Merci de ne pas être anonyme. Votre intervention en prend tout son poids.
Le chant grégorien est-il un sacramental ? Certes il est intimement lié à la liturgie et en ce sens, l'exécution attentive et compétente d'une pièce grégorienne porte une grâce particulière, comme tout ce qui nous rattache aux cérémonies de la sainte messe. Mais peut-on l'appeler un sacramental ? Je craindrais, ce faisant, deux choses : d'une part, les abus dans l'exécution, l'idée que n'importe qui, quelque soient ses compétences, peut chanter en grégorien "puisque c'est un sacramental" ; d'autre part un mélange entre l'art sacré et les cérémonies sacrées, qui serait au détriment et de l'art et des cérémonies, en ritualisant ce qui n'est pas un rite et en artistifiant "par contagion" des cérémonies, qui, en soi, n'ont pas à l'être.
Mais qu'est-ce qu'un sacramental ? L'ancien code définit ainsi le sacramental : "Les sacramentaux sont des choses ou des actions que l'Eglise a l'habitude d'employer, dans une certaine imitation des sacrements, pour obtenir par sa prière des effets avant tout spirituels" (can 1144). Le Nouveau Code précise : "Les sacramentaux sont des signes par lesquels sont signifiés des effets avant tout spirituels".
Autant me semble-t-il, on pouvait soutenir à la limite, selon l'Ancien code, que le chant grégorien est une action sacrée, car liée à la liturgie et qu'en ce sens il s'agit d'un sacramental, autant si on définit les sacramentaux comme des signes par lesquels sont signifiés des effets AVANT TOUT spirituels, je pense qu'il est difficile de considérer le grégorien comme un signe sacré institué comme tel pour signifier un effet spirituel particulier. Bref ne confondons pas le sacré et les sacramentaux. Le service de messe ? C'est un acte sacré, mais pas un signe sacré institué pour produire un effet spirituel etc. Chant sacré et non sacramental.
Que tirer de ce pilpoul ?
Il me semble qu'à côté des sacramentaux, il y a place dans l'Eglise pour le sacré et que ce n'est pas une "grossièreté" ou une impropriété que d'en parler. Il faut y réfléchir. On suivra ainsi l'exemple du pape expliquant, dans le Motu proprio Summorum pontificum, que la liturgie traditionnelle transmet le sens du sacré. On peut en dire autant pour le chant grégorien. Raison de plus pour qu'il soit exécuté avec un vrai respect de ce qu'il porte.... comme tout ce qui est sacré.
J'aurais été heureux de parler avec vous du livre de Joseph Ratzinger que vous venez de publier aux éditions de l'Homme nouveau : L'Eglise et l'unité des nations (1971)... Il me semble, comme je l'ai écrit ailleurs, qu'il y aurait matière à un grand débat sur l'Eglise et les nations. Ce débat vous agrée-t-il ?
Le chant grégorien est-il un sacramental ? Certes il est intimement lié à la liturgie et en ce sens, l'exécution attentive et compétente d'une pièce grégorienne porte une grâce particulière, comme tout ce qui nous rattache aux cérémonies de la sainte messe. Mais peut-on l'appeler un sacramental ? Je craindrais, ce faisant, deux choses : d'une part, les abus dans l'exécution, l'idée que n'importe qui, quelque soient ses compétences, peut chanter en grégorien "puisque c'est un sacramental" ; d'autre part un mélange entre l'art sacré et les cérémonies sacrées, qui serait au détriment et de l'art et des cérémonies, en ritualisant ce qui n'est pas un rite et en artistifiant "par contagion" des cérémonies, qui, en soi, n'ont pas à l'être.
Mais qu'est-ce qu'un sacramental ? L'ancien code définit ainsi le sacramental : "Les sacramentaux sont des choses ou des actions que l'Eglise a l'habitude d'employer, dans une certaine imitation des sacrements, pour obtenir par sa prière des effets avant tout spirituels" (can 1144). Le Nouveau Code précise : "Les sacramentaux sont des signes par lesquels sont signifiés des effets avant tout spirituels".
