mardi 24 avril 2012

Des curés communiquent

Chers amis de Métablog, je me suis associé aux abbé Ribeton et Coiffet pour signer ce Communiqué. Les enjeux de cette élection en effet sont trop graves pour être instrumentalisés par des stratégies partisanes
Communiqué du 24 avril 2012 - Présidentielle : réflexions autour des exigences du Bien Commun
« Il ne faut pas oublier que, lorsque les Eglises et les communautés ecclésiales interviennent dans le débat public, en exprimant des réserves ou en rappelant certains principes […] Ces interventions ne visent qu’à éclairer les consciences, en les rendant capables d’agir de manière libre et responsable, conformément aux exigences de la Justice, même si cela peut entrer en conflit avec des situations de pouvoir et d’intérêt personnel. » (Benoît XVI - 30 mars 2006)

Les présentes réflexions ne visent en aucun cas à imposer pour qui voter ou à donner des consignes de vote, mais plutôt à considérer le Bien Commun pour notre pays.

Il est nécessaire d’établir ce qu’un catholique doit connaître et savoir pour mieux le défendre dans sa pratique. Il est clair qu’il doit refuser toute forme de collectivisme marxiste, qu’il soit radical ou présenté de manière édulcorée. Si ce point est évident pour tout catholique conséquent, il faut également souligner que, dans les circonstances présentes, les programmes des candidats qui demeurent en lice en vue de l’élection présidentielle sont à examiner attentivement d’après les exigences du Bien Commun et de la loi naturelle. Or, de manière patente, l’un des programmes proposés, porté par le candidat socialiste, démontre une volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit Naturel ; les conséquences de l’application d’un tel programme seraient dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français.

• Le respect de la vie, déjà fort malmené, va totalement disparaître : avortement et euthanasie, manipulations et expériences diverses sur l’embryon : non seulement leur autorisation sera plus largement étendue, mais il est clair que tout sera fait par voie d’autorité pour formater les consciences dans la « culture de mort ».

• De même pour la famille : le programme socialiste établit clairement la fin de la famille naturelle par l’acceptation de l’union homosexuelle et l’adoption des enfants par les tenants de ce genre d’union ; sans oublier le projet de scolarisation obligatoire des enfants dès l’âge de 3 ans, manifestant implicitement la volonté de réduire et faire disparaître peu à peu la responsabilité essentielle des parents vis-à-vis de leurs enfants. Dans la même ligne, les parents seront impuissants pour contrer « l’éducation sexuelle » imposée à leurs petits.

• Quant à l’école, seront tués dans l’œuf tous les efforts consentis ces dernières années pour proposer aux familles des écoles dignes de ce nom : les écoles hors contrat peuvent légitimement s’inquiéter de leur avenir. Elles seront sinon interdites, du moins asphyxiées financièrement par le retrait des avantages fiscaux pour leurs bienfaiteurs.

Ces points essentiels ne peuvent être soumis à un quelconque marchandage, car ils sont l’expression même de la Loi Naturelle dont dépend le Bien Commun de la société.

A travers le vote, chacun doit exprimer dans la liberté sa responsabilité. Mais cette liberté n’est véritable que dans le respect des points soulignés ci-dessus, car ils engagent l’avenir de notre patrie comme de chacun de nous.


Abbé Denis Coiffet
Abbé Vincent Ribeton
Abbé Guillaume de Tanoüarn

35 commentaires:

  1. Voila qui fera plaisir aux enseignants et aux familles qui se démènent du mieux qu'ils savent dans les écoles, publiques ou privées sous contrat! voici qui fera plaisir aux élèves et aux anciens de ces mêmes écoles. Car voici qu'enfin ils apprennent que les "écoles dignes de ce nom" sont les (seules) écoles privées hors-contrat. Mais autant on est toujours l'intégriste de quelqu'un, autant on est toujours l'idiot utile d'un autre. Et ce que vous nous présentez comme des "écoles dignes de ce nom" seront aussi bien accusées (par d'autres) d'être des antres de compromission conciliariste.

    RépondreSupprimer
  2. Parce que vous croyez que Sarko, il va respecter les "points essentiels" ? Quelle naiveté, Messieurs les abbés ! S'il est réélu (ce qu'à Dieu ne plaise), il appliquera exactement le même programme que les socialos. Comme il a fait juqu'à présent. La seule différence : il le fera un ou deux ans plus tard. Alors ... La France apostate doit subir le châtiment qu'elle mérite. Dieu a rudement châtié son peuple Israël lorsqu'il a été infidèle : l'exil en Egypte et la déportation à Babylone. L'ex fille aînée de l'Eglise subira un châtiment plus cruel encore : l'exil dans son propre pays, et elle ne l'aura pas volé !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Monsieur,

      Libre à vous de souhaiter le pire, mais je vous fait remarquer que ce sont d’abord les fidèles et les humbles qui vont prendre de plein fouet les conséquences de la présence du pire.
      Peut-ont vraiment souhaiter que plus encore de nos petits soient assassinés, que nos écoles, derniers espaces de liberté de choix connaissent encore plus de difficultés?
      Sarkosy est un être sans colonne vertébrale, qui tournera avec le vent,soyons visibles, soyons fermes, soyons présent dans les moments forts de la vie sociale et politique, sortons notre drapeau et, parce qu'il tient à sa gamelle, il laissera un espace libre.
      L'autre, l'adversaire, détruira les dernières chances de la France en appliquant la touche finale du remplacement du peuples français par des peuples autres et surtout non chrétien.
      Alors même si tout semble désespéré, c'est le moment de Prier encore plus souvent:
      Seigneur, que ta volonté soit faite.

      Le peuple français a tant subi depuis 2 siècles de mensonges, de pillage, de massacre, ayez un peu pitié de ses descendants.

