mercredi 9 février 2011

PACS : la bonne nouvelle

Il faut une sacré dose d’optimisme, je sais, pour voir une bonne nouvelle dans les chiffres du PACS : on vient de franchir la barre du million de personnes «pacsées», on compte maintenant trois PACS pour quatre mariages, et au vu des courbes et de leur évolution, on peut raisonnablement annoncer qu’elles vont se croiser. Bref, le PACS a la cote, surtout parmi les jeunes, surtout quand ils s’en sortent bien financièrement, tandis que le mariage périclite.

Cependant! il est possible de lire cette explosion du PACS comme un regain de la nuptialité. Bien sûr le PACS n’est qu’une singerie du mariage civil, qui n’est lui-même qu’une singerie du mariage religieux - mais tout de même, il y a là une idée d’officialiser. Napoléon disait que «les concubins ignorent la loi, la loi les ignorent» : le PACS s’inscrit au contraire dans une logique de reconnaissance.

Et surtout! c’est que 6% des PACS établis le sont entre personnes du même sexe. Si l’on ajoute PACS et mariage, c’est donc une union sur quarante, pas plus, qui est homosexuelle. Je répète : dans les faits, en France, une union c’est monsieur plus madame.

14 commentaires:

  1. voir de bonnes nouvelles dans le désastre, c'est typique des "croix de satan" que nous inflige l'outre-trans-ultra modernité(et sa petite phalange ecclésiastique, cinquantième colonne) ...
    Même les mariages sont pour la plupart gangrénés (nouveau schéma: on concubine, on procrée, on se marie à la mairie ...) ...
    le chiffré, le quantitatif ne tient pas "compte" -par définition- du qualitatif.
    (ceux qui chiffrent le coût d e l'immigration ne peuvent pas y inclure les classes cassées par les micro-minorités actives de la "diversité", ni les quartiers pourris, ni l'exacerbation en sous-main d'une irritation, d 'une exaspération liée à la fréquentation des nouveaux "seigneurs de la guerre" des "grandes compagnies" qui ravagent impunément ) (ceux qui chantent la diversité de leurs voix de faux-culs ne se rendent d'ailleurs pas compte non plus du dégoût, de l'aversion radicale qu'ils sont en train de créer chez des quantités de gens pour leurs droits de l'homme, leur démocratie, leur dignité, leurs valeurs ...dont tout un chacun peut se rendre compte dans la réalité de ce qu'elles recouvrent effectivement )
    Normal, on ne veut plus de saint ni de catholiques ni d 'hommes !

    Ni reconnaître qu'en "imaginant" que le monde des années 50 était radicalement nouveau ("des veaux" fait l'écho gaulchévique ) et impliquait de la part de l'Eglise une attitude radicalement nouvelle, on a inventé une nouvelle sorte de mal radical, celui qui consiste à s'occuper tellement d 'adapter le dépôt de la Foi, qu'il en a quasi disparu et que seule l'adaptation caméléonesque perduré ...Ce qui fait que l'Eglise a ajouté une nouvelle sorte de "singerie de Dieu" ...donc de satanisme...

    Je veux bien qu'il soit malsain(t) de contempler le Mal( les grandes eaux sous les pieds de st Pierre marchant vers le Christ ) Et qu'il faille contempler Dieu Seul . Mais quand on a mis à la place de Dieu une idole de carton pâte (un leurre? un appât? un fantasme?) qui a rendu les eaux du lac plus furieuses qu'avant, il n'est pas inutile de tenir tout ensemble (d'essayer) , le Dieu Vivant et Vrai, ses contre façons laïcistes ou ecclésiastiques et la tourmente effrayante qui fait rage sous les sourires béats ou les grimaces catastrophistes des médiats et des immédiats

    bonjour le Néant

    A.S. Asservi au Satan

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  2. Pauvre vieil Anonyme va! (9 fév. 8h16) qui te complaît dans ton humour grinçant catastrophiste et tes jeux de mots désespérés!
    Hé! Anonyme! c'est bien vrai que ce monde est un ravin de ténèbres, Jésus ne nous l'a pas caché.
    Mais ce que tu fais, c'est de te -et nous- rouler la tête dans sa fange. Arrête de gémir et de railler. Si le Christ l'avait fait et les Saints après lui, il y a longtemps que ce monde serait mort, renvoyé dans un Chéol innommable.
    Or, Lui et le Saints, veulent nous en arracher!
    On ne souffle pas sur une petite flamme vacillante, on ne brise pas le roseau qui ploie.
    Il te manque la seule chose qui compte, Anonyme.
    Alors, relis tout l'évangile selon st Jean et st Paul 1 cor,13.
    Tu as un ange gardien? Prie-le.
    Avant d'envoyer tout-le-monde en enfer et toi avec.