Autant me semble-t-il, on pouvait soutenir à la limite, selon l'Ancien code, que le chant grégorien est une action sacrée, car liée à la liturgie et qu'en ce sens il s'agit d'un sacramental, autant si on définit les sacramentaux comme des signes par lesquels sont signifiés des effets AVANT TOUT spirituels, je pense qu'il est difficile de considérer le grégorien comme un signe sacré institué comme tel pour signifier un effet spirituel particulier. Bref ne confondons pas le sacré et les sacramentaux. Le service de messe ? C'est un acte sacré, mais pas un signe sacré institué pour produire un effet spirituel etc. Chant sacré et non sacramental.
Que tirer de ce pilpoul ?
Il me semble qu'à côté des sacramentaux, il y a place dans l'Eglise pour le sacré et que ce n'est pas une "grossièreté" ou une impropriété que d'en parler. Il faut y réfléchir. On suivra ainsi l'exemple du pape expliquant, dans le Motu proprio Summorum pontificum, que la liturgie traditionnelle transmet le sens du sacré. On peut en dire autant pour le chant grégorien. Raison de plus pour qu'il soit exécuté avec un vrai respect de ce qu'il porte.... comme tout ce qui est sacré.
J'aurais été heureux de parler avec vous du livre de Joseph Ratzinger que vous venez de publier aux éditions de l'Homme nouveau : L'Eglise et l'unité des nations (1971)... Il me semble, comme je l'ai écrit ailleurs, qu'il y aurait matière à un grand débat sur l'Eglise et les nations. Ce débat vous agrée-t-il ?
heureusement qu'il y a des savants.....
RépondreSupprimerSur "l'unité des nations", la présentation à Radio Courte l'autre jour laisse rêveur.
Aucune mention que les nations (dans la bible, Origène et St Augustin) n'ont rien à voir avec les nations post féolales...
(curieux d'ailleurs que Ratzinger soit allé chercher si antérieurement à l'histoire de notre "nation" de quoi éclairer le devenir...
Rien à voir non plus avec la "nation révolutionnaire" la Réput'blique à vocation universaliste( au sens abstrait)
Une insistance sur le côté négatif de la nation ( "nationalisme étroit" disait le présentateur du livre..jamais "nationalisme révolutionnaire ou jacobin") qui se résume dans "la nation est plutôt du côté de la chute que du salut".. (après le "péché originel social" de Babel)
Ce qui est assez contraire à l'éloge( quoique posthume) de l'identité nationale par Jean Popaul 2
Bref, au moment où toutes les forces ( mondialistes, européistes, régionalistes, "identitaires" -au sens du Bloc-...sans parler de la faiblesse étudiée de l'Etat) se concentrent sur la dissolution de la patrie, la publication de ce livre ancien apporte de l'eau à ce moulin
Sur (et pour) l'Eglise catholique, (sa crise, sa continuité, ses ruptures, sa survie visible etc ) le livre n'est pas non plus sans conséquence: l'Eglise comme pur sacrement, pur passage ( du temporel au royaume éternel, sans médiation d'aucun corps intermédiaire, sans Christ roi au sens social du terme) avec une "structure" quand même mais minimisée, le présentateur du livre( Père Ibora????) avalise la révoltuiion au nom de alCroix :la "fin du monde" se sera une paostasie plsuqu'une catastriphe( mais si une aprt des ecclésiatqiue rogansie 'lapostasie???), son rôle sarcemtnle apsse sa structrue(mais si la collégilaité démocraise la monarchie, si l'Ost politik contredit fatima, si l'ont détruti à toru d erbas les rares subsistsants concordats...est-ce du "sacramentel")
Bref, il suffit d'être suicidaire pour être sur la Croix avec Jésus et déstructurer pour sacramentaliser, rendre invisible pour faire plus spirituel - mystique-théologal? ..
Cela semble un peu facile ...