      Supprimer
    2. Monsieur,

      Je vous en prie, libre à vous de souhaiter voir l'apostasie punie et les pécheurs châtiés, mais je vous fait remarquer que ceux qui vont prendre de plein fouet la politique du pire sont les fidèles et les innocents.
      Encore plus de petits assassinés, nos derniers espaces de liberté d'enseignement menacés et la touche finale au remplacement de notre peuple par des peuples autres et surtout non chrétiens.

      N.Sarkosy est un politicien sans colonne vertébrale, il fait de la politique comme ont vend des téléphones portables,pour le chiffre d'affaire.
      Et bien soyons visibles, soyons actifs lors des temps forts de la vie sociale et politique, ne laissons pas notre drapeau dans notre poche.
      Et offrons à cette droite molle une alternative forte, mettre en place les moyens de revenir à l'application de la loi naturelle ou disparaître politiquement et comme ils tiennent à leur gamelle...
      Avec l'autre, l'adversaire, c'est la guerre civile à moyenne échéance et le chaos.Car ceux qu'il appelle pour le soutenir ne lui laisseront pas longtemps exercer le pouvoir, ils voudront tout le gâteau, ce n'est pas pour rien que M.Aubry est mariée à un musulman.

      Supprimer
    3. La dérive apocalyptique du pseudo clergé conciliaire conservateur et tradi n'est plus à démontrer à présent!!!Et l'ajout d'un prêtre transfuge d'une fraternité schismatique comme l'est l'Abbé de Tanouarn ne fait qu'ajouter un faux panache intellectuel de plus à cette descente aux enfers d'un catholicisme moribond.
      Incapables de prendre la hauteur nécessaire que requiert toute analyse authentiquement contre-révolutionnaire et toute pensée surnaturelle , ce clergé misérable est incapable de sortir des sentiers tracés depuis bien longtemps par les loges maçonniques...et le piège infernal se referme sur eux, inexorablement.Ils y entraineront beaucoup d'âmes...Démocrates d'opportunisme, ils refusent de voir que la France est une nation apostate tout comme la fausse secte concilaire qu'ils servent avec dévouement et coupable attachement...Le chatiment sera à la mesure de la déroute de tous ces mauvais maîtres!

      Supprimer
  3. La vie, monsieur l’abbé… Elle se défend au début, au milieu et à la fin. Je vois bien que vous oubliez le milieu. D’où votre parti pris pour un certain milieu, pas le même que moi, là je parle de « milieu » politique (corruption, prébendes, enveloppes de milliardaire etc.).
    Votre candidat, donc, prône la rupture, le clivage, la division. Il en prend un pour taper sur l’autre, il ne sait pas faire autrement. Il veut commander en maître, et c’est d’ailleurs tout ce qu’il veut car il se contredit sans cesse. Rupture, division, contradiction : cela a été, me semble-t-il, la marque de fabrique d’une certaine Tradition catholique – et ce n’est sans doute pas fini. Qui se ressemble s’assemble ?
    Dans votre appel à voter contre M. Hollande, vous avez raison, comme d’habitude, monsieur l’abbé. Sauf sur un point : le Christ, notre divin maître, s’est fait le serviteur de tous, jusqu’à la mort sur une croix. Ne sommes-nous pas appelés, au lieu de nous rêver en zélotes de la loi naturelle imposant le Règne social de Jésus-Christ (la loi naturelle battue en brèche par les jeunes de l’UMP, sous la pression du lobby homosexuel, ce qu’apparemment vous ignorez), ne sommes-nous pas appelés nous aussi à donner notre vie pour nos frères ? A donner notre vie maintenant, aujourd’hui – précisément dans ce milieu de nos vies que j’évoquais plus haut ? Oui monsieur l’abbé, nos vies ont un début, un milieu et une fin…

    RépondreSupprimer
  4. C'est assez typique d'une certaine "droite traditionnelle" qui se rend bien compte que la "droite gouvernementale" ne partage que de très loin ses valeurs. Mais comme la "droite traditionnelle" n'a pas de candidat au second tour (ni même au premier, si ça se trouve), alors elle vote pour la "droite gouvernementale", pour ne pas faire la politique du pire, qui serait la pire des politiques, etc etc etc.

    Eh bien moi je vous dis que cela revient à soutenir à chaque fois un mouvement qui s'éloigne de plus en plus de vous (de nous?), et qui continuera de le faire, avec votre soutien. Notez qu'en face ce n'est pas plus enviable, et que voter pour la gauche austéritaire et libérale, après avoir voté communiste, ce n'est guère enthousiasmant.

    Mais puisque la France souffre du bipartisme, chacun des deux se déporte le plus possible vers l'autre, pour tenter de lui piquer un maximum d'électeurs, puisqu'aussi bien il est assuré (?) de garder ceux qu'il a déjà, avec son argument maousse: "en face, ça vous plairait moins encore!". Et les deux se retrouvent joue-à-joue, à faire presque la même chose, à se ressembler presque comme deux gouttes d'eau. C'est somme toute ce qui est arrivé à Pepsi et à Coca, dont le goût ne diffère guère plus que la politique de Christine Lagarde au FMI ne diffère de celle de Dominique Kahn.

    RépondreSupprimer
  5. Je suis tout à fait d’accord avec les 3 derniers intervenants. J’y ai répondu à ma façon sur le billet précédent.
    De plus, on ne doit pas brader les valeurs Chrétiennes ! Il faut que le pays les retrouve globalement, en vérité. Pas de semblant, pas d’ersatz. Pour l’instant, personne ne peut remettre, ni la France ni l’Europe, en état.
    Avons-nous peur de la catastrophe ? Mais, Messieurs les Abbés, vous non plus, vous ne voulez pas d’une France bancale !
    De toutes les façons, au sujet de cette élection présidentielle, les dés sont jetés, il me semble. Le président actuel est isolé et surtout, les réseaux d’influence ne le soutiennent pas. Il n’a aucune chance !
    Le futur est ailleurs.
    Benoîte

    RépondreSupprimer
  6. Réponses
    1. BRAVO cher monsieur l'abbé. Cela ne m'étonne pas non plus de l'abbé Coiffet. J'en connais d'autres de la Fraternité Saint-Pierre qui pensent comme vous.
      BRAVO.
      C'est trop IRRESPONSABLE de voter Hollande pour le plaisir de "se faire la peau de Sarkozi", c'est même une honte.
      Vous sauvez l'honneur du tradiland.