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  3. Bientôt ces sectes protestantes et ces mairies marieront leurs chiens ou leurs chiennes et même avec un gros matous . La folie des égarés n'a aucune limite après l'avortement ce sera le retour aux sacrifices d'enfants et au cannibalisme .

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  4. Pacs bonne nouvelle, ou le paradoxe réduit.

    Quand je lis ce papier qui entend frapper dans le paradoxe, je me dis que c'est vraiment de l' « Umkehrung der Werte » bon marché pour les flirteurs de la réflexion, ce qui le rend, en fait, absolument non paradoxal. Je ferai un peu de la sauce rhétorique, pour filer la métaphore platonicienne, mais ça ne m'empêchera de le dire : à l'origine, le paradoxe, para doxa, comme chacun sait, va contre l'opinion de la foule (évidemment, c'est un sens lui aussi au rabais, mais je n'ai pas les outils pour engager d'étude plus approfondie ; j'espère par mon commentaire susciter chez l'auteur de cet article, de cet « articule », l'ébauche d'une remise en question qui pourrait nous servir tous, surtout si l'idée lui vient d'écrire un article sur la notion de paradoxe dans son usage médiatique – puisque son site est bien un média). Le paradoxe en effet, s'il va contre l'opinion, ne s'inscrit pas dans une démarche isothénique, qui signifierait opposer à l'idée vague et confuse de la foule une autre idée non moins confuse mais contraire à cette doxa, équivalente, en fait, car se situant sur le même plan d'une sapience rudimentaire. Le paradoxe à mon sens, est davantage une attaque des raisonnements, des raisonnades du vulgus, par l'intervention d'un vrai raisonnement. Il s'agirait donc ici, monsieur le rédacteur, de tirer de cette information – le succès du PACS – quelque chose de plus profond que cette assertion faussement révolutionnaire qui étonne si lâchement le brave paroissien que nous devrions tous être, c'est à dire naïf, et qui me laisse sur ma faim – notez que ce n'est pas encore du dégoût. Mais s'il est vrai que vous cherchez à « buzzer », comme le propose l'Aquinate, dans un opuscule certes apocryphe, mais dont vous sembler ici vous inspirer crédulement des préceptes, (L'Enchiridion stulti, Ia IIa,, q. 4, a. 1 : « si non habet argumentum, buzzatur. ») alors, dans ce cas, vous m'avez confondu dans ma léthargie endoxale...

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  5. Je vois les jeunes autour de mois, c'est typiqued'une mentalité égoïste qui refse l'engagement.

    Le PACS c'est les avantages, notamment fiscaux, du mariage (et il est utilisé pour frauder le fisc), sans les inconvénients d'une séparation judiciaire. C'est réduire l'union à un simple contrat et, ce qui est extravagant, résiliable unilatéralement ad nutum. Que vous soyez bailleur ou preneur essayez un peu de résilier unilatéralement du jour au lendemain un contrat de bail, vous m'en direz des nouvelles.

    Dans cette affaire du PACS les homos se sont fait pièger et d'ailleurs ensuite ils ne s'y sont pas laissés prendre (d'ailleurs les homos ne demandaient rien et le mariage bourgeois leur fait horreur). Le PACS a été conçu (si je puis dire) par des gens qui voulaient transformer l'institution du mariage en un simple contrat tout comme dans les années 20 en URSS on pouvait dissoudre le mariage par une simple carte posale envoyée au conjoint (je vous rassure Staline y a mis bon ordre). Comme ces gens sont malins, pour attirer le chaland ils ont agrémenté leur invention de privilèges fiscaux abracadabrantesques, tout comme un vulgaire margoulin. danns ces conditions pourquoi se marier.