D'accord, je caricature (l'émission dura une heure trente) Mais au moment ou n'importe quel droit-de-lhommiste peut s'accaparer nos martyrs au nom de ses idoles( comme les "féministes" -mâles ou femelles- s'accaparèrent le meurtre d'Anne Lorraine Schmitt au nom de la "propriété de son corps"..quand elle défendait tout autre chose) il serait bon d'y voir moins obscur. Faute d'avoir le " coeur net" ce qui n'est donné qu'à des Bernadette, Mélanie et autres Lucie auxquelles je n'arrive pas à la cheville
A.S. Assommé des Soucis( de toutes les églises???)
Cher monsieur l'Abbé,
RépondreSupprimerMa modeste remarque vient qu'il est traditionnel de voir dans le chant grégorien un sacramental. A la différence des sacrements, les sacramentaux agissent "ex operantis Ecclesiae", disait Dom Lefebvre. Le chant grégorien produit ses effets spirituels « par la charité de l'Eglise » précise Dom Hourlier, de Solesmes. Comme l'écrivait Dom Gajard, « le chant grégorien est avant tout une prière, mieux : la prière de l'Eglise catholique, arrivée à sa plénitude d'expression. II est donc une chose d'âme et se situe sur un plan supérieur, comme toute la liturgie, dont il participe et est inséparable ; il est une spiritualité, une manière d'aller à Dieu, de conduire les âmes à Dieu » (La Méthode de Solesmes, p. 90). Le chant grégorien est un sacramental en tant qu'il participe au caractère surnaturel de la liturgie. Il serait donc tout à fait réducteur de ramener le chant grégorien à un "un art". J'ai donc du mal à comprendre la signification de votre réticence.
En ce qui concerne "L'Unité des nations", l'autre livre du Pape (et plus intéressant que "Lumière du Monde"), le véritable maître d'oeuvre de son édition française est l'abbé Eric Iborra, fin connaisseur de la théologie de Joseph Ratzinger, qu'il enseigne aux Bernardins. Ce serait intéressant d'organiser un débat avec lui. Je précise que je ne me retrouve pas toujours dans la théologie politique de celui qui est devenu Benoît XVI, car elle me semble tiraillée entre un augustinisme fondamental et des sympathies à mon avis contradictoires pour certains aspects de la modernité politique.
Quant à un grand débat sur l'Eglise et les nations, pourquoi pas... Il y aurait tant à dire...
Respectueusement vôtre,
Denis Sureau
Denis Sureau, vous êtes doctrinaire. Plus royaliste que le Roi.
RépondreSupprimerCher Monsieur l'abbé,
RépondreSupprimerVous avez raison d'insister sur le soin qu'il faut apporter à l'exécution du chant grégorien par une chorale. Il faut rappeler que cette exigence s'applique aussi aux prêtres. Vous êtes bien placé pour savoir que quelques prêtres de l'IBP massacrent lamentablement le chant de la messe et que rien n'est fait pour y remédier, ce qui est pour le moins gênant pour les fidèles habitués et propre à faire fuir un catho lambda qui assisterait pour la première fois à une messe "chantée" traditionnelle dans ces conditions. A croire que l'IBP est incapable de donner à ses prêtres la formation musicale basique pour chanter proprement ce qui leur incombe à la messe dominicale ! Si certains prêtres sont incapables de chanter correctement une messe, qu'ils s'en tiennent aux messes basses. Je crains le pire si un jour, une caméra (pas forcément cachée), vient enregistrer certaines messes "chantées" de l'IPB pour les diffuser dans une émission télévisée ...
Les prêtres font ce qu'ils peuvent avec les moyens dont le Seigneur les a dotés. On ne va quand même pas demander un premier prix de chant du CNSM aux ordinands.
RépondreSupprimerUn peu d'indulgence et de charité SVP.