      Supprimer
  7. Non, non et non, pas question de voter Sarko, le président des riches. Je prendrai mes responsabilités et je gliserai un bulletin Hollande dans l'urne puisque MON candidat a été éliminé avec un score un peu décevant. Allez un peu de courage. En ce qui concerne les points dits "non négociables", Sarko et Hollande sont d'accord, de toutes façons ne révez pas, cela se fera tôt ou tard. Rappelez vous Giscard et le coup de l'IVG : dire que les cathos ont voté en masse pour lui ; à l'époque NN SS les évêques recommandaient plutôt le vote Mitterrand.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. avec Hollande vous votez pour l'euthanasie, l'extension du remboursement de l'avortement, le mariage gay, etc. etc.

      "Sarko et Hollande sont d'accord, (...) cela se fera tôt ou tard". peut-être que les têtes de gondole sont en effet du même acabit, et choisie pour cela probablement, mais les entourages, les programmes, les principes ne le sont pas. il est possible de conforter ceux-ci. et voter pour faire advenir le pire au plus tôt ne laisse pas ouvert l'avenir. tant que le pire n'est pas advenu, la vie est possible.

      Supprimer
  8. J'arrive un peu tard et je vois que nous ressort les trois points non négociables, que certains de nos amis rebaptisent "PNN" sur d'autres blogs, sans doute pour leur créer une identité propre? Je lis avec attention ce que nous disent nos bons abbés - je n'ai ni leur science ni leur sapience.

    Tout de même je maintiens ce que j'ai écrit un peu avant (que
    ce n'est pas si simple
    )
    , que les trois points nommés par le pape sont ceux qui lui semblaient, pour son auditoire de députés européens de 2006, les plus mieux à même d'illustrer son propos. Mais qu'aussi bien, dans un autre contexte, il en citerait d'autres -- et qu'il consacre la majeure partie de son fameux discours à la préservation du caractère chrétien de l'Europe. Et qu'à ce sujet...

    ...on pourrait aussi bien s’intéresser à la préservation du dimanche. Tiens, sans malice, je pose la question: quel candidat, parmi ceux qui restent, a le projet d'ouvrir les supermarchés le dimanche, avec par effet d'entrainement toutes les activités de livraison, de banques, d'assurances, de transport -- et les boutiques, et les artisans des centres commerciaux, qui suivront le mouvement sous peine de disparaitre.

    Par-delà même le côté confessionnel de la chose, le repos dominical, c'est toute une respiration, c'est un rythme commun pour les familles, et pour la société. Hélas, le modèle libéral demande que la machine à produire/vendre/consommer tourne non-stop.

    Je redis que les "PNN", ce n'est pas si simple.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. vous avez raison, les trois PNN ne sont pas l'alpha et l'oméga de la politique. d'autres sont possibles. mais les pré-cités sont des critères, simples, clairs, opérationnels, et parmi les plus importants. on pourrait prendre le Décalogue en entier. disons que prendre en compte les PNN - principes qui devraient régler la vie du pays - est une aide au jugement moral, une boussole.

      Supprimer
  9. Et une fois qu'on a dit que "les PNN, ce n'est pas si simple", qu'est-ce qu'on fait ?
    Oui, qu'est-ce qu'on fait quand on veut agir dans une sociéte bouleversée et qu'on est Chrétiens ?

    Sauvagement, emportés par un vertige et par la haine, on appelle à voter le pire ?

    Ou on essaie de tracer une route possible pour la Paix et l'avenir en ouvrant par le plus d'endroits et d'opportunités possibles des brêches pour nos familles, nos enfants et notre travail avec patience, constance et Sagesse ?

    On prend le Bien là où il se trouve (dans le programme de Sarkozy : pas d'euthanasie, pas d'homos à marier et adoptant des pauvres gosses, pas de 35 h, service minimum, retraites ré-assurées, pas de droit de vote des immigrés,pas de menaces pour nos écoles libres, etc.) même si ce Bien nous parait minime ( ce qu'il n'est pas en réalité au regard des enjeux ) ; on ne souffle pas sur la toute petite flamme qui vacille !

    On se prépare à agir fortement, courageusement, concrètement, à travers les élections législatives, régionales, cantonales, municipales, pour tenter de transformer la Droite, certes, mais surtout la mentalité de nos concitoyens par des prises de paroles audacieuses, argumentées, spirituelles (au lieu de se claquemurer, offensés et désespérés, dans des officines bien-entre-nous ).

    Et on boutte dehors par une grande et mémorable claque, le sectaire et totalitaire socialo-communisme libertaire qui nous pourrit la vie depuis 68.

    RépondreSupprimer
  10. Étonnant cette prise de position en faveur de Sarkozy, car c'est bien le message diffusé par ce communiqué.