    En fait les promoteurs du PACS (ce sont les mêmes que ceux qui militent pour l'euta nazie !)sont si anti-chrétiens qu'il veulent démolir toute trace du christianisme en détruisant le mariage.

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  6. La bonne nouvelle dont je parle, ce n'est évidemment pas le PACS, et ceux qui feignent de le penser ne le feignent que pour me taquiner. La bonne nouvelle, c'est le déclin du concubinage, et c'est que les unions hétérosexuelles soient si majoritaires. Pour le reste, cher anonyme de 19h13, connaissez-vous Monsieur Manatane? C'est sans rancune et c'est ici:
    http://www.youtube.com/watch?v=iU6LrBs2tCk

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  7. Comme il est très justement dit, le pacs n'est qu'une singerie du mariage "civil"! Celui-ci, n'est qu'un contrat entre deux personnes, comme un contrat de travail par ex., rien d'autre. Il n'y a rien de sacré là dedans. La seule union qui compte, c'est celle devant Dieu. Seul le mariage religieux importe. Le scandale, c'est le mariage civil, non pas en tant qu'institution civile, bien utile, mais comme remplacement du mariage religieux. Alors, mariage civil ou pacs, c'est bonnet blanc et blanc bonnet !
    Clément d'Aubier (pseudo de rêverie)

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  8. DrZ me le dit quand on en parle: ce n'est pas le PACS, c'est la mariage civil qu'il faut supprimer.

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  9. Tout à fait sur la même longueur d'onde que clément d'aubier (pseudo de rêverie). Plutôt que de continuer de se battre pour faire de la figuration dans le monde aux marches des palais de ses potentats sans importance, l'eglise devrait militer pour que le mariage religieux soit dissocié du mariage civil. A partir de là, et c'est ici que je risque de me séparer de Clément, l'Etat n'a qu'à instaurer les contrats civils qui bons lui semblent. Quant à l'adoption des pseudo "couples homosexuels", c'est un chiffon rouge qu'on agite pour affoler la valtaille opinionnesque des forts en gueule prêts à ruer dans tous les brancards. Pour la raison très simple, que chacun connaît s'il veut bien s'en donner la peine, qu'il est d'ores et déjà possible à des homosexuels vivant ensemble d'adopter des enfants, puisqu'il est possible à une personne célibataire de le faire. Il lui suffit de ne pas faire état de son homosexualité et le tour est joué. Entendez-moi bien, autant les contrats civils entre adultes consentants me paraissent du ressort d'un Etat qui peut juger à son gré que les moeurs ne le regardent pas et que rien n'empêche deux homosexuels de bénéficier des mêmes droits que deux hétérosexuels (à cet égard, je rappelle que le christianisme n'est pas un moralisme); autant c'est l'intérêt supérieur de l'enfant qui est directement menacé par l'adoption par de pseudo "couples homosexuels" et, si l'on veut mettre fin à l'hypocrisie qui permet déjà ce qu'on combat de bouche, il faut militer pour que soit abrogée la disposition qui autorise l'adoption monoparentale, ajoutant, par la solitude de l'adoptant, un déséquilibre à un traumatisme, même si l'on mettait l'homosexualité à part de ce raisonnement pour ne pas être accusé de discrimination. Et qu'on ne vienne pas ergoter que l'adoption par un célibataire a été instaurée pour faciliter le non placement à l'ASE d'enfants qui se seraient subitement trouvés orphelins. Le législateur, qui n'est pas avare d'échafauder des textes de loi, pourrait tout à fait clarifier la situation en instaurant des dispositions spécifiques à ce cas et quelques autres, consécutifs à de tels drames familiaux.

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  10. Supprimer le mariage civil ? Et pourquoi donc ? Si les non croyants souhaitent néanmoins s'engager véritablement dans une union voulue durable, pourquoi leur refuser cette officialisation ?

    Nous sommes catholiques, mais nous n'avons pas le privilège de la vertu, il y a autant de gens sérieux dans le camp agnostique - des gens qui n'ont pas reçu la grâce de la foi, mais qui vivent souvent mieux selon les principes de l'Evangile que beaucoup d'entre nous pratiquants et pécheurs, moi le premier.

