucune érudition nationale car ma famille n'est pas française de souche comme vous qui avez probablement un beau nom qui fleure bon la terre de France.

    Ceci dit j'ai la nationalité et un passeport français tout comme vous bien que je considère la nationalité comme une chose très secondaire. Ce qui compte ce n'est pas la nationalité ni la couleur de la peau ni la religion mais la valeur humaine.

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  6. Les Irlandais sont catholiques. Leurs évêques gardent le célibat, comme d'ailleurs tous leurs prêtres. Il s'agit donc ici manifestement d'un "évêque" anglican pour les Anglais d'Irlande du Nord et de sa femme.
    Même les orthodoxes exigent le célibat pour leurs évêques, qui sont de
    vrais évêques.

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  7. pour anonyme de 12.38

    Là-bas, sur une colline verdoyante,
    Qu’aucun mur, jamais plus, ne venait ceindre,
    Notre Bien-aimé Seigneur fut crucifié,
    Lui qui offrit Sa Vie pour notre salut.

    Tendrement, tendrement, Il nous chérît !
    Rendons lui Son Amour,
    Confions-nous à Son Précieux Sang,
    Imitons aussi ses bienfaits !

    O souffrances indicibles, impénétrables !
    Notre Foi nous éclaire :
    Là-bas, sur le bois de la Croix,
    C’est pour nous qu’Il fut pendu et endura son Calvaire.

    Il fut mis à mort pour nous sauver,
    Il fut mis à mort pour nous rendre au Bien suprême,
    Afin qu’au dernier jour, lavés par Son Sang
    Nous soyons dignes de Son Royaume.

    Personne ne pouvait égaler une bonté sans pareille !
    Personne ne pouvait payer le prix du péché !
    Lui seul, déverrouilla les cieux,
    Pour nous y tracer un chemin.

    Tendrement, tendrement, Il nous chérit !
    Rendons lui Son Amour,
    Confions-nous à Son Précieux Sang,
    Imitons aussi ses bienfaits !

    Voilà un essai de traduction (très mauvaise sans doute) qui ne prend pas le mot à mot, mais qui cherche à rendre les images et les intensités de l'auteur.
    Benoîte.

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