    Le message ci-dessous semble plus cohérent :

    http://www.dailymotion.com/video/xq7k85_catholiques-votez-sarkozy-par-franck-abed_news

    RépondreSupprimer
  11. Certes, les trois points présentés-hélas de façon toute bourgeoise-sont importants mais il ne faudrait pas perdre de vue qu'ils doivent s'inscrire dans une cohérence globale.
    On peut regretter que les abbés n'aient pas compléter leur propos en parlant de la grande pauvreté, des inégalités croissantes, de la finance qui met à mal notre indépendance et notre mode de vie, les enjeux majeurs de l'écologie.
    Hélas, trois fois hélas, ce communiqué montre bien le périmètre restreint de la pensée traditionnelle et son manque de vision.
    C'est le cléricalisme dans tout ce qu'il a de plus réduit et "classiste".
    L'Eglise serait-elle condamner à errer entre les modernistes qui oublient la foi et les tradis qui oublient la charité?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est-à-dire qu'il y a un certain esprit... je ne dis pas que les abbés y trempent leur plume mais enfin.... il y a un certain esprit 'Figaro Magazine', voyez-vous?

      Dans le même numéro on vous expliquera que le smic à 1.000 euros c'est vraiment trop. Mais que 400 euros de l'heure, pour un avocat, c'est le prix du marché (et honni soit qui mal y pense).

      Dans le même numéro on s'offusquera des syndicats archaïques... qui n'ont rien compris... qui restent arque-boutés sur la notion de "droits acquis" qui ne veut plus rien dire... et puis trois pages plus loin on vous présente le Docteur Machin, très conscient des droits et prérogatives (financières) de sa profession. Mais ça n'a rien à voir: lui est en homme actif qui prend des responsabilités. Ses 12.000 euros mensuels, il les gagne. -- Tandis que le métalo, ses 1.200 euros mensuels, on est tout de même bien bon de les donner.

      Dans cet esprit "Figaro", le pauvre est un ingrat quand il défend le peu qu'il a - voire même (horesco referens) un 'marxiste'. Par contre, quand c'est le riche, c'est normal: il gère ses affaires. Quand c'est la riche, la lutte des classe s'appelle la loi du marché, et brusquement c'est très bien comme ça.

      Vous pensez que j'exagère? à peine!

      Supprimer
    2. je vous rejoins sur votre analyse sociologique du catho Fig/Présent and co...En effet, le SMIC a 1000 euros ne pose aucun problème à nos chers catho tradis, d'ailleurs c'est même HENAURME pour un ouvrier qui de toute façon va le boire et non le placer sur une assurance-vie.
      je ne suis pas un fan de Dom Helder Camara mais j'aime beaucoup cette phrase"lorsque j'aide un pauvre on me dit que je suis un saint, lorsque je demande pourquoi il est pauvre on me traite de communiste",c'est là le grand scandale d'un certain catholicisme qui cautionne les injustices au nom d'un ordre moral absurde.
      Il faut défendre la vie, bien entendu, mais toute vie ,dans toute sa durée;lutter contre l'avortement bien entendu mais ce combat passe aussi par le soutien au mères célibataires,par des politiques sociales qui accompagnent et soutiennent, même chose pour les personnes handicapées ou âgées...
      On laisse nos vieux, enfin ceux qui ne peuvent se payer de bonnes maisons de retraite, pourrir dans une solitude hallucinante, avec du personnel sous payé et peu formé..
      on laisse des personnes crever seul en soins palliatifs car il n'y a pas assez de bénévoles, pas de main, de voix humaine pour accompagner vers le grand rendez-vous....mais rassurons nous, nous aurons droit à des sermons sur le purgatoire et l'enfer, ça oui, hein?
      la messe de st Pie V est un trésor mais il ne faudrait pas que ce trésor nous empêche de voir notre prochain qui crève sur la route de Jérusalem.
      Encore une fois, cette appel est une occasion perdue où aurait pu se rejoindre un sain conservatisme et un appel à sortir de l'injustice sociale.
      Et le passage sur le collectivisme marxiste,on croirait lire une certaine presse en 81! Vraiment...

      Supprimer
  12. Votre aveuglement est fort déplorable, Sarkozy ne fera pas mieux que son homologue socialiste, il a déjà largement fait la démonstration de son incompétence et de sa malhonnêteté dans tous les domaines. En revanche, s'il est réélu il continuera de prospérer sur l'instrumentalisation des thématiques qui nous tiennent à cœur dans le seul but de maintenir son équipe de traitres au pouvoir tout en laissant passer des lois contre nature en douce comme il sait si bien le faire (cf. gender à l'école).
    Sarkozy doit sortir coute que coute afin que la relève puisse être enfin assurée à droite par des personnes qui ont vraiment l'intention d'appliquer leurs idées. Nous avons bien supporté 10 années de sarkozysme, 5 ans de Hollande ne devraient pas nous tuer, surtout si c'est la conditions à l'émergence d'une vraie droite.

    RépondreSupprimer
  13. Un nouveau mythe traditionalisto-tradi?

    Cher abbé de Tanouarn, je vous ai vu hier et je vous ai demandé ce que c’est que cette histoire d’école obligatoire à partir de trois ans? Et vous m’avez répondu que c’était dans les «60 propositions» du candidat Hollande. Il me semble que vous aurez mal lu – voulez-vous que nous relisions ensemble? Il s’agit sans doute de la proposition n°37, la seule qui traite du sujet. «Je ferai en sorte que les enfants de moins de trois ans puissent être accueillis en maternelle

    De quoi s’agit-il? de scolariser les nourrissons? Certes non. L’école maternelle est organisée sur trois classes : Petite, Moyenne, et Grande Section. En petite section on accueille les enfants de 3 ans mais aussi les «moins de trois ans» qui sont plutôt des «presque trois ans». Rien de neuf ni d’extravagant là-dedans, c’est ainsi depuis Pauline Kergomard (née sous Louis-Philippe), aussi bien dans les écoles publiques que privées, avec ou sans contrat.

    Sauf que sous le Président Sarkozy, l’Education Nationale supprime 16.000 postes par an – avec comme corollaire une augmentation des effectifs. Autant une enseignante de Petite Section peut accueillir les plus jeunes dans une classe de 25 enfants, autant cela devient plus difficile quand ils sont 31 ou 34 (ça existe - je l’ai vu).