    Je partage l'avis de webmaistre sur le Pacs : de nouveau l'homme recherche reconnaissance et engagement , le flottement dans le vide n'a pas rempli les coeurs.

    Au passage, c'est tout de même étonnant que dans le tradiland il y a autant de célibataires (souvent très "vertueux", à la mode puritaine, donc pas catholique), c'est ce qui m'a frappé le plus depuis que je fréquente les messes VOM. De vieux garçons à n'en plus finir, souvent dans la cinquantaine bien sonnée, rigides, froids, avec un regard de justiciers remplissant bien la loi et surtout évitant tout contact personnel féminin en dessous de 70 ans. Quelques femmes aussi, vieilles filles investies d'une mission morale et collant aux prêtres (leurs frères parfois...mais chut) Les vieux garçons collent aux prêtres aussi d'ailleurs, mais avec moins de fidélité semble t-il. Bref, un beau monde.
    Et comment peut-on encore donner des leçons aux autres ?

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  11. A Anonyme 19:27

    Vous êtes très en dessous de la réalité. Un contrat de travail est une chose sérieuse et il ne peut être résilié ad nutum comme le PACS. Il faut respecter le préavis et avoir une bonne raison soit de licencier le salarié, soit de quitter l'entreprise ; sinon gare aux prud'hommes.

    Ce que je conteste le plus dans le PACS c'est qu'on puisse sans tier quand on veut sans aucun risque et en laisant le partenaire sas dédommagement. Au moins dans le mariage si l'on veut divorcer on rique d'avoir a verser une pension ou une prestation compensatoire souvent gratinée. Dans le PACS c'est la répudiation pure et simple et bien entendu c'est le plus faible qui est lésé. Même dans le droit musulman on ne peut pas répudier une femme n'importe comment. De surcroit le PACS donne une fausse impression de sécurité.

    Il faut tuer ce monstre juridique, au demeurantdangereux pour les bénéficiaires (à 90% hétéros).

    Il faut dire que l'Eglise n'y met pas du sien qui demande 1 an de délai avant de célébrer les mariages. Ne vous étonnez pas si dans ces conditions 90% des couples ont vécu maritalement avnt le mariage : un an c'es aund mêm elong à attendre.

    Aux USA dans certains Etats on peut se marier séance tenante avec un simple affidavit. Pas besoin de formalités compliquées.

    Dire que quand je me suis marié an France j'ai du passer une visite médicale et fournir moult papiers tant à la mairie qu'à l'Eglise. J'ai dû me marier deux fois ce qui parait aux américains comme extravagant.

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  12. Supprimer le mariage civil : ABSURDE! d'autant que pour l'Eglise, ce n'est par rien du tout.
    Le sacrement de mariage historiquement (12è s.) s'est "greffé" sur les alliances civiles pour les porter plus haut et surtout leur conférer un caractère sacré qui échappaient ainsi à toute main-mise et décision contraire des familles ulcérées -par souci de transmission de biens- de voir le destin de leurs jeunes leur échapper.
    Actuellement encore, l'Eglise tient compte de l'existence du mariage civil en ce qui concerne la réalité, la validité, la nullité ou l'annulation.
    Ce mariage civil existe pour l'Eglise par l'examen de l'intention et de la preuve. Je rappelle que le sacrement de mariage se greffe sur la volonté des époux eux-mêmes puisque ce sacrement existe dès lors que les époux se donnent l'un à l'autre avec la promesse de se porter amour et assistance pour la vie (premier but du mariage; la procréation n'étant que la deuxième).
    Le prêtre ne fait que BÉNIR cette union qui, à l'origine, était un état DE FAIT, ce qui d'ailleurs recommence à être le cas, sauf que l'Eglise propose de lui conférer de par l'INTENTION des époux un caractère sacramentel.
    Anonyme de 17h16, malgré votre sévérité à l'égard des Tradis (les"vieux hérissons" et les vieilles "taupes" du Père Gilbert...) je partage votre avis.