Une remarque de béotien en matière de chant grégorien aussi bien que de droit canon, qui paraîtra stupide à ceux qui maîtrisent ces disciplines: dans la mesure où il est évident que le chant grégorien produit des "effets spirituels", en quoi ne serait-il pas un sacramental? Le nouveau code simplifiant la formulation de l'ancien me semble encore plus clair là-dessus. A ce compte, me dira-t-on, pourquoi ne pas conférer à l'ensemble de l'art sacré la valeur d'un sacramental? Pourquoi conserver au chant grégorien une place et une primauté particulières? Parce que cette place et cette primauté ont été consacrées par l'usage et l'histoire de la liturgie; mais aussi (et c'est ici que l'ancien code peut venir au secours du chant grégorien comme sacramental, auc ontraire de ce que voudrait prouver l'argumentation de Monsieur l'abbé), parce que le chant grégorien étant une élévation monodique, il imite l'institution selon laquelle, en dépit du "sacerdoce commun des fidèles", le prêtre a seul le droit de célébrer la messe, cette solitude du prêtre étant accentuée par la "forme extraordinaire" jusqu'au refus de la concélébration.
RépondreSupprimerCher anonyme,
RépondreSupprimerLes prêtres ne doivent pas faire ce qu'ils peuvent, mais ce qu'ils doivent faire. Sinon il ne faut pas qu'ils soient prêtres. Il ne s'agit pas d'exiger des prêtres d'être des virtuoses du chant. Mais simplement qu'ils fassent l'effort de chanter correctement et dignement la messe. Ce qui manifestement ne fait pas partie des préoccupations de quelques jeunes prêtres de l'IBP, et c'est très ennuyeux. Je suis désolé de le dire, mais c'est devenu un scandale permanent dans certaines chapelles de l'IBP, où la messe dominicale chantée est devenue du grand n'importe quoi, pour ne pas dire du grand guignol.
1) Que le chant Grégorien "imite" l'institution ou la suive ou l'agrémente ou même l'enrichisse, ce n'est pas lui l'institution.
RépondreSupprimer2) Et même si les sacramentaux "imitent" les sacrements, le chant Grégorien n'est pourtant pas un sacramental.
En effet, l'Eglise a institué d'une part les sacrements, d'autre part les sacramentaux.
Pour chacun des sacramentaux (comme pour les sacrements) il y a un signe : imposition de la main, aspersion d'eau bénite, signe de croix, des gestes précis, des formules précises, des conditions précises.
Contrairement aux sacrements, ils ne confèrent pas la grâce (la vie) mais ils préparent à la recevoir.
Ils sont en général une bénédiction ou une protection: exorcisme, par ex.
Ils découlent du "sacerdoce baptismal" c'est-à-dire relèvent directement de la dignité des Baptisés.
Où l'on voit clairement que le chant Grégorien quelle que soit sa splendeur, n'est pas un sacramental, une institution de l'Eglise; il ne relève pas directement du sacerdoce des Baptisés.
Mais il est une parure peu à peu élaborée, puis consacrée par l'usage et au cours de l'histoire liturgique, comme le vêtement blanc dont est revêtu le fidèle est longuement tissé par lui et parfois trempé dans le sang de l'Agneau.
Parce que cette parure chante la pureté de Dieu, sa vérité aussi car lié à la Parole, l'Eglise l'a élevée à la dignité de chant sacré. Comme la forme peut signifier le fond, ce chant porte et contribue à dévoiler le Mystère de la Révélation.
Mais la Révélation peut se passer de lui.
Et la liturgie, elle-même, peut se passer de lui.
A l'ancien fidèle de 15 h 36
RépondreSupprimerCritiquer des prêtres de l'IBP parce qu'ils ne chantent pas assez bien au goût de certains me semble assez odieux.
Tout d'abord l'église n'est pas une salle de concert où l'on viendrait écouter de brillants soliste.
La messe n'est pas un spectacle mais une action liturgique à laquelle on paticipe par la prière.
Tous les prêtres n'ont pas forcément des dispositions musicales et artistiques.
Dites vous bien que le Bon Dieu fait ce qu'i peut avec ce qu'il a. Je ne sache ps que Jésus ait été diplômé du Conservatoire supérieur de Jérusaleme. Il s'est fait connaître par sa parole et non par des vocalises.
je suis entièrement d'accord avec vous ! autant je critique ceux qui sont allés trop loin dans l'application de Vatican II, autant les cérémonies à l'église ne sont pas des concerts !!!! allez voir dans certains pays pauvres, les chrétiens font ce qu'ils peuvent avec les moyens du bord pour animer leurs messes !!!! et arrêtons de diviser l'Eglise Catholique pour des Co......