    De fait, depuis 5 ans, le taux de scolarisation des «un peu moins de trois ans» s’effondre – de plus en plus d'école les refusent, avec des effectifs déjà trop chargés. Face à cela, plusieurs solutions possibles. Il y a Marine Le Pen qui propose d’appliquer à l’école son principe de priorité nationale – en clair de sortir des classes les Maliens, les Algériens et les Turcs. Il y a Anne Cofinnier (que vous connaissez ne serait-ce que par sa conférence au Centre St Paul) qui propose l’ouverture de classes hors contrat: autrement dit, que les parents suppléent au désengagement financier de l’Etat.

    Et il y a Hollande, qui dans sa proposition 37 propose que l’État donne aux écoles les moyens de continuer au 21e siècle ce qu’elles faisaient au 20e siècle. Cette proposition a un coût financier – mais je le redis : on n’a jamais autant dépensé pour les enfants qu’à notre époque. Simplement, entre l’iPhone et l’enseignant (prof de latin ou instit de Petite Section) notre société fait des choix – y compris collectifs.

    Reste que sous votre (?) plume, la proposition somme toute débonnaire de Hollande devient une «volonté de réduire et faire disparaître» la responsabilité des parents. Pourquoi pas? Avec ce type de raccourci, vous convaincrez ceux qui le sont déjà, c’est-à-dire un petit cercle qui forme le hardcore de tradiland. Et les autres? Au mieux vous les agacerez – au pire vous les ferez rire. Bigre!

    Je continue ma lecture, j’arrive à votre (?) formule «…des écoles dignes de ce nom: les écoles hors contrat…». Hors contexte, et peut-être même avec, on pourrait presque croire que les seules «écoles dignes de ce nom» sont «les écoles hors contrat». Encore une fois, vous conforterez le plus petit nombre des tradis pur-jus. Mais il y a les autres, anciens élèves et familles des écoles publiques ou sous-contrat, c’est-à-dire 99.5% des gens, dont l’expérience contredit votre formule à l’emporte-pièce. Re-bigre!

    En résumé, vous pouviez choisir de nous parler des «points non negociables» par le haut, au travers des principes universels qui les soutendent. Au lieu de quoi vous (?) choisissez de les illustrer par la mythologie traditionalisto-tradi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de rétablir un peu de vérité sur le programme de FH...pour lequel je ne voterai pas mais ce n'est pas la peine de caricaturer son adversaire.
      Et oui, les tradis pur jus marinent dans leurs éternelles marottes.
      Mais vu leur interprétation du programme PS on peut se dire qu'il faut mieux éviter de mettre nos enfants si l'on désire qu'ils soient pas toujours hors sujets...

      Supprimer
    2. Merci de votre intérêt. J'essaye de temps à autres de donner un point de vue factuel sur un domaine que je connais un peu - et qui sert de toile de fond à quelques fabulistes.

      C'est ainsi que j'ai écrit ici: Suivre les programmes sans enseigner le "gender": fastoche! ou "... strictement incompréhensibles, voire sans intérêt..." ou encore Bonne rentrée quand même.

      Supprimer
    3. Mais c'est quoi cette rage de scolariser à TOUT PRIX les moins de trois ans ?
      Voilà tout Hollande : l'emprise de l'Etat qui se met partout. Même les petits de moins de trois ans que l'on s'empresse de mettre en collectivité.
      Croyez-vous que les parents ne sont pas déjà assez dépossedés de leur légitime autorité sur leurs enfants ?
      Croyez-vous que ce soit à l'Etat d'éduquer et transmettre ?
      Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants :
      Voilà la question de fond.
      Cela est-il une avancée que de leur permettre de toujours plus se défaire de leurs responsabilités ?
      Ce programme de Hollande, c'est tout simplement une régression. Le collectivisme, on l'a vu à l'oeuvre en russie soviétique et ailleurs, c'est une horreur.
      De plus, les classes sont déjà surpeuplées!
      Êtes-vous institutrice en maternelle ? Demandez-leur ce qu'elles pensent de cette mesure : elles font TOUT pour ne pas l'appliquer car cela rend leur mission ingérable. Les moins de trois ans n'ont pas leur place à l'école. Ils n'ont rien à y faire. Ils ne sont même pas encore propres, pleurent sans cesse et se retrouvent au dortoir (où il n'y a pas suffismment de lits et de moyens adaptés) la plupart de leur temps.
      Cette mesure de Hollande va dans le sens du collectivisme MAIS EST REFUSÉE par les institutrices et les ASEM. C'est une mesure démagogique, distribuée pour faire plaisir aux mères de famille, or jamais les enfants n'ont eu autant besoin de psy en tout genre et de conduites addictionnelles : est-ce vraiment la sagesse que de favoriser cette séparation précoce avec mère ou nourrice ?
      On fait exactement le contraire de ce qui serait bénéfique pour les petits.
      Madame, tout en voulant en remontrer à m. l'abbé, vous etes une théoricienne. Personne ne vous interdit de voter Hollande mais n'allez pas donner des leçons d'interprétation de textes ! Les théories socialistes ont fait FLOP partout dans le passé et encore maintenant, parce qu'elles ne correspondaient pas avec les réalités humaines.

      Supprimer
    4. Cher anonyme du message précédent... je vais vous dire quatre choses:

      1. la scolarisation des jeunes enfants n'est pas une nouveauté, ni une spécificité gauchiste. Ce que propose Hollande c'est de continuer à faire ce que font les écoles depuis 5 générations, qu'elles soient publiques ou catholiques, avec ou sans contrat. Vous n'aimez pas Hollande? moi non plus. Mais il dit assez de choses pour ne pas aller en plus lui prêter des propositions qu'il ne fait pas.