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  13. A l'anonyme du 11 février à 17h16: je n'ai jamais préconisé de supprimer le mariage civil. Je ne préconise que de le dissocier du mariage religieux, si vous voulez de consommer le divorce que la laïcité a demandé, à travers la "séparation de l'eglise et de l'etat", entre la formalité contractuelle et légale du mariage civil et le Sacrement octroyé par le mariage religieux. De consommer ce divorce, parce que, dans l'état actuel, en france, l'Eglise a dû faire cette concession que le mariage civil doive d'abord avoir été prononcé pour que le mariage religieux soit valide. Ne parlons pas des préparations au mariage, elles donnent envie de se marier comme l'huile de foie de morue donnne envie de boire un verre. Plus sérieusement, si "le mariage est le sacrement que se donnent l'un à l'autre les époux" devant le prêtre qui descend de son piédestal d'administrateur de Sacrement pour devenir le simple témoin d'un sacrement que se donnent deux époux par définition laïques, pourquoi ne pas considérer qu'il y aurait comme un "mariage de désir", à l'exemple du "baptême de désir", ce qui est la situation de beaucoup de couples (je l'avoue, c'est mon cas), des couples qui refusent de se marier parce que l'un des membres du couple a fait dans son enfance une trop mauvaise expérience du mariage. Pourquoi tant insister enfin sur la volonté d'officialisation que manifeste ce sacrement? Autrefois, il existait les mariages morganatiques, qui n'étaient rien d'autres que des mariages secrets et qui n'en étaient pas moins bénis par l'eglise. Si un couple, pour une raison qui lui appartient, veut se donner un mariage morganatique, en quoi la société aurait-elle à s'en offusquer? Pour des raisons d'apparence, parce qu'il faudrait donner en spectacle que l'on n'a pas peur de l'engagement? N'est-ce pas sur ce blog, à propos d'assise, que j'ai lu récemment que "le bruit ne fait pas de bien"? Pourquoi le mariage serait-il le seul sacrement pour lequel le bruit fait tellement de bien qu'il doit être obligatoirement associé à la célébration de ce sacrement? Enfin, si "le mariage est un sacrement que se donnent les époux" et qui, certes, exige un témoin, à cela près, en quoi se distingue-t-il du concubinage, pourvu qu'il soit vécu avec l'engagement du coeur des deux membres du duo de se demeurer fidèles, de se porter assistance et de ne se jamais quitter? Si cette institution ne date que du XIIe siècle, pourquoi faire un point de fixation de sa pérennisation dans les formes actuelles?

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  14. Lorsque le mariage a été laïcisé les gouvernants d'alors ont voulu que ce mariage soit effectif et c'est pourquo ils ont interdit la célébration de tout mariage religieux qui n'aurait pas été précédé d'un ariage civil, infractions reprises dans le code pénal de 1807 et le nnoveau code pénal de 1994. En effet sans cela les catholiques se seraient mariés religieusement sans passer par la mairie et le mariage civil serait laissé lettre morte. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé en Italie où personne ne se mariait civilement faute d'être excommunié. Ce n'est que par les accords du Latran que Mussolini et Pie XI "régulariseront" en donnant des effets civils au mariage religieux.
    Pour l'Eglise catholique le mariage civil n'a absolument aucune valeur et les époux mariés civilement sont tout simplement des concubins, eexcommuniés "de facto" car ils ne peuvent recevoir aucun sacrement.
    Ceci dit le mariage civil est quand même important et ne doit pas être traîté à la légère car il est le seul à produire des effets juridiques et fiscaux. Je rappelle qu'il est prudent avant de se marier de passer chez un notaire pour mettre sa situtation patrimoniale au clair et conclure un contrat de mariage qui évitera bien ds problèmes pour l'avenir (même si le régime dotal n'existe plus). Enoutre le notaire, dont le ministère est obligatoire rappllera au futurs les conséquences matérielles du mariage. En effet dans certains cas le mariage n'est pas sans risques notamment si un des futurs conjoints est couvert de dettes.
    Alors avant de vous marier, réfléchissez-bien.

    NB avant la Guerre de 14-18 les offficiers de carrière ne pouvaient convoler en justes noces s'ils n'avaient pas une certaine fortune ou si leur future n'apportaient pas une somme elatvement importante en dot ; ce qui fait que beaucoup d'officiers restaient célibataires (ex : Pétain ne s'est marié qu'à plus de 70 ans)

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