Communiqué. Le 24 janvier 2009
Les membres de l'Institut du Bon Pasteur se réjouissent profondément de la levée des excommunications qui frappaient les quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X depuis 1988, et ils unissent leurs actions de grâce au concert de ceux qui aiment la paix de l'Eglise et l'Eglise en paix, sous la houlette du pape de la Paix.
On ne peut s'empêcher de souligner que cette décision unilatérale de Benoît XVI n'est pas un événement isolé. Elle fait partie d'un processus, qui a commencé le 22 décembre 2005, avec la condamnation par le pape de "ce que l'on nomme abusivement l'esprit du concile Vatican II". Nous membres de l'Institut du Bon Pasteur, nous sommes particulièrement concernés par la décision suivante, le 8 septembre 2006, où c'est "par une volonté expresse du pape" comme l'a souligné à l'époque le cardinal Ricard, que notre Institut du Bon Pasteur est érigé, avec cinq anciens prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Le 7 juillet 2007, Benoît XVI promulguait le Motu proprio Summorum pontificum, libéralisant l'usage de la messe traditionnelle. Enfin, le 21 janvier 2009 est signé l'acte levant les sanctions qui avaient frappé les quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre. Mgr Bernard Fellay, le 15 décembre 2008, avaient écrit de son côté, en demandant la levée des excommunications : "Nous sommes toujours bien ancrés dans la volonté de rester catholique (...) croyant fermement à la primauté de Pierre et à ses prérogatives".
Nous sommes convaincus que ce processus de réconciliation des catholiques entre eux est désormais inéluctable. Grâce à l'instrument herméneutique que nous a offert le pape Benoît XVI, l'enseignement de Vatican II se trouvant placé dans la continuité de l'enseignement de tous les Conciles, les discussions à venir entre les responsables de la Fraternité Saint Pie X et les autorités romaines ne peuvent pas ne pas aboutir.
Le courage de Mgr Lefebvre trouve dans la situation présente une sorte d'hommage post mortem, rendu par ses successeurs. Mais s'il a fallu du courage pour dire non à ce que Paul VI appelait "l'auto-destruction de l'Eglise", il en faut bien autant aujourd'hui à celui qui dit "Oui", appliquant simplement la parole du Christ : "celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors".
Abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l'Institut du Bon Pasteur
Abbé Christophe Héry, assistant
Abbé G. de Tanoüarn, assistant
Les membres de l'Institut du Bon Pasteur se réjouissent profondément de la levée des excommunications qui frappaient les quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X depuis 1988, et ils unissent leurs actions de grâce au concert de ceux qui aiment la paix de l'Eglise et l'Eglise en paix, sous la houlette du pape de la Paix.
On ne peut s'empêcher de souligner que cette décision unilatérale de Benoît XVI n'est pas un événement isolé. Elle fait partie d'un processus, qui a commencé le 22 décembre 2005, avec la condamnation par le pape de "ce que l'on nomme abusivement l'esprit du concile Vatican II". Nous membres de l'Institut du Bon Pasteur, nous sommes particulièrement concernés par la décision suivante, le 8 septembre 2006, où c'est "par une volonté expresse du pape" comme l'a souligné à l'époque le cardinal Ricard, que notre Institut du Bon Pasteur est érigé, avec cinq anciens prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Le 7 juillet 2007, Benoît XVI promulguait le Motu proprio Summorum pontificum, libéralisant l'usage de la messe traditionnelle. Enfin, le 21 janvier 2009 est signé l'acte levant les sanctions qui avaient frappé les quatre évêques sacrés par Mgr Lefebvre. Mgr Bernard Fellay, le 15 décembre 2008, avaient écrit de son côté, en demandant la levée des excommunications : "Nous sommes toujours bien ancrés dans la volonté de rester catholique (...) croyant fermement à la primauté de Pierre et à ses prérogatives".
Nous sommes convaincus que ce processus de réconciliation des catholiques entre eux est désormais inéluctable. Grâce à l'instrument herméneutique que nous a offert le pape Benoît XVI, l'enseignement de Vatican II se trouvant placé dans la continuité de l'enseignement de tous les Conciles, les discussions à venir entre les responsables de la Fraternité Saint Pie X et les autorités romaines ne peuvent pas ne pas aboutir.
Le courage de Mgr Lefebvre trouve dans la situation présente une sorte d'hommage post mortem, rendu par ses successeurs. Mais s'il a fallu du courage pour dire non à ce que Paul VI appelait "l'auto-destruction de l'Eglise", il en faut bien autant aujourd'hui à celui qui dit "Oui", appliquant simplement la parole du Christ : "celui qui vient à moi, je ne le jetterai pas dehors".
Abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l'Institut du Bon Pasteur
Abbé Christophe Héry, assistant
Abbé G. de Tanoüarn, assistant
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