      2. mais voici que l'Etat veut faire des économies, lui qui finance les écoles publiques et la très grande majorité des écoles privées. Et comme l'argument financier ne porte pas toujours, on en met d'autres en avant. Voici que vous venez ici nous faire accroire que d'accepter les "presque trois ans" serait une nouveauté, un truc de gauchiste. Non. On accepte l'enfant de 2 ans et 10 mois -au lieu d'attendre l'année suivante- et c'est ainsi y compris dans les écoles les plus traditionalistes.

      3. vous nous dites que les institutrices refuseraient, que les classes seraient déjà surchargées... Évidemment, puisque ceci explique cela! De la même manière, faire redoubler un élève quand vous savez que vous en aurez 32 l'année d'après... vous hésitez. Parce que vous savez que vous ne pourrez pas apporter au redoublant le petit coup de pouce qui aurait fait la différence dans une classe de 23. Et tout est à l'avenant.

      4. enfin, je m'adressais à l'abbé qui connait mon parcours, et mes fonctions. Ce n'est pas moi qui interprète les textes: j'ai cité une phrase (la seule phrase) de Hollande, elle ne dit pas ce que l'abbé a cru y lire. C'est clair, c'est net, et c'est peut-être pour cela que cela vous énerve, et que vous partez dans l'invective.

      Supprimer
  14. Merci Messieurs les Abbés de nous montrer la voie, celle de la sagesse.

    Merci de nous donner l'éclairage que recherche le Catholique.

    Merci de nous aider à éviter de pécher par action ou de pécher par omission.

    De confession Catholique, je me réjouis d'avoir la confirmation donnée par trois prêtres, dont la renommée n'est plus à faire, que ma première impression sur mon devoir d'électeur était bien la bonne.

    Mon Dieu donnez-nous des prêtres,
    Mon Dieu donnez-nous de saints prêtres
    Mon Dieu donnez-nous beaucoup de saints prêtres
    et rendez-nous dociles à leur enseignement !

    RépondreSupprimer
  15. Chers abbés,

    Je dois dire que votre message me surprend, vous connaissant et vous appréciant tous trois.

    Si vous renvoyez chacun à sa propre conscience, votre message est un appel sans équivoque, au nom du bien commun, à voter Sarkozy.

    Vous dites ainsi que le programme de Hollande démontrerait "une volonté évidente de rupture avec les éléments premiers du Droit Naturel". Cela sous-entend que celui de Sarkozy le démontrerait moins. Dans ce cas, je trouve votre formulation à la limite du spécieux, car excepté le point de l'euthanasie (pour le moment), le programme UMP est tout aussi transgressif. Simplement, pour des raisons d'électorat, il est "facialement" moins agressif que celui d'Hollande : on ne voit pas Sarkozy, dont une bonne part de l'électorat est composé de personnes âgées (l'électorat UMP est très représenté dans la fraction des > 65 ans), faire une promotion active de l'euthanasie, non ?! Les deux interview de Sarkozy, de mars 2012, l'un au Figaro ou il déclare vouloir "protéger le repère essentiel du mariage", et à Têtu ou il déclare vouloir que les maires marient les homosexuels "afin d'augmenter la représentation sociale" du mariage homosexuel sont extraordinaires de duplicité (vous retrouverez l'ITW du Figaro facilement, l'ITW a Têtu a été supprimé du site de campagne de Sarkozy, mais je l'ai retrouvé sur ce lien http://e-dito.fr/index.php?article1/sarko-et-le-mariage-homosexuel, il vaut le coup d'être lu !)

    Lorsque vous dites "les conséquences de l’application d’un tel programme seraient dramatiques pour la vie quotidienne comme pour l’avenir des Français.", d'abord vous jouez sur une dramatisation très théâtrale, et vous mélangez le plan économique, où il est possible que les idées de Hollande ne soient pas les bonnes, je vous l'accorde bien volontiers, et le point de vue moral, qui est le sujet de votre message.

    Plus loin, vous évrivez "Le respect de la vie, déjà fort malmené, va totalement disparaître : avortement et euthanasie, manipulations et expériences diverses sur l’embryon". Ne trouvez-vous pas que vous exagérez un peu ?

    Je ne partage pas votre certitude de l'imminence d'une catastrophe morale qui serait apportée par le PS : elle est déjà ici, et ce n'est pas l'oeuvre du PS. Puis-je rappeler que le remboursement de la pilule du surlendemain, le doublement des distributeurs de préservatifs dans les lycées, la diffusion du baiser de la lune, l'exclusion violente de Boutin et Vanneste, la théorie du gender, la promotion de l'IVG, le dépistage de la trisomie 21, la recherche sur les cellules souche embryonnaires, la banalisation du travail du dimanche, tout ça, c'est l'oeuvre de la droite, majoritaire à l'assemblée, pendant le dernier quinquennat ? "Formater les consciences dans la « culture de mort »", ça fait pas mal de temps que les gouvernement successifs font cela, sans rupture notable, dans ce domaine, entre les gouvernements dit de droite et ceux dits de gauche.

    Plus loin, je lis que selon vous, "le programme socialiste établit clairement la fin de la famille naturelle par l’acceptation de l’union homosexuelle et l’adoption des enfants par les tenants de ce genre d’union". Là encore, ne trouvez vous pas votre point de vue excessif ? Ne "mélenchons" pas tout : en quoi le mariage des homosexuels menaçarait-il les mariages hétérosexuels ? La promotion de l'homosexualité, voire de la pédophilie (Frédéric Mitterrand) a été tout à fait bien assurée par la droite Sarkozéenne. Lorsque le PACS a été mis en place, il portait en lui même comme conséquence l'adoption des enfants par ces "ménages" spéciaux. Or le PACS a été mis en place sous Chirac/Jospin, et nous retrouvons au gouvernement actuel une de ses ferventes supportrices de l'époque, Bachelot.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @Steph : vous ne pouvez pas placer sur un même pied des déclarations lancées en l'air et un programme électoral mûrement réfléchi qui engage un candidat.