SupprimerCher anonyme,
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit que certains prêtres de l'IBP ne chantent pas assez bien, mais qu'ils "chantent" (si on peut appeler ça du chant ...) vraiment très mal. Et que "chanter" des messes dans des conditions aussi calamiteuses, cela frise le blasphème. Si un prêtre est vraiment incapable de chanter de façon acceptable la préface ou le Pater (même quelquefois un simple "dominus vobiscum" !), qu'il s'en tienne aux messes basses. Personne ne lui en voudra. Après tout, comme vous le rappelez, NSJC n'est pas mort sur la croix en chantant ...
Pour ma part, il m'est difficile de concevoir qu'on puisse être aussi laxiste dans le chant de la messe chez des gens qui sont les héritiers de Mgr Lefèbvre pour la défense de la liturgie traditionnelle. Ce n'est pas en laissant quelques prêtres braire comme des chèvres à l'autel qu'on peut prétendre être les héritiers de ce combat.
Je ne sais pas si la facilité et la beauté ne font pas bon ménage mais l'orgueil et l'obstination sénile, oui.
RépondreSupprimerL'ancien fidèle ferait bien de re-nouveler sa fidélité, il découvrirait un monde spirituel étonnamment riche auprès de jeunes fidèles pleins de foi, de zèle et de joie et beaucoup de jeunes prêtres qui sont autant de bons bergers auprès de leurs contemporains (et non des "chèvres à l'autel") au sein des communautés nouvelles et des mouvements traditionalistes qui ont compris que Vérité rime avec Charité.
L'ancien fidèle de l'abbé Laguérie commence sérieusement à nous pomper l'air.
RépondreSupprimerS'il n'est pas content des messes de l'IBP qu'il aille voir ailleurs, sur internet il trouvera les horaires des messes à Paris : il aura le choix.
Et surtout qu'il nous fiche la paix avec ses remarques débiles.
Si ce Monsieur participait véritablement à la messe au lieu d'y assister à la manière d'un critique musical gageons qu'il saurait faire preuve de charité chrétienne, vertu dont il seble apparemment totalement dépourvu.
Cher anonyme,
RépondreSupprimerJe ne suis qu'un ancien fidèle de l'abbé Laguérie pour des raisons de circonstances, ce qui ne remet pas en cause ma fidélité au sens de "foi" en Dieu, ni mon amitié pour l'abbé Laguérie que j'apprécie particulièrement (et pas seulement pour ses immenses qualités musicales) même si parfois il peut être horripilant. En tout cas, vous êtes mal placé pour juger de ma foi et accessoirement de mon âge, comme je ne le suis pas mieux pour juger de la vôtre. Dieu seul sonde les reins et les coeurs, et ses pensées ne sont pas nos pensées. Peut-être qu'il ne s'offusque pas que certaines messes chantées soient méticuleusement massacrées par des prêtres qui sont censés y apporter un maximum de soins. Mais peut-être que oui ... En tout cas le bon pasteur aura peut-être plus de mal pour rassembler ses brebis en émettant des mauvaises vibrations plutôt que des chants angéliques.
La jeunesse n'est qu'un état provisoire, pas une qualité. Et puique nous sommes sur les thèmes musicaux, vous n'ignorez pas que le regretté Georges Brassens (qui s'em...bêtait à la messe sans latin) classait les cons (pardon ...) en deux catégories : les petits cons de la dernière averse et les vieux cons des neiges d'antan. Il faut s'efforcer de traverser la vie en évitant ces deux écueils.