      Supprimer
  16. [...] C'est la suite de mon précédent message, et la fin, je vous rassure !

    --------

    Je vous laisse répondre aux arguments de Marie-Pierre, sur le point du "projet de scolarisation obligatoire des enfants dès l’âge de 3 ans", il me semble que ses arguments méritent réponse, ainsi que beaucoup d'autres qui sont dans les commentaires. Vous annoncez que "les parents seront impuissants pour contrer « l’éducation sexuelle » imposée à leurs petits". Pouvez vous expliquer ce qu'il peuvent faire, aujourd'hui, quand ils ne sont pas d'accord avec la ligne officielle ? Vous souvenez vous de l'exclusion de ce professeur qui avait osé diffuser un film montrant un avortement à ses élèves ?

    Vous parlez de cette "volonté de réduire et faire disparaître peu à peu la responsabilité essentielle des parents vis-à-vis de leurs enfants", et vous avez raison, mais il ne s'agit pas, loin de là, d'une exclusive du Parti Socialiste.

    Pour résumer, je crois que nous sommes devant deux maux, dont l'un est « facialement » pire que l'autre. Mais que nous ne maîtrisons absolument rien de la suite.

    Ni de ce qu'ils pourront faire, ou pas, des mesures annoncées (croyez vous à la sortie de Schengen annoncée par Sarkozy, ou à la suppression du mot "Race" de la constitution annoncée par Hollande ?).

    Ni de la dangerosité réelle des mesures qui seront réalisées. Sur ce point, la métaphore de la grenouille est toujours d'actualité : vaut-il mieux une série de petites mesures qui font durablement progresser dans le mal, par petits pas, et s'installent durablement (regardez l'exemple de l'IVG), qu'une série de mesures instaurées brutalement, et qui ont des chances raisonnables d'être abrogées par le gouvernement suivant, ou refusées par une assemblée consciente de leur coût électoral ?

    Faute de voir quelque intérêt politique à la stratégie de Boutin, je vais voter blanc au second tour (sauf consigne contraire de la personne pour laquelle j'ai voté). Certains y verront mon propre orgueil, blessé d'être méprisé, ridiculisé, rejeté par un parti qui, cerise sur le gâteau, s'en va faire de beaux discours au Latran (avec l'élégance d'y emmener Bigard et d'y arriver en retard !) ou "pèleriner à Domrémy". D'autre y verront une certaine humilité, celle d'accepter de n'avoir aucune prise, pour ce qui concerne l'élection présidentielle, sur le destin du pays. Mais dans les deux cas, comptez sur moi pour continuer à combattre dans le camp du bien, et nous nous y retrouverons, comme toujours, frères d'armes unis par un appel qui dépasse nos propres mérites.

    RépondreSupprimer
  17. Et les expériences sur les embryons humains ? Et les adoptions par les couples homsexuels ? Et l'euthanasie ? Et les mariages d'homosexuels ?

    Si vous n'y faites pas obstacle, vous porterez dans votre conscience la responsabilité de les avoir laissé arriver au pouvoir.

    Ce n'est pas rien, et ce n'est pas par une pirouette que vous-vous en sortirez le jour du grand Jugement, pensez-y.
    C'est par pure Charité que je vous le dis fraternellement.

    RépondreSupprimer
  18. Nous n'avons pas le choix, il faut voter pour le moins dangereux, mais il faut aussi accompagner notre vote par notre devoir d'état personnel, et c'est aussi notre devoir d'état quotidien de prier pour les dirigeants que nous avons et que nous aurons, car Dieu qui donne le pouvoir sait ce dont nous avons besoin, même pour nous corriger si nous pensons que nous sommes sans reproche. "Tu n'aurais pas ce pouvoir s'il ne t'avait été donné d'En Haut!" répond Jésus Christ à son juge Ponce Pilate. Ce qu'il faut, c'est vivre notre vie selon ce que l'Eglise nous enseigne à la suite du Christ selon ce qu'il nous demandera en notre conscience au jour le jour et ne pas avoir peur.

    RépondreSupprimer
  19. J'espère que ma réponse apparaîtra au bon endroit et ne pâtira pas de mon mauvais maniement de l'informatique.

    "C'est quoi cette rage de scolariser les moins de trois ans?"

    Mais, Madame la contradictrice de Marie-Pierre, c'est tout simplement un effet du travail des femmes et du "congé parental" qui ne dure pas assez longtemps pour que les parents, qui n'ont pas les moyens de recourir aux services d'une nourrice (ou d'une assistante maternelle), puissent trouver une solution et caser leurs enfants.

    Vous me direz peut-être que c'est un effet de la pensée collectiviste marxiste-féministe qui a vu dans le travail des femmes et dans son arrachement quasiment obligatoire au foyer une émancipation systématique. Je vous donnerai raison, si vous en tirez la conséquence de militer hardiment pour le salaire parental. Mais êtes-vous prête à mettre la main à la poche pour payer des "postes de parents" au lieu des postes de professeurs (y compris "des écoles"...) dont vous ne voulez pas que le contribuable se mette en frais?

    Encore ne parlé-je ici que des "classes moyennes" qui ne connaissent pas l'inconfort des familles monoparentales, c'est-à-dire, dans la pratique, dont la mère est à 98 % le seul référend familial. Mais vous allez me dire que vous êtes contre ces situations-là et que vous n'avez par conséquent pas à les prendre en compte, ce qui ne vous empêchera pas, si vous êtes maurrassienne (mais là, je donne dans les stéréotypes), de parler de "pays légal" et de "pays réel".

    Nous avons parlé des effets pervers du féminisme considérant que c'était toujours une émancipation pour la mère de se séparer trop tôt de son jeune enfant que ce semblant d'abandon traumatise. Mais que direz-vous, si vous êtes nostalgique des siècles passés où les "pédagocrates" n'avaient pas encore fait leur travail de sape, du désintérêt qu'avaient les aristocrates pour leurs enfants, au point de les mettre en nourrice à peine nés et de ne s'occuper de leur éducation que s'ils pouvaient rehausser le prestige mondain de leur salon ou de leurs débuts de réception... Cela a continué dans la bourgeoisie avec les "bonnes d'enfant"; et, comme l'exemple vient d'en haut puisque "noblesse oblige", s'il n'y avait pas eu ces premiers "parents démissionnaires", peut-être n'aurait-on pas eu besoin de "pédagocrates", ni d'enfants scolarisés avant l'âge de trois ans, voire on ne traiterait pas aujourd'hui de "parents démissionnaires" des familles ou des mères à peine alphabétisées, censées faire le poids contre l'influence qu'exerce la bande sur leurs rejetons, ce qui est un combat à cent contre un, dont le candidat de la droite libérale veut sanctionner la défaite par la perte des allocations familiales, dont j'imagine que vous n'envisagez pas qu'elles soient versées sous condition de ressources.

    Le torrentiel, qui essaie de parler du "monde réel" à quelqu'un qui en pince sans doute davantage pour "le pays" qui n'a de "réel" que son rêve.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Julien, erreur : je suis une mère de 6 enfants qui ai préféré rester à la maison pour ne pas déléguer le devoir d'éducation de mes enfants à d'autres.
      Sans pour autant les garder dans une bulle : je les ai mis à trois ans à la maternelle puis à l'école publique. Comme tout-le-monde.
      Je pense comme vous à propos des Aristocrates qui se débarassaient (se débarassent...) de leurs enfants jusqu'à ce qu'ils puissent apprendre à faire des ronds de jambe dans les salons.
      Donc, je ne rêve pas au passé. J'ai les mains dans le camboui. Pour élever nos six avec un seul salaire, j'avoue : il faut faire quelques sacrifices, par exemple : pas question de partir en vacances pour nous pendant ces quinze jours de "Printemps". Nous sommes donc restés mais ( pour moi ) avec secrète mauvaise conscience à l'égard de mes enfants car au retour, en classe, les camarades diront peut-être : "quoi ? t'es pas allé au ski ?" ou ce qui arrive très souvent, je vous assure :"nous, on est allés aux Baléares". C'est sûr, un ou deux enfants, ça s'emmène partout. Et quand on a deux salaires effectivement, c'est possible.
      Bref, revenons à notre sujet : mettre les petits de moins de trois ans à l'école, c'est mauvais pour eux, pour leur mère et pour la société, je ne développerai pas à nouveau ce que j'ai fait plus haut. Demandez simplement aux institutrices et elles vous diront ce qu'elles en pensent.
      Vous interprétez ma position en disant que "je suis contre ces situations-là" (les mères mono-parentales) : je n'ai pas à être contre des situations, elles existent. Ce n'est pas le problème.
      Le problème c'est : si on ne peut garder son petit de moins de 3 ans, évidemment qu'on doit bénéficier d'aides ! mais l'école n'est pas un lieu de garde, ce n'est pas adéquat pour les tout-petits.
      Toutefois, en ce qui concerne les situations difficiles actuelles que vous évoquez, on peut juste dire tout-de-même que la libération des moeurs a porté préjudice aux femmes finalement et que la précarité de celles qui se retrouvent abandonnées devient flagrante.
      Vous avez voulu me donner une leçon, pourtant je suis sûre que nous partageons pas mal d'idées, Julien, je viens de lire un post de vous sur les élections, qui me plaït. Je partage : il faut voter dans le sens que vous préconisez!
      Pas pour le collectivisme, le tout-Etat représenté par celui qui prône l'école de 2 ans à...s'il écoute son âme damnée Mélenchon, dix-huit ans !
      Sophie

      Supprimer
  20. Chère sophie,

    Et en plus, je crois que nous nous connaissons, comme quoi ! Voilà ce que c'est que de monter en puissance, emporté par sa verve argumentatoire.

    Toutefois (car je ne m'avoue pas si facilement vaincu, encore que le but ne soit pas de l'emporter et que nous ne soyons pas essentiellement des jouteurs):

    1. Quelle différence si flagrante y a-t-il entre des enfants de moins de trois ans et des enfants de trois ans? comme vous l'a répondu Marie-Pierre, la première classe de maternelle prend en charge des enfants qui vont avoir trois ans avant la fin de l'année civile. Se polariser sur ce chiffre de trois ans, c'est faire preuve de la même rigidité que celle qui interdit à un enfant qui ne se découvre pas fait pour l'école de ne pouvoir se mettre en apprentissage avant seize ans, sauf exception très encadrée, et à condition de n'avoir jamais été déscolarisé, cas qui conduit à une voie de garage assurée, en ajoutant un mal sur un mal.

    2. D'accord, en théorie, les écoles n'ont pas à être des halte-garderies; mais que faire en l'absence de places en crèche et si l'on ne peut se payer une nourrice?

    3. Bien sûr que le relâchement des moeurs est à l'origine de la précarité des mères, mais elle est là et le fait commande. Les déplorer nous empêchet-il de devoir trouver un remède?

    Sachez en tout cas que je ne hais rien tant que l'inconséquence et les incohérences majeures de certains qui se disent catholiques et qui ne veulent pas payer d'impôts, ou bien se fichent du monde si leur famille est aux abris. Vous n'êtes pas de ces inconséquentes, allez, je ne vous hais point. Et même, en tout bien, tout honneur, je vous fais les yeux de Chimène !

    Amicalement

    Julien

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. la victoire de HOLLANDE c'est notre seule chance de régénérer la droite - la vraie- qui se soulèvera pour imposer une conception chrétienne des forces intermédiaires comme les familles , les écoles catholiques selon un modèle salazariste

      Supprimer