J'ai moi aussi compris qu'il n'y a pas de vérité sans charité. La vérité dans la charité me fait dire qu'il faut que ces prêtres fassent l'effort pour chanter la messe, non pas en virtuoses, mais avec dignité et compétence, ou sinon ne célébrer que des messes basses, dans le souci de la qualité de leur sacerdoce qui pourrait pâtir de la fâcheuse impression faite sur les fidèles (et surtout sur les éventuels futurs fidèles) par une qualité de chant à l'autel trop calamiteuse. La vérité sans la charité consiterait à dire qu'un prêtre inapte à chanter correctement la messe, ou pire qui ne voudrait pas faire d'effort pour s'améliorer, devrait abandonner le service de l'autel. Je pense qu'avec un peu de bonne volonté de la part de tous les intervenants dans le chant liturgique, clercs et laïcs, on peut arriver à redresser des situations compromises. Je suis membre d'une schola grégorienne, et un dimanche (avec un propre plutôt compliqué), faute de répétitions sérieuses, nous nous sommes lamentablement plantés. Le grégorien que nous avons voulu interpréter n'était plus qu'une bouillie infâme et informe. J'ai quitté cette messe très humilié, et à la sortie de la messe, nous avons présenté nos excuses au curé et aux fidèles présents. Nous avons travaillé et cela ne s'est pas reproduit. Sauf de temps en temps un petit plantage âr ci par là : on n'est pas des pros, nous ...
Désormais je ne commente plus l'ancien fidèle de l'abbé Laguérie.
RépondreSupprimerC'est proprement pathologique.
C'est ça anonyme. Quand on est à court d'arguments, on ne peut plus commenter. Merci néanmoins de nous faire part de ce non-évènement ! Bonne nuit donc ...
RépondreSupprimerCe qui me choque le plus de la part des Catholiques, c'est davantage l'absence de courtoisie qu'un prêtre qui n'a pas été doté par Notre-Seigneur d'une oreille musicale.
RépondreSupprimerLe premier devoir du prêtre est le salut de ses ouailles, pas la maîtrise du chant fût-il sacré.
Le premier devoir d'une ouaille est de ne pas juger les prêtres que Dieu lui donne : car seul Notre-Seigneur Jésus-Christ peut juger.
Le plus grand de tous les commandements, a dit Notre-Seigneur est le suivant : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même", Jésus dit également que "Celui qui dit qu'il aime Dieu et n'aime pas son prochain est un menteur".
Et en tant que Catholique, je suis choquée de ne pas lire ici que des paroles d'amour dans une discussion dénuée, au départ, de toute animosité.
Chère Marie, ne soyez pas choquée mais je crois que l'ancien fidèle de l'abbé Laguérie mérite une sacrée "correction fraternelle". Les paroles d'amour c'est peut-être très bien mais rappelez-vous que Jésus a chassé les marchands du Temple à coups de fouet (pour ne pas dire à coups de pieds au .....)
RépondreSupprimer@ l'anonyme de 18:56
RépondreSupprimer"Jésus a chassé les marchands du Temple" et vous n'aimez pas ce que dit l'ancien fidèle de l'abbé Laguérie. Bien. Contentez-vous de suivre l'exemple de votre homonyme d'hier (20:42) qui annonce ne plus y réagir. Ne chassez personne de la partie 'commentaires' de ce blog.
"La pâque des Juifs était proche et Jésus monta à
RépondreSupprimerJérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de boeufs, de brebis et de colombes, et les changeurs installés.
Faisant un fouet avec des cordes, il les expulsa tous du temple, et les brebis et les boeufs, et il renversa la monnaie des changeurs et retourna leurs tables.»
Jean, II, 13-15
Gaffe quand Jésus était colère !
Il n'aimait pas les gens qui transformaient le Temple - lieu de prière - en un souk.
Gageons qu'il n'aimerait pas non plus les gens qui veulent tranformer une église en un opéra ou une salle de concerts.
Certes, cher anonyme ... Mais gageons alors que Jésus aurait encore moins aimé des gens qui veulent transfomer une église en une salle de concerts ... en chantant faux !
RépondreSupprimerEst-ce Denis Sureau n'a pas publié un livre sur Carré de Malberg, philosophe du droit constitutionnel dont tous les étudiants de 1ère année ont entendu parler mais que personne n'a jamais lu ? (alors au nous avions tous lu avec passion le cher Tocquevlle).
RépondreSupprimernb si quelqu'un a jamais lu Carré de Malberg je li paye une bouteile d'Old Kentucky (en fait ce nom nous impressionnait par son allure vaguement aristocratique.)